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Regarderet Telecharger Le Film Le Jour où j'ai brûlé mon cœur VF en Streaming Complet et Gratuit sur xaxall.com. Accueil; Séries; films streaming; films »Le Jour où j’ai brûlé mon cœur VF Film Le Jour Où J’ai Brûlé Mon Cœur VF en Streaming Jonathan Destin, 16 ans, tente de se suicider en s’immolant par le feu. Il tombe dans le coma. Pour sa famille, c’est Lejour où j'ai brûlé mon coeur (2018) Título original: Le jour où j'ai brûlé mon coeur Lanzamiento: 2018-11-05 Duración: * minutos Votar: 7.5 por 78 usuarios Géneros: Drama, TV Movie Estrellas: Michaël Youn, Camille Chamoux, Clément Manuel, Sarah Stern, Camille Aguilar, Manon Bresch, Martin Daquin Idioma original: French Palabras clave: coma, suicide attempt, MichaëlYoun sur la vie de Jonathan qui a inspiré la fiction "Le jour où j’ai brûlé mon coeur" : "On a essayé de comprendre la violence et le côté aussi excessif de son acte" Europe 1. 1:16. Le jour où j'ai brûlé mon coeur : les internautes s'indignent contre le harcèlement scolaire. Tele-Loisirs.fr. 0:49. Le jour où j'ai brûlé mon coeur - Trailer. FilmAffinity. 1:56. Jonathan Autodidacte passionné par le dessin et la peinture, je parcours tous les coins de Bretagne en amoureux infatigable de cette région. Fidèle au Triskel que je ne saurais renier, mes tableaux racontent l’eau, l’air, et la terre. La côte bretonne me permet de croquer ses paysages et de peindre la mer telle que je la vois. Cette Bretagne, terre de prédilection pour les peintres, offre Tapezun nom d'acteur, un titre de film, de série, (complet ou partiel) Le miroir au 1990 Coma dépassé . 1990 Le mari de l'ambassadeur. 1991 Loulou graffiti. 1992 C'est mon histoire: Présumé coupable. 1992 Les cœurs brûlés. 1993 A year in Provence. 1993 La vérité en face. 1993 Priez pour nous. 1993 Je t'aime quand même. 1994 Mésaventures. 1996 Maigret Maigret et l Camping A La Rencontre Du Soleil Avis. Cette rubrique informative n'engage pas la responsabilité de quant aux teneurs et qualités des contenus n'engageant que leurs auteurs. 16/12201226/12201201/01201321/10201313/11201305/01201406/01201425/01201427/01201401/02201402/02201411/02201412/02201415/02201411/03201412/03201413/03201426/03201408/04201413/04201414/04201421/04201401/05201408/07201409/07201410/07201419/08201420/08201421/08201422/08201408/09201420/09201427/09201430/09201420/10201421/10201422/10201426/10201402/11201409/11201410/11201411/11201420/11201426/11201427/11201405/12201412/12201413/12201420/12201423/12201404/01201506/01201507/01201508/01201509/01201511/01201512/01201513/01201520/01201522/01201528/01201530/01201511/02201520/02201523/02201520/03201501/04201502/04201503/04201511/04201516/04201522/04201523/04201524/04201508/05201509/05201526/05201502/06201503/06201504/06201505/06201509/06201515/06201516/06201518/06201519/06201506/07201515/07201518/07201507/08201508/08201511/08201512/08201515/08201524/08201525/08201501/09201502/09201505/09201515/09201522/09201524/09201525/09201529/09201501/10201502/10201506/10201512/10201513/10201515/10201525/10201526/10201504/11201505/11201506/11201511/11201517/11201518/11201519/11201520/11201521/11201525/11201526/11201527/11201528/11201529/11201530/11201505/12201506/12201507/12201508/12201512/12201513/12201516/12201517/12201528/12201506/01201607/01201608/01201612/01201613/01201614/01201621/01201623/01201625/01201626/01201627/01201628/01201629/01201605/02201606/02201607/02201613/02201614/02201616/02201627/02201603/03201610/03201611/03201617/03201623/03201624/03201625/03201626/03201627/03201628/03201630/03201631/03201605/04201606/04201608/04201609/04201615/04201616/04201617/04201624/04201625/04201626/04201627/04201605/05201614/05201615/05201619/05201620/05201628/05201609/06201610/06201626/06201627/06201628/06201607/07201608/07201609/07201610/07201611/07201612/07201619/07201620/07201621/07201631/07201602/08201603/08201604/08201619/09201611/10201615/10201628/10201603/11201606/11201611/11201626/11201627/11201601/12201614/12201615/12201616/12201606/01201711/01201728/01201729/01201730/01201707/02201715/02201716/02201717/02201722/02201723/02201701/03201716/04201727/04201728/04201729/04201718/05201719/05201725/05201728/05201730/05201731/05201710/06201718/06201726/06201727/06201704/07201724/07201725/08201726/08201727/08201729/08201701/09201708/09201711/09201721/09201727/09201728/09201729/09201707/10201711/10201717/10201730/10201731/10201701/11201702/11201722/11201729/11201707/12201718/12201720/12201721/12201715/01201819/01201822/01201823/01201824/01201826/01201827/01201828/01201829/01201830/01201831/01201805/02201810/02201811/02201812/02201815/02201816/02201818/02201826/02201827/02201828/02201807/03201808/03201810/03201801/04201802/04201803/04201804/04201807/04201809/04201810/04201823/04201824/04201825/04201827/04201828/04201829/04201812/05201813/05201814/05201815/05201824/05201825/05201826/05201801/06201802/06201806/06201807/06201808/06201810/06201814/06201815/06201817/06201818/06201820/06201821/06201822/06201829/07201802/08201803/08201804/08201822/08201823/08201825/08201826/08201814/09201815/09201819/09201811/10201814/10201815/10201825/10201826/10201802/11201825/12201830/12201831/12201805/01201906/01201927/01201928/01201929/01201928/02201901/03201902/03201911/05201913/05201914/05201918/11201920/11201921/11201901/01202002/01202003/01202018/01202019/01202020/01202027/01202029/01202030/01202031/01202003/02202008/02202009/02202010/02202014/02202015/02202016/02202011/03202012/03202014/03202017/03202018/03202019/03202025/03202001/04202004/04202027/04202028/04202029/04202009/05202010/05202011/05202021/05202025/05202026/05202027/05202009/07202013/07202014/07202015/07202005/08202006/08202007/08202014/09202015/09202017/09202005/10202008/10202009/10202023/10202024/10202025/10202030/10202031/10202001/11202004/11202007/11202019/11202020/11202021/11202025/12202026/12202027/12202005/01202121/01202101/02202102/02202103/02202111/02202112/02202109/03202110/03202125/03202106/04202109/04202110/04202111/04202116/05202130/05202131/05202101/06202106/06202115/06202116/06202121/06202104/07202115/07202113/08202101/09202102/09202103/09202123/09202124/09202126/09202101/11202102/11202103/11202110/11202111/11202112/11202122/11202128/11202101/12202102/12202119/12202126/12202127/12202106/01202207/01202208/01202229/01202230/01202231/01202207/02202216/02202208/04202209/04202210/04202222/04202210/05202230/05202231/05202201/06202213/06202214/06202215/06202214/07202215/07202218/07202221/08202222/08202223/082022 JUNG GUERISSEUR BLESSE DE L'AME JUNG Guérisseur blessé de l’âme un ouvrage de de Claire Dunne 2012 Biographie illustrée Étude, broché Suite à la publication du Livre Rouge, livre charnière et riche en illustrations destiné à une clientèle déjà informée, le livre de Claire Dunne s’adresse au grand public. Au cours de ses 272 pages Claire Dunne reprend les mots de Jung pour retracer le chemin humain et spirituel de sa vie ; ce faisant elle initie le lecteur à la psychologie analytique et au travail fondamental de Jung, étayant son propos d’abondantes citations, extraits d’ouvrages, correspondance et témoignages, certains inédits en France, d’autres épuisés, qui en font sa richesse et son intérêt. Le livre s’articule en trois parties la première, "Blessé", relate la vie de Jung de l’enfance à la rupture avec Sigmund Freud, s’appuyant en particulier sur l’ouvrage "Ma Vie" Souvenirs, rêves et pensées et l’échange de lettres entre Freud et Jung entre 1906 et 1913. La seconde, "Guérisseur", couvre la période adulte de Jung, sa vie professionnelle florissante, ses voyages chez les Indiens d’Amérique, en Afrique et en Inde, ainsi que le noyau de sa psychologie. Elle fait référence aux échanges entre Carl Jung, Emma Jung et Toni Wolff encore non publiés en France et se termine à l’aube de la deuxième guerre mondiale. La troisième et dernière partie, "De l’Âme", aborde les grands textes - Réponse à Job ; Synchronicité ; Mysterium Conjunctionis, les étapes de fusion avec l’Univers et la source de la totalité dans l’homme. Auteur Claire Dunne Éditeur Dervy livres Date de parution octobre 2012 ISBN 284454942X Prix Fnac en 2012 23,71 € © QU'EST CE QUE LA PSYCHOLOGIE JUNGIENNE ? 26/12/2012 Qu'est-ce que la Psychologie Jungienne ? La psychanalyse jungienne a une double dimension. Celle de rechercher les causes réductive ou analytique et celle de chercher vers où cela s’oriente prospective ou synthétique. Elle est à la fois personnelle et transpersonnelle, pulsionnelle et archétypique. Processus dialectique dans lequel le psychanalyste est engagé autant que l’analysant mais de façon non symétrique, le travail analytique s’effectue dans la tension entre deux forces contraires l’une qui tend à l’autonomie, à la séparation et l’autre qui pousse à se relier intimement à l’autre. Le transfert n’est pas seulement considéré comme le résultat de projections inconscientes, mais comme le déroulement d’un processus de transformation à part entière, la relation transférentielle elle-même étant le résultat de l’interaction du conscient et de l’inconscient des deux protagonistes, analysant et psychanalyste. Ce travail prend en compte la totalité de l’être humain. La spiritualité comme la sexualité sont des fonctions humaines qui doivent être développées également. Psychanalyse jungienne et vie ne sont pas séparées. Quand une analyse authentique s’est déroulée, l’individu devient apte à entretenir avec son inconscient, tout au long de sa vie, une relation, un dialogue dans lequel le moi laisse advenir ce qui émerge de l’inconscient, le considère attentivement, s’y confronte et l’évalue. Ce n’est qu’à l’issue de ce processus qu’une position de sujet peut apparaÃtre.  Chaque vie est un déroulement psychique » indique Jung qui précise que  la tâche la plus noble de l’individu est de devenir conscient de lui-même. » La séance s’effectue soit en face à face, soit sur le divan, au choix de l’analysant, et selon un rythme variable, le plus souvent une à deux séances par semaine. Les conditions de l’analyse sont fixées en début de travail et sont conformes au code de déontologie de la profession en général et de la SFPA- Institut CG Jung, en particulier. A l’opposé d’une vision binaire du monde et des êtres qui porte au conflit et à l’exclusion, la pensée jungienne invite à une vision complexe dans laquelle les pôles opposés ne doivent pas se combattre jusqu’à l’élimination de l’un d’eux, mais se combiner. Chacun des opposés en présence a sa raison d’être et l’énergie qui découle de la tension entre eux doit aboutir à l’émergence d’un troisième terme qui ouvre sur une perspective nouvelle. Développer notre individualité – et non l’individualisme – favorise l’ouverture sur l’autre et la reconnaissance de son altérité, ainsi que la conscience de notre participation au monde. Mais cela permet également de nous différencier d’un collectif où pourrait se diluer notre moi et notre responsabilité.  L’individu est d’une importance décisive car c’est lui le vecteur de la vie et de l’existence. Ni le groupe ni la masse ne peuvent le remplacer » avertit Jung. Ce point de vue, cette conception du monde constitue pour les jungiens une option philosophique et une position éthique. © JUNG PSYCHOLOGIE & PHILOSOPHIE 01/01/2013 Jung psychologie & Philosophie - ESSAI 2013 - Conférences de Jung Zofingia Psychologie et Philosophie Essai, broché Ces  lectures » sont les conférences que Jung prononça devant les étudiants bernois et berlinois de la société Zofingia Suisse, correspondant à ces cercles estudiantins qui s’inscrivaient dans la tradition de l’Université germanique. On y saisit,  à l’état naissant », toutes les réflexions de Jung qui le sépareront ensuite de Freud, en particulier son rapport à l’épistémologie kantienne et à Nietzsche dont il réévalue la pensée philosophique. On y découvre aussi sa perception du néoplatonisme et du Romantisme allemand qui ne cesseront d’alimenter ses propres travaux. Ces conférences permettent réellement de saisir les racines profondes de sa pensée et de son Å“uvre. Psychiatre de renommée internationale, assistant de Bleuler, l’  inventeur » de la schizophrénie, à l’hôpital de Zurich, Jung fut le président de la première Internationale de psychanalyse et le dauphin désigné de Freud avant de rompre avec son maÃtre en 1912-1914 sur la question du religieux et du sens à accorder à la mythologie. Il fut l’inventeur et le fondateur de la psychologie analytique. Auteur Carl Gustav Jung Préface Marie-Louise Von Franz Éditeur Albin Michel Collection Bibliothèque Jungienne Date de parution mars 2013 ISBN 2226209158 Pages 250 Format 23 x 15 cm Prix Fnac 23,75 € © LA STRUCTURE DE L'AME - de Carl Gustav Jung Auteur, François Martin-Vallas Préface texte de 1928 21/10/2013 LA STRUCTURE DE L’ÂME Ouvrage de Carl Gustav Jung Auteur, François Martin-Vallas Préface texte de 1928 publié le 26 juin 2013 Série Textes essentiels La Structure de l'âme est un texte inédit de C G Jung, jamais paru en librairie, car ne figurant pas dans ses oeuvres complètes. Il s'agit d'un texte directement écrit en français par Jung et publié en 1928 dans la Revue Métapsychique. Jung se situe dans la tradition philosophique occidentale pour nous décrire la structure de l'âme la conscience est dotée d'un centre, le moi, ayant à sa disposition une énergie, la volonté, énergie arrachée à l'instinct et à l'inconscient par l'action "magique" symbolique des archétypes et des rituels. Cette conception de la psyché nous introduit dans l'univers jungien très distinct du monde freudien. C'est enfin le premier texte de Jung à être illustré d'une représentation de mandala, en l'occurrence dessinée par l'une de ses patientes. 2 COMMENTAIRES DE LECTEURS Essentiel pour un, comme l'indique l'éditeur 26 juin 2013 Voici un livre de Jung, texte d'une conférence qu'il a donné en français à Genève en 1928, qui résume de façon très accessible l'essentiel de son approche. Mais dire que ce livre est très accessible ne signifie pas qu'il soit superficiel, loin s'en faut facile et agréable à la première lecture, il mérite deux ou trois relectures pour en saisir toute la profondeur. Manipulation éditoriale pour l'autre 20 août 2013 Voici un "nouveau" texte de Jung qui n'apporte rien à son Å“uvre ceux qui le pratiquent depuis longtemps n'apprendront rien, les autres auront une impression de grande confusion d'autant plus que les éditeurs n'ont pas cru bon de fournir quelques notes pour aiguiller les nouveaux venus. Une dizaine d'euros pour un article qui survole tout sans s'attacher à rien, c'est déjà trop. Il y a bien d'autres ouvrages de Jung en poche plus complets et traitant véritablement tous les aspects de sa pensée. Ici, point de "soi", point de "chronicité"... en fait, plutôt que de structure de l'âme, il s'agit pour l'auteur de définir la conscience et la provenance de ses contenus... De plus la version révisée de 1931 est bien plus complète, et déjà traduite dans Problème de l'âme moderne Buchet/Chastel où il forme le chapitre un. © L'oeuvre d'art la plus chère du monde se nomme désormais "Trois études de Lucian Freud" 13/11/2013 NEW YORK 12 novembre 2013 Agence Reuters - L'oeuvre d'art la plus chère du monde se nomme désormais "Trois études de Lucian Freud", un triptyque de Francis Bacon de 1969, qui a été adjugé mardi pour la somme record de 142,4 millions de dollars 105,9 millions d'euros chez Christie's à New York. L'oeuvre du peintre britannique, mort en 1992, avait été estimée à 85 millions de dollars 63,2 millions d'euros. Le précédent record du marché de l'art avait été atteint en mai 2012 pour une version du "Cri" d'Edvard Munch, vendu 119,9 millions de dollars 89,2 millions d'euros par la maison concurrente Sotheby's. Le triptyque de Bacon n'avait jamais été mis sur le marché auparavant et ses trois panneaux ont été séparés pendant quinze ans avant d'être réunis, a précisé Christie's. L'oeuvre représente Lucian Freud, ami de Francis Bacon et peintre lui-même, assis sur une chaise, vu de face et de côté. Il n'existe qu'un autre triptyque complet de Bacon représentant le petit-fils du fondateur de la psychanalyse Sigmund Freud, selon la maison de ventes. Le précédent record d'une oeuvre de Francis Bacon remontait à 2008 et s'élevait à 86,3 millions de dollars 64,1 millions d'euros. Christie's a précisé que l'acquéreur était la galerie new-yorkaise Acquavella, qui a toutefois peut-être uniquement servi d'intermédiaire. La vente de mardi chez Christie's a aussi établi un autre record, celui d'une oeuvre d'art réalisée par un artiste vivant. L'art contemporain ne cesse de battre des records, alimenté par une nouvelle vague de riches collectionneurs en provenance de Chine, de Russie ou du Moyen-Orient. Jean-Stéphane Brosse pour le service français © JUNG L'EXPERIENCE INTERIEURE - Une belle réédition, augmentée et illustrée de l'ouvrage de Michel Cazenave 2014 05/01/2014 JUNG, L’EXPÉRIENCE INTÉRIEURE Une belle réédition, augmentée et illustrée de l'ouvrage de Michel Cazenave 1997 pour faire découvrir Carl Gustav JUNG, non pas à partir de son Å“uvre, de ses théories ou même de sa biographie, mais en retraçant l'histoire "psychologique" de l'inventeur de la psychologie des profondeurs. Le livre débute en 1903, année où Jung est encore au tout début de sa pratique. Mais le philosophe s'attarde surtout sur les années 1950, quand le psychiatre confirmé construit, sculpte et décore la tour de Bollingen, au fil de son expérience intérieure. Avec une belle plume de narrateur, M. Cazenave nous fait découvrir la part lumineuse, mais parfois tourmentée, de celui qui a passé son existence à vouloir faire reconnaitre la réalité de l’âme. © psychologies Magazine Janvier 2014 n° 336 - p174 GASPARD PROUST - UNE BLAGUE AU HASARD - divertissement 06/01/2014 UNE BLAGUE AU HASARD C'est un SURMOI qui rencontre un ÇA et qui lui dit -Tu me soules avec tes pulsions! Et le ÇA lui répond - Faut voir ça avec MOI ! Extrait du spectacle GASPARD PROUST TAPINE Théâtre du Châtelet Captation audiovisuelle des 21 & 22 juin 2013 © Gaspard Proust SUJET DE PHILO - L'ENFER - Divertissement 25/01/2014 Voici la version d'une question "bonus" de chimie posée à l'université de Nanterre. La réponse d'un étudiant a été si loufoque que le professeur l'a partagée avec ses collègues, via Internet, et c'est pourquoi vous avez le plaisir de la lire .... Question Bonus  l'enfer est-il exothermique1 ou endothermique2 » 1 évacue la chaleur, 2 absorbe la chaleur La plupart des étudiants ont exprimé leur croyance en utilisant la loi de Boyle si un gaz se dilate il se refroidit et inversement ou ses variantes. Cependant, un étudiant eut la réponse suivante Premièrement, nous avons besoin de connaÃtre comment varie la masse de l'enfer avec le temps. Nous avons besoin de connaÃtre à quel taux les âmes entrent et sortent de l'enfer. Je pense que nous pouvons assumer sans risque qu'une fois entrées en enfer, les âmes n'en ressortiront plus. Du coup aucune âme ne sort. De même pour le calcul du nombre d'entrées des âmes en enfer, nous devons regarder le fonctionnement des différentes religions qui existent de par le monde aujourd'hui. La plupart de ces religions affirment que si vous n'êtes pas membre de leur religion, vous irez en enfer. Comme il existe plus d'une religion exprimant cette règle, et comme les gens n'appartiennent pas à plus d'une religion, nous pouvons projeter que toutes les âmes vont en enfer... Maintenant, regardons la vitesse de changement de volume de l'enfer parce que la Loi de Boyle spécifie que  pour que la pression et la température restent identiques en enfer, le volume de l'enfer doit se dilater proportionnellement à l'entrée des âmes ». Par conséquent cela donne deux possibilités 1 si l'enfer se dilate à une moindre vitesse que l'entrée des âmes en enfer, alors la température et la pression en enfer augmenteront indéfiniment jusqu'à ce que l'enfer éclate. 2 si l'enfer se dilate à une vitesse supérieure à la vitesse d'entrée des âmes en enfer, alors la température diminuera jusqu'à ce que l'enfer gèle. Laquelle choisir ? Si nous acceptons le postulat de ma camarade de classe Jessica m'ayant affirmé durant ma première année d'étudiant  Il fera froid en enfer avant que je couche avec toi », et en tenant compte du fait que j'ai couché avec elle la nuit dernière, alors l'hypothèse doit être vraie. Ainsi, je suis sûr que l'enfer est exothermique et a déjà gelé … Le corollaire de cette théorie c'est que comme l'enfer a déjà gelé, il s'ensuit qu'il n'accepte plus aucune âme et du coup qu'il n'existe plus... Laissant ainsi seul le Paradis, et prouvant l'existence d'un Être divin ce qui explique pourquoi, la nuit dernière, Jessica n'arrêtait pas de crier "Oh.... mon Dieu !...." Cet étudiant est le seul ayant reçu la note 20/20 NICK VUJICIC 27/01/2014 Les gens disent que c’est l’homme le plus inspirant de la planète. Maintenant je comprends pourquoi. Cette vidéo pourrait bien changer votre vie. Cliquez sur ce lien si vous souffrez d’un mal, de bleus à l’âme ou de bobos… Et visionnez cette courte vidéo. Voir la vidéo TOUS LES ESPOIRS SONT PERMIS 01/02/2014 Actuellement sur Canal + Un film américain de 2012 TOUS LES ESPOIRS SONT PERMIS Kay et Arnold forment un couple fidèle depuis de longues années, mais Kay rêve de pimenter un peu leur vie et de resserrer les liens avec son mari. Lorsqu’elle entend parler d’un thérapeute spécialisé dans les problèmes conjugaux qui exerce dans la ville de Great Hope Springs, elle fait tout pour persuader son mari de prendre l’avion pour une semaine intense de thérapie de couple… Tout recommencer n’est pas évident, mais c’est loin d’être triste ! MANIE-MELANCOLIE NOUVEAUX PARADIGMES EN PSYCHOPATHOLOGIE 02/02/2014 Psychologie clinique et projective Numéro 19 - Revue annuelle Si, actuellement, d'importants débats subsistent sur les différences entre dépression endogène et dépression psychogène ou réactionnelle, ou encore sur l'éventuelle dimension psychotique de ces troubles et sur l'utilité ou non de les distinguer de manière radicale, d'autres voies de réflexion s'ouvrent dans le champ psychanalytique en diversifiant les approches cliniques et psychopathologiques. En effet, longtemps considérée comme une pathologie de l'âge adulte, la maladie bipolaire est à présent reconnue non seulement chez les adultes mais aussi chez les adolescents et le diagnostic constitue une véritable alternative à celui de schizophrénie. Le fonctionnement psychotique, quel qu'il soit, comportant un noyau mélancolique, la dimension affective présente dans certaines psychoses dissociatives montrent l'intérêt de décloisonner les concepts de schizophrénie et de troubles de l'humeur. Enfin, les fonctionnements limites révèlent dans leurs dérives les plus délétères une tentation mélancolique aux confins de la psychose. Confrontés dans le monde entier à l'augmentation de troubles graves de l'humeur, notamment dépressifs, les cliniciens et chercheurs d'aujourd'hui considèrent les maladies maniaques et dépressives comme de nouveaux défis à relever, voire comme de nouveaux paradigmes en psychopathologie. ©2014 © LA LISTE DE FREUD - Roman de Goce Smilevski - 2013 11/02/2014 LA LISTE DE FREUD - Roman de Goce Smilevski septembre 2013 - Éditions Belfond En résumé Littérature Étrangère Récompensé par le prix européen pour la Littérature, un roman fascinant qui donne à voir un épisode peu évoqué de la vie de Freud en 1938, alors que des visas sont attribués pour l'Angleterre, le père de la psychanalyse dresse une liste de ceux qu'il souhaite emmener avec lui, liste excluant ses quatre soeurs qui finiront déportées au camp de Terezin. Dans une Vienne en pleine effervescence, une oeuvre vibrante en forme d'hommage à Adolfina Freud, enfant mal aimée condamnée à la solitude. 1938 l'Allemagne nazie s'apprête à envahir l'Autriche, les Juifs cherchent à fuir par tous les moyens. Alors qu'on lui délivre des visas pour l'Angleterre, Sigmund Freud est autorisé à soumettre une liste de ceux qu'il souhaite emmener avec lui. Figurent sur cette liste, entre autres, son médecin et ses infirmières, son chien, sa belle-soeur, mais pas ses propres soeurs. Tandis que le père de la psychanalyse finira ses jours à Londres, toutes les quatre sont déportées dans le Camp de Terezin. Adolfina, la s?ur préférée de Freud, âme sensible et douée, enfant mal aimée, femme condamnée à la solitude, raconte l'enfance complice avec son frère adoré, ses aspirations dans cette Vienne de fin de siècle, pleine du bouillonnement artistique et intellectuel, son amour déçu pour un camarade d'université, l'éloignement d'avec son génie de frère, sa rencontre avec Klara Klimt dans un hôpital psychiatrique, son rêve de Venise, sa blessure familiale... Le Mot de l'éditeur 1938 alors qu’on lui délivre des visas pour l’Angleterre, Sigmund Freud est autorisé à soumettre une liste de ceux qu’il souhaite emmener avec lui. Figurent sur cette liste, entre autres, son médecin et ses infirmières, son chien, sa belle-sÅ“ur, mais pas ses propres sÅ“urs. Tandis que le père de la psychanalyse finira ses jours à Londres, toutes les quatre sont déportées dans le Camp de Terezin. Adolfina, la sÅ“ur préférée de Freud, âme sensible et douée, enfant mal aimée, femme condamnée à la solitude, raconte l’enfance complice avec son frère adoré, ses aspirations dans cette Vienne de fin de siècle, pleine du bouillonnement artistique et intellectuel, son amour déçu pour un camarade d’université, l’éloignement d’avec son génie de frère, sa rencontre avec Klara Klimt dans un hôpital psychiatrique, son rêve de Venise, sa blessure familiale… Coups de cÅ“ur des Libraires • Freud par le bout de la lorgnette. NATHALIE de FNAC Paris - Saint-Lazare Un roman où nous découvrons la personnalité cachée de Freud. Ses rapports avec sa famille, une toute autre approche du psychanalyste. C'est également une plongée dans la Vienne de cette époque où nous côtoyons également Klimt. Une plongée un peu édulcorée dans la vie de Freud où il apparait sous un tout autre visage. • "Comment Freud a sacrifié ses soeurs!" LYDIE de FNAC Montpellier Dans une ville fascinante telle que Vienne, se tisse une histoire inédite à travers le portrait saisissant de femmes engagées "porteuses d'espoirs".Paradoxe d'un homme mis à nu par sa soeur dont l'histoire tragique nous émeut, livrant un Freud inconnu qui a le poids d'une liste sur la de vérité! © HAPPYNESS THERAPY CANAL + 12/02/2014 SUR CANAL + La vie réserve parfois quelques surprises… Pat Solatano a tout perdu sa maison, son travail et sa femme. Il se retrouve même dans l’obligation d’emménager chez ses parents. Malgré tout, Pat affiche un optimisme à toute épreuve et est déterminé à se reconstruire et à renouer avec son ex-femme. Rapidement, il rencontre Tiffany, une jolie jeune femme ayant eu un parcours mouvementé. Tiffany se propose d’aider Pat à reconquérir sa femme, à condition qu’il lui rende un service en retour. Un lien inattendu commence à se former entre eux et, ensemble, ils vont essayer de reprendre en main leurs vies respectives. Voir la fiche PDF dans la Thématique "CULTURE & DIVERTISSEMENT" Catégorie FILMS CINEMA DU BONHEUR, un voyage philosophique 15/02/2014 Du bonheur, un voyage philosophique De FRÉDÉRIC LENOIR Essai - Éditions Fayard, octobre 2013 - 240 pages Qu’entendons-nous par  bonheur » ? Dépend-il de nos gènes, de la chance, de notre sensibilité ? Est-ce un état durable ou une suite de plaisirs fugaces ? N’est-il que subjectif ? Faut-il le rechercher ? Peut-on le cultiver ? Souffrance et bonheur peuvent-ils coexister ? Pour tenter de répondre à ces questions, Frédéric Lenoir propose un voyage philosophique, joyeux et plein de saveurs. Une promenade stimulante en compagnie des grands sages d’Orient et d’Occident. Où l’on traversera le jardin des plaisirs avec Épicure. Où l’on entendra raisonner le rire de Montaigne et de Tchouang-tseu. Où l’on croisera le sourire paisible du Bouddha et d’Épictète. Où l’on goûtera à la joie de Spinoza et d’Etty Hillesum. Un cheminement vivant, ponctué d’exemples concrets et des dernières découvertes des neurosciences, pour nous aider à vivre mieux. TABLE Prologue 1. Aimer la vie qu’on mène 2. Au jardin des plaisirs, avec Aristote et Epicure 3. Donner du sens à sa vie 4. Voltaire et l’imbécile heureux 5. Tout être humain souhaite-t-il être heureux ? 6. Le bonheur n’est pas de ce monde Socrate, Jésus, Kant 7. De l’art d’être soi-même 8. Schopenhauer le bonheur est dans notre sensibilité 9. L’argent fait-il le bonheur ? 10. Le cerveau des émotions 11. De l’art d’être attentif… et de rêver 12. Nous sommes ce que nous pensons 13. Le temps d’une vie 14. Peut-on être heureux sans les autres ? 15. La contagion du bonheur 16. Bonheur individuel et bonheur collectif 17. La quête du bonheur peut-elle rendre malheureux ? 18. Du désir à l’ennui le bonheur impossible 19. Le sourire du Bouddha et d’Epictète 20. Le rire de Montaigne et de Tchouang-tseu 21. La joie de Spinoza et de Mâ Anandamayà Épilogue Notes Bibliographie sélective © LA VERITE SUR LES TROUBLES BIPOLAIRES 11/03/2014 LA VÉRITÉ SUR LES TROUBLES BIPOLAIRES Auteur Paul E. JONES - 286 pages, 14 x 21 cm - Parution novembre 2013 - Éditeur JOSETTE LYON COMMENT VIVRE QUAND ON SOUFFRE DE TROUBLES BIPOLAIRES ? A travers ses séminaires, ses interventions et sa page Facebook l'humoriste Paul Jones touche des milliers de gens atteints de troubles bipolaires comme lui. Avec humour, honnêteté et des conseils pratiques, il lève le voile du stigmate de la maladie mentale et nous éclaire sur ce que représente la vie avec ce trouble souvent mal compris. • Établir un diagnostic • Comprendre tout le jargon des psy • Tout sur les médicaments - Des conseils pour ne pas être tenté de laisser tomber ses traitements • L'impact de cette maladie sur les relations familiales, l’amitié et la vie professionnelle • Apprendre à apprécier les bons côtés et les défis de la vie en dents de scie Intime, parfois drôle et toujours franc, ce livre est un guide essentiel et totalement nouveau écrit par quelqu'un qui a appris à gérer la bipolarité au fil des jours. Licence ET N'OUBLIE PAS D'ETRE HEUREUX 12/03/2014 ET N'OUBLIE PAS D'ÊTRE HEUREUX Abécédaire de psychologie positive Auteur Christophe André Date de parution 23/01/2014 - Nombre de page 400 pages - Format 145 x 220 mm  N’aie pas peur d’être heureux. Ne t’inquiète pas de savoir si ton bonheur cessera un jour il cessera. Mais ne te désespère pas il reviendra, toujours. Ne t’inquiète donc pas et savoure plutôt chaque instant de ta vie. Souris, fais de ton mieux, et surtout n’oublie pas d’être heureux. » C. A. Dans cet ouvrage très personnel, Christophe André nous accompagne sur le chemin d’une vie plus épanouie, plus heureuse et plus sage, pour mieux traverser les hivers et les étés de notre existence. Parcouru de conseils et d’exercices, cet abécédaire constitue une méthode passionnante et convaincante pour apprendre à vivre heureux. Christophe André est médecin psychiatre à l’hôpital Sainte-Anne, à Paris. Il est l’auteur de très grands succès, en France et à l’étranger Imparfaits, libres et heureux, Les États d’âme, Psychologie de la peur et bien d’autres encore. Mots clés bien-être, bonheur, bouddhisme, développement de soi, développement intellectuel, développement personnel, psychologie cognitive Licence MELANIE KLEIN, LETTRES A MARCELLE SPIRA 13/03/2014 MÉLANIE KLEIN, LETTRES A MARCELLE SPIRA AUTEUR Jean-Michel Quinodoz Quarante-cinq lettres inédites de Melanie Klein adressées à la psychanalyste suisse Marcelle Spira de 1955 à 1960. 216 pages - ISBN 978-2-13-062069-3 "Hors collection" - Date de parution 09/10/2013 -Discipline Psychologie/Psychanalyse L'ouvrage Les quarante-cinq lettres inédites que Mélanie Klein avait adressées en anglais entre 1955 et 1960 à la psychanalyste suisse Marcelle Spira ont été découvertes en 2006, après le décès de cette dernière. Elles sont présentées ici en traduction française, ainsi que six brouillons de Spira. Cette correspondance est précieuse car rares sont les lettres de Klein qui ont été conservées. Le fil rouge est constitué par la traduction en langue française de La psychanalyse des enfants. Initiée par Jacques Lacan et poursuivie par René Diatkine, elle fut reprise par Jean-Baptiste Boulanger avec la collaboration de Spira et révisée au fur et à mesure par Klein. Des discussions psychanalytiques s’ébauchent par écrit, mais Klein se réserve de répondre oralement aux questions de Spira lors de leurs rencontres, car elle est absorbée par l’écriture d’Envie et Gratitude. Le véritable intérêt de ces lettres vient de ce qu’elles constituent une autobiographie émouvante des cinq dernières années de la vie de Klein et un témoignage du soutien amical que cette pionnière de la psychanalyse apporta à Marcelle Spira qui introduisit la pensée kleinienne en Suisse romande. Table des matières 1. Des lettres inédites de Melanie Klein 2. Mélanie Klein, Marcelle Spira, Raymond de Saussure et la Société suisse de psychanalyse 3. De Lacan à Boulanger Dix ans pour traduire La psychanalyse des enfants 4. Plusieurs fils rouges en parallèles 5. Quarante-cinq lettres de Mélanie Klein à Marcelle Spira traduites de l’anglais 6. Six brouillons de lettres en langue française de Marcelle Spira à Melanie Klein 7. Bibliographie 8. Facsimilés trois lettres de Klein et un brouillon de Spira Index A propos de l’ auteur Jean-Michel Quinodoz est psychanalyste en pratique privée à Genève, membre formateur de la Société suisse et Distinguished Fellow de la Société britannique de psychanalyse. Éditeur des Annuels Européens de The International Journal of Psychoanalysis, il est l’auteur de plusieurs ouvrages, parus aux Puf, dont Lire Freud et À l’écoute d’Hanna Segal. Licence TYPES PSYCHOLOGIQUES ET PROCESSUS D'INDIVIDUATION 26/03/2014 TYPES PSYCHOLOGIQUES ET PROCESSUS D'INDIVIDUATION de Claude Bourreille Éditeur Le Martin-Pêcheur, 2013 Introverti et extraverti, deux termes jungiens, faussement familiers du grand public, que la psychanalyste Claude Bourreille 1923- 2011 nous fait comprendre via la dynamique jungienne des types psychologiques – une approche proposée par Carl Gustav Jung pour caractériser le mode de fonctionnement psychologique des individus selon seize déclinaisons. Le livre de ce dernier, Types psychologiques Georg, 1993, publié en 1920, est le deuxième ouvrage dans lequel il théorise ce qui le sépare de la conception freudienne de l’inconscient.  Une question joua un grand rôle pour moi comment est-ce que je me distingue de Freud ? » écritil. Après sa rupture avec  le maÃtre », en 1912, Jung entra dans une réflexion solitaire et un voyage dans l’inconscient. Types psychologiques permet de comprendre le concept d’individuation, ce processus de transformation intérieure qui se manifeste par  une prise de conscience qu’on est distinct et différent des autres, et l’idée qu’on est soi-même une personne entière, indivisible ». Une réalisation de soi et deux types psychologiques l’introverti ou l’extraverti. Un ouvrage de vulgarisation érudite à réserver aux jungiens et aux freudiens éclairés. Modifié en septembre 2013 © ? QUATRIÈME DE COUVERTURE C’est l’un des mérites de Claude Boureille, que de nous faire pénétrer, avec intelligence et clarté, dans la dynamique de ces Types, tout en nous en faisant ressortir la richesse et la profondeur. Si introversion et extraversion font aujourd’hui partie de notre vocabulaire courant, elle nous montre bien comme ces notions recouvrent beaucoup plus que nous ne le croyons d’habitude, et comme les fonctions  pensée, sentiment, sensation ou intuition » recouvrent des notions que nous avons souvent appauvries. Leçon de vie et de  bon » jugement, ce livre paraÃt indispensable pour quiconque veut entendre à son vrai niveau ce que peut nous apporter l’une des études les plus importantes de Carl Gustav Jung, au delà des mécompréhensions ou des interprétations réductrices. L’AUTEURE Claude Bourreille 1923-2011, psychanalyste, membre de la Société Française de Psychologie Analytique, diplômée de philosophie, graphologue, est l’auteur de deux livres De Thérèse Martin à Thérèse de Lisieux Consep, 2003, rééd. 2005 et de Pérégrination avec Jung La Part Commue, 2011. SOMMAIRE Avant-propos Introduction Naissance d’une Å“uvre Les Types dans l’histoire de la pensée Barbarie et processus de création Un symbole verbal… De l’esthétique à l’éthique à travers les mythes d’Apollon et de Dionysos Quelques séquences d’un parcours d’analyse Poètes et mystiques, prophètes de la création L’introversion et de l’extraversion… Rôle de l’introversion dans la phase de régression Les fonctions La "persona", jeu de masques ou mise en scène des conflits Épilogue © HISTOIRE DE SPECIALISTE 08/04/2014 J'ai dit à ma femme qu’elle me portait sur les nerfs, qu’elle allait me rendre complètement zinzin, et que j’avais des envies de meurtre quand elle m’agaçait. Elle m’a dit très calmement de consulter un spécialiste. Et alors qu’est ce que tu a fait ? - J'ai donc engagé comme spécialiste, un tueur à gages. L'IMPORTANCE DU SEXUEL 13/04/2014 Auteur - Dr Ghislaine PARIS Éditeur - Odile Jacob 192 pages L'IMPORTANCE DU SEXUEL Retrouver le désir • Date de parution 17/10/2013 • Nombre de page 192 pages • Format 145 x 220 mm • ISBN 9782738130419 Le manque de désir sexuel est aujourd’hui au cÅ“ur des consultations de sexologie. Comment redonner à la sexualité la place et la valeur qu’elle mérite dans nos vies ? En quoi celle-ci est-elle une affaire vitale, qui nous apporte du plaisir, mais aussi beaucoup plus ?  La sexualité est le fil rouge de notre existence », explique l’auteur. À travers son dialogue fictif avec Karine, jeune patiente en thérapie, Ghislaine Paris rappelle tout ce qui, décidément, dépend du sexuel notre capacité à aimer, notre accès à la maturité, notre acceptation de l’altérité… des vérités sur le sexe qu’on ne nous a pas dites et qui nous invitent à changer de regard. C’est seulement si nous prenons conscience de ces dimensions bénéfiques que nous pourrons laisser s’épanouir notre vie sexuelle. Car, pour Ghislaine Paris, toute sexualité peut être heureuse, pour peu que nous lui accordions de l’attention, du temps et de la curiosité. Dr Ghislaine Paris Médecin sexologue formée en psychanalyse, elle est l’auteur d’Un désir si fragile, publié en 2004, et coauteur de Faire l’amour pour éviter la guerre dans le couple, publié en 2010. Licence - © JE PRENDS SOIN DE MON COUPLE 14/04/2014 JE PRENDS SOIN DE MON COUPLE Auteur - Fabienne KRAEMER Éditeur - PUF 296 pages La méthode C. A. R. E. repose sur les quatre piliers d’harmonisation du couple que sont Complicité, Amour, Respect et Engagement le livre propose à la fois d’évaluer le niveau de CARE de son couple et surtout de croire au bonheur à deux. Caractéristiques • ISBN 978-2-13-061712-9 • Collection "Psychoguides" • N° d'édition 1 • Date de parution 09/10/2013 • Discipline Psychologie/Psychanalyse Où se procurer cet ouvrage ? • En librairie • En ligne o avec Amazon o avec Fnac o avec Librairie Dialogues L'ouvrage Vous aider à vivre un bonheur à deux durable tel est le but de cet ouvrage. Célibataires désespérés, couples fragilisés, ou champions des histoires courtes, ce livre est pour vous. Dans un monde plus libre et où tout va plus vite, harmoniser et stabiliser sa relation à l’autre est une priorité face à la recrudescence des ruptures, des divorces, des recompositions et du célibat. Préservez le désir sexuel, retrouvez le dialogue, recherchez le bonheur ensemble, projetez-vous de manière positive dans l’avenir. Pour cela, appuyez-vous sur la méthode des 4 piliers d’harmonie du couple complicité, amour, respect et engagement. Que vous soyez un homme ou une femme, vous trouverez ici des clés pour mieux aimer et être heureux ensemble. Résolument positif, le propos de ce livre vous redonnera confiance en vous et foi en l’amour. Table des matières Avant propos couple et bonheur Première partie – La notion de couple • À chacun sa définition du couple • Qu’est-ce qu’un couple Deuxième partie – Les fondations du couple • Aimer faire l’amour à son conjoint • Il faut qu’on se parle • Demain on fait quoi ? • Le quotidien, juste équilibre entre routine et magie • Le sens des valeurs • Et le travail dans tout ça ? • Par ici la monnaie ! • On n’est pas à la noce ! • Et moi et moi, émoi Troisième partie – Genèse de la crise dans le couple • Pourquoi je ne parle pas des enfants • Avis de tempête sur le couple • Rester ensemble pour le meilleur • Se séparer à cause du pire • La thérapie de couple • Réussir son deuxième couple ou son troisième Quatrième partie – Le care en pratique • Prendre soin de son couple le care • Faites le bilan de CARE de votre couple • Comment faire votre bilan complet Cinquième partie – Améliorez le niveau de CARE de votre couple • Devenez plus complice • Aimez-vous mieux jour après jour • Respectez-vous l’un l’autre • Engagez-vous chaque matin A propos de l'auteur Fabienne Kraemer est médecin de formation et psychanalyste depuis quinze ans. Elle exerce actuellement à Paris et a collaboré à plusieurs magazines de télévision, de radio et de presse écrite. LICENCE - © CHOISIR SON PSYCHOTHERAPEUTE 21/04/2014 Comment le patient peut-il s'y retrouver? A ce jour, peu d'universités françaises peuvent prétendre contribuer à la formation des psychothérapeutes L'organisation de la profession de psychothérapeute, du fait de l'absence de réglementation, est fondée sur le système de formation associatif. En France, la tradition a favorisé la création de syndicats professionnels. Les associations ayant pour vocation la formation, les Syndicats en question, et autres instances politiques préconisent une formation inspirée du modèle psychanalytique La formation spécifique du psychothérapeute Il est demandé au psychothérapeute de suivre une formation spécifique complète selon les quatre points suivants • Une psychothérapie personnelle approfondie, • Une formation spécifique, • Des séances de supervision avec un praticien superviseur • Un entretien du suivi par des pairs afin d’obtenir leur reconnaissance. Il existe trois catégories distinctes de psychothérapeutes. Actuellement, les personnes faisant usage du titre de psychothérapeute peuvent être regroupées en trois catégories distinctes 1. Praticiens ayant acquis une formation spécifique complète de psychothérapeutes et disposant ainsi de connaissances particulières en psychothérapie et en psychopathologie. Ceux-ci peuvent être psychologues, médecins, psychiatres, psychanalystes ou professionnels d’autres formations infirmiers, éducateurs, assistants sociaux. Pour ces derniers, la reconnaissance des maÃtres et des pairs les confortent dans leur légitimité. 2. Professionnels disposant de connaissances médicales ou psychiatriques, mais n'ayant acquis aucune connaissance spécifique en psychothérapie auront plutôt tendance à prescrire des médicaments. 3. Certains cliniciens, justifiant de connaissances théoriques universitaires et éventuellement de connaissances pratiques dues à leur travail en milieu institutionnel, mais n'ayant acquis aucune formation spécifique satisfaisante en psychothérapie auront plutôt un rôle socio-professionnel. Il est important de savoir qu’avant l’amendement Accoyer, les praticiens de catégories 2 et 3 faisant usage du titre de psychothérapeute, doivent faire la preuve d’une formation spécifique complète de psychothérapeute pour mériter ce titre. Or, depuis ces nouvelles mesures, les psychiatres n’étant pas obligatoirement compétents pour exercer la profession de psychothérapeute se verront pourtant délivrer le titre de psychothérapeute par les ARS pour peu qu’ils le demandent sans pour autant être formé. Au consultant de s’informer car le médecin comme le psychologue clinicien se réfère à son savoir et envisage la personne à travers un cadre théorique de diagnostic qui le conduit à une thérapeutique de prescriptions et/ou de conseil, de nature bien différente de la pratique du psychothérapeute. Il est bien entendu qu'un certain nombre de médecins et de psychologues se forment personnellement à la psychothérapie et la pratiquent en clientèle privée comme en institution, sous le couvert de leur titre. Mais c'est bien la formation spécifique en dehors de leur cursus et de leur diplôme universitaire qui les qualifie pour cette tâche. Lundi 21 avril 2014 © INSTITUTIONS ET PSYCHANALYSE 01/05/2014 INSTITUTIONS ET PSYCHANALYSE Parcours d'un psychiatre Paul RISSER ©2014 Hypothèses - collection dirigée par Jean-Richard Freymann ISBN 978-2-7492-4119-7 EAN 9782749241197 € le 01/05/2014 Préface de Michel Patris Voici un récit de voyage en terre de psychiatrie, contrée semée d’embûches, de mensonges et de lâchetés  trop humaines » où se joue le vrai drame de la folie. Paul Risser nous conduit de ses débuts en centre hospitalier de conception asilaire, à l’avènement de la psychiatrie en secteurs, dans des établissements entièrement neufs. Les réformes se succèdent avec une réelle évolution des structures d’accueil, conçues de manière moderne et pour une autre forme de pratique. Mais bien des difficultés naissent ; les changements sont pensés sans tenir compte de leur mise en place dans les institutions, au quotidien et sur le terrain. Même l’architecture de ces nouveaux lieux de vie crée bien des problèmes tant aux soignants qu’aux patients. Et l’on constate que les bonnes intentions peuvent se transformer en conditions de travail infernales, et ne pas apporter d’amélioration aux conditions de vie des patients. Tout au long de son parcours professionnel, l’auteur, guidé par un attachement profond à la psychanalyse, s’est attaché avec beaucoup de conviction à faire évoluer les soins proposés aux patients. Son témoignage croise l’histoire de la psychiatrie strasbourgeoise et de ses acteurs Théophile Kammerer, René Ebtinger, Lucien IsraÃl notamment et interroge le devenir de cette spécialité. Mise en vente le 24 avril 2014. HUMOUR POLITICOPSY 08/07/2014 Théorie du genre ou pas, on n'y peut rien... Vous êtes un COCHON, Robert et vous ne serez jamais une linotte mélodieuse... Dessin de Iturria dans le quotidien Sud-Ouest - Juillet 2014 SUR LES TRACES DE JUNG 09/07/2014 Le prochain, et dernier Voyage "sur les traces de organisée par Carole Sédillot et l'Association Symbole et Psyché aura lieu en octobre. De Zurich à Bollingen, ce sera l'occasion pour les participants de découvrir les lieux de vie du fondateur de la psychologie des profondeurs. Un voyage accompagné par les deux petits-fils de Jung. Du 24 au 26/10/2014. Documentation et renseignements sur le site de Carole Sédillot LE VOYAGE EST COMPLET Une information extraite du N° 341 Juin 2014 de PSYCHOLOGIES MAGAZINE Rubrique "MA SANTÉ AUTREMENT / RENDEZ-VOUS page 180 YI JING 1er COLLOQUE INTERNATIONAL 10/07/2014 Dernière minute Informations sur les inscriptions Vous ne pouvez venir qu'une seule journée sur les deux jours du colloque ? N'hésitez pas à venir le jour où vous le souhaitez et à vous inscrire directement sur place. Vous avez oublié de vous inscrire ? Vous pouvez venir dès samedi 14 juin à partir de 8h30 pour vous inscrire sur place. PROGRAMME Samedi 14 juin 2014 – Etude du Yi Jing 9h-10h Cyrille J-D Javary Une traduction qui légitime le Yi Jing 10h-11h Pr. Léon Vandermeersch Les deux raisons chinoises, divination et idéographie 11h30-13h Pr. Edward L. Shaughnessy L’histoire de la formation d’un classique Traduction Pr. Klein 14h30-15h30 Danielle Elisseeff Gestes et formes pour rendre compte de l’inéluctable mutation des êtres 15h30-17h Pr. LI Ding Rationalité occidentale d’un classique chinois Traduction SUN Wendi 17h30-18h45 Pr. JU Fei Lacan et le Yi Jing vision chinoise de la topique analytique Dimanche 15 juin 2014 – Usage du Yi Jing 9h-10h Philippe Thiriot Créations artistiques à partir du Yi Jing 10h-11h Pr. Ivar Ekeland L’appréciation mathématique du hasard 11h30-13h Didier Goutman Mais qu’est-ce qui répond quand on interroge le Yi Jing ? Echanges avec la salle 14h30-15h00 Yann Baud "Chaudron" et "7 mondes" Compositions musicales contemporaines 15h00-16h00 Zhou Jing Hong Théorie et pratique du Qigong selon le Yi Jing 16h00-18h Benny Cassuto, Patricia Ibanez, Bruno Poignant, Gérard Timon, modérateur Patrice Van Eersel Table-ronde De l’usage du Yi Jing en situation professionnelle 18h00-18h15 Cyrille J-D Javary Clôture du colloque – La modernité d’un classique chinois Plus d'information sur le site Télécharger le programme du colloque HYPNOSE ET DÉPENDANCE ALCOOLIQUE 19/08/2014 Avec l’hypnose, on peut traiter la dépendance psychologique et physique en même temps. Pour cela, il faut • Identifier l’origine de la dépendance l’évènement ou le traumatisme à l’origine des émotions négatives qui poussent l’alcoolique à boire. • Identifier les paramètres psychologiques qui ont renforcé la dépendance au fil du temps. • Identifier les programmations mentales négatives les croyances, les idées, les compulsions qui favorisent l’envie de boire. • Cure de désintoxication alcoolique Le sevrage par hypnose L’hypnose peut vous aider à arrêter de boire. Et ce, sans subir les foudres du manque. L’hypnothérapie va intervenir au niveau de votre subconscient en • Travaillant sur l’origine de la dépendance • Remplaçant par des programmations mentales négatives par des programmations mentales positives • Renforçant la volonté et l’envie d’arrêter de boire • Installant la confiance pour éviter la dépression © Quand l'alcool conduit à la dépendance... 20/08/2014 Fêtes, apéros, anniversaires… toutes les occasions sont bonnes pour se retrouver autour d’un verre ! Mais parfois, la consommation occasionnelle par plaisir devient progressivement une véritable dépendance. Voici quelques informations et conseils concernant ce problème épineux, et pourtant encore tellement répandu qu’est l’alcoolisme... Comment savoir si je suis dépendante à l'alcool ?. Si parmi les symptômes suivants, vous vous reconnaissez au moins dans 3 situations, alors il faut agir, et vite - Tolérance augmentée on tient de mieux en mieux l’alcool - Symptômes de sevrage on a du mal à stopper sa consommation d’alcool, et un besoin s’installe tremblements, anxiété, sudations, épilepsie à l’arrêt de l’alcool - Difficultés à contrôler la quantité d’alcool consommée - Préoccupations liées à l’approvisionnement l’alcool devient l’une des principales préoccupations de l’individu - Désir persistant et infructueux de diminuer ou d’interrompre la consommation on émet le souhait de s’en sortir mais on n’y parvient pas - Répercussions négatives de l’alcool sur les loisirs et la vie sociale - Consommation persistante malgré des problèmes de santé physique ou psychique Quelle est la consommation maximum le seuil d'alcool tolérable ?. - Chez l'homme 3 verres d'alcool par jour maximum soit 36 g d'alcool pur ; - Chez la femme 2 verres d'alcool par jour maximum soit 24 g d'alcool pur ; - Femmes enceintes et enfants consommation zéro. Quelles sont les causes de l’alcoolisme ?. - Des causes organiques . Toutes les drogues, y compris l’alcool, provoquent un "mécanisme de récompense" dans le cerveau. Chaque fois qu'une personne consomme une drogue, elle se sent bien, ce qui l'incite généralement à vouloir en consommer de nouveau. Si vous consommez régulièrement une substance, votre corps aura besoin d’en prendre des quantités de plus en plus grandes pour obtenir le même effet. Ce phénomène s'appelle la tolérance, et il peut constituer la dépendance à une drogue ou à l'alcool. - Des causes psychiques . Les personnes en dépression, ou sujettes à des problèmes plus profonds lésions psychiques, abus sexuels, agressions… - Des causes génétiques . Dans une famille, l’alcoolisme est une maladie qui peut se transmettre de génération en génération. Cependant, si le risque de développer des problèmes d’alcool est trois fois plus important pour un fils ou une fille d’alcoolique, seule une petite proportion d’entre eux deviennent dépendants 15% des garçons et 5% des filles. À l'inverse, une personne sans aucune histoire familiale d'alcoolisme peut devenir dépendante. - Des causes sociales . Pour justifier une consommation excessive d’alcool, on accuse trop souvent l'héritage culturel, la tradition familiale, l'attachement au terroir ou les réunions entre amis. La consommation d’alcool est souvent perçue dans la société, comme une pratique virile, au cours des soirées entre amis par exemple. L’alcoolisme touche également bien souvent les individus qui ont un accès direct à l’alcool sur leur lieu de travail producteurs et distributeurs d’alcool. L’alcoolisme peut être déclenché par un conflit travail, famille,.. et utilisé comme un moyen de "fuir" une situation désagréable. Toutefois, alors que 90% des adultes boivent de l’alcool, environ 10% en sont dépendants. Les effets secondaires de l'alcoolisme. Les conséquences de l’alcoolisme sont nombreuses... - Effets sur soi . Les effets peuvent être psychologiques l'alcoolisme est un facteur de stress, de maladies psychiques et de troubles mentaux ; ou physiques l’alcoolisme entraÃne en moyenne 23 000 morts par an. Les maladies liées à l’alcoolisme sont nombreuses cancers lèvres, bouche, pharynx, larynx, maladies cardiovasculaires, cirrhoses... - Effets sur les autres . L'alcoolisme peut entraÃner des comportements agressifs, un danger lors de rapports sexuels non protégés, des accidents de la route l’alcool au volant est la cause de 4000 morts par an en moyenne. Comment soigner la dépendance à l’alcool ?. - Des médicaments .Il existe deux types de médicaments qui peuvent être prescrits dans le traitement de l’alcoolisme. Les premiers sont des calmants utilisés pendant le temps du sevrage physique pour diminuer ou éviter les symptômes qui peuvent se développer à l’arrêt de l’alcool tremblements, sudations, palpitations, épilepsie…. La deuxième catégorie de médicaments aide l’individu à devenir abstinent en diminuant son envie de boire. Prescrits conjointement à un suivi médical adapté, ces médicaments constituent une protection contre la rechute. - Une psychothérapie .Lors d’une consultation médicale, un suivi psychologique peut être proposé. Souvent, une psychothérapie permet de résoudre certains problèmes liés indirectement à une consommation excessive d’alcool. - Thérapies de groupe .Il existe de nombreux groupes d’aides, le plus connu étant les Alcooliques Anonymes. L’avantage d’une thérapie de groupe est que l’individu rencontre d’autres personnes dans sa situation. Il n’y a plus un contact direct avec un psychothérapeute, mais une entraide entre plusieurs alcoolo-dépendants. - Des cures de désintoxication . La cure permet à l’individu de se couper de son environnement, et de se plonger dans une période d’abstinence totale. Un suivi médical est effectué afin d’éliminer l’alcool dans l’organisme, en parallèle d'un suivi psychologie qui a pour but de sevrer le patient afin que même après la fin de la cure, il ne replonge pas dans l’alcoolisme. L’ingrédient clé pour se sortir de la dépendance étant la volonté… © TROUBLES DE LA SENSIBILITE 21/08/2014 Point de départ Lorsque le sens du toucher est diminué, on parle d'hypoesthésie. Lorsque celle-ci est totalement absente, on parle d'anesthésie. Et lorsqu'elle est anormalement augmentée, on parle d'hyperesthésie. Les erreurs d'interprétation du toucher sont des dysesthésies ou des paresthésies . Ce sont des sensations bizarres comme la sensation de brûlures, de cuisson, de démangeaisons, de picotements, de fourmis de courant électrique de toile d'araignée etc. Les causes chez l'adulte Douleur • Ce n'est un trouble de la sensibilité que lorsque cette douleur survient alors qu'il n'y a pas d'agression, que celle-ci soit interne ou extérieure. • Dès qu'il y a maladie responsable de douleurs ou agression extérieure, on ne parle plus de trouble de la sensibilité mais de douleurs. Perte de sensibilité • La cause le plus fréquente est un problème vasculaire interruption du flux artériel que l'on voit dans les artérites par exemple. • Les maladies des nerfs périphériques. Il peut s'agir de traumatisme rupture ou coupure d'un nerf, d'intoxication alcoolisme ou produits toxiques comme les désherbants ou les insecticides par exemple, qui entraÃne des polynévrites . Il peut s'agir aussi de maladies métaboliques comme le diabète , ou de maladies inflammatoires ou dégénératives comme la sclérose en plaques . Le nerf peut également être comprimé certaines sciatiques entraÃnent une anesthésie en selle, touchant la sensibilité entre les jambes et sur les fesses. • Le système nerveux central est rarement en cause. Toutefois certaines tumeurs cérébrales ou des accidents vasculaires cérébraux peuvent être responsables de ces pertes de sensibilité. Hypersensibilité • Elle est le plus souvent le fait de la nervosité ou du stress qui abaisse notre seuil de sensibilité à la douleur. Dans certains cas, elle peut être contemporaine d'une maladie virale . • Nervosité, manque de sommeil, irritabilité, soucis, etc. tous ces facteurs se liguent pour augmenter notre seuil de sensibilité. • Elle peut être due aussi à un problème cérébral tumeur, accident vasculaire, ce qui reste malgré tout assez rare. Les causes chez l'enfant • Toutes les causes de douleurs • Les troubles de sensibilité rentrant dans le cadre de maladies neurologiques complexes et rares notamment de type malformations • Les sensations de "peau qui fait mal" au cours des maladies virales. © LE PSY EST MORT 22/08/2014 WILL HUNTING FILM US 1997 Matt Damon, Robin Williams, écrit par Matt Damon et Ben Affleck Sean Mac Guire Robin Williams s’est pris d’affection pour Will Matt Damon ; en lui évoquant les tortures qu’il a subies, il lui fait prendre conscience qu’il n’est que la victime de son passé et qu’il n’en est nullement responsable. Sean, qui a lui aussi appris de Will, se réconcilie avec Gerald Lambeau et décide de voyager à travers le monde alors que Will part rejoindre Skylar, partie étudier à l’Université Stanford en Californie, avec la vieille voiture bricolée par ses trois amis, cadeau d’anniversaire pour ses 21 ans. EXTRAIT DE DIALOGUES ceux qui on vu le film comprendront Sean Hey Will, je sais pas grand chose... Mais tu vois ça ? Toute cette merde ? C'est pas ta faute. Will Ouais je sais. Sean Regarde-moi petit. C'est pas ta faute. Will Je sais. Sean C'est pas ta faute. Will Oui... je sais. Sean Non non, tu ne le sais pas. C'est pas ta faute. Will Je le sais. Sean C'est pas ta faute. Will D'accord. Sean C'est pas ta faute. C'est pas ta faute. Will Déconne pas avec moi. Sean C'est pas ta faute. Will Déconne pas avec moi, d'accord ?! Déconne pas avec moi Sean! Pas toi! Sean C'est pas ta faute... C'est pas ta faute... Will Oh mon dieu... Mon dieu... Je vous demande pardon, mon dieu... Sean On les emmerde, d'accord ? • Voir la fiche sur le site dans CULTURE CINEMA © LES CLEFS DE L’ÉDIFICE 08/09/2014 LES CLEFS DE L’ÉDIFICE Symbolisme maçonnique, connaissance de soi et concepts jungiens AUTEUR Jean-Michel Benne Date de parution 14/06/2014 Éditeur DERVY 220 pages Présentation en 4ème de couverture par l’auteur L’ouvrage propose une lecture qui intègre à la fois la Tradition et la Symbolique maçonniques – auxquelles il ne faut surtout rien modifier – et la Connaissance de soi tirée des concepts jungiens. Ce cheminement ouvre les portes du mystère de chacun des symboles du Tableau de loge pour les placer dans un parcours initiatique cohérent et dynamique. Initiatique dans le sens ou il indique une voie de réactualisation de notre Être, une voie d’individuation comme le dirait C. G. Jung. Jean-Michel Benne veut dire au lecteur comment il peut participer personnellement, comment il peut se construire une expérience, un vécu maçonnique et le ressentir comme tel ; si un tel vécu ne s’accomplit pas, si un Frère ne s’approprie pas les clefs de l’édifice, alors une expérience de vie maçonnique est perdue.  En nous permettant de découvrir le troisième terme entre deux éléments opposés, le symbole nous apporte la Sagesse; en nous transmettant le numineux, l’énergie propre à l’archétype, il nous communique la Force; en conciliant ce qu’il y a en nous de conscient et d’inconscient, le symbole nous invite à l’Harmonie. Le  Toucher de l’Être » proposé dans ces pages est une descente en soi qui nous amène à un niveau de connaissance supérieur, à un degré de spiritualité plus élevé ; il place la démarche Maçonnique au-dessus et au-delà des différences prétendues entre les Obédiences et les Rites.  Le processus d’individuation et le processus de transformation qui me libère de mon assujettissement à mon inconscient. La Planche à tracer est l’outil indispensable pour que j’y parvienne et que je puisse exister selon une structure où jouent et s’épanouissent des principes opposés. » Je le vis personnellement, et vous souhaite d’en vivre la lecture, comme  une descente dans l’élévation ». TABAGISME ACTIF STOP! 20/09/2014 Le tabagisme, principalement la cigarette, est une des causes majeures de la survenue des accidents vasculaires. Avec l’hypercholestérolémie et l’hypertension artérielle, il est responsable des lésions d’athérosclérose des gros troncs artériels, dans toutes leurs localisations. L’arrêt du tabac est donc impératif en cas d’accidents vasculaires de tous les types et de toutes les localisations. Le bénéfice est toujours présent et souvent rapide, tant en prévention primaire que secondaire. Malgré la présence du risque et la connaissance de sa gravité, plus de 50 % de ces sujets continuent paradoxalement à fumer ; la raison en est maintenant connue le tabagisme est un comportement, renforcé par une dépendance dont la nicotine est responsable, en raison de ses propriétés psychoactives. La notion de dépendance explique tous les obstacles rencontrés dans la lutte contre le tabagisme, tant à l’échelon individuel que général. Pour les fumeurs victimes de complications vasculaires, les difficultés sont souvent importantes en raison d’une motivation à l’arrêt paradoxalement faible, de l’intensité de la dépendance tabagique et de la fréquence de l’association des troubles anxieux et dépressifs. L’aide à l’arrêt du tabac comporte toujours plusieurs étapes - évaluer et renforcer la motivation du fumeur, sans laquelle rien n’est possible Hypnose, - mettre en place l’arrêt après avoir évalué les dépendances, recherché l’usage d’autres substances psychoactives et dépisté des comorbidités anxieuses et dépressives analyse, - prévenir les rechutes, très fréquentes mais évitables si les stratégies nécessaires sont utilisées. Quatre types de traitement ont fait la preuve de leur activité - l’hypnothérapie, - les psychothérapies analyse dont les thérapies comportementales et cognitives TCC - les substituts nicotiniques timbre, gomme et autres dérivés oraux, - les psychotropes soit à action générale sur le syndrome de sevrage le bupropion, soit à action spécifique les antidépresseurs, principalement les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine IRS, en cas de troubles anxieux et dépressifs. L'INTERPRETATION PSYCHANALYTIQUE DES REVES 27/09/2014 L’INTERPRÉTATION PSYCHANALYTIQUE DES RÊVES de Tristan MOIR - Psychanalyste Jungien Présentation de l'éditeur Émanation de l’inconscient vers le conscient, le rêve a toujours suscité l’interprétation. Au travers du rêve se manifeste un MaÃtre plein de sagesse et d’humour qui parle un langage dont nous avons perdu l’usage. MaÃtre de la métaphore, de la parabole, de l’allusion, des jeux de mots et de la symbolique, il use d’un langage sibyllin, codé et souvent énigmatique, mais très signifiant. Si l’interprétation des rêves requiert de l’intuition, elle doit cependant être structurée par un enseignement. Cet ouvrage propose une méthode rigoureuse d’interprétation directe et psychanalytique du rêve, élaborée par l’interprète. Cette approche, fondée sur une grammaire complète du langage onirique, de sa structure et de sa mécanique permet d’entrer dans le rêve pour en extraire une interprétation juste et thérapeutique. Grâce à cette grille de lecture appropriée, il est possible d’intégrer les messages de notre inconscient en déchiffrant le langage symbolique du rêve. Biographie de l'auteur Né en 1954, Tristan Moir, psychanalyste d'obédience jungienne, s'est spécialisé dans l'onirologie, aboutissement d'une étude approfondie de la symbolique universelle, de la mythologie, des contes et légendes et des traditions spirituelles. Auteur d'Images et Symboles du rêve éd F Lanore, 2007 et Entrez dans vos rêves Trajectoire, 2008, il a créé en 2007 une école de formation au langage du rêve pour thérapeutes EVER. Broché 300 pages Éditeur Archipel 16 avril 2014 Collection Psychologie ISBN-10 2809814341 - ISBN-13 978-2809814347 Dimensions 22,4 x 13,8 x 2,6 cm POURQUOI INTERPRETER LES REVES ? 30/09/2014 L’interprétation du rêve "Le juge le plus habile en matière de rêves est celui qui possède la capacité de discerner les ressemblances ; car tout individu peut juger un rêve être suffisamment clair. Les images mentales ressemblent aux reflets dans l’eau. Le reflet n’est pas semblable à l’original, comme les images ne sont pas semblables à l’objet réel." Aristote Pourquoi interpréter le rêve ? Outre ses fonctions d'assimilation des événements, de régénérateur du système nerveux, de compensateur psychologique et de reflet intérieur, le rêve peut-il être interprété et pourquoi ? En tentant de faire passer au niveau de la conscience des aspects encore inconnus de notre personnalité, le rêve participe à notre évolution. L'interprétation du rêve a donc alors deux actions bénéfiques. Elle active le processus de conscience de soi et d'évolution, en même temps qu'elle nous apprend à communiquer d'une façon plus intuitive, avec le monde et plus directe avec les autres. L'interprétation et l'analyse du rêve permettent à l’individu de se reconnecter avec son désir profond ou le soi intérieur le mandala intérieur selon Jung. Cette approche permet alors d'appliquer au mieux la fameuse formule de Socrate "Connais-toi toi-même et tu connaÃtras l'univers entier." D'autre part, le rêve donne accès aux points de blocage ou aux traumatismes de l'enfance qui resteraient inconscients et qui ont pourtant une incidence sur notre vie actuelle. De façon explicite, le rêve permet de découvrir rapidement la raison de certains troubles qui nous empêchent de nous épanouir aujourd'hui. La connaissance des symboles permet de comprendre le sens du rêve et, petit à petit, de l'interpréter. Cette approche du rêve va avoir pour effet de mieux percevoir les fonctions inconscient/conscient. La communication de ces deux composantes de la personnalité amène à une plus grande harmonie, un mieux être. Le rêve est une perception objective de la réalité, la seule qui puisse nous permettre de discerner le mensonge intrinsèque à la réalité subjective de l’état de veille Culture, éducation, conditionne¬ment, croyances, intox, projections, certitudes, peurs, culpabilité, mauvaise foi, convoitise, jalousie. © LE RISQUE DU CHEMIN PERDU 20/10/2014 L’analyse consiste à emprunter le chemin perdu, nom du destin que l’inconscient fait au sujet. L’expérience de l’analyse qui le fait s’éprouver aux effets du langage le fait aussi rencontrer l’impasse du sexe et de l’amour et l’impasse du travail de la solution névrotique. Qu’une sortie soit possible tient à ce qu’il n’y ait ni sens commun, ni impasse commune. Auteure Anne Le Bihan Résumé de  LE RISQUE DU CHEMIN PERDU » Ed érès - Psychanalyse 2014/3 n° 31 SYMPTOME ET SINTHOME 21/10/2014 En suivant pas à pas le développement de la pensée de Freud qui élabore un modèle du fonctionnement psychique selon la première topique  Ics-Pcs-Cs », nous essayons de saisir les tâtonnements et les contradictions qu’il rencontre dans son concept de symptôme. Des questions apparaissent y a-t-il un paradigme du symptôme ? Quelle est la place particulière que prend la phobie au sein des autres symptômes ? Le délire est-il à rapprocher du symptôme ou du fantasme ? Le refoulement est-il le même dans les psychonévroses de défense et les névroses narcissiques ? Auteure Fabienne Guillen Résumé de  SYMPTÔME ET SINTHOME» 2e partie. Le symptôme dans la première topique Freud, 1905-1914 Éditions érès - Psychanalyse 2014/3 n° 31 UNE PASSE DE L'OMBRE A LA LUMIERE 22/10/2014 La vérité la plus déconcertante de la passe fut la révélation que, sans renoncer à son analyse, le sujet y avait mis les freins inconscients les plus puissants, que si le chemin avait été si long et tortueux, il en avait eu sa part de responsabilité, et que les mots de résistance et de refoulement prenaient enfin toute leur consistance. Auteure Claudine Casanova Résumé de  UNE PASSE DE L’OMBRE A LA LUMIÈRE » Ed érès - Psychanalyse 2014/3 n° 31 Faire face à l'avenir et à l'inconnu de ses incertitudes 26/10/2014  Les choses sont bien plus simples que ce qu’on peut penser, mais bien plus compliquées que ce qu’on pourrait comprendre » GOETHE Cette compréhension de GOETHE peut illustrer que malgré la grande complexité que présentent certains problèmes physiques ou mentaux, il existe souvent des solutions simples, et surtout des solutions intuitives ne nécessitant pas une compréhension de la genèse du problème. Le fonctionnement du corps et qui plus est, du cerveau est tellement complexe il y a tant d’inconnues à découvrir encore… qu’il a instauré des mécanismes d’auto-guérison étonnement efficaces ; ainsi les stimuler par l’hypnose ou par des techniques de thérapie brève peut s’avérer très simple et efficient, même s’il faut parfois être  patient » pour se laisser le temps de découvrir les ressources qui conviennent à soi-même. Cela pourrait en partie expliquer le manque d’efficacité de la psychanalyse qui a comme  ambition », ou comme disent certains, la  prétention » de tout comprendre et cela par l’éclairage du passé de l’individu. Après leur psychanalyse, de nombreuses personnes se retrouvent ainsi face à une telle complexité, qu’ils éprouvent un sentiment d’impuissance par rapport aux changements. La prise de conscience de leur complexité, qui n’est après tout qu’un éclairage hypothétique selon une théorie particulière Freud ou Lacan ou Jung… représente alors un obstacle insurmontable à leur épanouissement personnel. La thérapie brève comme la nouvelle hypnose par exemple vise à comprendre l’essentiel des phénomènes qui bloquent le changement. Cela libère ainsi les capacités naturelles d’évolution personnelle … tout simplement ! Faire face à l'avenir et à l'inconnu de ses incertitudes Voici un dessin que Pierre KROLL nous a aimablement offert et qui décrit de façon géniale deux attitudes humaines bien différentes face à l’avenir et à l’inconnu et ses incertitudes. La première montre un homme qui, par peur, freine sa propre progression or  qui n’avance pas recule », il subit son lourd fardeau ici un sac à dos, et la deuxième est une femme* qui est enthousiasmée et curieuse de découvrir cet inconnu avec les outils adéquats la pioche peut représenter l’auto-hypnose, un moyen pour aller de l’avant. La première attitude crée le stress et les troubles émotionnels comme l’anxiété, les peurs et angoisses, les troubles dépressifs et de nombreux problèmes psychosomatiques. La deuxième génère la motivation de progresser activement et l’épanouissement personnel, elle va donc produire des expériences de vie ou thérapeutiques enrichissantes. L’apprentissage de l’auto-hypnose permet de transformer l’énergie de la peur en un enthousiasme d’utiliser ses potentialités. * En général les femmes sont un peu moins versées dans l’action et l’inconnu par contre elles osent plus souvent que les hommes à chercher et trouver de l’aide hors des sentiers battus pour progresser. © FREUD, CE FAUX FRERE - Article de Paris Match octobre 2013 au sujet du roman de GOCE SMILEVSKI - LA LISTE DE FREUD 02/11/2014 FREUD, CE FAUX FRÈRE Article de Paris Match octobre 2013 au sujet du roman de GOCE SMILEVSKI - LA LISTE DE FREUD L’auteur macédonien raconte comment le père de la psychanalyse a abandonné ses soeurs qui ont péri en camp de concentration. Un roman sensible qui fait scandale. A -t-on le droit d’évoquer la petitesse des grands hommes ? Un bestseller, très décrié, l’ose. En 1938, alors que les amis de Freud l’ont enfin convaincu de fuir Vienne occupé par les nazis, celui-ci doit choisir les proches qui le suivront dans son exil anglais.  J’ai eu l’idée de “La liste de Freud” quand je me suis rendu compte que les biographes évitaient de mettre en relation deux faits établis, explique Goce Smilevski. D’abord, il était si célèbre qu’il pouvait partir avec autant de personnes qu’il le souhaitait. Ensuite, on apprend au détour d’une ligne que quatre de ses soeurs ont péri au cours de l’Holocauste… Pourtant, il a emmené avec lui près de vingt personnes, dont ses servantes, sa belle-soeur, son médecin et même son chien ! » Comment expliquer cet oubli tragique et incompréhensible ? Pour percer ce mystère, Goce Smilevski nous replonge avec maestria dans la vie intellectuelle et artistique bouillonnante du Vienne d’avant-guerre, et donne la parole à Adolfina Freud, dont Sigmund disait  C’est ma soeur préférée, mais elle est trop sensible… » On sait très peu de choses d’elle, si ce n’est qu’elle s’est dévouée corps et âme à sa famille. Elle s’occupait ainsi des enfants de Sigmund et a veillé sur sa mère, Amalia, jusqu’à sa mort.  Pourtant, cette dernière l’a toujours maltraitée et considérée comme une idiote, s’insurge Smilevski. J’ai voulu rendre justice à ce personnage oublié. » Au cours de son récit, la discrète Adolfi na croise d’autres héroïnes qui ont dû elles aussi se battre pour exister dans l’ombre de leur frère célèbre Ottla Kafka et surtout Klara Klimt, la soeur du peintre, enfermée de longues années dans une institution psychiatrique. Sans doute a-t-elle payé pour ses combats féministes, une folie dans une société très misogyne. Freud, lui-même, cassant, arrogant, macho, ne sort pas indemne de ce livre que certains critiques réduisent trop vite à une attaque de plus contre le psychanalyste.  Je procède plutôt à un réexamen de ses théories, modère Smilevski. Moi, je ne pense pas qu’on puisse comprendre la psychologie des femmes à travers le seul prisme du “pénis manquant” ! » Autre critique appuyée, celle de Joyce Carol Oates qui a pris la plume pour déplorer, dans  The New York Review of Books », que la frontière soit si floue entre fiction et réalité.  Je lui ai répondu qu’un écrivain a le droit à l’imagination. Elle en est convenue et m’a écrit qu’elle était désolée de ce malentendu », raconte Smilevski, avant d’ajouter fièrement  Plus tard, lorsqu’on a lui demandé quel livre lui avait fait la plus forte impression ces dernières années, elle a cité le mien ! En précisant qu’il était à la fois formidable et très polémique… » L’essentiel est ailleurs Goce Smilevski a le don de mettre en lumière les grandes idées qui ont agité le monde tout en les faisant vivre à travers des personnages de chair et de sang. Son premier roman,  Conversation avec Spinoza », pas encore traduit, racontait le désarroi du philosophe juif, mis au ban de sa communauté à Amsterdam pour avoir af rmé que le chemin vers Dieu passait par la raison plutôt que par la Torah.  Moi, je crois qu’on ne peut séparer l’émotion et la pensée, que les deux se nourrissent l’une l’autre », glisse l’auteur. Tant pis si les gardiens du temple freudien, comme Elisabeth Roudinesco, crient à l’hérésie. La bonne littérature emprunte rarement les voies de l’orthodoxie.  La liste de Freud », de Goce Smilevski, éd. Belfond, 273 pages, 20,50 euros. TRADUITE EN PLUS DE 30 LANGUES,  LA LISTE DE FREUD » A REÇU LE PRIX EUROPÉEN DE LITTÉRATURE. PARIS MATCH © Patrick Fouque Mise à jour le 05 octobre 2013 PAR FRANÇOIS LESTAVEL © LE SENTIMENT DE SOI 09/11/2014 Le Sentiment de soi. Histoire de la perception du corps XVIe-XXe siècle Georges Vigarello Date de parution 04/09/2014 L'Univers historique - 324 pages Yoga, méditation et autres techniques de bien-être l’idée est aujourd’hui largement répandue que nous pouvons agir sur notre humeur et nos états d’âme par un travail sur le corps. Or cette idée a une histoire que Georges Vigarello révèle ici, proposant un parcours fascinant à travers l’histoire des représentations de l’intime. Jusqu’au XVIIIe siècle, le moi était circonscrit à la pensée et à l’esprit  je pense, donc je suis ». C’est avec les Lumières qu’apparaÃt, dans les textes de Diderot ou de l’Encyclopédie, l’idée d’un sixième sens pour désigner les perceptions internes du corps. Cette conscience inédite s'exprime dans la notion nouvelle de sentiment de l'existence. Le corps coïncide avec le moi véritable révolution de la perception de soi, qui s’exprimera bientôt abondamment dans les journaux intimes. Le XIXe siècle approfondit ces réflexions en s’interrogeant sur le rêve, la folie, l’effet des drogues, le somnambulisme. Le début du XXe siècle introduit plus qu’on ne le croit à la culture d’aujourd’hui de la relaxation aux exercices de prise de conscience, de la détente à l'étourdissement, la conscience corporelle devient un lieu de vertige autant que d’exploration de l’intime. Georges Vigarello est directeur d’études à l’EHESS. Il a publié au Seuil de nombreux ouvrages et dirigé avec Alain Corbin et Jean-Jacques Courtine une Histoire du corps 2005-2006 et une Histoire de la virilité 2011. Parmi ses derniers titres L es Métamorphoses du gras 2010 et La Silhouette du XVIIIe siècle à nos jours 2012. © J'ARRETE D'AVOIR PEUR ! 10/11/2014 J'arrête d'avoir peur ! 21 jours pour changer • Auteurs Marie-France Ballet de Coquereaumont, • Emmanuel Ballet de Coquereaumont • Éditeur Eyrolles • Collection J'arrête de... • Nombre de pages 214 pages • Date de parution 25/04/2014 • EAN13 9782212558180 Résumé Angoisse, phobie, stress, peur de l'autre... La peur est universelle et se présente sous différentes formes. Excessive, elle peut vous limiter dans votre accomplissement. La peur questionne les fondements de votre personnalité "Qui a peur en moi ?". En explorant votre système intérieur, vous pourrez déjouer les pièges de nombreuses peurs souterraines. Riches de leur expérience de psychothérapeutes, Marie-France et Emmanuel Ballet de Coquereaumont vous proposent un programme personnel en 21 jours pour transformer votre peur en alliée, avec • Le décryptage de plus de quatre-vingt peurs. • Une démarche novatrice éprouvée. • Des exemples et métaphores riches dans lesquels vous allez vous reconnaÃtre. • Des pratiques simples et efficaces pour vous accompagner. • Des illustrations et schémas pour mieux comprendre et assimiler les idées fortes. Cet ouvrage profond, ludique et positif vous surprendra. Grâce à lui, vous en saurez bien davantage sur vous, sur votre puissance et sur la vie elle-même. Un programme en 21 jours pour renouer avec son enfant intérieur Marie-France et Emmanuel Ballet de Coquereaumont sont psychopraticiens d'inspiration jungienne, spécialistes reconnus de l'enfant intérieur dans la lignée des travaux d'Alice Miller et de John Bradshaw et créateurs de la Méthode Coeur d'enfantr depuis 1990. Ils sont également formateurs, conférenciers et déjà auteurs au Seuil et chez Albin Michel. VICTIME ! COMMENT Y ECHAPPER ? Congrès 11/11/2014 Victime! Comment y échapper ? Nom du symptôme ou de sa cause,  victime » est un signifiant à tout faire de la modernité consumériste. Victime du climat, de la pollution, de son voisin, de son travail, de l’amour ou de la haine. Issu du vocabulaire juridique ou médical, du vocabulaire militaire, il a envahi l’espace médiatique au nom du sensationnalisme dont il est friand. Ainsi, les victimes des retards du chemin de fer se confondent avec celles des accidents, celles de la situation économique avec celles des escrocs, sans oublier celles des catastrophes naturelles comme celles des conflits armés, ou encore des génocides. Plus insidieux, dans la sphère familiale, l’inceste comme les mauvais traitements, l’inattention comme le désamour, font aussi des victimes. Mais victimes et bourreaux, au-delà des jeux pervers sado-masochistes, sont aussi les écrans fantasmatiques des personnages de nombreuses représentations du cinéma, des séries ou de la littérature contemporaine. C’est cette veine qui apparaÃt la plus récurrente dans l’expérience analytique où se démontre que la répétition ne fait pas nécessairement destin. Le signifiant  victime » emprunté au discours courant pointe une ambiguïté du rapport au réel qui peut être retrouvée dans le fantasme qui le voile ou dans une position revendicative liée à un préjudice. Utilisé dans les échanges sociaux contemporains comme équivalent d’effets subjectifs – n’y a-t-il pas dans chaque commissariat français un recours possible à l’aide aux victimes ? –, il brouille aussi les repérages de l’histoire ou de l’actualité politique où petits et grands événements confondent ceux qui en subissent les conséquences dans une victimisation généralisée. Ceux qui ont subi dans leur chair les moments les plus dramatiques de l’histoire du monde nous ont appris que la position de victime n’était pas la meilleure réponse à ce qu’ils avaient vécu et l’ont pour cette raison souvent rejetée. L’expérience psychanalytique démontre que les solutions élaborées par ceux qui ont subi un préjudice majeur sont variables, à la mesure des solutions singulières que chacun peut élaborer pour faire face aux effets de la répétition qui ont constitué leur histoire. La situation des différents pays européens, les discours sociétaux et politiques qui les traversent, exposent nos pratiques dans les institutions à rencontrer la méconnaissance ou l’hégémonie de cette catégorie de la victime, ainsi que les solutions singulières que l’orientation lacanienne nous permet de soutenir. À contre-courant des thérapies cognitivo-comportementales qui promeuvent la figure de la victime pour mieux soutenir leur furor sanandi, l’expérience de la psychanalyse dégage un espace où le fantasme, comme masque de la répétition, débouche possiblement sur un traitement du réel Jean-Daniel Matet Jean-Daniel Matet, président de l'EuroFédération de Psychanalyse, présente le thème du prochain congrès PIPOL 7, les 4 & 5 juillet 2015 à Bruxelles Médicaments hypnotiques baisse du taux de remboursement 20/11/2014 Médicaments hypnotiques baisse du taux de remboursement à partir du 1er décembre 2014 Par David PAITRAUD - Date de publication 14 Novembre 2014 A partir du 1er décembre 2014, le taux de remboursement des benzodiazépines hypnotiques et molécules apparentées passe de 65 à 15 %. Cette baisse avait été récemment préconisée par la Commission de la transparence de la Haute Autorité de Santé HAS en raison d'"un intérêt thérapeutique limité de ces médicaments" et du constat d'un mésusage. Selon le Baromètre 2010 de l'INPES, 15,8 % des 15-85 ans présenteraient une insomnie chronique illustration. Voici les spécialités concernées par cette baisse du taux de remboursement • HAVLANE comprimé sécable loprazolam ; • IMOVANE 3,75 mg comprimé pelliculé, IMOVANE 7,5 mg comprimé pelliculé sécable zopiclone et génériques ; • NOCTAMIDE 1 et 2 mg comprimé sécable lormétazépam et génériques ; • MOGADON 5 mg comprimé sécable nitrazépam ; • NORMISON 10 et 20 mg comprimé témazépam ; • NUCTALON 2 mg comprimé estazolam ; • STILNOX 10 mg comprimé pelliculé sécable zolpidem et génériques. Jusqu'à présent, la plupart de ces médicaments étaient remboursés au taux de 65 %. Une baisse de remboursement préconisée par la HAS Cette mesure économique recommandée par la Commission de la transparence de la Haute Autorité de santé HAS en juillet dernier vise à diminuer le recours encore trop fréquent à cette catégorie de médicaments dont l'effet thérapeutique est jugé limité. "Au-delà de 28 jours, l'efficacité est incertaine, les risques d'effets délétères augmentent somnolence diurne, troubles de la mémoire, chutes, accidents,… ainsi que celui de dépendance", soulignait la HAS dans son communiqué. Outre la baisse du taux de remboursement, la HAS a également recommandé de prescrire ces médicaments à la plus faible dose et pour la plus courte période possible, en seconde intention après échec des thérapies cognitivo-comportementales. © & Read more at LE ROYAUME 26/11/2014 LE ROYAUME Emmanuel Carrère  PRIX LITTÉRAIRE LE MONDE 2014 » éditeur POL Collection FICTION Le nouveau roman d’Emmanuel Carrère frappe par sa démesure. En se plongeant dans la vie des premiers chrétiens, il aborde une question existentielle et fondamentale la question de la foi. En quoi croyons-nous quand nous croyons ? Le roman de la rentrée ! Le Royaume raconte l’histoire des débuts de la chrétienté, vers la fin du Ier siècle après Jésus Christ. Il raconte comment deux hommes, essentiellement, Paul et Luc, ont transformé une petite secte juive refermée autour de son prédicateur crucifié sous l’empereur Tibère et qu’elle affirmait être le messie, en une religion qui en trois siècles a miné l’Empire romain puis conquis le monde et concerne aujourd’hui encore le quart de l’humanité. Cette histoire, portée par Emmanuel Carrère, devient une fresque où se recrée le monde méditerranéen d’alors, agité de soubresauts politiques et religieux intenses sous le couvercle trompeur de la pax romana. C’est une évocation tumultueuse, pleine de rebondissements et de péripéties, de personnages hauts en couleur. Mais Le Royaume c’est aussi, habilement tissée dans la trame historique, une méditation sur ce que c’est que le christianisme, en quoi il nous interroge encore aujourd’hui, en quoi il nous concerne, croyants ou incroyants, comment l’invraisemblable renversement des valeurs qu’il propose les premiers seront les derniers, etc. a pu connaÃtre ce succès puis cette postérité. Ce qu’il faut savoir aussi, c’est que cette réflexion est constamment menée dans le respect et une certaine forme d’amitié pour les acteurs de cette étonnante histoire, acteurs passés, acteurs présents, et que cela lui donne une dimension profondément humaine. Respect, amitié qu’Emmanuel Carrère dit aussi éprouver pour celui qu’il a été, lui, il y a quelque temps. Car, comme toujours dans chacun de ses livres, depuis L’Adversaire, l’engagement de l’auteur dans ce qu’il raconte est entier. Pendant trois ans, il y a 25 ans, Emmanuel Carrère a été un chrétien fervent, catholique pratiquant, on pourrait presque dire avec excès. Il raconte aussi, en arrière-plan de la grande Histoire, son histoire à lui, les tourments qu’il traversait alors et comment la religion fut un temps un havre, ou une fuite. Et si, aujourd’hui, il n’est plus croyant, il garde la volonté d’interroger cette croyance, d’enquêter sur ce qu’il fut, ne s’épargnant pas, ne cachant rien de qui il est, avec cette brutale franchise, cette totale absence d’autocensure qu’on lui connaÃt. Il faut aussi évoquer la manière si particulière qu’a Emmanuel Carrère d’écrire cette histoire. D’abord l’abondance et la qualité de la documentation qui en font un livre où on apprend des choses, beaucoup de choses. Ensuite, cette tonalité si particulière qui, s’appuyant sur la fluidité d’une écriture certaine, passe dans un même mouvement de la familiarité à la gravité, ne se prive d’aucun ressort ni d’aucun registre, pouvant ainsi mêler la réflexion sur le point de vue de Luc au souvenir d’une vidéo porno, l’évocation de la crise mystique qu’a connu l’auteur et les problèmes de gardes de ses enfants avec, il faut dire, une baby-sitter américaine familière de Philip K. Dick…. Le Royaume est un livre ample, drôle et grave, mouvementé et intérieur, érudit et trivial, total. © LA PLUS BELLE HISTOIRE DE DIEU 27/11/2014 LA PLUS BELLE HISTOIRE DE DIEU Auteurs Jean Bottéro, Marc-Alain Ouaknin, Joseph Moingt, Hélène Monsacré, Jean-Louis Schlegel Éditeur Points Date de parution 28/09/1999 Collection Points, numéro 684 Format 11 cm x 18 cm - 200 pages IL y a près de 3 300 ans, au Proche-Orient, est apparue l'idée d'un Dieu unique. Qui est ce Dieu, par rapport aux multiples dieux qui l'environnent ? Quel est le sens des Dix Commandements ? Comment les juifs voient-ils ce Dieu ? Quels sont les liens entre la Torah écrite - la Bible - et ma Torah orale - Le Talmud ? Quel est le sens de la Loi, de l'Exil ? Qui était Jésus pour les premiers chrétiens ? Pourquoi l'ont-ils appelé Christ et Fils de Dieu ? Pourquoi parlent-ils d'un Dieu " Trinité " ? Sans jargon chacun avec sa science et sa conviction, trois spécialistes répondent aux questions d'Hélène Monsacré et de Jean-Louis Schlegel. © L’anorexie mentale 05/12/2014 L’anorexie mentale "n’est pas forcément associée à une comorbidité psychiatrique lourde" Dr Corinne Blanchet Jeudi, 04 Décembre 2014 L’anorexie mentale affecte particulièrement les adolescentes. Le Dr Corinne Blanchet, endocrinologue et responsable de la médecine de l'adolescent troubles du comportement alimentaire à la Maison de Solenn, nous explique les spécificités cliniques de cette maladie, qui peut avoir différentes présentations. L'anorexie mentale se caractérise notamment par une restriction alimentaire forte, avec rituels, pulsions de contrôle, etc. VIDAL Pourquoi les troubles du comportement alimentaire débutent-ils souvent à l'adolescence? Corinne Blanchet Lorsque nous grandissons et que le processus adolescent se met en route, les conduites alimentaires sont modifiées c'est physiologique, légitime et c'est finalement un phénomène attendu. Ces modifications des conduites alimentaires deviennent malheureusement parfois pathologiques des choix alimentaires un peu particuliers, ou transitoires, qui se font avec les copains, les pairs, deviennent des pathologies qui peuvent ensuite évoluer pour elles-mêmes. VIDAL Qu'appelle-t-on "anorexie mentale"? Corinne Blanchet L'anorexie mentale est l'une des pathologies majeures qui mène l'adolescent à l'hôpital, car elle expose à des complications qui sont parfois graves. Cette pathologie comporte une restriction alimentaire associée à des trouble de l'image du corps, de nombreux rituels et préoccupations autour de la prise alimentaire, des temps de repas. Ces troubles génèrent des tensions massives dans le cadre familial. Les pertes de poids peuvent être modérées, mais aussi très sévères, puisque l'on voit parfois arriver des patients avec des pertes de poids massives, de 10, 15, 20kg. Mais ces pertes de poids massives représentent la forme un peu caricaturale de l'anorexie mentale de la jeune fille. VIDAL L'anorexie est-elle toujours une pathologie "de jeune fille riche et occidentale"? Corinne Blanchet L'anorexie mentale reste effectivement une pathologie essentiellement féminine, qui survient surtout sur des populations caucasiennes, dans les pays occidentaux. Nous observons cependant actuellement une émergence, une augmentation de la prévalence des troubles des conduites alimentaires dans des pays non occidentaux en Asie notamment, où il y a vraiment une recrudescence des cas d'anorexie mentale mais aussi dans des pays du Maghreb ou en Afrique. Aujourd'hui, l'anorexie mentale n'est donc plus juste une maladie de jeune fille riche dans les pays occidentaux, mais aussi une pathologie qui survient dans d'autres environnements socioculturels avec du coup, des expressions symptomatiques et des visages de cette anorexie qui prennent le visage de l'environnement dans lequel ils se développent, ce qu'il est également important de le comprendre. Une patiente anorexique qui vient d'Afrique n'aura ni les mêmes symptômes, cognitions et manifestations de son anorexie qu'une patiente qui vit en Ile-de-France. Nous observons également de plus en plus de pathologies anorexiques ou d'épisodes anorexiques en France chez des jeunes filles qui sont soit migrantes, soit des enfants de migrants. VIDAL L'anorexie mentale peut-elle aussi constituer un refuge, une défense ? Corinne Blanchet C'est une maladie grave qui peut compromettre le pronostic à différents niveaux, mais c'est aussi une "solution" que vient trouver l'adolescent à un moment de sa vie, lorsqu'il est dans une forme d'impasse développementale, sur le chemin de l'adolescence, au cours du processus adolescent, à un moment où les choses doivent se mettre en place et où on doit s'autoriser à grandir, à s'autonomiser, à devenir. L'adolescent est un individu, un adulte en devenir. Lors de cette période, certains adolescents se retrouvent en incapacité d'opérer ces changements. Je leur explique que c'est comme d'être sur l'autoroute et de tomber sur un bouchon; on choisit alors parfois de prendre une déviation, et cette déviation peut être l'anorexie mentale. Ce symptôme vient alors répondre à un besoin, une nécessité pour permettre de trouver une issue et de garder une forme d'équilibre mental, psychique et de continuer à exister, à être… Et si tout cela peut se faire au prix d'un épisode anorexique passager, ce n'est peut-être pas si dramatique que cela. Ce qui serait dramatique, c'est que cette déviation que l'on prend en sortir de l'adolescence devienne une voie de garage et que l'on y reste définitivement. C'est ce qui, malheureusement, arrive parfois chez certains patients. VIDAL Pourquoi parle-t-on d'anorexie "mentale"? Est-elle forcément liée à une pathologie psychiatrique? Corinne Blanchet L'anorexie mentale est une pathologie psychiatrique, il est important de le rappeler ce n'est pas un choix de vie, un choix identitaire même si cela peut ensuite le devenir. Mais initialement, un trouble anorexique, ou un trouble des conduites alimentaires, n'est pas forcément une maladie, c'est un symptôme qui vient refléter un moment de difficulté psychique, avec un niveau de pathologie psychiatrique, de dysfonctionnement psychiatrique associé qui est variable en fonction des individus. C'est-à -dire que le symptôme anorexique peut surgir chez des patients qui n'ont pas d'histoire de souffrance psychique ou de maladie psychiatrique antérieure. A l'inverse, l'anorexie peut également survenir chez des enfants. Nous trouvons d'ailleurs assez régulièrement des éléments de prédisposition à l'anorexie mentale qui se sont traduits par des éléments de souffrance psychique dans la petite enfance, par des troubles alimentaires précoces tous ces éléments font le lit et le terreau de l'anorexie mentale qui va survenir dans un second temps. L'anorexie mentale avant tout une maladie psychique mais qui n'est pas forcément associée à une comorbidité psychiatrique lourde. VIDAL Quelles sont les troubles psychiatriques les plus souvent associées à l'anorexie mentale? Corinne Blanchet D'une façon assez schématique on retrouve les troubles anxieux, les troubles de l'humeur, les troubles obsessionnels compulsifs et les troubles de la personnalité, ce qui est relativement large. Une fois encore, ces troubles psychiatriques peuvent être préexistants au trouble anorexique, contemporains ou peuvent aussi évoluer pour leur propre compte, au fil de l'évolution du symptôme anorexique. Nous voyons parfois des patients qui avaient effectivement un trouble de l'humeur, quoi qu'il soit toujours difficile de poser des diagnostics psychiatriques chez les patients adolescents, en tout cas des patients qui avaient une humeur labile, très fluctuante, qui avaient déjà traversé des épisodes de variation d'humeur. Ces patients vont guérir de leur symptôme d'anorexie, ou évoluer favorablement, mais ils peuvent développer ensuite, à l'âge adulte, un véritable trouble de l'humeur caractérisé. Tout est possible en matière de comorbidité psychiatrique… VIDAL Quels sont les signes pouvant faire penser à un début d'anorexie mentale? Corinne Blanchet L'anorexie mentale est extrêmement hétérogène dans sa présentation. Il n'y a pas deux patientes anorexiques qui se ressemblent. Je pense que pour un médecin généraliste, le plus important est déjà d'être au fait de la réalité de cette pathologie et de son hétérogénéité dans sa présentation clinique initiale. Il est évident que lorsque une jeune fille vient en consultation avec un indice de masse corporelle IMC effondré, qui est creusée, pâle, perd ses cheveux, qui est hypotherme, hypotendue, avec des parents qui habituellement alertent, il est quand même très compliqué de passer à côté du diagnostic. Quoi qu'il soit toujours bon pour un médecin généraliste, et un médecin en général, de quand même se poser la question toute maigreur à l'adolescence n'est pas équivalente à une anorexie mentale, il y a aussi des causes médicales d'anorexie ou de perte d'appétit, y compris des causes psychogènes. VIDAL Comment différencier une maigreur liée à une cause psychogène d'une anorexie mentale? Corinne Blanchet En cas de maigreur d'origine psychogène, il n'y jamais eu de volonté de maigrir, ni de préoccupation excessive autour du corps, de la silhouette, ni de volonté de ressembler à des mannequins ou de faire un régime. Ce sont simplement des adolescents qui traversent une période dépressive, d'effondrement et qui vont perdre l'appétit, mais ils n'ont pas de cognition anorexique, c'est-à -dire qu'ils n'ont pas de préoccupation excessive autour du corps ni de trouble de l'image corporelle. D'ailleurs lorsque nous leur demandons "mais avant de perdre du poids, tu pesais combien?", habituellement ils ne le savent pas, car on ne se pèse pas forcément à l'adolescence. Donc ces adolescents ont plutôt une indifférence par rapport au corps, mais une indifférence qui devient pathologique avec une perte d'intérêt pour l'alimentation, une perte de plaisir, d'envie et de désir. Lorsqu'on perd tout cela, la perte d'appétit vient assez rapidement, on commence à maigrir et, au fond, on ne s'en aperçoit pas forcément; Et puis même si l'on s'en aperçoit, ce n'est pas forcément un problème puisqu'on ne va pas bien. VIDAL Que dites-vous aux adolescentes maigres, ou en permanence au régime, mais sans anorexie évidente? Corinne Blanchet Je leur dis que leurs parents s'inquiètent et que, médicalement, je n'ai pas d'éléments suffisants pour les rassurer ni pour poser un diagnostic aujourd'hui. Donc comme je n'en sais rien, je leur dis "nous allons nous revoir dans 1 mois, nous verrons ton poids, ta taille, l'évolution de ta puberté, discuter un peu, voir comment tu te sens". Et habituellement, lorsque je les revois un ou deux mois après, soit les choses se sont enclenchées, malheureusement, vers un début d'anorexie, soit les parents, une fois sur deux, annulent le rendez-vous ils appellent en disant qu'ils me remercient parce qu'en fait, cela va beaucoup mieux, c'est réglé, ou ils viennent pour s'entendre dire que tout va bien, on se serre la main et puis voilà , cela a pris une ou deux consultations et on a réglé l'affaire. Et puis parfois effectivement, on se rend compte que les parents avaient quand même l'Å“il, que le médecin traitant avait bien fait de nous adresser le patient et que derrière ces choix qui pouvaient être des choix un peu adolescents, un peu d'opposition, un peu d'individuation, il y avait réellement un trouble alimentaire qui était en train de couver et qui va exploser quelques mois après. Propos recueillis le 5 novembre à la Maison de Solenn Paris. En savoir plus Le site de la Maison de Solenn par exemple cette page sur l'anorexie / boulimie Sur VIDAL Reco Troubles des conduites alimentaires Sur EurekaSanté.fr site grand public de Vidal Anorexie et boulimie Sources VIDAL Écrit par Jean-Philippe RIVIERE © MAGAZINE LE POINT DE LA SEMAINE 12/12/2014 Révolution, cette pratique ancestrale collectionne les succès à l'hôpital. Une bonne enquête dans le numéro de cette semaine. PRISE EN CHARGE DE L'ANOREXIE MENTALE 13/12/2014 Prise en charge de l'anorexie mentale comment déculpabiliser l’entourage familial ? Mercredi, 10 Décembre 2014 L’anorexie mentale, comme de nombreuses pathologies psychiatriques, peut faire culpabiliser l’entourage, ce qui rend plus difficile la réussite de la prise en charge. Comment aider l’entourage à déculpabiliser ? Les explications, expériences et conseils du Dr Corinne Blanchet, responsable de la médecine de l'adolescent TCA/Boulimie à la Maison de Solenn. VIDAL Comment survient la culpabilité dans l'entourage d'un adolescent anorexique? Corinne Blanchet La culpabilité est une notion qui arrive un peu par défaut, lorsqu'il n'y a pas de compréhension de la pathologie c'est l'ignorance, entre guillemets, de la réalité médicale et scientifique de cette pathologie qui provoque la culpabilité. "C'est à cause de moi parce que je suis partie 6 mois en formation" ou "parce que mon mari et moi nous nous sommes séparés"… Les parents trouvent des causes qui n'en sont pas ou qui ne sont, au pire, que des facteurs déclenchants, car ils ignorent la réalité de la maladie psychique sous-jacente, de la souffrance, du mal-être de l'adolescent qui est parfois individuel, transgénérationnel ou systémique. VIDAL Quels sont les obstacles à la prise en charge posés par une famille "culpabilisée"? Corinne Blanchet Tant qu'ils ne sont pas déculpabilisés, nous ne pouvons pas travailler avec eux, car la culpabilité peut générer une hostilité, un refus de soins ou une situation dans laquelle les parents ne parviennent pas à être dans l'alliance avec les médecins lorsqu'ils se sentent coupables, ils ont juste envie de s'éloigner rapidement, de se mettre à distance de ces médecins et psychiatres qui posent tout un tas de questions sur l'historique familial et sur le fonctionnement du couple. VIDAL Comment relativiser, auprès de la famille, l'importance d'éventuels antécédents familiaux ? Corinne Blanchet L'anorexie mentale a un fort taux d'héritabilité aujourd'hui on le sait, c'est une réalité médicale génétique, même si les connaissances ne font que progresser et que nous ne savons pas encore tout sur la transmission de cette pathologie. Mais ce n'est pas parce qu'il y a une transmission génétique de fragilités qu'il faut pour autant culpabiliser les familles. Ce que j'explique souvent aux parents, c'est que lorsque l'on fait des enfants, par définition on transmet des gènes sans gènes, il n'y aurait ni enfants ni reproduction. On transmet génétiquement des choses géniales ainsi que des points de fragilité, et c'est valable pour chaque individu. Chacun porte en lui des fragilités de maladies psychiatriques, somatiques ou mixtes, nous sommes constitués ainsi. Peut-être qu'il y a eu un niveau de transmission de cette maladie plus important que pour un autre individu mais ce n'est pas pour autant que vous, parents, vous en êtes responsable. Ces explications déculpabilisantes constituent une première étape indispensable. VIDAL Que leur expliquez-vous ensuite, s'ils continuent à culpabiliser? Corinne Blanchet Je leur explique que si je leur pose autant de questions, c'est pour mieux comprendre l'environnement dans lequel l'anorexie s'est construite, afin d'avoir d'autant plus de chances de proposer une approche et des soins spécifiques. Parfois, il y a des symptômes qui se pérennisent, qui durent, alors nous devons régulièrement revenir sur le fait que personne n'est responsable de cela. J'utilise également régulièrement une analogie en tant que médecin somaticien c'est comme un réflexe je demande aux parents qui ont un niveau de culpabilité trop fort de se demander "si ma fille avait une leucémie, est-ce que nous serions en train de nous demander qu'est-ce que nous avons fait, ou pas fait, pour qu'aujourd'hui elle ait cette pathologie ?". Non, donc pourquoi se poser la question pour la maladie psychique? Parce que c'est plus tabou, plus culpabilisant que d'autres maladies et qu'il existe toujours cette drôle d'idée que si on avait fait un effort, on aurait pu éviter la survenue de la maladie psychique, ce qui est faux. VIDAL Comment procédez-vous avec les familles "culpabilisées" à la Maison de Solenn ? Corinne Blanchet Il y a vraiment du temps de parole et d'échange qui doit être accordé au patient, à sa famille et pour nous-mêmes en tant que médecins. Nous prenons du temps pour les rassurer sur le fait qu'il n'y a pas de culpabilité à avoir, mais que nous allons avoir besoin d'eux car pour traiter un adolescent, nous avons besoin de sa famille, de ses frères et sÅ“urs. A la Maison de Solenn, nous avons monté des groupes de parole pour les parents et, depuis deux ans, nous avons aussi monté un groupe de parole pour les frères et sÅ“urs de 7 à 77 ans nous les accueillons et écoutons ce qu'ils ont à nous dire, car il y a également beaucoup de culpabilité. Certains frères et sÅ“urs peuvent se dire "c'est peut-être parce qu'on s'est engueulés la dernière fois qu'elle a arrêté de manger" ou "c'est peut-être parce que je ne suis pas un super frère ou une super sÅ“ur" les rivalités fraternelles existent dans toutes les familles. Certains se demandent aussi "j'y suis pour quoi dans cette affaire?" Au fond, dans cette maladie, tout le monde se demande s'il y est pour quelque chose… Il faut donc déculpabiliser, mais ce n'est pas pour autant qu'il ne faut pas se poser les bonnes questions il y a des fonctionnements familiaux qui favorisent l'apparition de l'anorexie, c'est une réalité. Il y a aussi des transmissions génétiques qui favorisent son apparition, il ne faut pas non plus nier cette réalité scientifique. Mais une fois que l'on a posé les choses, il faut ensuite pouvoir avancer et travailler sereinement avec des familles qui sont déculpabilisées. Propos recueillis le 5 novembre à la Maison de Solenn Paris. En savoir plus Le site de la Maison de Solenn par exemple cette page sur l'anorexie / boulimie Sur VIDAL Reco Troubles des conduites alimentaires Sur EurekaSanté.fr site grand public de Vidal Anorexie et boulimie Sources VIDAL Écrit par Jean-Philippe RIVIERE © L’ANOREXIE MENTALE CHEZ LE GARÇON 20/12/2014 L’ANOREXIE MENTALE CHEZ LE GARÇON, UNE PATHOLOGIE SOUVENT SÉVÈRE Jeudi, 18 Décembre 2014 L’anorexie mentale est une pathologie encore souvent méconnue, et encore davantage lorsqu’elle concerne les garçons, qui peuvent développer des formes sévères sans que le diagnostic n’ait été posé. Comme pour l’anorexie féminine, le dépistage et la prise en charge précoce, spécialisée sont essentiels, souligne le Dr Corinne Blanchet-Collet, responsable de la médecine de l'adolescent TCA/Boulimie à la Maison de Solenn. Les garçons anorexiques, qui n'ont pas forcément un IMC effondré, font souvent beaucoup de sport. VIDAL L'anorexie est-elle en augmentation chez les garçons? Corinne Blanchet-Collet il est compliqué de dire si c'est réellement plus fréquent, en termes d'incidence. En tout cas, les garçons nous sont de plus en plus souvent adressés en consultation spécialisée, peut-être parce que l'on commence à mieux les détecter. Il n'y a encore pas si longtemps, l'anorexie du garçon était une pathologie méconnue de l'environnement familial et médical les médecins ne détectaient pas l'anorexie chez les garçons. Lorsqu'une fille qui perd du poids à l'adolescence, le "tiroir" de l'anorexie mentale est très vite ouvert, mais lorsqu'un garçon perd du poids à l'adolescence, au mieux on s'interroge, au pire on se dit que ce n'est pas grave, qu'il grandit, qu'il s'épaissira plus tard.. VIDAL Quelles sont les particularités de cette anorexie masculine? Corinne Blanchet-Collet A la Maison de Solenn, nous récupérons en consultation des garçons anorexiques dans des situations cataclysmiques… la plupart du temps il s'agit de formes massives, bruyantes avec des complications médicales parfois sévères, qui peuvent engager le pronostic vital insuffisances cardiaques, perturbations hépatiques, rénales. Les quelques patients que j'ai envoyés en réanimation dès mon premier jour de consultation, c'est-à -dire la première fois que je les ai vus dans mon box, étaient quasiment paraparésiques [NDLR faiblesse, paralysie légère] ils étaient incapables de tenir leur tête, avaient du mal à marcher, à se tenir debout, étaient en insuffisance cardiaque avec des Å“dèmes jusqu'au cou. Ils ont été hospitalisés en réanimation avec des évolutions pas toujours positives... VIDAL Quels sont les signes pouvant faire évoquer une anorexie masculine? Corinne Blanchet-Collet Ce sont souvent des garçons qui font beaucoup de sport, qui ont beaucoup d'activités et qui du coup, maintiennent des apports alimentaires qui ne sont pas nuls. C'est-à -dire qu'ils se mettent rarement en grande restriction alimentaire massive. Du coup, c'est moins visible par les parents, qui s'alertent moins. Le garçon anorexique fait un petit peu attention, élimine les aliments un peu "fantaisie", fait un peu attention au gras mais en même temps, il s'est mis au sport, veut développer sa masse musculaire et finalement son comportement restrictif passe inaperçu. Pourtant, ces garçons peuvent avoir des apports, des ingestas quotidiens de 1500, 1600 calories seulement ce n'est pas dramatique, même si c'est insuffisant, sauf qu'ils font 4, 5, 6heures de sport par jour, donc ces apports ne suffisent pas. Par exemple, j'avais un patient qui faisait 6heures de sport par jour il avait des ingestas alimentaires qui étaient de 2000 calories par jour, et qui n'étaient pas donc pas suffisants, pas adaptés à ses besoins. VIDAL Ce garçon avait-il un comportement "typique" d'anorexique? Corinne Blanchet-Collet Ce patient, qui est quand même un exemple caricatural, était passé par des services de médecine interne, hépato-gastro, etc. car il avait développé une insuffisance rénale et présentait une cytolyse hépatique majeure. Les professionnels de santé ont donc recherché tout un tas de pathologies somatiques compliquées [NDLR sans penser aux conséquences somatiques d'une anorexie mentale]. Le jour où je suis allée le voir, les infirmiers m'ont expliqué que ce patient mangeait. Lorsque je leur ai dit qu'il s'agissait peut-être d'un trouble alimentaire, d'une anorexie, tout le monde m'a dit qu'il avait mangé un couscous à midi... Alors que dans la réalité, il n'en avait mangé qu'une moitié et l'autre moitié était "partie" dans les toilettes. Mais de fait, il n'affichait pas cette hostilité, cette réticence massive face aux aliments retrouvée chez les filles anorexiques. Il n'avait donc pas un comportement d'anorexique typique, sauf que derrière, il mettait son réveil, se réveillait au milieu de la nuit et faisait 4 ou 5heures de pompes pour éliminer les quelques grains de semoule qu'il avait mangés… VIDAL A partir de quel IMC index de masse corporelle faut-il s'inquiéter ? Corinne Blanchet-Collet Les recommandations actuelles de la Haute Autorité de Santé mentionnent un IMC à 14, 13 comme étant un seuil qui doit commencer à alerter, et justifier peut-être d'une hospitalisation. Mon expérience clinique et la réalité médicale ne sont pas tout à fait pareilles dans la vie, lorsqu'un garçon maigrit et surtout que la perte de poids est très rapide, la tolérance n'est pas bonne et on n'a pas besoin d'attendre des niveaux d'IMC à 13 ou 14 pour les voir arriver en faisant des décompensations multiviscérales. C'est vraiment un message qui doit être transmis aux étudiants en médecine et aux professionnels de santé. L'anorexie du garçon est grave, et pas forcément grave à 13 d'IMC, elle peut l'être à 14, 15 ou 16 d'IMC. L'IMC peut même être normal il y a quasiment un garçon sur deux qui, avant l'épisode anorexique, présentait un surpoids ou une obésité. Donc si vous partez d'un niveau de poids de 100 ou 120 kg et que vous atterrissez à 70 kg, en mesurant 1m80, vous avez un IMC normal. Lorsqu'un médecin généraliste reçoit ce type de patient sans forcément le connaÃtre, les parents lui disent qu'il a perdu du poids. Le médecin peut leur répondre qu'il a quand même 19 d'IMC. Sauf que le gamin a perdu 30 ou 40 kg en 3 ou 4 mois… VIDAL Quels sont les risques de ces amaigrissements massifs ? Quels autres signes rechercher? Corinne Blanchet-Collet L'impact est immédiat. Vous avez des transaminases à 10 fois la normale, une insuffisance rénale, des polynucléaires neutrophiles qui chutent. En l'absence de prise en charge, cela peut évoluer vers l'insuffisance multiviscérale et le décès du patient. Le delta entre le poids maximum et le poids minimum est donc au moins aussi important que l'IMC en valeur absolue. C'est vraiment un critère que l'on doit surveiller, vérifier et connaÃtre. Il faut aussi évaluer la fréquence des vomissements associés un patient garçon sur deux vomit dès les premiers épisodes de restriction alimentaire, alors que chez la fille, il y a souvent une phase d'anorexie restrictive initiale et puis ensuite, le symptôme évolue vers une forme plus mixte avec des crises de "binge" boulimie, des vomissements etc. Chez le garçon, dans un cas sur deux, on a d'emblée les restrictions, ou en tout cas des apports non adaptés aux dépenses énergétiques, et des vomissements associés. VIDAL Faut-il également rechercher une dysmorphophobie ? Corinne Blanchet-Collet La dysmorphophobie [NDLR perception déformée de son image corporelle] existe chez les garçons, elle est variable et n'est pas constante. Ils ont un trouble de l'image du corps qui peut être réel, avec la sensation d'avoir des cuisses trop grosses, d'avoir du gras sur le ventre. Ils font surtout une chasse au gras comme les filles, c'est-à -dire qu'ils ont une peur du gras et une volonté de faire disparaÃtre toute trace de graisse. Ils ont surtout souvent une volonté de masse musculaire, l'envie de paraÃtre encore plus virils, alors qu'ils sont adolescents, dans des quêtes identitaires où effectivement on se cherche, le corps se modifie c'est ce qui légitime initialement les modifications du comportement, je vais manger différemment parce que je vais muscler mon corps. Je vais faire du sport, je vais m'inscrire à la salle de sport parce que je veux être plus musclé, je ne me sens pas bien dans mon corps, je suis trop maigre, je suis trop gros. Il y a toujours des justifications qui du reste, sont peut-être des réalités, c'est-à -dire que dans cette période de transition et de modifications corporelles qui sont inhérentes à l'adolescence, il y a réellement une quête de se trouver et de trouver une image du corps qui correspond à ce que l'on a dans la tête. Sauf que parfois, cela "bugge" et part sur des voies qui conduisent à la pathologie anorexique. VIDAL Du côté des facteurs favorisants, incrimine-t-on, comme pour les filles, la minceur systématique des mannequins ? Corinne Blanchet-Collet Les figures de mode masculine aujourd'hui, les pantalons skinny, les chemises taillées slim, etc., laissent effectivement moins de place aux garçons qui sont un peu enrobés ou un peu ronds.. De façon moins caricaturale que les figures de mode féminines orientées vers l'hyper minceur, la mode évolue chez les garçons vers un corps plus sculpté, plus fin, plus musclé. C'est juste une réalité de notre environnement actuel, mais est-ce qu'on le retrouve dans la clinique, chez nos patients? Évidemment, ils ne seront pas capables d'en parler de cette façon, mais il est évident qu'ils sont forcément influencés. Mais l'anorexie masculine reste quand même une pathologie qui est très rare, donc ces pressions environnementales viennent appuyer sur des fragilités personnelles qui déclenchent la pathologie. La pathologie de l'anorexie mentale est multifactorielle, aussi bien chez la fille que chez le garçon. Nous pouvons donc imaginer que ces facteurs environnementaux viennent aussi appuyer, chez certains garçons, sur des facteurs prédisposant à la maladie anorexique. Propos recueillis le 5 novembre à la Maison de Solenn Paris. En savoir plus Le site de la Maison de Solenn par exemple cette page sur l'anorexie / boulimie Sur VIDAL Reco Troubles des conduites alimentaires Sur EurekaSanté.fr site grand public de Vidal Anorexie et boulimie Sources VIDAL Écrit par Jean-Philippe RIVIERE © LOVE AND SACRIFICE THE LIFE OF EMMA JUNG 23/12/2014 LOVE AND SACRIFICE THE LIFE OF EMMA JUNG 15 septembre 2014 de Imelda Gaudissart Kathleen Llanwarne Traductrice Little attention has been paid to Emma Jung’s role in the history of analytical psychology and in the life of C. G. Jung. This extended biographical essay by Imelda Gaudissart, originally published in French, provides us with a carefully detailed view of this remarkable woman. Gaudissart’s sensitive depiction of Emma Jung reveals a very real woman confronted with an unexpected life and challenged to develop in ways that, for a wife and mother of that period, were almost unimaginable. She worked closely with her husband, C. G. Jung, and Sigmund Freud, becoming herself an analyst, and she was instrumental in establishing the earliest institutions for analytical psychology. The issues Emma Jung faced on her path to individuation will resonate with those of many women today. “The importance of Emma Jung in the life of C. G. Jung has often been either taken for granted or underestimated, and her rightful place in the history of analytical psychology has rarely been given serious consideration. Imelda Gaudissart has managed to correct this imbalance and to provide us with a highly nuanced portrayal of this remarkable woman without falling into idealization or caricature. Any understanding of Jung is incomplete without an understanding of Emma’s contribution. I highly recommend this — Tom Kelly, past president of the International Association for Analytical Psychology “The psychodynamics of the relationships between Emma, Carl, Sabina, and Toni are fascinating, and Emma’s composure and contributions under such difficult circumstances are miraculous. This is a story about the amazing varieties of love in this world—always combined, sooner or later, with some sort of a pain but always stronger in the end. Beyond therapists and historians of psychology, this book serves all who want to grow, but who are sometimes frustrated by the trials of life. Emma’s achievements have so much to teach — John Cerullo, professor of history, University of New Hampshire at Manchester “Imelda Gaudissart has the great merit of having molded the biographical material about Emma Jung-Rauschenbach into an interesting and moving essay. She helps to keep alive the memory of this remarkable, brave, and generous woman, my beloved — Jost Hoerni, one of Emma Jung’s nineteen grandchildren Imelda Gaudissart has a master’s in psychopathology and has been a Jungian analyst for more than thirty years. She is the coauthor, with her husband Pierre, of a new translation of the I Ching. Married and head of a large family, she lives in Tours, on the Loire Valley. Kathleen Llanwarne, English by birth, now lives in Brussels where she has worked as a translator for thirty years. Her interest in the work of C. G. Jung and in Jungian analysis dates back even further. © PSYCHANALYSTE AVEC LES PARENTS 04/01/2015 Psychanalyste avec les parents - Une et trois enfants autistes se mettent à parler de Marie-christine LAZNIK Co-Auteurs Roberta BERTONE - Erika PARLATO-OLIVEIRA - ©2014 érès poche - psychanalyse - Marie-Christine Laznik retrace ici le travail analytique effectué avec trois enfants autistes et leur famille. À travers ces récits, elle montre comment chaque enfant avec son génie propre a su mettre en Å“uvre toute une série de processus psychiques aptes à compenser ce qui fait défaut dans son fonctionnement mental. Cet ouvrage est une réédition en format poche, actualisée et augmentée, du livre Vers la parole DenoÃl, 2003. Autour des récits de cure de trois enfants avec leur famille, Marie Christine Laznik nous fait part de l'avancée de sa pensée sur l'autisme, pathologie qui fait malheureusement l'objet de nombreuses polémiques. Considérer l’autisme comme une maladie neuro-développementale laisse l’espoir d'enrayer ce développement par des interventions précocissimes en dépit d'éventuels facteurs génétiques. Avec des enfants âgés de 2 à 5 ans et leur famille, le travail thérapeutique intensif proposé dans ce livre permet d'envisager un avenir.  Vingt années nous séparent de la première édition de ce livre. Ce qui a le plus changé dans ma conception de l’autisme est dû à ma pratique clinique avec des nourrissons, devenus ensuite autistes, et leurs parents. Très tôt, quelque chose rate du côté du bébé, parfois dès sa naissance. De façon pratiquement systématique, une psychogenèse de la situation autistique s’établit le bébé, en ne répondant pas, détruit en quelques mois les compétences des parents ou tout au moins la confiance qu’ils ont en eux. Les films familiaux le montrent, des parents attentifs et chaleureux, qui interpellaient et sollicitaient leur bébé, deviennent figés et glacés. Autrement ils n’auraient pas pu survivre devant un être pour qui ils n’existent pas. Je n’ai rencontré Halil, Mourad et Louise que bien plus âgés. Mais je peux aujourd’hui imaginer que bébés, ils ont fait vivre des difficultés semblables à leurs parents. » Autour des récits de cure de trois enfants avec leur famille, Marie Christine Laznik nous fait part de l'avancée de sa pensée sur l'autisme, pathologie qui fait malheureusement l'objet de nombreuses polémiques. Considérer l’autisme comme une maladie neuro-développementale laisse l’espoir d'enrayer ce développement par des interventions précocissimes en dépit d'éventuels facteurs génétiques. Avec des enfants âgés de 2 à 5 ans et leur famille, le travail thérapeutique intensif proposé dans ce livre permet d'envisager un avenir. Mise en vente le 4 décembre 2014. © UNE FEMME LIBRE ASSASSINEE 06/01/2015 "Une femme magnifique, libre, assassinée hier" La douzième victime des terroristes, la dernière dont le nom a été communiqué officiellement, était aussi la seule femme. Elsa Cayat, 54 ans était psychiatre et psychanalyste, son cabinet était situé avenue Mozart dans le XVIème arrondissement de Paris. Elle tenait dans Charlie hebdo la chronique  Divan » deux fois par mois où elle abordait des sujets aussi divers que  Genèse de la Shoah » ou  Autorité parentale ». Sa dernière chronique dans le numéro paru hier intitulée  NoÃl, ça fait vraiment chier. » partait d’une réflexion que lui avait fait l’un de ses patients pendant les fêtes. Elle a également publié plusieurs ouvrages sur le désir et la sexualité, dont un livre sur le couple intitulé Un homme + une femme = quoi ? Granchet et le dernier Le désir et la putain, les enjeux cachés de la sexualité masculine publié chez Albin Michel en 2007, sorte de guide sexuel qui abordait des questions telles que  Les mots sont-ils des objets sexuels ? L’argent est-il aphrodisiaque ? ». ÂJe sais que les assassins ont demandé à leurs victimes de se lever et de décliner leur identité. Comme elle était juive, je ne peux m’empêcher de penser qu’elle a été tuée pour cette raison, et j’en éprouve des relents d’horreur. » a confié sa cousine la productrice de cinéma Sophie Bramly dans Le Parisien. ÂC’était une femme extraordinaire», confie Valérie, sa patiente depuis 7 ans, qui nous a permis de reproduire le message qu’elle a publié sur Facebook en hommage Âà une femme magnifique, libre, assassinée hier avec 12 autres» ÂPsychiatre, psychanalyste, chroniqueuse à Charlie, Elsa Cayat m’avait immédiatement attirée par son regard pétillant d’intelligence et de profondeur. Elle était la liberté de penser, de se conduire, de croire en soi et s’engager pour changer le monde. Dans son grand bureau foutoirdesque, croulant sous les livres annotés et les papiers froissés, la clope au bec et un petit noir à la main, toujours perchée sur ses talons vertigineux, elle m’aspirait pour des séances sans concessions qui démarraient invariablement par  Alooooooors, racontez moi… » Je ne pourrais plus rien lui raconter car des fanatiques l’ont tuée. Je pense à son mari, sa fille adolescente, son gros chien qui allait et venait, ses patients qu’elle laisse sans miroir, sa famille, ses amis. Je lui dis merci pour le bien qu’elle m’a fait et qu’elle me manque déjà terriblement, comme tous ces esprits libres victimes hier de la À lire aussi Charlie Hebdo notre émotion, notre soutien lien © ABILIFY MAINTENA 07/01/2015 ABILIFY MAINTENA aripiprazole nouveau traitement de la schizophrénie en injection IM mensuelle Par David PAITRAUD - Date de publication 05 Janvier 2015 Les antipsychotiques sont le traitement pharmacologique de référence de la schizophrénie. ABILIFY MAINTENA aripiprazole poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée est un médicament indiqué dans le traitement d'entretien de la schizophrénie chez les adultes stabilisés sous aripiprazole oral. Sa formulation galénique, en poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée, permet une administration intramusculaire mensuelle. ABILIFY MAINTENA poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée aripiprazole est indiqué dans le traitement d'entretien de la schizophrénie chez les patients adultes stabilisés sous aripiprazole oral ABILIFY comprimé et comprimé orodispersible. Dans cette indication, ABILIFY MAINTENA administré en une injection intramusculaire mensuelle représente une alternative thérapeutique aux autres antipsychotiques injectables à action prolongée. ABILIFY MAINTENA est disponible en flacon de 300 mg et de 400 mg d'aripiprazole. Après reconstitution, la concentration de la suspension est de 200 mg/ml d'aripiprazole. A propos de la forme à libération prolongée Dans son avis du 23 avril 2014, la Commission de la Transparence rappelle que "la prescription d'un antipsychotique sous une forme injectable à action prolongée peut être envisagée dans un contexte d'alliance thérapeutique chez un patient stabilisé et lorsque des difficultés de maintien de l'observance sont présents". D'un point de vue pharmacocinétique, ABILIFY MAINTENA présente les caractéristiques suivantes • une absorption de l'aripiprazole dans la circulation systémique lente et prolongée en raison de la faible solubilité des particules d'aripiprazole ; • une demi-vie d'absorption moyenne de 28 jours ; • une augmentation progressive des concentrations plasmatiques d'aripiprazole après plusieurs administrations intramusculaires. A l'état d'équilibre, les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes en un Tmax médian de 5 à 7 jours ; • une large distribution dans l'organisme, avec un volume apparent de distribution de 4,9 L/kg ; • une biotransformation principalement hépatique ; • une demi-vie moyenne d'élimination terminale de l'aripiprazole de 46,5 jours après plusieurs administrations de 400 mg, et de 29,9 jours après plusieurs administrations de 300 mg. ABILIFY MAINTENA en pratique Le traitement par ABILIFY MAINTENA doit être instauré chez les patients stabilisés sous aripiprazole oral, pour lesquels la tolérance de l'aripiprazole orale est établie. La posologie initiale et d'entretien recommandée d'ABILIFY MAINTENA est de 400 mg. ABILIFY MAINTENA est administré 1 fois par mois. La suspension doit être injectée lentement, en 1 seule injection intramusculaire dans le muscle fessier. Les injections doivent être alternées entre les deux muscles fessiers. Un délai minimal de 26 jours entre 2 injections doit être respecté. La titration de la posologie de ce médicament n'est pas nécessaire. Après la première injection, le traitement par 10 mg à 20 mg d'aripiprazole oral doit être poursuivi pendant 14 jours consécutifs de façon à maintenir une concentration thérapeutique d'aripiprazole pendant l'instauration du traitement. Adaptation de la posologie Une adaptation posologique peut être nécessaire en présence d'effets indésirables. Dans ce cas, une réduction de la dose à 300 mg 1 fois par mois doit être envisagée. Conservation de la suspension reconstituée La stabilité physicochimique de la suspension dans le flacon a été démontrée pendant 4 heures à 25 °C. Du point de vue microbiologique, sauf si la méthode d'ouverture et de reconstitution exclut tout risque de contamination microbienne, le produit doit être utilisé immédiatement. S'il n'est pas utilisé immédiatement, la durée et les conditions de conservation de la suspension reconstituée sont de la responsabilité de l'utilisateur. Si l'injection n'est pas pratiquée immédiatement après reconstitution, il est recommandé d'agiter vigoureusement le flacon pendant au moins 60 secondes pour remettre le contenu en état de suspension avant l'injection. Il ne faut pas conserver la suspension reconstituée dans la seringue. Les instructions de reconstitution sont précisées dans la monographie VIDAL d'ABILIFY MAINTENA. Identité administrative • Liste I • Flacon de 300 mg flacon de poudre + flacon de 2 ml de solvant + 1 seringue avec aiguille préfixée + 1 seringue jetable Luer Lock + 1 adaptateur + 2 aiguilles, CIP 3400927721847, prix public TTC = 268,51 euros • Flacon de 400 mg flacon de poudre + flacon de 2 ml de solvant + 1 seringue avec aiguille préfixée + 1 seringue jetable Luer Lock + 1 adaptateur + 2 aiguilles, CIP 3400927721908, prix public TTC = 268,51 euros • Remboursable à 65 % • Agrément aux collectivités • Laboratoire Otsuka Pharmaceutical France Pour aller plus loin Se reporter à la monographie VIDAL d'ABILIFY MAINTENA mise à jour du 5 janvier 2015 Avis de la Commission de la Transparence HAS, 23 avril 2014 Résumé EPAR à l'intention du public EMA, mise à jour du 13 août 2014 Pour en savoir plus... Consultez les monographies VIDAL • ABILIFY 15 mg cp • ABILIFY 10 mg cp • ABILIFY 5 mg cp • ABILIFY 10 mg cp orodispers • ABILIFY 15 mg cp orodispers • ABILIFY 7,5 mg/ml sol inj • ABILIFY MAINTENA 300 mg pdre/solv p susp inj à libération prolongée • ABILIFY MAINTENA 400 mg pdre/solv p susp inj à libération prolongée Consultez les VIDAL Recos • Agitation • Schizophrénie • Trouble bipolaire Sources Journal Officiel, EMA European Medicines Agency, HAS Haute Autorité de Santé, ANSM Agence Nationale de Sécurité du Médicament © Anorexie mentale des adolescents 08/01/2015 Anorexie mentale des adolescents place du détournement de l'usage de certains médicaments Par Jean-Philippe RIVIERE - Date de publication 24 Décembre 2014 Les patients atteints de troubles du comportement alimentaire sévères peuvent utiliser certains médicaments, comme les anorexigènes ou laxatifs, pour tenter de maigrir davantage ou de moins grossir. Mais est-ce le cas chez les adolescents, qui ont moins facilement accès à ces produits ? Les réponses du Dr Corinne Blanchet-Collet, endocrinologue et praticien hospitalier à La Maison de Solenn. VIDAL Les adolescents anorexiques utilisent-ils certains médicaments pour maigrir davantage ? Corinne Blanchet-Collet Les médicaments employés par certaines anorexiques à visée d'amaigrissement sont peu utilisés par nos patients adolescents. Il est donc rare que nos patients utilisent régulièrement, comme on a pu l'entendre à une époque, des hormones thyroïdiennes, catécholamines, amphétamines et produits dérivés. Les patientes qui viennent ici pour trouble des conduites alimentaires utilisent essentiellement la restriction alimentaire et l'hyperactivité comme outils et stratégies de perte de poids. Certaines vont aussi utiliser des laxatifs, mais très peu utilisent des diurétiques en tout cas. Sur la population adolescente dans son ensemble, les utilisations médicamenteuses essentielles que l'on rencontre dans le cadre des troubles alimentaires sont les laxatifs, mais de façon relativement minoritaire ce sont plutôt les adolescents les plus âgés, les 17-19 ans et surtout ceux qui ont des troubles alimentaires mixtes type boulimie qui ont, de par leur fonctionnement, leur personnalité, ont un accès plus facile ou plus spontané à ce type de molécules. VIDAL Comment ces patients vont-ils se faire prescrire, au début, ces laxatifs ? Corinne Blanchet-Collet Lorsqu'un adolescent est dénutri à cause d'un trouble alimentaire, il est constipé. Ces ados, et parfois leurs parents, vont donc aller solliciter le médecin traitant ou le pédiatre. Le médecin hospitalier peut aussi être sollicité car la modification du transit peut parfois être très sévère ce sont des patientes qui présentent des constipations qui durent 1, 2 ou 3 semaines, les parents et les médecins traitants sont paniqués, toujours le fantasme ou la peur de l'occlusion, de la sub-occlusion etc. Et donc effectivement, il va alors leur être proposé des traitements qui vont accélérer le transit. Ces traitements fonctionnent peu ou mal, ou alors il faut les prendre à des dosages très importants. Toujours est-il que j'en vois peu utiliser ce type de molécule de manière détournée mais une fois encore, je parle d'une population de 12-17 ans qui ont surtout des troubles restrictifs. VIDAL Au-delà de l'efficacité, quels sont les risques de ces abus de laxatifs ? Corinne Blanchet-Collet Très vite les utilisatrices font le constat que laxatif ou pas, cela ne modifie pas grand chose à leur poids. Par contre, nous récupérons de nombreux épisodes d'hypokaliémie, de troubles hydroélectrolytiques en lien avec l'utilisation régulière des laxatifs et là aussi, il faut ensuite pouvoir désescalader avec l'idée que parfois, il faut opérer des sevrages en laxatifs chez des patientes qui en utilisent depuis des années. Mais là encore, cela concerne essentiellement des populations un peu plus âgées, on va dire les 17-25 ans. VIDAL Les patients anorexiques peuvent aussi abuser de leur … balance. Que conseillez-vous ? Corinne Blanchet-Collet On conseille toujours aux ados et aux parents d'envoyer la balance en vacances je leur dis "ce soir, la balance part en vacances". Habituellement, cela agace beaucoup les patientes et cela met les parents dans un état de terreur monumental parce qu'en fait, la balance leur sert à vérifier que leur adolescent n'est pas en train de perdre 1 kg par jour et cela les rassure probablement d'avoir aussi une forme de maÃtrise et de contrôle sur tout cela, alors que tout leur échappe. Donc oui, régulièrement, nous demandons aux parents de s'en séparer, et nous les supplions de ne pas en acheter quand il n'y en a pas à la maison. VIDAL Et pour les balances de cuisine ? Corinne Blanchet-Collet On parle souvent de balances pour peser le patient, mais on oublie souvent de parler des balances pour peser les aliments, dont certaines patientes anorexiques font une utilisation forcenée. C'est-à -dire qu'elles pèsent leurs aliments au gramme près. Les adolescentes anorexiques peuvent parfois le faire, paradoxalement, après les hospitalisations elles ont reçu les conseils de la diététicienne et, parfois, cela peut venir entretenir des espèces d'obsessions alimentaires où elles vont peser, en bonnes élèves, les aliments au gramme près. Mais des adolescentes n'ont pas attendu d'être hospitalisées et, avant même les premiers rendez-vous avec la diététicienne, elles ont déjà acheté leur petite balance ou ont subtilisé la balance de la cuisine familiale pour peser leurs tranches de pain. On retrouve ce genre de comportement chez les patientes qui sont hyper-ritualisées et encore, ce n'est pas du tout une généralité. Propos recueillis le 5 novembre à la Maison de Solenn Paris. En savoir plus Le site de la Maison de Solenn par exemple cette page sur l'anorexie / boulimie Sur VIDAL Reco Troubles des conduites alimentaires Sur EurekaSanté.fr site grand public de Vidal Anorexie et boulimie Sources VIDAL © MESSAGE DE L’E F P 09/01/2015 MESSAGE DE L’EUROFÉDÉRATION DE PSYCHANALYSE De nombreux pays en Europe ont connu dans leur histoire récente des attentats meurtriers qui avaient comme point commun une volonté barbare de tuer pour faire entendre une revendication et menacer les sociétés démocratiques. C’est la liberté d’expression qui a été visée directement dans l’attaque de la rédaction de Charlie. Une solidarité presque unanime se manifeste depuis hier et triste ironie, des artistes, des policiers, une psychiatre-psychanalyste, des techniciens, un responsable politique ont été les victimes des tueurs, tous défendant par leur corps cette liberté sans laquelle il ne saurait y avoir ni caricaturistes ni psychanalystes. Ainsi est-il justifier de dire que nous sommes tous des Charlie. L’EuroFédération de psychanalyse associant les Écoles de psychanalyse d’orientation lacanienne et ses milliers d’adhérents, professionnels de la santé mentale, psychothérapeutes d’Europe dans la même condamnation de cette assassinat transmet aux familles et amis l’expression de sa tristesse et le soutien amical dont elles ont besoin. L’AMP et les Écoles d’Amérique ont manifesté leur tristesse et leur soutien. Communiqués de deux des Ecoles de l'EFP L’École de la Cause freudienne Le Conseil mais aussi les membres de l’École de la Cause freudienne sont sous le choc de la nouvelle de l'attentat perpétré hier à Paris contre l'équipe de rédaction de Charlie-Hebdo, dont on sait que certains de ses journalistes étaient des amis de la psychanalyse. Aujourd'hui, nous leur rendons hommage et adressons nos condoléances à leurs familles endeuillées. À cette occasion, le Conseil réaffirme sa position en faveur des valeurs démocratiques défendues par l’État de droit dont dépend l'exercice de la psychanalyse, et soutient résolument la liberté de parole qui en est une des conditions. Patricia Bosquin-Caroz, Présidente de l’ECF La New Lacanian School C’est la parole libre, condition de la psychanalyse, qui se trouve atteinte par l’attaque contre Charlie-Hebdo à Paris. Le Bureau de la New Lacanian School, ainsi que ses membres, en sont marqués. Nous partageons les vives préoccupations et douleurs qui touchent la France, son esprit – et, par lui, au-delà et partout. Nous nous associons et nous associerons nécessairement à sa défense. Yves Vanderveken, président de la NLS TIGNOUS ET LA PSYCHANALYSE 11/01/2015 Hommage à Charlie Il y a quelques années, quand la psychanalyse était attaquée par Accoyer et autre, Gérard Miller avait demandé à un certain nombre de dessinateurs leur soutien. Trois des dessinateurs de CHARLIE HEBDO avaient tout de suite répondu présents Charb, Tignous et Honoré. Voici les dessins qu’ils avaient envoyé. Le Conseil mais aussi les membres de l’École de la Cause freudienne sont sous le choc de la nouvelle de l’attentat perpétré hier à Paris contre l’équipe de rédaction de CHARLIE HEBDO, dont on sait que certains de ses journalistes étaient des amis de la psychanalyse… © HONORE ET LA PSYCHANALYSE 12/01/2015 Il y a quelques années, quand la psychanalyse était attaquée par Accoyer et autre, Gérard Miller avait demandé à un certain nombre de dessinateurs leur soutien. Trois des dessinateurs de CHARLIE HEBDO avaient tout de suite répondu présents Charb, Tignous et Honoré. Voici les dessins qu’ils avaient envoyé. Le Conseil mais aussi les membres de l’École de la Cause freudienne sont sous le choc de la nouvelle de l’attentat perpétré hier à Paris contre l’équipe de rédaction de CHARLIE HEBDO, dont on sait que certains de ses journalistes étaient des amis de la psychanalyse… © CHARB ET LA PSYCHANALYSE 13/01/2015 Il y a quelques années, quand la psychanalyse était attaquée par Accoyer et autre, Gérard Miller avait demandé à un certain nombre de dessinateurs leur soutien. Trois des dessinateurs de CHARLIE HEBDO avaient tout de suite répondu présents Charb, Tignous et Honoré. Voici les dessins qu’ils avaient envoyé. Le Conseil mais aussi les membres de l’École de la Cause freudienne sont sous le choc de la nouvelle de l’attentat perpétré hier à Paris contre l’équipe de rédaction de CHARLIE HEBDO, dont on sait que certains de ses journalistes étaient des amis de la psychanalyse… © PRISE EN CHARGE DE L'ANOREXIE MENTALE 20/01/2015 Prise en charge de l’anorexie mentale "les maÃtre-mots sont l’alliance et la confiance" Jeudi, 15 Janvier 2015 La prise en charge de l'anorexie mentale peut durer de quelques mois à une dizaine d'années. "L’essentiel dans cette pathologie, c’est de tenir bon", nous explique le Dr Corinne Blanchet-Collet, endocrinologue et praticien hospitalier à La Maison de Solenn. Cette spécialiste de la prise en charge de cette pathologie décrit les défis à relever, les spécificités de la prise en charge des patients d'origine étrangère ou encore les possibilités offertes par les maisons des adolescents, en particulier la Maison de Solenn. Patience, confiance, alliance, souplesse et transdisciplinarité semblent être les éléments clefs d'une prise en charge efficace de l'anorexie mentale illustration. VIDAL Quels sont les principes de la prise en charge de l'anorexie? Corinne Blanchet-Collet Les présentations cliniques peuvent être très différentes d'un patient à l'autre. Si vous ne prenez pas en compte les spécificités de l'anorexie dans sa diversité et que vous appliquez une prise en charge qui est stéréotypée et protocolisée, non seulement vous ne répondez pas aux besoins de l'adolescent et de sa famille, mais vous risquez en plus de ne pas être très efficace. Aujourd'hui, la prise en charge de l'anorexie doit être transdisciplinaire, individuelle, familiale et doit venir s'articuler avec l'environnement du patient. Puis nous allons l'accompagner sur une trajectoire de soins qui va durer quelques mois ou quelques années, puisque lorsque nous prenons en charge initialement un patient anorexique, nous pouvons le pressentir, mais nous n'avons pas forcément l'idée de la durée qui va être nécessaire pour cette prise en charge thérapeutique. Dans la réalité, c'est de quelques mois à plusieurs années. VIDAL Quel est le facteur principal de la réussite d'une prise en charge spécialisée? Corinne Blanchet-Collet Les maÃtre-mots sont l'alliance et la confiance. Je dis souvent aux ados et à leur famille que cela va nous prendre du temps et plusieurs consultations uniquement pour qu'ils m'accordent leur confiance ce n'est pas parce que l'on est médecin spécialiste de la question ou autre que la confiance vient de façon évidente. La confiance se mérite… D'autant plus que lorsque nous commençons à parler d'hospitalisation de longue durée, de soins prolongés, il faut absolument qu'il y ait une confiance absolue pour que les parents acceptent de nous confier leur adolescent. Tant que les ados sentent que leurs parents sont réticents, car ne sont pas en confiance ou se sentent coupables, l'adolescent n'investit pas les soins, ou le fait de façon très partielle. VIDAL La normalisation du poids est-elle le signe de la guérison? Corinne Blanchet-Collet Ce n'est pas parce que le patient normalise son poids que la partie est gagnée … Nous, en tant que médecins somaticiens, médecins de l'adolescence, médecins généralistes, nous devons accompagner, être garants du cadre de soins, de la trajectoire de soins et du projet thérapeutique. Normalisation du poids ne signifie pas systématiquement guérison "ton trouble anorexique va mieux, ton poids s'est normalisé, tu as retrouvé tes règles par contre, moi j'ai quand même l'impression que sur le plan psychique tu restes en souffrance. Il reste tels et tels éléments et je te conseille vraiment d'aller voir un spécialiste". Il peut donc être nécessaire de donner des coordonnées et d'adresser ce patient à un spécialiste, même si le symptôme anorexique est en train de se résoudre. VIDAL Quelles sont les qualités nécessaires pour bien soigner les adolescents anorexiques? Corinne Blanchet-Collet L'essentiel dans cette pathologie, c'est de tenir bon. C'est vraiment une caractéristique et une qualité nécessaires, pour les professionnels comme pour l'ado. Parce qu'évidemment, sur 5 ou 10 ans de suivi, les moments de découragement, d'épuisement et idées d'incurabilité peuvent survenir. Il est quand même compliqué lorsque l'on accompagne une ado et des parents pendant des années, de continuer à les persuader, les convaincre que "oui, cela fait 10 ans, mais regardez tout ce qui a progressé durant ce temps", même si elle a toujours 15 d'IMC et toujours pas ses règles… Peu importe, chaque individu a sa temporalité propre en termes de développement personnel comme de développement pubertaire adolescent, et c'est la même chose en termes de guérison de l'anorexie mentale. Même s'ils n'ont pas forcément tort, les parents ont souvent l'impression que si l'on intervient rapidement, si l'on hospitalise tout de suite un adolescent anorexique dès la perte des premiers kilos, nous allons le soigner, le guérir rapidement. Sauf que ce n'est pas du tout ainsi que cela se passe il faut respecter la temporalité du patient et du symptôme anorexique, savoir être patient. Chez certains, cela sera réglé en 1 an, chez d'autres il faudra 10 ou 15 ans mais c'est peut-être à ce prix là , et parce que l'on aura tenu bon, que l'on permettra à un ado que l'on a rencontré à l'âge de 12 ans, d'être à 20 ou 25 ans un individu adulte qui va bien et qui peut mener sa vie de la façon la plus libre et la plus autonome possible. VIDAL La prise en charge des anorexiques d'origine étrangère nécessite-t-elle des adaptations? Corinne Blanchet-Collet Nous rencontrons plusieurs difficultés déjà , l'anorexie n'est pas forcément comprise ou connue de l'environnement familial, il va donc falloir trouver les mots pour expliquer et amener les parents et l'adolescent aux soins. De plus, dans sa présentation, la peur de grossir, les troubles de l'image du corps peuvent être variables en fonction des populations par exemple, nous allons parfois avoir, chez des patientes de culture africaine, des expressions symptomatiques qui peuvent être pris pour des formes délirantes d'anorexie mentale alors que de fait, ce ne sont que des expressions culturelles de leurs symptômes. L'anorexie mentale survient aussi dans ces populations, il faut en connaÃtre les spécificités comme pour celle du garçon. Ce sont des anorexies qui surviennent sur d'autres types de populations que l'anorexie classique de la jeune fille caucasienne et qui nécessitent dd'ajouter aux soins habituels la dimension transculturelle, afin de permettre à l'adolescent non seulement de s'investir dans les soins mais surtout, ce qui est très important, de permettre aux parents d'investir les soins. Si nous ne parvenons pas, par une approche transculturelle, à autoriser ces parents à entrer dans les soins, nous passons à côté de l'adolescent et de son symptôme. VIDAL Quelle est la place des maisons des adolescents dans la prise en charge de l'anorexie ? Corinne Blanchet-Collet Depuis une dizaine d'années, les maisons des adolescents se sont développées sur le territoire. La Maison de Solenn a été une des premières maisons pour adolescents. Les missions sont diverses, mais la mission initiale était d'accueillir l'adolescent, son mal-être individuel, d'accueillir ses pathologies et les pathologies inhérentes à l'adolescence et d'accueillir les familles qui se sentent souvent extrêmement démunies, que ce soit face à un dysfonctionnement transitoire de l'adolescent ou face à des pathologies plus sévères. Ces maisons ont aussi pour mission d'accueillir tous les professionnels, de fédérer une réflexion et une présence autour de ces adolescents et de leurs familles, pour qu'ils puissent se construire de façon assez homogène dans les différentes régions de France. VIDAL Quelles sont les particularités de la Maison de Solenn? Corinne Blanchet-Collet Cette structure a été ouverte en décembre2004. Nous fêterons dans quelques jours les 10 ans de la Maison de Solenn, qui a la particularité d'être aussi un service hospitalo-universitaire. C'est-à -dire que c'est une maison des adolescents comme toutes les autres, qui répond à un certain nombre de missions, de prévention, d'éducation, de sanitaire etc. Mais elle a aussi la chance, grâce à la qualité de la structure et de l'outil, de pouvoir fonctionner comme un service hospitalier et donc d'offrir du soin. Nous avons donc vocation à accueillir l'adolescent, à l'évaluer, à l'orienter mais nous pouvons aussi venir lui proposer du soin dans toutes ses dimensions, ainsi que de l'accompagnement sur le plan éducatif, social et juridique. VIDAL De quels outils de soins disposez-vous dans la Maison de Solenn? Corinne Blanchet-Collet Ce sont des outils appelés transdisciplinaires, c'est-à -dire que la particularité de la Maison de Solenn c'est la mixité, c'est vraiment un terme qui aujourd'hui résonne dans cette structure. La mixité des professionnels qui interviennent auprès des adolescents, la mixité des pathologies qui peuvent être psychiques, pédiatriques, autour des conduites alimentaires, des maladies de la nutrition etc. Et aussi une mixité en termes d'environnement et de travail en réseau. C'est-à -dire qu'aujourd'hui, la Maison de Solenn vient fédérer les professionnels, qu'ils soient hospitaliers, extra-hospitaliers, libéraux et nous sommes là aussi pour permettre aux professionnels de travailler en réseau, de venir trouver ici des ressources pour aborder l'adolescence et ses problématiques. Ces professionnels viennent nous rencontrer et nous, nous avons également l'occasion d'essayer de diffuser, de transmettre, d'enseigner, de former des professionnels médicaux ou non sur les pathologies spécifiques à l'adolescence et en particulier les troubles des conduites alimentaires. Propos recueillis le 5 novembre à la Maison de Solenn Paris. En savoir plus Le site de la Maison de Solenn Sur VIDAL Reco Troubles des conduites alimentaires Sur EurekaSanté.fr site grand public de Vidal Anorexie et boulimie]]> Sources VIDAL Écrit par Jean-Philippe RIVIERE © COMPORTEMENT ALIMENTAIRE 22/01/2015 Troubles précoces du comportement alimentaire quand y penser ? Comment réagir ? Par Jean-Philippe RIVIERE - Date de publication 21 Janvier 2015 Comment détecter en médecine libérale les troubles précoces du comportement alimentaire, éventuellement précurseurs, annonciateurs d’une anorexie mentale ? Comment réagir ? Quand faut-il adresser l’enfant à un spécialiste ? Les explications du Dr Corinne Blanchet-Collet, endocrinologue et praticien hospitalier à La Maison de Solenn. VIDAL L'anorexie débute-t-elle de plus en plus précocement ? Corinne Blanchet-Collet Il y a actuellement une recrudescence nette de l'incidence des troubles alimentaires précoces. Lorsque l'on évoque des troubles "précoces", il s'agit de la tranche 8-12 ans. Mais sont-ils plus fréquents ou est-ce qu'ils sont plus facilement détectés ? Il n'y a pas de réponse à cette question. Toujours est-il qu'en pratique clinique courante, nous voyons de plus en plus de troubles alimentaires qui débutent à l'âge de 7, 8 ans. La particularité de ces troubles alimentaires précoces est qu'ils n'ont pas la même présentation clinique que l'anorexie de la jeune fille de 13-17 ans les cognitions anorexiques sont absentes, c'est-à -dire qu'il n'y a pas de trouble de l'image du corps, pas de volonté de maigrir, pas de préoccupation corporelle. VIDAL En l'absence de ces troubles, comment reconnaÃtre un enfant anorexique ? Corinne Blanchet-Collet Ce sont des enfants qui ont une présentation atypique. On peut donc passer à côté de la détection précoce de ces troubles et du diagnostic car ce sont des enfants qui sont des petits mangeurs, qui ont une sélectivité alimentaire ou qui mettent l'environnement familial en difficulté sur les temps de repas. Les parents vous disent à quel point les temps de repas sont laborieux avec leur fils, cela peut durer 1h, 1h30, il faut user de toutes les stratégies possibles et imaginables pour qu'il finisse son assiette. Lorsque je leur demande depuis quand cela dure, certains parents me disent que c'est depuis l'entrée au CP. D'autres me disent que leur enfant n'a jamais eu d'appétit ou que cela a été la catastrophe dès que la mère a arrêté d'allaiter et d'essayer d'introduire les premiers aliments. Il ne faut pas généraliser, mais si on s'intéresse à la phase prémorbide, avant la vraie anorexie mentale caricaturale classique de l'adolescence, on retrouve chez un bon nombre de patients des troubles alimentaires précoces qui n'ont pas été diagnostiqués, ou insuffisamment précocement diagnostiqués. VIDAL Ces "petits mangeurs" présentent-ils des anomalies typiques de leurs courbes de croissance ? Corinne Blanchet-Collet Lorsque nous examinons les courbes de poids/taille de ces enfants ou jeunes adolescents, nous ne constatons pas de perte de poids, ce qui est encore plus trompeur. Donc non seulement ils sont atypiques dans leur présentation - ils ont des douleurs abdominales, des nausées, des phobies alimentaires, ce sont des petits mangeurs-, mais en plus ils ne perdent pas de poids, donc il n'y a pas le signal d'alerte qui vient s'allumer ce sont en fait des enfants qui ne prennent pas de poids ou de façon ralentie. Au total, ce sont des enfants qui ont un niveau de poids non adapté à leur âge et à leur taille et en plus, très souvent, la croissance se poursuit, donc il n'y a même pas d'alerte du type "il a arrêté de grandir depuis 1 an ou 2". VIDAL Ces troubles alimentaires précoces sont-ils souvent annonciateurs d'une anorexie mentale ? Corinne Blanchet-Collet Ces troubles alimentaires de la petite enfance et de l'enfance font le lit et favorisent, à l'évidence, l'apparition et l'émergence d'une véritable anorexie mentale à l'adolescence, donc ils doivent être détectés. Une étude canadienne a par exemple montré que parmi les enfants qui se présentaient entre l'âge de 8 et 12 ans pour une perte de poids ou un trouble des conduites alimentaires, la moitié n'avait pas les caractéristiques de l'anorexie mentale classique. Et pourtant, il s'agit de véritables troubles alimentaires restrictifs avec un risque d'émergence d'une anorexie mentale authentique et un risque de complications, de retard pubertaire, statural et de dysfonctionnement psychique associé. Ce risque est très important car si l'on considère un trouble alimentaire quel qu'il soit, du trouble alimentaire précoce de la petite enfance à l'anorexie mentale de l'adolescence, en passant par l'ARFID [NDLR Avoidant/Restrictive Food Intake Disorder, ou trouble de l'alimentation sélective et évitante, selon la nouvelle dénomination présente dans le DSM-V] de l'enfance, si l'on considère que ces troubles sont le reflet de souffrances psychiques a minima ou de troubles psychiatriques associés, alors il faut les détecter, car faut aller attaquer et accompagner le dysfonctionnement psychique sous-jacent. VIDAL Une fois la stagnation pondérale détectée, comment en parler avec l'enfant… et ses parents ? Corinne Blanchet-Collet Ce que l'on peut déjà faire, c'est évaluer, poser un diagnostic, pas un diagnostic d'anorexie mentale mais être factuel, faire un constat "tiens, depuis 6 mois, tu n'as pas pris un gramme, ce qui est étonnant". Alors on montre les courbes de poids/taille aux parents et à l'enfant afin de voir ce qu'ils sont aptes à comprendre "je ne sais pas comment tu t'alimentes, mais j'ai l'impression que l'évolution de ton poids n'est pas correcte pour ton âge donc on va se revoir d'ici 2, 3 mois. Et si dans 2, 3 mois on fait le constat que depuis 4, 5 mois tu n'as toujours pas pris 1 gramme, il se passe quelque chose. Soit tu as un petit problème de santé, on va faire un bilan, on va vérifier qu'il n'y a pas de maladie inflammatoire" on explique cela avec des mots simples "que ce ne soit pas une maladie du tube digestif ou un petit problème de santé qui t'empêche de prendre du poids", sans stigmatiser sur la maladie psychique "ou peut-être qu'en ce moment, tu traverses un moment où tu n'es pas très en forme dans ta tête, cela arrive et on peut en perdre l'appétit ou l'envie de manger et de partir à la découverte de l'alimentation", sans parler d'anorexie mentale. Et puis si le diagnostic de trouble alimentaire précoce se confirme, on peut s'aider d'un rendez-vous ou deux avec une diététicienne, parfois il suffit de quelques ajustements, d'une guidance un peu parentale parce que les parents sont parfois aussi en difficulté, ils ne savent pas comment s'y prendre, d'accompagner un peu l'enfant et les parents et cela peut s'avérer suffisant. VIDAL Que faire si ces accompagnements ne permettent pas une évolution favorable ? Corinne Blanchet-Collet On décroche son téléphone et puis on contacte des services spécialisés, de pédiatrie ou de pédopsychiatrie, où des spécialistes vont réévaluer la situation et permettront la mise en place de soins et l'accompagnement nécessaire. Lorsque nous nous occupons d'anorexie à l'adolescence et que nous prenons le temps d'évaluer la phase prémorbide, nous constatons qu'un nombre considérable d'adolescents ont eu des enfances chaotiques en termes d'évolution pondéro-nutritionnelle. Lorsque nous regardons simplement leur courbe d'IMC, leur courbe de corpulence et leur courbe de poids/taille, nous avons déjà des éléments qui permettent presque de prédire l'apparition de l'anorexie à l'adolescence. Ce sont des éléments qui doivent être connus des médecins traitants, des pédiatres et de tous les professionnels qui travaillent auprès des enfants. Propos recueillis le 5 novembre à la Maison de Solenn Paris. En savoir plus Le site de la Maison de Solenn par exemple cette page sur l'anorexie / boulimie Sur VIDAL Reco Troubles des conduites alimentaires Sur EurekaSanté.fr site grand public de Vidal Anorexie et boulimie Source VIDAL © LE MONDE A-T-IL UN SENS ? 28/01/2015 Pierre Rabhi et Jean-marie Pelt nous éclaire sur le sens de la vie à travers l'évolution de l'Univers depuis le big Bang. En résumé Toutes les cultures du monde se sont interrogées sur la question du  sens ». Dans notre société en perte de repères, la science, nous dit Jean-Marie Pelt, permet, en explorant le réel du Big Bang jusqu’à l’homme, d’apporter des éléments de réponse à cette question. En effet, d’un bout à l’autre de la longue histoire de l’univers, l’évolution conduit des éléments simples à s’associer pour former des entités plus complexes, faisant émerger de nouvelles propriétés C’est ce qu’il appelle le  principe d’associativité ». Par de multiples exemples puisés dans la nature, Jean-Marie Pelt met en lumière le fait que la vie doit davantage à l’alliance qu’à la rivalité. Pierre Rabhi défend avec lui ce principe en  intendant et serviteur de la Terre nourricière », comme il se définit lui-même. Pour lui, il appartient désormais aux hommes de poursuivre ce processus en privilégiant la coopération au détriment de la compétition, source de tensions et de conflits. Jean-Marie Pelt et Pierre Rabhi, amis de longue date, mettent ici en commun, par-delà les désespérances de notre temps, une vision qui se veut optimiste mais qui exige, à leurs yeux, pour aboutir à un monde plus juste et fraternel, une authentique et massive  insurrection des consciences ». Le Mot de l'éditeur Toutes les cultures du monde se sont interrogées sur la question du  sens ». Dans notre société en perte de repères, la science, nous dit Jean-Marie Pelt, permet, en explorant le réel du Big Bang jusqu’à l’homme, d’apporter des éléments de réponse à cette question. En effet, d’un bout à l’autre de la longue histoire de l’univers, l’évolution conduit des éléments simples à s’associer pour former des entités plus complexes, faisant émerger de nouvelles propriétés C’est ce qu’il appelle le  principe d’associativité ». Par de multiples exemples puisés dans la nature, Jean-Marie Pelt met en lumière le fait que la vie doit davantage à l’alliance qu’à la rivalité. Pierre Rabhi défend avec lui ce principe en  intendant et serviteur de la Terre nourricière », comme il se définit lui-même. Pour lui, il appartient désormais aux hommes de poursuivre ce processus en privilégiant la coopération au détriment de la compétition, source de tensions et de conflits. Jean-Marie Pelt et Pierre Rabhi, amis de longue date, mettent ici en commun, par-delà les désespérances de notre temps, une vision qui se veut optimiste mais qui exige, à leurs yeux, pour aboutir à un monde plus juste et fraternel, une authentique et massive  insurrection des consciences ». Essai broché. Paru en 05/2014 Auteur Jean-Marie Pelt, Pierre Rabhi Éditeur Éditions Fayard Date de parution 07/05/2014 Collection ISBN 2213681864 EAN 978-2213681863 © DIMINUTION DE L'USAGE DES PSYCHOTROPES EN EHPAD 30/01/2015 Accompagnement soutenu en EHPAD "un continuum de soins et une diminution de l’usage des psychotropes" Par Jean-Philippe RIVIERE - Date de publication 28 Janvier 2015 Les animations, approches non médicamenteuses, le renforcement de la convivialité ou encore l'accompagnement 7 jours sur 7 permettent-ils d'améliorer l'autonomie de certains résidents, voire de diminuer leur consommation de psychotropes ? Retour d'expérience de Maguelonne Legaie, directrice de la Villa du Tertre, maison de retraite EHPAD St-Parres-aux-Tertres, Aube. VIDAL Comment se passent vos interactions avec les professionnels de santé de la région ? Maguelonne Legaie L'interaction est surtout cadrée par le médecin coordonnateur. Nous avons également signé des conventions avec le centre de psychogériatrie pour un suivi de résidents au niveau psychiatrique, si besoin. Nous avons aussi signé une convention avec l'unité mobile de soins palliatifs, ce qui nous permet, dans certains accompagnements en tout cas, de pouvoir bénéficier de l'approche professionnelle, de pouvoir accompagner la famille dans certaines conditions. Nous avons bien entendu un partenariat avec l'hôpital de Troyes pour favoriser l'accueil des résidents en cas d'urgence. VIDAL Comment évolue le mode de vie des résidents en fonction de l'évolution de leur santé ? Maguelonne Legaie Lors d'une entrée d'un résident en établissement, nous devons déjà nous assurer d'une continuité dans son projet de vie, q'il faut être capable, du coup, de continuer. Cela doit constituer un continuum, au sens le résident peut rentrer dans l'établissement, avoir sa chambre et ses pathologies peuvent évoluer. Nous pouvons lui proposer des accompagnements différents en fonction de l'apparition et l'intensité de troubles cognitifs, que ce soit par les animatrices, ensuite par le PASA Pôle d'Activités et de Soins Adaptés, potentiellement par l'unité protégée semi-ouverte [NDLR cf. cette autre partie de l'interview]. Il arrive également que le résident sorte de l'unité protégée nous essayons de faire les vases communicants, afin que la personne ne se sente pas déstabilisée par une évolution. Nous le faisons aussi dans l'idée de ne pas faire ce que les précédents établissements faisaient il y a 10 ou 15 ans vous étiez autonome, vous étiez au rez-de-chaussée, vous étiez devenu dépendant, on vous montait au premier étage et si vous étiez en accompagnement de fin de vie, vous étiez monté au troisième... ce qui n'a rien de respectueux et de digne. Donc aujourd'hui, tout le personnel accompagnant tourne et change d'étage assez régulièrement, ce qui fait que les résidents connaissent tout le monde dans la maison même si la chambre d'un résident va changer parce qu'il va rentrer dans l'unité, il retrouvera les mêmes têtes, les mêmes accompagnants et ce jusqu'au bout de la vie. VIDAL Cela arrive-t-il que des résidents fassent l'inverse, retrouvent une certaine autonomie ? Maguelonne Legaie Nous avons connu plusieurs personnes qui sont entrées en étant annoncées par l'hôpital comme étant en fin de vie, et que nous voyons aujourd'hui marcher et participer à l'atelier bricolage. Des résidents ont aussi changé d'établissement ils étaient ailleurs et ont souhaité venir ici avec un dossier médical pourtant assez éloquent sur des difficultés, de la dépression ou des comportements pas forcément toujours sociaux. Une fois ici, nous ne rencontrons absolument pas les mêmes problèmes. Nous nous sommes aperçus que tout le panel d'activités que nous mettons à disposition [NDLR cf. cette vidéo sur les approches non médicamenteuses de la Villa du Tertre] permet à chacun de trouver sa place. Ils sont considérés, ils ont le droit de s'exprimer, ils ont le droit de nous dire "oui "comme ils ont le droit de refuser et c'est une chance aussi, au final, de reconnaÃtre l'existence de chacun. Tout notre projet se matérialise dans le projet d'accompagnement personnalisé qui constitue un document plus formel, élaboré avec le résident et présenté aussi à ses proches ou famille. Dans ce PAP, nous relayons justement ses objectifs élaborés en fonction son autonomie, de la préservation de son autonomie, de sa santé et de toute sa vie sociale; Nous nous engageons aussi à faire des propositions d'objectifs et donc d'actions, que nous rrévaluons régulièrement et dont nous sommes capables d'assurer la traçabilité. VIDAL Avez-vous noté une diminution de l'utilisation de psychotropes dans votre établissement ? Maguelonne Legaie Tous les dispositifs non médicamenteux mis en place au sein de l'établissement ont permis une très large diminution de psychotropes. Nous en faisons toujours usage, mais cette fois-ci vraiment de façon ponctuelle, décidée à certains moments en fonction des manifestations des pathologies. VIDAL En est-il de même avec les somnifères, les hypnotiques ? Maguelonne Legaie Concernant les insomnies, nous avons développé un véritable accompagnement de nuit. Aujourd'hui, le personnel qui travaille de nuit ne se limite pas à une simple veille ce sont des personnes qui sont en charge de mener l'activité du soir. Nous nous sommes aperçus que l'anxiété se renforçait le soir, au moment du coucher. Après toute l'émulation de la journée, tout retombe dans un silence et dans une atmosphère plutôt angoissante… Pour traiter cette anxiété du soir, nous avons donc proposé une "Tisane Party" très collective et ouverte à tous les résidents, comme nous avons également mis en place une "Tisane Itinérante" l'accompagnant de nuit va passer dans les chambres un petit moment, proposer la tisane [NDLR éventuellement avec le robot PARO], ce qui offre un moment d'échange de façon adaptée à la personne, en fonction de ses besoins. Cela permet, en effet, de diminuer très largement la consommation de somnifères, en tout cas pour beaucoup de résidents. Nous avons aussi testé des placebos. VIDAL Quels types de placebos avez-vous utilisé ? Maguelonne Legaie Des placebos ayant l'apparence de médicaments, pour des personnes qui avaient plus besoin de disposer de la petite pilule blanche que de la nécessité d'un somnifère pour pouvoir s'endormir. La personne n'angoisse pas parce qu'on ne lui a pas donné son médicament et n'en a au final pas réellement besoin. Propos recueillis le 21 novembre 2014 à la Villa du Tertre, maison de retraite EHPAD St-Parres-aux-Tertres, Aube. Sources VIDAL © L’HOMME, MERVEILLE DE DIEU 11/02/2015 L’HOMME, MERVEILLE DE DIEU par le Père Bernard Sesboüé sj Essai d’anthropologie christologique Éditeur Salvator Jamais peut-être au cours de l’histoire, il n’y a eu autant de vision différentes de l’homme. Sciences, philosophies, idéologies, religions, toutes ces  anthropologies diverses » se disputent le droit de définir son identité. Et aujourd’hui, avec l’émergence du transhumanisme ou des théories du genre, des progrès scientifique ou techniques, son être même apparait grandement menacé. Si l’on en croit la foi chrétienne, pourtant, l’homme est bien cette  merveille de Dieu » digne d’une attention inestimable, à l’image de celle que lui porte son Créateur. Quel peut être alors le sens d’une  anthropologie » qui s’appuie sur cette foi chrétienne justement ? Ces pages vont donc traiter du rapport de l’homme à Dieu, du rapport fondé dans l’acte de création, mais aussi dans le don de la grâce. Ce traité sera donc aussi un traité de la mission du Saint-Esprit dans l’homme et dans le monde mission intérieure et invisible qui s’articule avec la mission visible et extérieure accomplie dans l’histoire par le Fils, Verbe incarné. Ces deux missions ne sont pas séparables le Christ agit en nous par son Esprit ; l’Esprit nous ouvre de l’intérieur à l’accueil du message du Christ. Il fait de nous des fils dans le Fils pour nous conduire au Père. L’homme est ainsi resitué dans une vision trinitaire. Ce traité aborde également la théologie de l’expérience spirituelle. L’avis du Libraire  La Procure » C’est le livre important et remarquable de ce début d’année. Le théologien, jésuite, Bernard Sesboüé signe avec L’homme, merveille de Dieu, un livre brillant sur le rapport de l’homme à Dieu. Une anthropologie théologique chrétienne complète, solide et totalement centrée sur la dimension trinitaire de l’homme. L’auteur Jésuite, le Père Bernard Sesboüé est un des grands théologiens contemporains, professeur émérite au Centre Sèvres. Il sait allier aussi bien la recherche fondamentale comme dans son Histoire des dogmes Desclée que dans des livres plus vulgarisés comme Jésus-Christ, Seigneur et Fils de Dieu. Il a obtenu le Prix des libraires religieux pour son livre entretien avec Marc Leboucher La théologie au XXe siècle et l’avenir de la foi. DDB. © NERVOSITÉ & TROUBLES DU SOMMEIL 20/02/2015 Par David PAITRAUD - Date de publication 13 Février 2015 ANXEMIL 200 mg est une spécialité de phytothérapie contenant de la passiflore. L'indication de ce médicament repose sur l'usage traditionnel de la passiflore en cas de nervosité et de troubles mineurs du sommeil. Son utilisation est réservée à l'adulte et à l'adolescent de plus de 12 ans. ANXEMIL 200 mg comprimé enrobé est un médicament traditionnel à base de passiflore utilisé dans les états de tension nerveuse légère et les troubles mineurs du sommeil. Son usage est réservé à l'indication spécifiée sur la base exclusive de l'ancienneté de l'usage. ANXEMIL est réservé à l'adulte et à l'adolescent de plus de 12 ans. En pratique La posologie doit être adaptée en fonction de l'indication • pour les états de tension nerveuse légère, la posologie recommandée est de 1 à 2 comprimés matin et soir. La posologie peut être augmentée à 8 comprimés par jour posologie maximale sur avis médical ou pharmaceutique ; • pour les troubles mineurs du sommeil, la posologie recommandée est de 1 à 2 comprimés le soir, 1/2 heure avant le coucher. La durée de traitement ne doit pas dépasser 6 mois d'utilisation continue. Si les symptômes persistent ou s'aggravent après 21 jours d'utilisation, une consultation médicale est recommandée. Conseils aux patients L'utilisation concomitante avec des sédatifs tels que des benzodiazépines est déconseillée, sauf avis médical. Il est recommandé aux patients recevant ANXEMIL de ne pas conduire ni manipuler de machines. Identité administrative • BoÃte de 42, CIP 3400927956539 • Non remboursable • Laboratoire R&D Pharma Pour aller plus loin Se reporter à la fiche produit "Passiflore" sur Pour en savoir plus... Consultez les monographies VIDAL • ANXEMIL 200 mg cp enr Sources Laboratoire R et D Pharma © SÉROTONINE ET DÉPRESSION 23/02/2015 Cerveau Comme tous les troubles de l'esprit, la dépression est aussi un trouble du cerveau, organe central de la cognition et du comportement. Neurones Les systèmes nerveux des personnes déprimées montrent une diminution de l'activité de plusieurs neurotransmetteurs ce sont des molécules permettant aux neurones de communiquer entre eux, depuis le neurone émetteur jusqu'au neurone récepteur. Trois substances sont particulièrement impliquées la dopamine, la noradrénaline et surtout la sérotonine. Sérotonine La sérotonine est dérivée de l'acide aminé tryptophane, produite par les cellules intestinales mais aussi par des neurones spécialisés d'une zone ancienne du cerveau, les noyaux du Raphé. Elle favorise la communication cellulaire et la production d'autres peptides dans de nombreux secteurs du cerveau amygdale, hypothalamus, aires corticales. Le ralentissement psychomoteur des déprimés pourrait être dû à des défauts de fonctionnement de leurs circuits sérotoninergiques. Facteurs cérébraux Mais le cerveau est complexe, et il existe sans doute plusieurs causes cérébrales possibles à une dépression. Les recherches ont ainsi mis en évidence le rôle parfois majeur des hormones comme le cortisol, hormone du stress, ou les estrogènes, hormones sexuelles féminines et des facteurs de croissances des neurones BDNF. Cette diversité des configurations cérébrales explique notamment pourquoi certains antidépresseurs sont efficaces et d'autres non sur un patient. Toute dépression a des causes multiples que l'on ne peut simplifier. Apports de l'imagerie cérébrale Les médecins peuvent aujourd'hui observer le cerveau des personnes déprimées pour analyser ses différences de fonctionnement par rapport à la normale groupe de contrôle non déprimé. Plusieurs observations ont été rapportées • Taille inférieure de l'hippocampe zone ancienne liée à l'humeur et la mémoire ; • Microlésions dans la matière blanche et la matière grise hyperintensités ; • Moindre activité du cortex cingulaire antérieure régulation des émotions. © PHOBIE - 20/03/2015 Mis à jour Lundi, 21 Février 2011 Les phobies sont une forme de troubles anxieux où l’angoisse se focalise sur un objet, une situation ou une activité précise qui ne la justifie pas. Si certaines formes s’atténuent généralement grâce à des stratégies d’évitement, d’autres peuvent perturber sérieusement la vie quotidienne. Est-il normal d’avoir peur d’objets ou de situations particulières ? La peur est une émotion naturelle et utile. Elle nous protège car elle nous pousse à agir, par exemple en nous incitant à fuir lorsque nous nous sentons en danger. Tout le monde peut avoir des peurs, voire de petites phobies, préférer l’escalier à l’ascenseur, changer de trottoir à la vue d’un chien, redouter de prendre l’avion. La plupart du temps, nous vivons avec ces peurs et nous nous en accommodons. L’enfant terrorisé à l’idée d’être interrogé en classe restera sans doute un adulte timide et ne deviendra probablement jamais un grand orateur. Cela ne l’empêchera pas, avec ce trait de personnalité qui le caractérise, de trouver sa place dans la société. En revanche, lorsque la peur nous paralyse en l’absence de danger réel, prend des proportions démesurées, monopolise nos pensées et influence de façon négative nos comportements et nos choix, elle devient pathologique. Quels sont les différents types de phobies ? Les phobies sont une forme d’anxiété. La personne phobique réalise que sa peur est excessive et irrationnelle, mais elle ne peut pas résister au besoin d’éviter l’objet de sa crainte. La phobie devient grave lorsqu’elle oblige la personne touchée à restreindre ses activités et que sa qualité de vie s’en ressent. On distingue trois principaux types de phobies les phobies simples, l’agoraphobie et la phobie sociale. La phobie simple La phobie simple est la peur anormale, excessive et injustifiée d’un objet ou d’une situation peur de certains animaux, du vide, de l’avion, de l’eau, des miroirs, des aiguilles, etc. Il y aurait plus de six mille sortes de phobies simples ! Certaines sont assez répandues, comme la peur des lieux clos claustrophobie, d’autres sont plus rares et peuvent sembler bizarres. La plupart des personnes vivent avec leur phobie en mettant en place des stratégies d’évitement. Par exemple, un phobique des insectes préférera vivre dans un appartement en ville plutôt que dans une maison à la campagne. Quelques phobies • Acrophobie peur des lieux élevés. • Clinophobie peur de se mettre au lit. • Coulrophobie peur des clowns. • Éreuthophobie peur de rougir en public. • Gamétophobie peur du mariage. • Géphyrophobie peur de traverser un pont. • Kathisophobie peur de s’asseoir. • Mysophobie peur de la poussière. • Nostophobie peur de rentrer chez soi. • Pédiophobie peur des enfants et des poupées. • Scopophobie peur d’être regardé. • Zélophobie peur de la jalousie. L’agoraphobie Les personnes atteintes d’agoraphobie redoutent de se retrouver dans des lieux publics dont elles pensent qu’elles ne pourront pas s’échapper ; par exemple dans les transports en commun, centres commerciaux, files d’attente ou théâtres. Certains agoraphobes restent chez eux pendant des années, ne sortant qu’exceptionnellement, accompagnés d’un proche de confiance. Les personnes souffrant de troubles paniques développent parfois une agoraphobie, mais certains agoraphobes ne connaissent pas ce type de trouble. La phobie sociale La phobie sociale est une forme grave et parfois très invalidante de phobie. Elle se caractérise par la crainte d’être observé et jugé par les autres, ou encore d’être gêné ou humilié par ses propres actions. Elle se manifeste par une peur déraisonnable d’une ou plusieurs situations sociales peur de prendre la parole devant un groupe, de s’adresser à des inconnus, de manger sous le regard des autres, d’aborder une personne du sexe opposé ou encore de se rendre à l’école. Dans ce dernier cas, on parle de phobie scolaire. La phobie sociale interfère fortement avec le travail ou l’école et peut conduire à la dépression. Le trac est-il une forme de phobie sociale ? Le trac est l’angoisse normale que l’on ressent avant d’affronter un public, de subir une épreuve. Cette peur est due à la crainte d’être jugée par d’autres personnes, un jury ou un public par exemple. Cependant, à la différence de la phobie sociale, cette angoisse se dissipe progressivement dans l’action. Ce n’est donc pas une forme de médicaments sont parfois prescrits pour réduire certains symptômes physiques du trac tels que les palpitations et la transpiration. Certains comédiens, hommes politiques ou cadres d’entreprise utilisent un médicament bêtabloquant Avlocardyl, Propranolol Ratiopharm pour calmer leur trac avant de prendre la parole en public. Ces médicaments n’entraÃnent pas de dépendance, mais leurs effets sur le cÅ“ur impliquent de ne jamais les utiliser sans avis médical. Quelles sont les causes des phobies ? L’existence de facteurs génétiques n’a pas été démontrée dans l’apparition des phobies. L’éducation et l’environnement familial semblent jouer un rôle important. Un père ou une mère phobique peut transmettre à son enfant une vulnérabilité émotionnelle qui le prédisposera aux phobies. Les phobies simples sont souvent liées à des événements traumatisants dans l’enfance, qu’ils soient réels ou fantasmés. Une phobie des chiens peut s’installer chez un enfant qui a vraiment été mordu, mais aussi chez un enfant qui a imaginé être attaqué par un chien. L’apparition d’une agoraphobie est souvent liée à la survenue répétée de crises de panique, mais elle peut apparaÃtre progressivement, sans être liée aux troubles paniques. La phobie sociale peut avoir pour origine une situation vécue, mais elle peut également se développer à la suite de l’observation du comportement d’autres personnes par exemple l’humiliation d’un individu par un groupe. Elle est souvent précédée d’une timidité marquée pendant l’enfance. Le fait de grandir dans une famille repliée sur elle-même, ayant peu de contacts sociaux, et dans laquelle le jugement des autres a une importance excessive peut induire une prédisposition à la phobie sociale. Qui peut être atteint de phobie ? Les phobies simples sont assez fréquentes. Elles touchent de 10 % à 20 % de la population et concernent deux fois plus de femmes que d’hommes. Ces phobies débutent souvent dans l’enfance ou à la fin de l’adolescence. L’agoraphobie toucherait de 8 % à 10 % de la population à des degrés plus ou moins sévères. Elle apparaÃt souvent entre 18 et 35 ans. Parmi les agoraphobes, on trouve 80 % de femmes. La phobie sociale est également assez répandue. Trois pour cent de la population souffriraient d’une forme grave et une personne sur dix serait atteinte d’une forme moins sévère. La phobie sociale est la seule forme d’anxiété qui touche les hommes et les femmes à égalité. Ce trouble se déclare la plupart du temps chez les jeunes adultes. Comment évoluent les phobies ? Les phobies simples, plus fréquentes chez les enfants, disparaissent souvent après l’adolescence. Lorsqu’une phobie simple apparaÃt pendant l’âge adulte, son impact sur la vie quotidienne tend à s’atténuer avec le temps, souvent grâce à des stratégies d’évitement de plus en plus complexes. L’agoraphobie non traitée tend à s’aggraver. La personne atteinte sort de moins en moins et son anxiété augmente. Épuisés par cette phobie, de nombreux agoraphobes développent une dépression et cherchent le soulagement dans l’alcool, les drogues ou les médicaments anxiolytiques. Les manifestations de la phobie sociale non traitée s’accentuent avec le temps. Elles nuisent de plus en plus à la vie sociale et professionnelle. Une dépression apparaÃt chez 60 % de phobiques sociaux, ainsi que de nombreux cas de dépendance à l’alcool. D’autres troubles anxieux peuvent également se manifester. Lorsqu’elles désorganisent la vie quotidienne, les phobies nécessitent le recours à une psychothérapie. Les thérapies cognitives et comportementales associées à des techniques de relaxation sont souvent efficaces. Dans le cas de la phobie sociale, un traitement médicamenteux peut être associé à la psychothérapie. Quel type de psychothérapie pour soigner les phobies ? Le choix du type de thérapie se fait en fonction des motivations de la personne phobique, du temps et de l’énergie qu’elle peut y investir. Si son objectif principal est de supprimer rapidement ses symptômes, elle pourra choisir une thérapie cognitive et comportementale. Si elle souhaite faire un travail en profondeur sur elle-même pour identifier les origines de son trouble, elle s’orientera plutôt vers une thérapie d’inspiration analytique, plus longue. L’hypnothérapie peut également trouver sa place dans le traitement des phobies. L’objectif des thérapies cognitives et comportementales est de réduire ou de supprimer les symptômes qui accompagnent la phobie. Elles peuvent soulager les personnes atteintes en quelques mois. Ces thérapies consistent à exposer progressivement le malade à la situation qui déclenche la peur, jusqu’à ce qu’il réussisse à contrôler son anxiété. Cette désensibilisation fait d’abord appel à l’imagination du patient on lui demande d’imaginer la situation redoutée, avant de le confronter réellement à l’objet de sa phobie, tout en l’aidant à contrôler ses réactions. L’apprentissage de techniques de respiration et de relaxation peut compléter efficacement la thérapie. Le traitement des phobies sociales fait parfois appel aux techniques du jeu de rôle. La situation angoissante est mise en scène avec comme partenaires le psychothérapeute et éventuellement d’autres patients souffrant du même trouble. Le thérapeute donne des conseils pour affronter la situation, et la scène est rejouée jusqu’à ce que le comportement du patient soit plus adapté, et qu’il se sente en mesure de réagir en contrôlant son anxiété. Quels médicaments pour soulager les phobies ? Dans la plupart des phobies, les médicaments ne sont utilisés que ponctuellement, pour soulager les symptômes de l’anxiété, lorsque le patient va devoir affronter l’objet de sa phobie. Seule la phobie sociale peut faire l’objet d’un traitement de fond sur plusieurs mois. Les médicaments anxiolytiques Les manifestations d’une phobie simple peuvent être atténuées par des médicaments anxiolytiques, lorsque la personne doit affronter la situation qui lui fait peur. En cas de phobie de l’avion par exemple, un médecin peut prescrire une benzodiazépine anxiolytique. Pris une demi-heure avant de monter dans l’avion, ce médicament soulagera les symptômes anxieux le temps du vol. L’usage des anxiolytiques ne doit toutefois être envisagé qu’exceptionnellement, car ces médicaments ne soignent pas l’origine de la phobie. Leur consommation régulière comporte des risques de dépendance et leur effet diminue avec le temps. La buspirone Buspirone Génériques, un anxiolytique dénué d’effet sédatif, est également utilisée pour soulager les symptômes anxieux en cas de phobie. Son délai d’action est plus long que celui des benzodiazépines. Les médicaments antidépresseurs Les médicaments antidépresseurs contenant de la paroxétine, de l’escitalopram et de la venlafaxine se sont révélés efficaces dans le traitement de la phobie sociale, lorsque celle-ci interfère fortement avec la vie sociale ou professionnelle. Le traitement est habituellement prescrit en association avec une thérapie cognitive et comportementale. Liste des médicaments mise à jour Mardi, 17 Février 2015 • Antidépresseurs inhibiteurs de la recapture de la sérotonine o DEROXAT o DIVARIUS o ESCITALOPRAM Générique o PAROXÉTINE Générique o SEROPLEX o SERTRALINE Générique o ZOLOFT • Antidépresseurs inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline o EFFEXOR o VENLAFAXINE Générique Comment aider une personne atteinte de phobie ? Vivre avec une personne phobique peut créer de nombreuses frustrations. Le comportement de l’entourage est primordial pour repérer la phobie, inciter la personne malade à consulter un médecin et la soutenir pendant son traitement. Repérer une phobie peut être difficile, même pour l’entourage immédiat. Les stratégies d’évitement peuvent être soigneusement dissimulées. Lorsque l’on réalise qu’un proche souffre de phobie, il est indispensable d’en discuter sans le juger, et d’évaluer avec lui l’impact de la maladie sur sa vie et sur celle de son entourage. Si les symptômes ne sont pas très handicapants, il faut respecter ceux-ci et ne pas essayer de forcer la personne phobique à affronter les situations qui l’angoissent. Il est même tout à fait acceptable de lui faciliter la vie par exemple en prévenant des amis avec qui on part en vacances. La phobie n’est pas une maladie honteuse. Si les répercussions de cette phobie provoquent une souffrance, il est essentiel de faire comprendre à la personne malade que des traitements efficaces peuvent la soulager rapidement. © Bilan psychologique avec l'enfant et l'adolescent 01/04/2015 Michele EMMANUELLI ed - Estelle LOUET ed Co-Auteurs Catherine AZOULAY - Genevieve BRECHON - Catherine CHABERT - Jean-yves CHAGNON - Bernard GOLSE - Caroline HURVY - ©2015 Carnet psy -Le- - dirigée par Manuelle Missonnier manuelle ISBN 978-2-7492-4708-3 - EAN 9782749247083 Dans la clinique de l’enfant et de l’adolescent, quel que soit le lieu de sa pratique, le bilan psychologique fait l’objet d’attentes diverses mais rarement explicites ni explicitées. La question du diagnostic semble toujours y être inscrite et, d’une certaine manière, celle-ci convoque aussi la perspective pronostique. Est-il possible – de quelle manière et jusqu’à quel point – de répondre à l’un et l’autre des versants de cette demande qui engage non seulement une conception de la psychopathologie infantile, mais également celle des possibilités tout comme des limites offertes par le bilan ainsi pensé ? Les auteurs, psychologues et pédopsychiatres psychanalystes, débattent de cette question autour de la présentation de deux études de cas qui illustrent la manière dont le bilan avec l’enfant et l’adolescent participe aux réflexions de l’équipe et/ou de tous les intervenants impliqués dans le soin et aide aux prises en charge. Ouvrage publié avec l’association Clinap. Mise en vente le 26 mars 2015. Les autres titres Carnet psy -Le- / dirigée par Manuelle Missonnier manuelle © CORPS TRAUMA ET PROCESSUS CREATEUR 02/04/2015 CORPS TRAUMA ET PROCESSUS CRÉATEUR CLINIQUES MÉDITERRANÉENNES Numéro 91 - Revue semestrielle Coordination Sylvie LE POULICHET Ont participé à ce numéro Sidi ASKOFARE - Roseline BONNELLIER - Anne BRUN - Julieta DE BATTISTA - Dorothee GUICHE - Mireille GUITTONNEAU-BERTHOLET - Genevieve HAAG - Romuald HAMON - Isabelle LASVERGNAS - Laurie LAUFER - Chantal LHEUREUX-DAVIDSE - Dominique MAZEAS - Lucie MIRA - Sylvain MISSONNIER - Francoise NEAU - Delphine PEYRAT-APICELLA - Francois POMMIER - Olivier PUTOIS - Laurence RAJBENBACH - Magalie SABOT - Jeremie SALVADERO - Yaelle SIBONY-MALPERTU - Isabelle SOME - Yohan TRICHET - Alain VANIER - Laure WESTPHAL - ©2015 Cliniques méditerranéennes Revue publiée par le centre inter-régional de recherches en psychopathologie clinique Rédactrice en chef Marie-José Del Volgo ISBN 978-2-7492-4711-3 - EAN 9782749247113 Dans le cadre des cures psychothérapeutiques et psychanalytiques d’enfants ou d’adultes, quels sont les processus créateurs susceptibles de générer des rencontres inattendues ou des événements mutatifs ? Les articles réunis dans ce numéro offrent une véritable diversité des pratiques qui interrogent différentes modalités de processus créateurs, sans chercher à se référer à un modèle unique. À partir de la clinique des autismes, de la psychose infantile, de celle des fonctionnements limites ou encore de la confrontation à des maladies somatiques graves en milieu hospitalier, ces pratiques tentent, chacune à leur manière, d’instaurer un nouveau mode d’articulation du corps au penser et du corps à la parole. Mise en vente le 26 mars 2015. Les autres titres Cliniques méditerranéennes / Revue publiée par le centre inter-régional de recherches en psychopathologie clinique Rédactrice en chef Marie-José Del Volgo © JEUX D'ENFANT 03/04/2015 JEUX D'ENFANT SAVOIRS ET CLINIQUE Numéro 18 Ont participé à ce numéro Isabelle BALDET - Anne BOISSIERE - Sylvie BOUDAILLIEZ - Annie BOURGOIS - Chantal DALMAS - Franz KALTENBECK - Vincent LE CORRE - Eric LE TOULLEC - Marie LENORMAND - Sylvain MASSCHELIER - Genevieve MOREL - Antonio TEIXEIRA - Genevieve TRICHET - Monique VANNEUFVILLE - Antoine VERSTRAET - Savoirs et clinique Rédacteur en chef Franz Kaltenbeck ISBN 978-2-7492-4756-4 - EAN 9782749247564 Explorant l’enfance où se joue l’avenir d’un être humain, la psychanalyse ne pouvait pas négliger ce que Freud appela  l’occupation la plus chère et la plus intense de l’enfant » - le jeu. En 1908, il le met à la base même de  l’activité poétique », issue de celle du fantasme. Freud prend, comme d’ailleurs l’enfant lui-même, le jeu très au sérieux. Les meilleurs disciples de Freud ont fait du jeu et un moyen d’explorer l’inconscient infantile qui ne sait pas encore se dire et un instrument jouissif au service de la dimension thérapeutique dans l’analyse des petits patients. Ainsi, Lacan rend hommage à Mélanie Klein ou encore, d’une autre façon à Winnicott. D’autres psychanalystes comme Frances Tustin ont trouvé des objets spécifiques à certaines structures cliniques. Depuis les temps héroïques de la psychanalyse des enfants, beaucoup de jeux nouveaux sont offerts aux enfants, comme les jeux vidéo dont on n’a pas encore mesuré les conséquences pour l’inconscient et pour le domptage des pulsions. À la différence des enfants observés par Freud, Klein, Winnicott, Tustin et d’autres, ceux-ci ne sont plus forcément un symptôme salutaire mais peuvent devenir une activité incessante qui masque mal un vide menaçant. Illustration de couverture Landschaft mit Turm Detail 2 ©Dieter Roth Foundation Hamburg 1976 - 94 graphiste Jule Rump, Hambourg. Mise en vente le 26 mars 2015. Les autres titres Savoirs et clinique / Rédacteur en chef Franz Kaltenbeck. © PSYCHIATRIE 11/04/2015 PSYCHIATRIE LES DÉPUTÉS VEULENT LIMITER L'ISOLEMENT ET LA CONTENTION L'Assemblée nationale a voté mercredi 8 avril 2015 une disposition du projet de loi Santé visant à limiter le placement en chambre d’isolement et la contention des patients dans les hôpitaux psychiatriques. Par Maroussia Renard - Rédigé le 09/04/2015 – Allo Docteur Les députés ont adopté en première lecture un article qui vise à faire de l’isolement et la contention des "pratiques de dernier recours" uniquement "pour prévenir un dommage immédiat ou imminent pour le patient ou autrui, sur décision d’un psychiatre" et "pour une durée limitée". En outre, leur "mise en Å“uvre doit faire l’objet d’une surveillance stricte confiée par l’établissement à des professionnels de santé désignés à cette fin". Un registre devra être tenu dans chaque établissement mentionnant le nom du psychiatre ayant décidé l’isolement ou la contention, et des professionnels l’ayant contrôlé. Plusieurs rapports publiés ces dernières années ont dénoncé une banalisation de ces mesures de placement en chambre d'isolement et de contention, liée selon certains spécialistes au manque de personnel dans les hôpitaux psychiatriques. © SEROPLEX UTILE OU PAS? 16/04/2015 Seroplex l'effarante histoire du médicament ''inutile'' qui a coûté euros à la Sécurité Sociale. Fin mars, le site Mediapart dénonçait l'existence de liens illicites entre d'anciens hauts membres de l'Agence du médicament ANSM et de la Haute autorité de santé HAS. Le journal en ligne a publié ce 14 avril une démonstration glaçante des conséquences de ces abus, révélant comment un antidépresseur, clone d'un médicament génériqué, est devenu l'un des médicaments les plus remboursés de la décennie. Article rédigé par la rédaction d' le 15/04/2015 L'affaire, décrite en détail dans un passionnant article signé par MichaÃl Hajdenberg et Pascale Pascariello "Seroplex l'histoire secrète de la pilule à un milliard", sur Mediapart, mérite plus qu'un rapide résumé. Voici toutefois les grandes lignes de l'affaire. En haut, le citalopram. En bas, l'escitalopram, son énantiomère. Bonnet blanc et blanc bonnet. Au début des années 2000, le brevet du Seropram citalopram du laboratoire danois Lundbeck arrive à expiration. Lorsque ses génériques arriveront sur le marché, cette source majeure de revenu s'évanouira. Anticipant cette crise, le laboratoire fonde ses espoirs dans un nouveau produit, le SertindolÂ, qui s'avérera dangereux risques d’arythmie cardiaque, mort subite. Pris de court, il change de straté sur deux fronts. Premièrement, raconte Mediapart, Lundbeck rachète plusieurs laboratoires avancés dans le développement des génériques du citalopram, pour interrompre ces projets, et en payera d’autres pour qu’ils renoncent à commercialiser les comprimés la Commission européenne engagera une procédure antitrust en 2010 contre le laboratoire. Mais Lundbeck a une autre corde à son arc il décide de développer un isomère du citalopram, l’escitalopram ou S-citalopram, bientôt commercialisé sous le nom de SeroplexÂ. Un isomère est une molécule qui contient les même atomes qu'une autre, mais diffère de par sa structure et donc, souvent, par ses propriétés. En l'occurrence, l'escitalopram est ce qu’un chimiste nommerait l’énantiomère du citalopram son image parfaite dans un miroir voir illustration. Là , en toute rigueur, la molécule n’est pas identique… A-t-elle un effet comparable à celui de sa jumelle ? Oui elle agit bel et bien en tant qu'antidépresseur. L'effet mesuré est-il supérieur ? Si tel est le cas, on considérera légitimement que son service médical rendu SMR est supérieur au citalopram et ses génériques. Ce qui justifiera un remboursement par la Sécurité sociale. Malheureusement, citalopram et escitalopram, c'est bonnet blanc et blanc bonnet. "Jamais aucune étude n’a montré que le Seroplex apportait une quelconque amélioration par rapport au SeropramÂ" , confie un ancien cadre du laboratoire, cité par Mediapart. "En décembre 2002, sans surprise", expliquent les journalistes, "le laboratoire reçoit un projet d’avis de la commission de la transparence qui lui annonce qu'en l’état, le dossier [de l’escitalopram] sera rejeté. […] Le laboratoire danois représente [son dossier en] juin 2004. Mais c'est l'échec. La commission délivre une ASMR 5" amélioration du service médical rendu jugé "nul". Une procédure d’appel existe. Afin de mettre toutes les chances de son côté, Lundbeck rencontre des hauts responsables des commissions de transparence mis en cause dans la précédente enquête de Mediapart. Contre rémunération, Lundbeck reçoit des conseils sur la meilleure façon d'obtenir gain de cause devant ces commissions. "La commission de la transparence est composée d’une vingtaine de membres le laboratoire n’en négligera aucun", écrivent les auteurs de l’enquête. "Les meilleurs lobbyistes sont recrutés", ainsi que des "spécialistes respectés", nommés dans les colonnes du journal. Des statisticiens danois viennent présenter les résultats d’études sur les performances du Seroplex sous leur meilleur jour… Un médecin, membre de la commission de transparence, déclare aujourd’hui "[s’être] fait rouler dans la farine. Je regrette aujourd’hui ce choix. Je me suis trompé." Un membre du cabinet de ministre de la santé Douste-Blazy téléphone aux membres de la commission pour expliquer que "le [ministère des affaires étrangères] plaidait en faveur d’une décision favorable pour ce médicament, fabriqué par un petit laboratoire danois en difficulté". Des factures montrent que ce collaborateur du ministre était payé par à 65% Tout le monde n'est pas dupe. Des revues indépendantes telles que Prescrire note en mai 2004 que le Seroplex "n’apporte rien de nouveau", et n’a pas "d’avantage démontré en termes de bénéfices ni de risques par rapport au citalopram". En octobre de la même année, la commission de transparence accordera un ASMR 4 au Seroplex amélioration mineure de l'ASMR en termes d'efficacité thérapeutique et/ou d'utilité au plan clinique pour les épisodes dépressifs majeurs. Au vu de quoi un taux de remboursement de 65% sera accordé par la Sécurité sociale à ce médicament pourtant indifférenciable, en terme d’efficacité, à un médicament tombé dans le domaine public. Le prix fixé pour le médicament sera très élevé avec des conséquences potentiellement délétères pour des certains pays à faibles revenus. En 2007, des lobbyistes interviennent pour éviter que ce prix ne soit renégocié à la baisse avec les autorités. Parmi eux, on trouve Aquilino Morelle. Si son rôle ne relève pas de la prise illégale d’intérêts, les journalistes observent que "personne ne lui a [encore] demandé ce qu’il pensait de ce médicament et de ce qu’il avait coûté aux Français alors qu’en tant que serviteur de l’Etat, il était censé défendre l'intérêt général". A la fin des années 2000, le Seroplex faisait parti des dix médicaments les plus remboursés en France. Selon les calculs de Mediapart, environ 700 millions d’euros ont été déboursés par la Sécurité sociale pour cet "antidépresseur sans plus-value". Des parlementaires dénonceront, en vain, l’inutilité et le coût du médicament. En 2013, quelques mois avant la fin du brevet du SeroplexÂ, la commission de transparence a finalement revu son ASMR. "Des études complémentaires ont été réalisées par le NICE l'Institut national de la santé et de l'excellence clinique en Grande-Bretagne, qui établissent catégoriquement que les quelques avantages chiffrés existants sont en réalité sans intérêt pour le patient". La conclusion de l’édifiant article de Mediapart fera rire jaune "Anticipant cette chute de brevet […] Lundbeck [a essayé] de lancer un nouvel antidépresseur, le BrintellixÂ. Bis repetita ? En février 2015, la commission de la transparence a délivré une ASMR 5, au motif que le Brintellix n’apportait pas de progrès thérapeutique." © UN AUTRE NOM POUR LE SURMOI 22/04/2015 Auteur de travaux sur la violence, la prison et l’humour, le psychanalyste Jacques André se penche sur l’immense élan collectif qui a suivi les attaques tétanisantes de la semaine dernière. Qu’est-ce qu’un psychanalyste peut dire de ce qui s’est passé la semaine dernière ? La position du psychanalyste est tellement mêlée à celle du citoyen… Pour ma part, je n’ai jamais connu de moment comme ça, où la vie psychique collective est à ce point prévalente. Et pas juste parce qu’il devient quasi incorrect d’évoquer sa vie personnelle au regard de l’immensité de ce qui se passe. Je pourrais parler de ce qui se passe pour moi. Je ne me sens plus seulement le fils d’une histoire familiale, d’une filiation parentale, comme tout le monde, mais aussi le fils d’une culture, d’une philosophie, d’un esprit, d’une nation même. Moi qui ai horreur du nationalisme, c’est comme si ce mot reprenait un sens. Le mot Âpeuple» aussi, qu’on manie habituellement à tort et à travers, comme si cet être psychique collectif acquérait pour une fois une cohérence. Il faut un événement comme celui-là pour s’apercevoir que cette histoire – et pas juste l’histoire de France, on voit bien que c’est l’histoire des idées, de la démocratie – est inscrite, et transmise. Ce qu’on n’a pratiquement aucun moyen de repérer dans d’autres circonstances. Bon, Charlie Hebdo, ce n’est pas Voltaire mais, en même temps, il y a quelque chose qui passe par le boulevard Voltaire, de la République à la Nation. C’est très étonnant de découvrir à quel point nous sommes habités par ça, à notre insu. Au départ de toute cette histoire, il y a l’humour. Qu’est-ce que ça veut dire de refuser l’humour, ou de ne pas le comprendre ? Tout le monde n’a pas accès à l’humour. La question du surmoi est ici une question importante. Parce que, l’idée est de Freud, il y a une relation très intime entre le surmoi – cette puissance d’interdit, de contrainte, d’obligation, qui dit une chose et son contraire et rend tout le monde un peu dingue – et l’humour, qui permet de se dégager, de faire un pas de côté. L’exemple bien connu, c’est le condamné à mort qui, un lundi à l’aube, est conduit à la guillotine et qui dit ÂMince, la semaine commence Ça ne change évidemment rien à ce qui va lui arriver. Par contre, on voit bien comment cette disposition d’esprit modifie, sinon le monde, du moins le regard que l’on a sur lui. C’est la même chose avec Dieu. Dieu, c’est un autre nom pour le surmoi, cette puissance qui surplombe, qui contraint à obéir, qui livre ses commandements. C’est par rapport à cela qu’il faut pouvoir faire ce pas de côté. On peut ou on ne peut pas. On a la plasticité ou pas. On se soumet ou pas. L’humour, c’est le contraire de la soumission. Ça n’est pas nécessairement révolutionnaire, ça ne renverse évidemment rien. Mais si on peut rire de celui qui vous commande… ça fait quand même une petite différence entre le prendre pour Dieu et le prendre pour un rigolo. Quelle est la nature de cet élan qui a poussé des millions de gens à descendre dans la rue ? A l’évidence, il y a des mécanismes d’identification majeurs. L’identification suppose qu’on devient tous les mêmes, et on devient les mêmes parce qu’on se rapporte à quelque chose de commun. C’est pour cela que l’idée de nation est intéressante ici, c’est une nation d’idées, de pensée, pas une nation territoriale. Il y a des identifications collectives et, au centre, il y a des idéaux, dont la liberté d’expression, qui est ici assez privilégiée, parce que c’est peut-être la forme la plus concrète de ce que liberté veut dire. Soit on peut dire ce qu’on veut et on vit, soit on ne peut pas et on se fait tuer, c’est une différence assez repérable. Par ailleurs, dans ce moment que nous vivons, il est évident que la singularité de l’individu ne suffit pas. Nous sommes des êtres sociaux on l’est banalement, ordinairement, mais on l’est beaucoup plus profondément qu’on ne le pense. Ce que permet un moment comme celui-ci, c’est de découvrir à quel point nous sommes partie prenante d’un être psychique collectif. Je prends mon propre exemple je ne peux pas dire que je me sente français tous les jours ni que ce mot-là me fasse toujours rigoler, et pourtant je ne me suis jamais senti aussi français que depuis mercredi. Pas du tout au sens territorial, mais au sens d’héritier de Voltaire, d’héritier de l’histoire, c’est le secret de la démocratie moderne, l’histoire de la Révolution, de Montesquieu, Diderot… On découvre à quel point c’est un privilège, dans une société, que puisse exister Charlie Hebdo. Peu de pays pourraient supporter Charlie Hebdo… Dans des pays, comme les Etats-Unis, la plupart des médias ont flouté les dessins de Charlie, alors qu’ils ont été très affectés… Les Etats-Unis sont animés par des idéaux comme la liberté d’expression mais, sur la question religieuse, ils n’ont pas la même liberté que la France. On a tendance à oublier qu’avec la Révolution française, ce n’est pas seulement l’Ancien Régime qu’on a mis par terre, c’est aussi un mouvement de déchristianisation très important. Dans les cimetières, on avait inscrit ÂLa mort est un sommeil éternel». La Révolution est un moment de passion antireligieuse qui dit que, si Dieu existe, la démocratie n’est pas possible. Qu’est-ce qui fait que la violence va jusqu’au meurtre ? C’est évidemment très difficile à saisir, parce que les hommes qui ont fait ça n’ont, par définition, pas l’occasion de s’ouvrir à une parole, d’être écoutés. Au contraire. Pour que le meurtre puisse se produire, il faut qu’il y ait un mentor quelque part. Plus qu’un maÃtre à penser, parce qu’un maÃtre à penser, ça permet encore de penser. Et puis, j’ai quand même le sentiment – je ne suis pas le seul – qu’il y a dans cette affaire beaucoup de la violence de l’adolescence. Pol Pot n’était pas un adolescent mais, au sein des Khmers rouges, il y avait beaucoup d’adolescents. Entre 15 et 18 ans, quand on a un fusil, on tire. Les hommes qui ont commis les meurtres de la semaine dernière ont tout d’adolescents jamais achevés. On ne sent nulle part l’homme adulte. Il y a une violence de l’adolescence qui court-circuite la pensée, il y a des courts-circuits entre Âje désire», Âje veux», Âj’agis». Le tout nourri d’une pensée magique, parce que s’ils n’avaient pas la conviction délirante qu’il y a une vie après la mort, je ne pense pas que ce serait jouable. Il y a une toute-puissance de la pensée, qui est le propre de la pensée religieuse, mais qui prend là une forme maximum. Ils ne font pas ça pour mourir, ils ont quelque part la conviction qu’ils ne meurent pas, ils font ça pour la gloire, pour l’héroïsme, pour vivre. A propos des Antilles, vous avez dit dans les sociétés où la honte plus que la culpabilité joue un rôle de régulation, c’est au prix d’un accroissement du sentiment de persécution. Et ici ? Il y a des sociétés qui sont plutôt régulées par la persécution et d’autres plutôt par la culpabilité ÂJe ne fais pas ça parce que je ne veux pas qu’on pense que je suis, etc. C’est mon image et je défends mon image». Dans la plupart des sociétés musulmanes, la régulation se fait plus sur la base de la persécution, parce que la persécution peut être régulatrice, elle n’est pas juste destructrice. La culpabilité est toujours un Âje», Âje suis coupable». Alors que la honte est un sentiment extrêmement social, on a honte sous l’œil des autres. Il faut un regard social pour avoir honte. La culpabilité peut rester intérieure. La honte se joue entre soi et le dehors. Dans la honte, on perd la face. On est nu alors qu’on se croyait habillé, quelque chose est brutalement révélé et produit de l’humiliation. La honte ne frappe pas au même endroit que la culpabilité. Le contraire de la honte, c’est la fierté. Le contraire de la culpabilité, c’est l’innocence. Comment traiter un tel problème ? La culpabilité, on la traite sur des temps longs, c’est relativement transformable, élaborable. La honte, soit elle accable et détruit celui qui la ressent, soit elle pousse à réagir extrêmement violemment, notamment en passant à l’acte. Certains de ces meurtriers sont passés par la prison. Je peux me tromper, mais on a quand même l’impression que le passage en prison, pour beaucoup d’entre eux, est un moment de transformation radicale. De délinquants, ils deviennent croyants intégristes, potentiellement terroristes. Plusieurs d’entre eux, Merah et ceux de ces derniers jours, ont un peu le même profil des petits délinquants, auteurs de délits ordinaires. Et puis il y a l’événement de la prison, qui ne tient peut-être pas uniquement au fait qu’ils y rencontrent celui qui va devenir le mentor. Il se passe aussi qu’ils sortent du circuit de la délinquance. Il y a un effet transformateur de la prison, qui n’est pas un effet apaisant, ni socialisant. Mais quelque chose qui les fait passer dans le monde de la symbolique religieuse. De l’extérieur, on a l’impression qu’enfin, ils trouvent un sens à leur vie, ils rencontrent un destin. Ils découvrent brutalement ce qui les conduit à devenir des soldats de Dieu. Vu de loin, ça ressemble à un moment mystique. La prison n’est pas un monastère mais, après tout, c’est un enfermement entre hommes. Et maintenant ? On a le sentiment que les forces de destruction sont d’une telle puissance, d’une telle rage, qu’elles finiront toujours par l’emporter. L’inconscient est un sauvage, jamais la démocratie ne sera l’héritière de l’inconscient. Elle se fera toujours contre lui, il n’y a ni égalité ni fraternité dans l’inconscient. S’il y a une liberté, c’est une liberté absolue et sauvage. Et, pourtant, il y a les moments comme celui de dimanche, un moment mondial. Ce moment est allé chercher quelque chose d’extrêmement élaboré par rapport à la primitivité des meurtres accomplis. Ce mouvement de dimanche n’est pas du tout illusoire. Mais il est fragile. © BONHEUR ET BIPOLARITÉ 23/04/2015 BONHEUR ET BIPOLARITÉ PEUVENT FONCTIONNER ENSEMBLE A l'occasion de la Journée Mondiale des Troubles Bipolaires, le 30 mars, Hélène Pérignon, 45 ans, nous livre un témoignage plein d'espoir sur sa maladie. Si le diagnostic n'a pas été facile à accepter, elle partage aujourd'hui ses doutes, son expérience et ses émotions dans un livre. Son but briser le tabou autour de cette maladie qui touche près d'1% de la population. Par Léa Galanopoulo - Rédigé le 30/03/2015, mis à jour le 31/03/2015 Comment avez-vous réagit quand les médecins vous ont appris que vous étiez bipolaire ? Hélène Pérignon J'en garde un très mauvais souvenir. Même si on n'est jamais préparé à ce genre de diagnostic, ce n'était pas vraiment une surprise sachant que ma mère avait, elle aussi, été bipolaire. La crainte était là depuis longtemps. Sur le coup, je n'ai pas accepté le diagnostic, je l'ai rejeté. J'ai alors fait face à beaucoup de désespoir mais j'ai eu la chance d'avoir un époux très présent. Dans la phase dépressive, rien ne va plus. Tout se ralentit, la personne montre des signes de grande tristesse, elle n'a goût à rien, parfois elle veut mourir. Les formes les plus sévères sont qualifiées de mélancoliques. Parfois, au contraire, l'anxiété entraÃne une agitation fébrile et une incapacité à rester en place. Elle a aussi des troubles de la concentration et de la mémoire. Le sommeil et l'appétit sont troublés et la libido s'effondre. Entre les deux phases, la personne bipolaire retrouve un état presque normal que l'on appelle "euthymie". A t-il été facile pour vous de vous mettre sous traitement ? Je prends uniquement du lithium, à faible dose. J'avais peur au début de prendre ce médicament, par crainte d'effets secondaires ou qu'il annihile mon élan créatif, ma vitalité. Mon médecin m'a rassuré et j'ai donc décidé d'essayer, mais j'attendais de voir. Et tout s'est bien passé. Mais trois ans après avoir commencé le traitement j'ai refait une crise. Sur le coup ça a été très difficile d'accepter que je n'étais pas guérie. Mais il faut savoir que ce traitement n'évite pas le risque de récidive, il espace juste les crises. La bipolarité, autrefois appelée maniaco-dépression, se caractérise notamment par des changements d'humeurs importants. A quelles fréquences surviennent ces basculements? Le plus souvent, la bipolarité se manifeste par une courte phase euphorique aussi appelée maniaque ndlr suivie d'une dépression beaucoup plus longue. Et plus l'euphorie va être importante, plus la dépression va être dure et compliquée. La phase euphorique est la plus impressionnante, mais finalement c'est la dépression qui est le plus dure à soigner. L'euphorie peut durer quelques jours à quelques semaines grand maximum, la dépression, elle, dure plusieurs mois. Quels sont les premiers signes avant coureur d'une crise ? L'un des premiers signaux qui m'alerte est l'insomnie. Le manque de sommeil est un facteur fort dès que je ne dors pas pendant deux nuits consécutives je sais qu'une crise va arriver. Ensuite je commence à me sentir super bien, pleine de projets. Je perds la notion du temps. Par exemple je pense partir une heure en promenade, mais finalement je pars cinq heures, sans prévenir personne. Quand je suis dans une crise je ne fais pas vraiment attention, même s'il y a quand même des signes qui me font dire que ce n'est pas normal. Et mon entourage m'alerte aussi. Dans ces moments, il y a des hauts et des bas parfois ça va mieux, puis ça repart. Lorsque ces premiers signes surgissent, la crise devient de plus en plus difficile à enrayer. Durant la phase maniaque, la personne est hyperactive, euphorique, a un sentiment exagéré d'estime de soi, elle est inhabituellement volubile, passe du rire aux larmes et fait beaucoup trop de projets. Elle peut aussi faire des dépenses inconsidérées ou faire preuve d'un comportement sexuel à risque. "ll n'y a pas à avoir honte d'être bipolaire" Est-ce compliqué de parler de sa bipolarité à son entourage ? Avant d'écrire le livre 1, j'étais assez secrète, je voulais mettre mes distances avec la maladie. Un jour j'ai décidé d'en informer les ressources humaines de mon entreprise et l'équipe avec laquelle je travaille. Je trouvais ça plus clair et finalement ça ne m'a pas porté préjudice. Je suis contente maintenant de pouvoir en parler car la maladie est lourde à porter seule. La sortie du livre a aussi été l'occasion de parler de ma maladie avec mes amis, ça a vraiment été positif. Quels conseils donneriez-vous à une personne qui vient d'être diagnostiquée bipolaire ? Quand le diagnostic tombe, on a souvent tendance à se rebeller, à en vouloir à la Terre entière ou à penser que les médecins doivent se tromper… Il ne faut pas simuler ou atténuer les symptômes devant son médecin car baisser les doses de son traitement ne fera qu'empirer les crises. Une crise non traitée en entraine une autre. Plus on est diagnostiqué tôt et plus on peut être stabilisé vite, et aspirer à une vie presque normale. Le deuxième conseil est de se faire suivre régulièrement par un médecin et d'aller consulter dès que ça va mal. Au quotidien, avez-vous une hygiène de vie particulière ? Avoir une bonne hygiène de vie est très important. Il faut bien dormir, éviter les excès de drogues ou d'alcool, avoir un rythme de vie bien cadré et organisé et se ménager sur plan affectif. C'est compliqué d'adapter son mode de vie à la maladie, surtout que le diagnostic tombe en général entre 20 et 30 ans, une période où l'on n'a pas forcément envie d'être dans la mesure. Il est important de connaÃtre ses limites pour pouvoir réagir au plus vite. Avez-vous déjà souffert du regard des autres ? Je crois que j'avais plus honte d'avouer que ma mère était bipolaire que de dire que je le suis moi-même. Sans doute une question d'époque et la difficulté surtout, pour un enfant, d'afficher que sa mère a une faiblesse, n'est pas comme toutes les autres… Et il y a aussi la peur que sa maladie ne soit pas comprise, d'être montrée du doigt, mal considérée. Même si souvent on préfère que ça ne se sache pas trop, il n'y a pas à avoir honte d'être bipolaire ! "Je veux montrer à tous les malades qui sont découragés que c'est possible" Pensez-vous que les mentalités ont évolués concernant les troubles bipolaires ? Les maladies mentales font toujours peur, mais les mentalités ont bien changées. Les gens comprennent mieux la maladie qu'il y a trente ans. A l'époque, les bipolaires étaient hospitalisés à chaque crise, ils devaient se faire interner par un proche dans des secteurs fermés, où les malades subissaient des "cures de sommeil" qui consistaient à les faire dormir toute la journée à l'aide de sédatifs. Néanmoins, la bipolarité reste toujours une maladie mystérieuse pour la plupart des gens, surtout parce qu'on ne connaÃt pas bien les mécanismes biologiques. Pourquoi vouloir partager votre histoire dans un livre ? J'ai eu peur à la sortie du livre, car mon nom allait être rendu public, mais il fallait absolument que je brise le tabou. J'ai fait du chemin pour accepter ma maladie et grâce à ce livre j'espère que ça aidera peut être d'autres bipolaires à faire pareil. J'arrive à vivre très correctement avec la bipolarité et je veux montrer à tous les malades qui sont découragés, qui pensent parfois au suicide, que c'est possible. Je veux dire à tous les bipolaires "accrochez vous", "battez vous". Si tout le monde ose parler de la bipolarité, elle pourrait devenir presque banale ! Finalement, bipolarité et bonheur sont-ils compatibles ? Quand on se sait bipolaire, on ne voit pas bien comment on peut être heureux dans sa vie. Mais c'est possible et j'en suis la preuve vivante. Entre chaque crise, il y a cette longue période où tout se passe bien. Bonheur et bipolarité peuvent fonctionner ensemble ! 1  Je suis bipolaire mais le bonheur ne me fait pas peur », Hélène Pérignon, Hugo DocEn savoir plus sur les troubles bipolaires Troubles bipolaires de l'euphorie à la dépression Troubles bipolaires les signes Troubles bipolaires quels sont les risques de prendre du lithium à vie ? Comment faire la différence entre un trouble bipolaire et une simple variation de l'humeur ? En plus d'un traitement médicamenteux, quelles thérapies peuvent être mises en place pour vivre mieux la maladie bipolaire ? Troubles bipolaires comment éviter l'aggravation de la maladie ? Quelle est la différence entre bipolarité et schizophrénie ? Pourquoi le diagnostic de bipolarité est-il difficile à poser ? © MÉDITATION DE PLEINE CONSCIENCE 24/04/2015 LA MÉDITATION DE PLEINE CONSCIENCE, ALTERNATIVE CRÉDIBLE AUX ANTIDÉPRESSEURS Pour les patients à fort risque de rechute de dépression ayant eu au moins trois épisodes dépressifs avérés, remplacer progressivement les antidépresseurs "de soutien" par des séances de méditation de pleine conscience aboutit à un taux de récidive similaire à celui obtenu par la poursuite du traitement. Ces conclusions d'une étude britannique, publiée dans The Lancet le 21 avril, valide cette approche comme une alternative valide. Par Florian Gouthière - Rédigé le 21/04/2015 © D'après le Dr Christophe André, la pleine conscience peut être décomposée en trois attitudes fondamentales premièrement, la perception consciente, active, attentive, des sensations corporelles, des émotions, de ce que l'on voit et ce que l'on entend ; la deuxième attitude est un désengagement des tendances à juger et à vouloir contrôler ; la troisième est le fait d'observer et d'éprouver plutôt que de chercher à analyser ou verbaliser. Pour les patients à fort risque de rechute de dépression ayant eu au moins trois épisodes dépressifs avérés, remplacer progressivement les antidépresseurs "de soutien" par des séances de méditation de pleine conscience aboutit à un taux de récidive similaire à celui obtenu par la poursuite du traitement. Ces conclusions d’une étude britannique, publiée dans The Lancet le 21 avril 2015, valide cette approche comme une alternative valide. Durant une séance de méditation de pleine conscience, généralement dispensée en groupe collectif, les participants pratiquent des exercices qu'ils doivent ensuite réaliser chez eux quotidiennement. Les synthèses d’études sur l’efficacité des traitements antidépresseurs pour lutter contre les récidives d’épisodes dépressifs chez les personnes à risques estiment leur efficacité autour de 50% supérieure à celles d’un soutien psychologique classique1, sans aide médicamenteuse. Plusieurs travaux de recherche, d’envergures diverses, ont mis en lumière les bénéfices de l’approche de la méditation dite "de pleine conscience" voir encadré pour prévenir ces rechutes2. Mais les données manquaient pour évaluer l’efficacité relative des deux approches. Des chercheurs britanniques ont recruté 424 patients sous traitement antidépresseur, ayant connu au moins trois épisodes dépressifs avérés. La moitié d’entre eux3 a été dirigé vers un programme de médiation de pleine conscience, spécifiquement orienté vers un arrêt ou une diminution des antidépresseurs à 4 ou 5 semaines. Le dispositif consistait en huit séances d’une durée de 2h15, puis d’une séance tous les 3 mois durant un an. Au terme de deux ans d’études, les chercheurs ont dressé le constat suivant que ce soit en termes de temps sans rechute, de score sur les échelles d’évaluation de la dépression, ou de rapport coût/efficacité, les deux stratégies apparaissent équivalentes4. Pour les patients qui recherchent une alternative aux antidépresseurs, la méditation de pleine conscience apparaÃt donc comme une approche sérieuse, qui peut être préconisée par les médecins. Source Effectiveness and cost-effectiveness of mindfulness-based cognitive therapy compared with maintenance antidepressant treatment in the prevention of depressive relapse or recurrence PREVENT a randomised controlled trial. W. Kuyken et coll. The Lancet, 20 avril 2015 doi - 1 Sans médicaments, la probabilité de récidive à deux ans chez ces patients est estimée autour de 80%. 2 Réduction du risque de récidive estimée entre -18% et 47%, comparée "aux soins usuels ou au placebo" risque relatif. 3 Sélectionnée aléatoirement, sans que les personnes chargées de l’analyse des résultats ne soient informées des détails de la répartition. 4 Dans la limite de l’incertitude statistique. FIBROMYALGIE TRAITEMENTS 08/05/2015 Comment soigne-t-on la fibromyalgie ? Les médicaments prescrits Il n’existe pas de traitements propres à la fibromyalgie. Les médicaments qui sont parfois prescrits sont destinés à soulager les symptômes sans agir sur la cause de la maladie qui demeure inconnue. Par manque d’études cliniques dans cette affection, ces médicaments ne sont pas officiellement autorisés pour le traitement de la fibromyalgie et leur utilisation se fait sous la responsabilité du médecin. Parmi ces médicaments, on trouve • certains médicaments antalgiques la plupart des médicaments contre la douleur restent sans effet pour soulager la fibromyalgie. Seul le tramadol semble parfois diminuer la douleur, mais ses effets indésirables en limitent l’usage. • certains médicaments antidépresseurs les médicaments contre la dépression de la famille des imipraminiques soulagent la douleur chez certains patients, mais leurs effets semblent s’estomper après quelques mois. • certains médicaments antiépileptiques la gabapentine Neurontin et la prégabaline Lyrica sont les substances destinées à soigner l’épilepsie qui ont montré le plus d’intérêt dans le traitement de la fibromyalgie. Leurs effets indésirables sont néanmoins parfois difficiles à supporter à long terme. • les médicaments des troubles du sommeil le manque de sommeil réparateur étant un élément caractéristique de la fibromyalgie, ces médicaments peuvent apporter un soulagement et une amélioration des symptômes. Certains médecins prescrivent également des médicaments à base de magnésium pour améliorer le sommeil et la relaxation musculaire. Les autres types de traitement Certaines études cliniques ont montré que certains traitements non-médicamenteux pourraient aider les personnes atteintes de fibromyalgie l’hypnothérapie, les psychothérapies comportementales et cognitives TCC ainsi que le biofeedback semblent avoir un intérêt dans cette maladie. L’exercice physique, lorsqu’il est toléré, semble également pouvoir soulager la fatigue gymnastique aquatique et tai chi chuan ont été étudiés avec un relatif succès. L’acupuncture ne semble avoir que peu d’intérêt dans le cadre de la fibromyalgie. Qu’est-ce que le biofeedback ? Le biofeedback est un traitement qui repose sur la capacité de notre psychisme à contrôler la façon dont notre corps réagit. Des capteurs, reliés à un appareil électronique, renseignent le patient sur son état physiologique pouls, tension artérielle, etc., par l’intermédiaire de signaux visuels ou sonores. A partir de ces informations, il est possible d’apprendre à reconnaÃtre les indicateurs de la relaxation, d’en prendre conscience et d’influer mentalement sur l’état de son corps. Le biofeedback est utilisé par des praticiens pour apprendre à gérer le stress, pour soulager les maladies liées aux tensions musculaires douleurs, migraines, insomnies, anxiété, etc. et pour rééduquer l’organisme mouvements, incontinence, constipation, etc.. Il n’est pas remboursé par l’Assurance maladie. © ECHAPPER A L'ANXIÉTÉ 09/05/2015 Excellente nouvelle pour tous ceux qui souffrent d'anxiété. Il est possible d'en sortir ! L'anxiété est une émotion normale, à l'instar de la joie ou de la colère, mais certains gèrent moins bien ce sentiment désagréable, qui finit par leur gâcher la vie. Qu'est-ce que l'anxiété ? Comment s'explique-t-elle ? Et surtout comment y échapper ? Par Dr Charlotte Tourmente - Rédigé le 05/05/2015 Décodage de l'anxiété Il est ici question de l'anxiété "banale", normale, qui survient ponctuellement dans la vie de tous les jours et est bien tolérée par celui qui en souffre. Ce sentiment se distingue des troubles anxieux qui traduisent une anxiété pathologique et envahissante et sont la cause d'une grande souffrance. Tous les anxieux reconnaÃtront les symptômes de cette émotion pénible une inquiétude tenace, un malaise, le coeur qui bat la chamade, la bouche sèche… L'inquiétude est intense, source de tension et d'appréhension. Le plus souvent, dans le cadre de l'anxiété normale et non des troubles anxieux, elle a une origine précise, une situation qui l'explique un examen, une réunion importante où l'on prend la parole en public, le problème de santé d'un proche. Une personne anxieuse a souvent la crainte qu'un événement désagréable survienne, elle anticipe les conséquences négatives et a tendance à les amplifier. Les ruminations sont fréquentes et tournent en boucle, de façon stérile. Un sentiment d'impuissance peut également déstabiliser l'anxieux et le laisser complètement démuni. L'anxiété traduit une situation inconfortable, où nous ne nous sentons pas en sécurité. Elle n'est pas synonyme de stress, un mécanisme d'adaptation à une agression, où le corps produit de l'adrénaline et d'autres hormones afin d'échapper à ce qui est perçu comme un danger. L'anxiété peut survenir suite à un stress, mais l'anticipation de situations négatives reste au premier plan. Comprendre les raisons de sa nature anxieuse C'est le premier pas vers la déculpabilisation et une façon de vivre plus apaisée. Les causes de l'anxiété sont souvent multifactorielles et intriquées les unes dans les autres. Le livre "Sortir de l'anxiété" de Xavier Cornette de Saint-Cyr et Mona Poisson, aux éditions Jouvence en énumère plusieurs certains évènements de vie, les conflits familiaux, une insécurité affective ou des dévalorisations dans l'enfance, des parents anxieux, une maladie, un environnement professionnel stressant, une vulnérabilité individuelle,… Les anxieux ont tendance, sans s'en rendre compte, à nourrir des croyances anxiogènes qui entretiennent le manque de confiance je suis nul, je n'ai pas de chance, je ne suis pas doué,… et renforcent l'impression qu'ils ne sont pas capables de faire les choses dont ils rêvent. Ils sont aussi perfectionnistes ce qui majore l'anxiété, souvent pessimistes, dans un grand besoin de contrôle. Ils ont une grande tendance à ruminer, de façon stérile, amplificatrice de l'anxiété, ce qui ne permet pas de prendre du recul et de résoudre le problème. Autres caractéristiques fréquemment observées une dépression qui majore l'anxiété car la personne ne voit pas comment se sortir de cet état mélancolique ; une mauvaise gestion des émotions l'émotion négative qu'est l'anxiété traduit le fait qu'un besoin d'affection, de confiance, d'estime de soi ou de sécurité n'est pas comblé. Il faut ajouter à cela les questions existentielles ou les interrogations concernant le sens donné à sa vie, notamment aux périodes critiques comme un divorce, un changement d'activité… Échapper à l'anxiété Les médicaments se révèlent parfois indispensables pour passer le cap aigu de l'anxiété et pouvoir débuter un travail thérapeutique. Attention, les anxiolytiques ne doivent pas être pris plus de trois mois au maximum. Consulter un psychologue ou psychiatre pour une thérapie est la meilleure solution, afin de bénéficier d'un regard extérieur, bienveillant et neutre, sur soi et les problèmes que l'on rencontre. Le thérapeute aide à prendre de la distance vis-à -vis des problèmes, ce que les personnes anxieuses oublient de faire tant elles sont envahies par les pensées négatives. Reste à trouver l'interlocuteur qui nous inspire confiance et le type de thérapie qui nous convient… Le bouche à oreille, un contact conseillé par le médecin généraliste, sont des aides pour identifier le bon thérapeute mais le "feeling" est très important. Faites-vous confiance, formulez des demandes claires au thérapeute et faites un point régulier sur ce que la thérapie vous apporte. Il peut s'agir d'une psychothérapie, de thérapies comportementales et cognitives, brèves, dont le but est d'identifier le fonctionnement cognitif intellectuel et d'initier des changements de comportement. Certains préfèreront la psychanalyse. Respirer, méditer, prendre soin de soi… À cette prise en charge peuvent s'ajouter des petits plus relaxation, exercices de respiration, massages… Toutes les techniques de relaxation ont leur place en cas d'anxiété et leur pratique régulière apportera apaisement et détente. La méditation en pleine conscience a été développée aux États-Unis par Jon Kabbat-Zin, sous le nom de Mindfulness. Elle consiste à observer avec bienveillance son corps et son esprit, en se centrant sur l'instant présent. La sophrologie amènera à un état de relaxation, entre veille et sommeil, loin du stress et de l'anxiété, et peut s'apprendre à l'aide de CD ou chez un sophrologue. Le yoga apprendra à détendre corps et esprit, grâce à l'enchaÃnement de postures et un travail sur la respiration. La psychologie positive est intéressante pour s'attacher à repérer ce qui est positif dans son existence et à apprendre à savourer le moindre moment de plaisir. Il s'agit d'une sorte de conditionnement positif, particulièrement appréciable pour les tempéraments pessimistes ou lorsque l'angoisse obscurcit le paysage… L'hypnose offre un travail à la fois conscient et inconscient qui permet de débloquer certains nÅ“uds et adopter de nouveaux comportements. Prendre soin de soi, avec bienveillance et douceur, est primordial en ces temps agités et déstabilisants. Tout d'abord grâce à un geste simple, en commençant à bien respirer… La respiration est automatique et c'est un réflexe, mais lors d'un "pic d'anxiété", on a tendance à respirer plus rapidement et superficiellement. Xavier Cornette de Saint-Cyr et Mona Poisson conseillent un exercice en quatre temps assis, le dos droit, inspirez lentement et profondément ; garder l'air dans vos poumons en comptant jusqu'à 4 ; expirer par la bouche lentement ; retenir votre souffle en comptant jusqu'à 4. Ce cycle respiratoire est à pratiquer trois fois en observant ce que l'on ressent. À faire dès à présent et plusieurs fois par jour, en prévention, avant une situation angoissante ou lorsque l'anxiété devient envahissant ! Entretenir une relation plus douce, moins pessimiste, avec soi-même est essentiel les pensées négatives sapent l'estime de soi. Pour diminuer leur fréquence, il faut déjà apprendre à les repérer, en prendre conscience car elles sont tellement automatiques que nous finissons par ne plus les remarquer alors qu'elles conservent leur potentiel destructeur. En parallèle, augmenter les phrases bienveillantes, encourage, stimule et met en confiance. Privilégier les relations positives et épanouissantes, s'accorder une pause dans un spa, s'offrir un massage faire un hammam, une cure de thalassothérapie, écouter une musique relaxante, pratiquer un sport que l'on aime, apprécier un moment tout simple la joue caressée par un rayon de soleil en prenant un café en terrasse, écouter le chant d'un oiseau, contempler un paysage… offrent des "bouffées d'oxygène" particulièrement appréciables. Mens sana in corpore sano disaient les Anciens et ils avaient tout compris ! Prendre soin de soi, c'est aussi avoir une bonne hygiène de vie rien de tel qu'un équilibre épanouissant entre la vie personnelle, le travail, les loisirs et le repos pour chasser l'anxiété. Les produits excitants, comme l'alcool et le tabac, doivent être arrêtés et la consommation de café réduite. La pratique régulière d'un sport, le respect de ses besoins de sommeil, sont également bénéfiques sur l'anxiété. Sur • L'anxiété et les crises de panique sont-elles héréditaires ? • Existe-t-il des techniques de respiration pour éviter le stress et l'anxiété ? • L'anxiété liée à la taille de nos chromosomes ? • L'insomnie est-elle toujours due à l'anxiété ? • Plantes et anxiété compatibles avec les médicaments ? • Cht Des plantes contre l'anxiété © LES GRANDS PENSEURS DES SCIENCES HUMAINES 26/05/2015 LES GRANDS PENSEURS DES SCIENCES HUMAINES 50 Auteurs clés Les sciences humaines sont les plus jeunes d'entre toutes les sciences? elles n'ont que deux siècles, durant lesquels la recherche des faits, l'observation directe, l'expérience et le laboratoire deviennent leur marque de fabrique et les sciences naturelles, leur boussole. Mais leur divorce d'avec la philosophie ne les dispense pas de recouper sa route chaque fois que l'esprit de science se heurte à la complexité du fait humain. Le 19ème siècle est celui de l'histoire et de l'évolution. Au tournant du 20ème siècle, les disciplines s'affirment? sociologie, linguistique, psychologie, économie, anthropologie connaissent leur âge Â?classique?». Le 20ème siècle est celui des écoles, des courants et des grands récits? positivisme, béhaviorisme, libéralisme, marxisme, structuralisme, néoévolutionnisme, cognitivisme. Ils rivalisent souvent et se succèdent sur le devant de la scène, avant de laisser la place à un grand doute? et si le progrès du savoir sur l'homme n'était au fond qu'illusion?? À cette autocritique les sciences humaines se sont montrées résilientes, et ont résisté par la spécialisation. Mais tous les chercheurs ne s'y sont pas résignés et l'ambition d'une nouvelle synthèse est toujours présente. Sciences Humaines a réuni pour vous dans ces pages 50 auteurs et 50 grandes oeuvres qui ont jalonné cette aventure, dont il est clair que la fin n'est pas près d'être atteinte. Adam SMITH, Jules MICHELET, Alexis de TOCQUEVILLE, Charles DARWIN, Karl MARX, Charles S. PEIRCE, Émile DURKHEIM, Sigmund FREUD, Max WEBER, William JAMES, Ferdinand de SAUSSURE, John B. WATSON, Ludwig WITTGENSTEIN, Marcel MAUSS, Vere GORDON CHILDE, Carl SCHMITT, Karl POPPER, Lev VYGOTSKI, Margaret MEAD, Jean PIAGET, John M. KEYNES, Norbert ELIAS, Friedrich HAYEK, Kurt LEWIN, Fernand BRAUDEL, Joseph A. SCHUMPETER, Gregory BATESON, Noam CHOMSKY, Hannah ARENDT, Erving GOFFMAN, Herbert A. SIMON, Claude LÉVI-STRAUSS, Konrad LORENZ, Pierre BOURDIEU, Paul LAZARSFELD, Jean-Pierre VERNANT, André LEROI-GOURHAN, Peter BERGER et Thomas LUCKMANN, Georges DUMÉZIL, John RAWLS, Raymond BOUDON, Stanley MILGRAM, Edward O. WILSON, Michel FOUCAULT, Michel CROZIER, Jürgen HABERMAS, Paul RICOEUR, Antonio DAMASIO, Amartya SEN, Edgar MORIN ©Les grands penseurs des sciences humaines Hors-série Spécial N°20 - juin/juillet 2015 Dossier coordonné par Nicolas Journet SOULAGER LA DOULEUR GRACE A LA MEDITATION 02/06/2015 TITRE DU LIVRE Soulager la douleur grâce à la méditation auteurs Christian Hoenner et Phanie Ridel Celui qui souffre de douleur chronique est comme enfermé de l’intérieur. Ce corps qui devrait être un allié ne lui laisse aucun répit. Il y a urgence à lui trouver un baume qui permettrait de refaire alliance avec soi. La méditation est une aide précieuse. Par une pratique patiente et régulière, elle nous offre la possibilité de regarder la douleur  en face » pour mieux en apprivoiser les manifestations. Loin d’être seulement un exercice, elle permet un radical changement de point de vue sur ce qui nous traverse. Nous ne subissons plus, mais nous devenons capables d’une distance dans laquelle la souffrance n’a plus de place. Ce livre s’adresse à tous ceux qui veulent sortir du cycle infernal de la douleur ; ainsi qu’aux soignants qui, portés par la même exigence, s’attachent à proposer à leurs patients des thérapeutiques efficaces rendant le sujet acteur principal de son évolution. En fin d’ouvrage, vous trouverez dix exercices progressifs pour vous initier à cette pratique de la méditation. Consultez notre site © KETAMINE & DEPRESSION 03/06/2015 Une méta-analyse confirme l’intérêt de la kétamine dans le traitement d’urgence de la dépression Deux chercheurs britanniques viennent de publier la première méta-analyse sur l’intérêt de la kétamine en tant que traitement antidépresseur d’action rapide, suggérant une efficacité thérapeutique significative. Les auteurs ont toutefois souligné à plusieurs reprises dans leur article la nécessité de réaliser des essais complémentaires à plus large échelle pour confirmer ces données. Une action antidépressive rapide et parfois prolongée La kétamine est un anesthésique d'action brève développé en 1962utilisé en médecine humaine et vétérinaire depuis 1970 pour plus de détails, voir la fiche substance "kétamine" sur Cette substance est également connue pour son usage récréatif et illégal lié à ses propriétés hallucinogènes. Des travaux précédents ont montré qu'une perfusion de cet antagoniste du N-méthyl-D-aspartate NMDA déclenche une action antidépressive en quelques heures, alors que les antidépresseurs oraux ont un délai d'action beaucoup plus long Singh, 2013. D'autres travaux, sur des petits groupes de patients, ont montré que des perfusions répétées de kétamine en cas de dépression résistante aux traitements usuels pouvaient également s'avérer efficaces à court terme, voire à moyen terme chez certains patients et coll. 2012, étude réalisée sans groupe contrôle de comparaison. Une méta-analyse de 21 études pour confirmer, ou infirmer, cette action antidépressive Les Dr Caoimhe Coyle et Keith Laws, de l'Université d'Hertfordshire, ont constaté qu'aucune méta-analyse sur cette question n'avait encore été réalisée, et ont donc décidé d'en effectuer une. Dans leur méta-analyse, publiée dans Human Psychopharmacology Clinical and Experimental, les chercheurs ont passé en revue 21 études de référence, afin de déterminer si la kétamine avait un effectivement un effet antidépresseur immédiat, si cet effet était prolongé dans le temps malgré la courte demi-vie de la molécule 3 heures et si des injections répétées pouvaient être plus efficaces qu'une seule injection. Après analyse de ces essais, qui totalisent 437 patients souffrant d'épisode dépressif majeur lié ou non à un trouble bipolaire avec pour chacune des effectifs allant de 8 à 47 sujets, les auteurs ont pu confirmer que la kétamine réduisait de façon importante les symptômes dépressifs lors d'évaluations réalisées de la 4e heure jusqu'à 14 jours après une perfusion unique ou répétée. Au-delà de cette durée, les données ne montrent pas d'effet résiduel significatif du traitement initial intraveineux. Ce travail a également permis de constater que l'effet variait peu selon que le traitement était administré en une fois ou en plusieurs les deux chercheurs ont souligné que le nombre de ces essais à injections multiples était encore trop restreint pour conclure, appelant à réaliser des études supplémentaires pour confirmer ce point. Un taux de réponse très variable selon les études Malgré cette efficacité à court terme, la méta-analyse a mis en lumière une grande variabilité de l'effet suivant le profil des patients, allant de 40 % d'efficacité sur les symptômes dans certaines études jusqu'à 70 % dans d'autres. Selon un essai réalisé en 2013 sur des patients souffrant de troubles bipolaires Rybakowski et coll., des taux de réponse de seulement 4 % ont été constatés 6 heures après l'injection, et de 24 % à 24 heures, ont-ils également pointé. "La disparité recensée au sein des travaux disponibles met en lumière le besoin de nouvelles études, avec des échantillons de patients de plus grande taille"afin de déterminer le taux de réponse moyen, soulignent-ils. Ils ont malgré tout pu constater que la mesure de l'intensité de l'épisode dépressif avec l'échelle MADRS Montgomery–Åsberg Depression Rating Scale 4 heures après l'injection pouvait permettre de prédire si un patient était répondeur ou non. Des zones d'ombre sur la sécurité d'emploi Si ces résultats semblent plutôt concluants en terme d'efficacité, les auteurs ont reconnu qu'une autre des principales conclusions de leur travail était le manque de données sur la sécurité d'emploi de la kétamine chez les patients dépressifs. Ils on en effet noté qu'en 2013, une étude a rapporté 2 cas de pensées suicidaires et d'anxiété chez 2 patients traités par kétamine et présentant des troubles obsessionnels compulsifs avec un antécédent d'épisode dépressif majeur Erreur ! Référence de lien hypertexte non valide.. Les chercheurs posent notamment la question des risques à long terme, ainsi quecelui d'addiction, du fait de l'usage de la kétamine en tant que drogue récréative. "Ces données montrent l'importance de la prise en compte des facteurs de comorbidité" dans la décision de recourir à la kétamine, relèvent les auteurs. "Cette molécule,grâce à son action rapide, pourrait avoir un intérêt lorsqu'un soulagement rapide des symptômes dépressifs est nécessaire", concluent-ils. En savoir plus L'étude objet de cet article The use of ketamine as an antidepressant a systematic review and meta-analysis, Caoimhe M. Coyle et Keith R. Laws, Human Psychopharmacology Clinical and Experimental, Volume 30, Issue 3, pages 152–163, mai 2015 Études citées par les auteurs et mentionnées dans cet article Ketamine as a Fast Acting Antidepressant Current Knowledge and Open Questions,Giacomo Salvadore et Jaskaran B. Singh, CNS Neuroscience Therapeutics,juin 2013 Rapid and Longer-Term Antidepressant Effects of Repeated Ketamine Infusions in Treatment-Resistant Major Depression, Murrough JW et coll., Biological Psychiatry, août 2013 Single ketamine infusion in bipolar depression resistant to antidepressants are neurotrophins involved?,Rybakowski JK et coll.,Human Psychopharmacology Clinical and Experimental, janvier 2013 Two cases of delayed-onset suicidal ideation, dysphoria and anxiety after ketamine infusion in patients with obsessive–compulsive disorder and a history of major depressive disorder,Niciu MJ et coll., Journal of Psychopharmacology, juillet 2013 Sur Fiche Substance Ketamine Sources Human Psychopharmacology Clinical and Experimental Écrit par Cédric MENARD Vendredi, 22 Mai 2015 © DEPRESSION & MINDFULNESS 04/06/2015 La méditation, alternative aux antidépresseurs Les thérapies fondées sur la  méditation de pleine conscience *» sont une  alternative » aussi efficace que les traitements standard avec antidépresseurs contre les rechutes de dépression, selon une étude publiée mardi 21 avril dans la revue médicale The Lancet. Jusqu’à maintenant, les  traitements d’entretien » par antidépresseurs au long cours constituent le traitement de référence, recommandé pour toute personne à risque de rechute. On estime qu’au moins la moitié des personnes ayant souffert de dépression en referont au moins une au cours de leur vie si elles ne suivent pas de traitement préventif. Le risque est accru dans les deux années qui suivent une dépression et chez les personnes qui ont fait plusieurs épisodes dépressifs. Mais une technique de méditation baptisée  thérapie cognitive basée sur la pleine conscience », qui consiste à focaliser son esprit, ses pensées et sensations sur l’instant présent, s’est également révélée efficace pour éviter les rechutes. Jon Kabat-Zinn, professeur de médecine émérite à l’université du Massachusetts, docteur en biologie moléculaire, 68 ans, est l’inventeur de la méditation laïque, dite  de pleine conscience ». Plusieurs essais cliniques ont déjà montré que cette technique  réduisait significativement » le risque de rechute mais aucune expérimentation n’avait jusqu’à présent permis de comparer réellement son efficacité par rapport au traitement classique par antidépresseurs. Le Monde * Mindfulness © LE QI GONG ET LA SANTÉ 05/06/2015 RelaxNews le dimanche 31 mai 2015 Les 21ème Journées nationales du qi gong, qui se tiendront du 1er au 30 juin prochain en France, révèlent l'engouement d'une discipline millénaire, qui soigne l'esprit et le corps. Certains de ses bienfaits thérapeutiques, prouvés scientifiquement en Chine, sont désormais étudiés de près en Occident. À quelques jours du baccalauréat, les étudiants stressés ont rendez-vous place de la République à Paris le 7 juin prochain pour une grande journée dédiée au qi gong. Ateliers de pratique collective et démonstrations sont au programme. Une centaine de villes française mettra également à l'honneur cette discipline tout le mois de juin. Accessible à tous jeunes et moins jeunes, sportifs ou adeptes du farniente, le qi gong, qui signifie maitrise de l'énergie, repose sur des exercices de respiration associés à des mouvements lents et non violents qui vise à réconcilier le corps et l'esprit et à retrouver la vitalité. Réputé aider à la circulation des flux énergétiques, en Chine, où il est pratiqué depuis des siècles, le qi gong dit "de santé" aide à relâcher les tensions et assouplit le corps. Le qi gong médical est lui réservé aux médecins diplômés de la Faculté de médecine, qui suivent un cursus de 5 ans en médecine traditionnelle chinoise. La discipline est ainsi utilisée dans le pays comme adjuvant aux traitements des affections cardiovasculaires, rhumatismales et neurologiques. Connu pour prévenir la maladie et le vieillissement grâce à une meilleure oxygénation et un meilleur apport nutritif des organes, il peut soigner différentes pathologies comme la nervosité, l'insomnie et la constipation. Il vient à bout d'une partie des maux de dos et des problèmes de poids. En Allemagne et en Suisse allemande, le qi gong est ainsi remboursé par les caisses de sécurité sociale dans le cadre de la médecine préventive. En France, certains médecins acuponcteurs le pratiquent pour accompagner le traitement médical. De nombreuses applications thérapeutiques La plupart des recherches actuellement menées et publiées en Asie sur le qi gong révèlent ses bienfaits dans différents domaines médicaux. Ainsi, en 2007, une revue a publié en 2007 une série de 12 essais cliniques aléatoires regroupant près de 1000 participants au total. Les résultats indiquaient que la pratique régulière du qi gong pouvait avoir des effets bénéfiques sur la diminution de la pression sanguine. Une autre étude portant sur le qi gong réalisé sur soi-même et une seconde sur le qi gong exercé avec un maitre révélaient que la discipline pouvait s'avérer efficace pour soulager la douleur chronique. En 2010, une nouvelle étude clinique est venue corroborer ce fait elle indiquait que des participants à un groupe de qi gong ressentaient une diminution de l'intensité de la douleur après 4 semaines de traitement. La littérature scientifique a encore démontré ses bienfaits pour faire progresser la qualité de vie après un cancer en jouant notamment sur des paramètres comme l'humeur, la fatigue et l'inflammation et en diminuant les effets indésirables des chimiothérapies. D'autres études à la portée clinique encore limitée ont également révélé que la discipline pourrait améliorer la qualité de vie des personnes âgées ou souffrant de problèmes cardiaques et qu'elle aurait de possibles vertus sur l'immunité. © LE SECRET MEDICAL 09/06/2015 LE SECRET MÉDICAL, UN PRINCIPE ABSOLUMENT INTANGIBLE Interview de MaÃtre Patrick de la Grange Qu'impose aujourd'hui aux professionnels de santé, dans un monde plus judiciarisé et davantage numérisé, le secret médical ? Quelles sont les aménagements ou dérogations possibles à ce secret médical ? Les réponses de MaÃtre Patrick de la Grange, avocat spécialisé du droit de la santé. VIDAL Qu'impose aujourd'hui le secret médical dans la relation médecin-patient en ville? Patrick de la Grange Le secret médical est l'un des 3 secrets dont la violation est sanctionnée pénalement. Il y a les médecins, les avocats et les prêtres. Le secret médical constitue vraiment le fondement de l'exercice de la médecine, c'est un lien de confiance absolue qui doit exister entre le praticien et son patient. Il couvre absolument tous les aspects de l'exercice médical un patient, qui s'adresse à son médecin comme à son confesseur, peut lui dire absolument tout ce qui concerne sa santé sans qu'il puisse craindre à aucun moment que ces informations intimes, qui touchent au cÅ“ur vraiment de l'intimité de la vie privée, soient révélées à qui que ce soit, y compris d'ailleurs, parce que c'est un élément important, à d'autres médecins. VIDAL Le secret médical est-il un principe vraiment intangible? Patrick de la Grange Un patient doit pouvoir exprimer tout ce qu'il ressent à son médecin, dans l'optique d'être soigné bien évidemment, sans aucune réticence qui pourrait être liée à la crainte que telle ou telle révélation, information, puisse être distillée que ce soit auprès de sa famille, auprès de son employeur, auprès de l'administration fiscale, auprès des assurances, que sais-je. C'est vraiment un principe absolument intangible et d'ailleurs, un médecin qui révélerait ce qu'il aurait obtenu dans le cadre de son exercice professionnel, serait susceptible d'être poursuivi devant les tribunaux et d'ailleurs, les tribunaux ont sanctionné pénalement des violations du secret médical. L'affaire la plus connue est celle du médecin personnel de François Mitterrand, le Dr Claude Gubler ni la mort, ni le fait que le patient était un ancien Président de la République, ni le fait que l'information pouvait avoir un intérêt général, n'ont permis au Dr Gubler de s'exonérer de son secret médical et effectivement, il a été pénalement sanctionné civilement aussi d'ailleurs par des dommages et intérêts et l'interdiction de son ouvrage. VIDAL Le secret médical s'applique-t-il aussi à un patient mineur, ou atteint de démence? Patrick de la Grange Le secret médical s'applique à tous, y compris aux mineurs, aux personnes décédées, aux personnes incapables majeures, c'est-à -dire aux personnes atteintes de démence, quelle qu'elles soient, et aux personnes incapables de s'exprimer, comme le cas Vincent Lambert, qui a été très médiatisé. VIDAL Ces principes ont-ils été renforcés par la loi "Kouchner" du 4 mars 2002 ? Patrick de la Grange Ces principes, qui existaient avant le vote de la loi Kouchner, ont été très clairement consacrés par la loi du 4mars 2002 texte de référence actuel sur le secret médical et l'article1111 du Code de la Santé Publique. Ces textes indiquent de manière très claire que l'on ne peut, en aucun cas, opposer un secret médical au patient lui-même, les choses sont très claires, le patient conscient et lucide a le droit de tout savoir. Ensuite, comme toujours en matière juridique, il y a les principes et les exceptions. VIDAL Le DMP Dossier Médical Partagé fragilise-t-il le principe du secret médical? Patrick de la Grange Que l'on parle de papier ou de données informatiques, cela ne change strictement rien à ce principe, le support n'a pas d'importance ce sont le contenu, les données médicales, les éléments de santé qui appartiennent au patient qui sont importants. En aucun cas, un médecin peut refuser à un patient le droit de savoir. Même si le médecin estime que son patient,pour10000 raisons, qu'il vaut mieux ne pas lui dire qu'il va mourir dans un mois c'était très à la mode dans les années 70..., si le patient exige de connaÃtre la vérité, le médecin doit se conformer à sa volonté. VIDAL Le médecin est donc toujours juge et partie sur le secret médical… Patrick de la Grange Oui, mais il y a le principe de droit et ensuite, il y a l'humanisme qui fait partie du Serment d'Hippocrate. Dans ce que l'on appelle le colloque singulier, la relation patient-médecin, entre deux êtres humains, doit être empreinte de toute la subtilité et la délicatesse qui vont faire que ce n'est pas forcément nécessaire d'annoncer froidement une nouvelle difficile à entendre si effectivement, a priori, le patient n'est pas en demande. Les médecins savent faire Å“uvre de nuance, donner l'information, accompagner cette information de toutes les précautions nécessaires, éventuellement en retenir un petit peu si ce n'est pas la peine d'annoncer… Il y a toute la nuance possible et imaginable entre le droit brut et la relation personnelle entre un médecin et un patient qui va faire que le médecin va être intelligent au niveau du cÅ“ur, dans la façon dont il va apporter les informations au patient. VIDAL Quelles sont les exceptions possibles au maintien du secret médical ? Patrick de la Grange Desaménagements au secret médical sont nécessités par l'exercice de la médecine tout simplement, mais il n'y a pas d'exception. Les aménagements sont simples si vous êtes mort, on doit considérer qu'il y a un aménagement du principe par rapport à la famille. La famille a le droit de savoir dans certaines limites, c'est assez compliqué... pourquoi vous êtes mort. En particulier, la famille a le droit de savoir si vous êtes mort d'un accident médical notamment. C'est une source de conflit permanente parce qu'effectivement, une famille qui pense que son proche est décédé à la suite d'un accident médical va demander à l'auteur présumé de l'accident de lui révéler les causes de la mort. Or, l'auteur présumé peut se réfugier derrière le secret médical pour ne pas révéler les causes de la mort si elles ne sont pas liées à une. C'est compliqué parce que vous êtes juge et partie. VIDAL Que dit la loi sur la révélation, ou non, des causes précises de la mort? Patrick de la Grange La loi impose au médecin, à l'équipe médicale ou à l'établissement de ne fournir à la famille que ce qui est strictement nécessaire pour connaÃtre les causes de la mort et encore, sous réserve que le patient lui-même, de son vivant, ne s'y soit pas opposé. Parce que le patient, de son vivant, peut très bien indiquer à l'équipe médicale qu'il refuse que sa famille, ses proches, soient informés de quoi que ce soit. Ce genre de conflit est réglé par la loi des dispositions sont prévues, puisque la loi exprime très clairement que l'hôpital doit faire le tri, dans les informations à caractère médical, entre ce qu'il est possible de dire à la famille et ce qui ne l'est pas. Mais évidemment, du point de vue de la famille on a l'impression d'une opacité, d'un refus de transparence, d'un hôpital qui se couvre pour que les fautes ne soient pas révélées, etc. Ce sont les problèmes spécifiques liés à la mort mais le principe, c'est que même mort, le secret médical doit être respecté. VIDAL En cas de doute persistant sur une faute ou une dissimulation, que peuvent faire les familles ? Patrick de la Grange En cas de conflit avec l'établissement médical, qu'il soit public ou privé, le seul moyen d'en sortir est d'avoir recours au juge le juge va désigner un expert qui va demander la communication du dossier médical, d'abord le dossier médical qui a été fourni à la famille spontanément et éventuellement celui qui ne lui a pas été fourni; Il va ensuite faire le tri entre ce qui est acceptable ou non d'être fourni à la famille. VIDAL Existe-t-il d'autres recours possibles pour accéder aux éléments du dossier médical? Patrick de la Grange L'autre recours, qui est assez fréquent pour les établissements publics, c'est le recours à la CADA, la Commission d'Accès aux Documents Administratifs. Cette Commission va demander à l'hôpital de fournir le dossier. L'hôpital va expliquer ce qu'il peut fournir et ce qu'il ne peut pas fournir ainsi que les raisons pour lesquelles il ne peut pas fournir tel ou tel document et la CADA va trancher dans un sens ou dans l'autre. Là encore sous contrôle du juge. De toute façon tout est,in fine, sous contrôle du juge le juge administratif pour les hôpitaux, le juge civil pour les établissements de santé privés, c'est-à -dire les cliniques. D'ailleurs, nous avons maintenant des jurisprudences assez claires du Conseil d'État, qui indiquent en particulier que le droit d'accès de la famille en cas de décès n'est pas universel et qu'il appartient aux hôpitaux de trier le mot est mal choisi mais c'est de cela dont il s'agit entre ce qui peut être communiqué à la famille et ce qui ne doit pas l'être, en particulier en regard de la volonté exprimée par le patient avant son décès. Jeudi, 28 Mai 2015 Propos recueillis le 19 décembre 2014 au Cabinet de la Grange et Fitoussi. Sources VIDAL - Écrit par Jean-Philippe RIVIÈRE © LES ADOS ! 15/06/2015 Les ados au-delà des idées reçues ! Marc Olano Mis à jour le 30/04/2015 L’ado type, on l’imagine désabusé, inquiet pour son avenir, en guerre avec ses parents, matérialiste, impulsif… Or, une récente enquête de l’Inserm auprès de plus de 15?000 adolescents âgés de 13 à 18 ans dresse un portrait beaucoup plus nuancé des adolescents d’aujourd’hui. • Ils croient en l’avenir. Ainsi, seuls 15% des filles et 12% des garçons disent ne pas avoir confiance en l’avenir. Les garçons sont d’ailleurs plus confiants que les filles 58% contre 38%. • Ils s’entendent avec leurs parents. Loin de l’image de l’ado rebelle, la plupart des jeunes sont satisfaits des relations avec leurs parents. 82% sont bien avec leur mère, 70% avec leur père. Les garçons ont de meilleures relations avec eux que les filles. Comble de sagesse, 75% des ados reconnaissent avoir besoin de limites pour ne pas se mettre en danger, même si 77% pensent que trop de limites les poussent à les détourner. • Ils sont peu matérialistes. On les pensait accro aux dernières fringues à la mode, au tout nouvel iPhone… Eh bien pas tant que ça! Seuls 14% des garçons et 9% des filles pensent que la valeur personnelle d’un individu dépend du nombre d’objets en sa possession. Pour la plupart, ce qui compte d’abord est l’image qu’ils donnent d’eux-mêmes 73% des garçons, 75% des filles, suivie des résultats scolaires et de leur créativité. Pour les garçons, ce sont aussi les performances sportives qui jouent un rôle important. L’enquête dépeint des filles plus réfléchies, des garçons plus fonceurs. • Un mal-être exprimé différemment chez les filles et les garçons. 62% des filles se posent souvent des questions sur elles-mêmes, contre seulement 36% des garçons. C’est notamment de leur image physique que s’inquiètent les filles, beaucoup plus que les garçons 36 à 50% selon les âges, contre 15 à 22% pour les garçons. Les filles sont 66% à évoquer un mal-être en cas de doutes, les garçons seulement 39%. Quand ça va mal, la plupart des ados préfèrent s’isoler ou écouter de la musique. Seuls 36% décident d’aller voir des amis. Les garçons affectionnent plus particulièrement les jeux vidéo et les sensations fortes pour se changer les idées. La fréquence des tentatives de suicide reste une donnée préoccupante avec 7,8% des jeunes déclarant avoir déjà fait ce geste au cours de leur vie, dont une majorité de filles. 17% des filles et 7% des garçons sont décrits comme étant dépressifs. Ces données montrent bien que garçons et filles manifestent différemment leurs inquiétudes. On peut aussi s’étonner de nombreux points communs avec les adultes. En tout cas, 72% des ados conseilleraient à un ami qui ne va pas bien d’aller consulter un psy. Et ça, c’est quand même plutôt un signe de maturité, non? © Inserm, ÂPortraits d’adolescents», mars 2015. SANTE LES INEGALITES 16/06/2015 Comment réduire les inégalités de santé ? Florence Jusot Mis à jour le 25/02/2015 Une partie de la population ne se fait pas soigner régulièrement, par méconnaissance des acteurs de la santé et par peur des frais à engager. ?On peut inverser la tendance! Si tout le monde consulte un médecin généraliste, les inégalités surgissent dès qu’il est question de soins spécialisés ou préventifs. Par exemple, les 25?% de la population disposant des revenus les plus élevés recourent près de deux fois plus à des soins de spécialistes ou à des actes de dépistage comme la mammographie et la coloscopie que les 25?% les plus pauvres. La France fait partie des pays où les inégalités face aux soins préventifs sont les plus élevées. Or, les difficultés d’accès aux diagnostics médicaux et aux traitements et les renoncements aux soins qui en découlent sont clairement des facteurs de dégradation de l’état de santé. Une moindre connaissance des filières médicales, un rapport particulier au corps et à la maladie, des attitudes différentes à l’égard du risque ou encore un horizon temporel spécifique peuvent tout d’abord expliquer que les populations les plus pauvres et les moins éduquées se soignent moins fréquemment, plus tardivement et s’orientent davantage vers les soins curatifs. Mais ce sont surtout les barrières financières qui sont en cause. D’après l’enquête ÂSanté protection sociale» de l’Irdes en 2012, 26% de la population déclarent avoir renoncé à au moins un soin pour des raisons financières. Ce taux décroÃt substantiellement avec le revenu 37% des plus pauvres disent avoir renoncé à un soin contre 13% des plus riches. Les renoncements concernent principalement les actes coûteux et peu couverts par la Sécurité sociale les soins dentaires, auxquels 18% de la population renoncent, la lunetterie 10% et les consultations de médecin 6%. La privation est deux fois plus fréquente au sein des 5% de la population non couverts par une assurance complémentaire. Parmi ceux qui le sont, les renoncements diminuent avec la qualité des contrats. Enfin, l’ampleur des dépassements d’honoraires et la moindre densité de spécialistes dans les zones rurales ou périurbaines expliquent les inégalités. Les difficultés d’accès à la santé relèvent aussi du système de soins lui-même. La distance sociale et culturelle entre le médecin et les patients les plus modestes réduirait la qualité des échanges durant la consultation et donc celle du diagnostic. Les inégalités ne sont pas une fatalité? Par ailleurs, les inégalités sont les plus fortes dans des pays comme la France, ayant mis en place un système d’assurance financé par les cotisations sociales, où une part importante du coût des soins est laissée à la charge des patients et où les médecins sont rémunérés à l’acte. Elles diminuent dans les pays disposant de services nationaux de santé, comme le Royaume-Uni, où les dépenses publiques, financées par l’impôt, représentent une proportion plus importante. Les soins y sont le plus souvent gratuits et le médecin généraliste a un rôle de coordinateur et d’orienteur dans le système. Les inégalités sociales de santé ne sont pourtant pas une fatalité. En effet, celles-ci se réduisent aujourd’hui dans certains pays, comme le Royaume-Uni ou les Pays-Bas, engagés depuis plus d’une dizaine d’années dans des politiques globales, s’attaquant à l’ensemble des causes d’inégalité tout en impliquant fortement les professionnels de santé. Par exemple, en France, une première étape consisterait à mieux contrôler les dépassements d’honoraire et à généraliser le recours à une complémentaire santé de qualité pour tous. Par ailleurs, des interventions dans le secteur des soins primaires ont montré leur efficacité pour réduire les inégalités? les actions de prévention ciblées menées dans les milieux de vie ateliers santé-ville et associations de femmes relais jouant les médiatrices avec les communautés ou encore l’accompagnement personnalisé, par entretien téléphonique entre les infirmières et les malades chroniques, comme le programme Sofia proposé par l’Assurance-maladie aux diabétiques. À LIRE • ÂLes inégalités de recours aux soins bilan et évolution» Florence Jusot, Revue d’épidémiologie et de santé publique, vol. LXI, n° 3, août 2013. • ÂLa complémentaire santé une source d’inégalités face à la santé» Florence Jusot, Les Tribunes de la santé, n° 43, 2014/2. Une offre de soin mal répartie Les professionnels libéraux préfèrent s’installer dans certaines régions plutôt que dans d’autres? Paca comprend 122 médecins généralistes pour 100?000 habitants alors que la Région Centre, l’une des moins couvertes, n’en compte que 86. Plusieurs facteurs expliquent ce phénomène comme la préférence pour des territoires où il fait bon vivre ou encore le critère économique forte demande de soin locale, en raison d’une population vieillissante, par exemple. Cependant, la cause essentielle reste le lieu d’études. C’est pourquoi, selon les économistes Éric Delattre et Anne-Laure Samson, lutter contre la désertion médicale nécessite d’adapter les numerus clausus aux besoins territoriaux. De leur côté, les collectivités locales, aidées de l’État et de l’Assurance maladie, financent tout ou partie de la formation à condition que le diplômé s’installe dans le territoire. Elles offrent aussi des avantages fiscaux aux cabinets installés dans les zones de revitalisation rurale ou créent des maisons de santé pour rompre l’isolement des professionnels. • ÂOffre de soin comment réduire la fracture territoriale» Rapport de la commission des Affaires sociales du Sénat, 2008. • ÂStratégies de localisation des médecins généralistes français» Éric Delattre et Anne-Laure Samson, Économie et statistique, n° 455/456, 2012. Maud Navarre Des dispositifs pour les plus démunis Deux dispositifs viennent en aide aux plus démunis. La Couverture maladie universelle complémentaire CMU-C, mise en place en 2000, couvre gratuitement les 6?% de la population disposant ?des revenus les plus faibles. Et l’Aide à la complémentaire santé ACS, depuis 2005, finance en partie la complémentaire santé pour les ménages dépassant de 35?% maximum le seuil de revenus donnant droit à la CMU-C. Grâce à ces deux dispositifs, seuls 5?% de la population ne sont pas couverts Cependant, les bénéficiaires essuient les refus de certains professionnels de santé. Les médecins ont des représentations stéréotypées des patients CMU-C ils seraient exigeants, et pourraient gêner les autres patients. Mais, surtout, ces patients sont moins Â?rentables?» car le prix des actes médicaux est plafonné Le dispositif ACS pose aussi problème à peine la moitié des personnes éligibles feraient valoir leurs droits, faute d’information. Par ailleurs, il ne couvre que 50?% du prix d’un contrat de complémentaire santé. Le montant reste trop élevé pour les ménages les plus modestes qui préfèrent y renoncer La loi du 14 juin 2013 prévoit qu’à l’horizon 2016, tous les employeurs des secteurs privés devront participer au financement d’une complémentaire santé minimale pour les salariés. Mais cette avancée ne concerne pas ceux qui ont le plus de difficultés d’accès à l’assurance complémentaire les chômeurs, les handicapés, ?les bénéficiaires du minimum vieillesse ou encore les étudiants. Florence Jusot - Professeure de sciences économiques à l’université Paris IX. © VIOLENCE VERBALE 18/06/2015 Violence verbale / Charité / Bourdieu Nicolas Journet Mis à jour le 07/01/2015 Violence verbale les directeurs en première ligne À propos de l’article de Christine Leroy, paru dans notre n° 265 décembre 2014, et intitulé ÂViolence verbale les profs en première ligne », Pierre Chalier, chef d’établissement en collège, nous a adressé un commentaire suivi d’un témoignage personnel. Il fait état d’une enquête antérieure à celle de la DEPP citée dans l’article le rapport remis à la Casden par Éric Debarbieux et Georges Fotinos en 2012, intitulé ÂViolence et climat scolaire», portant sur plus de 1500 personnels de direction de collèges, et indiquant des niveaux de victimation supérieurs à ceux dont nous nous sommes faits l’écho. En 2011, selon É. Debarbieux et G. Fotinos, 39,5% des personnels de direction d’établissements secondaires déclaraient avoir été insultés au moins une fois dans l’année écoulée, soit par un parent d’élève 16,1%, soit par un élève 13%, le reste étant le fait d’inconnus ou d’autres personnes. C’est effectivement beaucoup plus que le déclare la note d’information de la DEPP, qui fait état de 16% d’insultés ou menacés dans l’exercice de leur métier, et incrimine plus souvent les élèves que les parents. Cet écart ne correspond pas à une évolution une nouvelle enquête livrée en 2013 par G. Fotinos, et portant sur 3?900 réponses, indiquait cette fois que la moitié des chefs d’établissements déclaraient avoir été agressés verbalement ou physiquement. Le phénomène, selon cette source, n’aurait donc fait que croÃtre, pour atteindre des niveaux inégalés. Quels sont les bons chiffres? Derrière ces écarts, il y a plus certainement une divergence de méthodes que de faits. La note de la DEPP est issue de l’agrégation des données de l’Insee enquête ÂCadre de vie et sécurité» sur sept années consécutives 2007-2013. Elle reflète donc un état moyen des choses sur ces années. Les résultats d’É. Debarbieux et G. Fotinos sont plus strictement datés, mais avouent une Âsurreprésentation» involontaire des établissements situés en zones sensibles et rurales. Ceci explique-t-il cela? Seule une plongée plus profonde dans la cuisine des sondages pourrait le dire. Remercions Pierre Chalier de nous avoir rappelé l’existence de ces enquêtes. Pour avoir été lui-même la cible de ce genre de comportement et avoir connu d’autres cas autour de lui, il est compréhensible qu’il ait souhaité attirer notre attention sur ces chiffres alarmants. ________________________________________ Du côté des internautes Un restant de charité Dans notre même n° 265, Renaud Chartoire, faisant écho à une étude du Crédoc sous le titre ÂLes pauvres montrés du doigt», signalait que Âdeux tiers des Français sont persuadés que, s’ils le voulaient vraiment, les chômeurs pourraient retrouver un emploi» et que  pour la première fois en 2014, une majorité de Français 54% pensent même que les pouvoirs publics en font trop pour les plus démunis». À ce constat, quatre réactions différentes. My Opinion, lecteur internaute, déplore ces vues si peu charitables ÂJe ne sais pas si c’est la vie actuelle qui rend les gens égoïstes, méchants et aigris. On a l’impression que pour exister il faut qu’ils vomissent sur les pauvres et les é Van Melle s’indigne que Âle pauvre reste le bouc émissaire d’une classe bourgeoise qui n’a plus ni morale, ni limites». Madeira Ki Diarra ajoute plus posément que  la principale mission de l’État est d’assister les déclassés économiques et financiers, lesquels ne sont pas moins des richesses de notre époque». Mais Bodin approuve et en rajoute ÂJe suis d’accord qu’il y a beaucoup de profiteurs des aides sociales. Il est certain que beaucoup d’entre eux s’en sortent mieux à ne rien Conclusion à ce jour, trois de ces lecteurs sur quatre ne sont pas conformes aux résultats de ce sondage. Mais cela ne nous empêche pas de nous interroger sur les raisons de cette tendance de l’opinion. R. Chartoire évoquait l’inadéquation du système de répartition de l’aide par l’État. On peut en imaginer une autre. Les riches peuvent professer ce genre de vues, mais ils sont de moins en moins nombreux. Les salariés frappés par la précarité eux sont de plus en plus nombreux. Se considérant comme plus méritants que les bénéficiaires des aides sociales, ils peuvent être portés à remettre en cause leur légitimité. Et vous qu’en pensez-vous? ________________________________________ À propos de Bourdieu et de la culture scolaire Dans un courrier récent, monsieur Bruno Dufay signale Âune impasse regrettable» dans l’article ÂLes Héritiers, 50 ans après?» n° 264, novembre 2014. Cet article, écrit-il, Âcite différents sociologues tous d’accord avec les thèses de Bourdieu, ce qui vous fait conclure “Les Héritiers, un quinquagénaire qui ne fait pas son â Or un livre qui vient de sortir montre la question débattue sous un autre Il s’agit du livre de François-Xavier Bellamy, Les Déshérités, Plon, 2014. Réponse Ce livre, paru – soit dit en passant – après la rédaction de notre article, adresse un reproche à l’œuvre de Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron celui d’avoir accusé la culture générale de n’être qu’un outil de sélection scolaire et sociale, donnant ainsi des armes aux partisans de son abandon. Il s’agit d’un débat parallèle au sujet traité dans notre article la reproduction des inégalités sociales par le système scolaire. Ce débat oppose généralement les partisans des Âconnaissances» à ceux des Âcompétences». Comme l’indique F. X. Bellamy, Bourdieu, quelques années plus tard, a conseillé d’en Âprendre son parti». Avis que, semble-t-il, l’école en France n’a pas oublié de suivre. On lira avec profit l’article de Maud Navarre ÂÀ quoi sert encore l’école?», n° 266, janvier 2015 où est évoqué le problème du poids accumulé au fil des ans par les programmes scolaires. Or, des programmes aussi lourds ne sauraient être dénués de contenu. L’absence de transmission culturelle vigoureusement dénoncée par F. X. Bellamy est une cible qui demanderait à être plus finement ajustée pour être atteinte. ________________________________________ Retrouvez-nous tous les jours sur Twitter SH_mag et Facebook ÉCRIVEZ-NOUS Vous souhaitez réagir à ce numéro, contacter un journaliste ou soulever un débat Écrivez-nous à l’adresse suivante © PREVENTION DES RECIDIVES DE LA DEPRESSION 19/06/2015 Prévention des récidives de la dépression la méditation en pleine conscience aussi efficace que les antidépresseurs étude Par Sophie DUMERY - Date de publication 12 Juin 2015 La survenue d'un ou plusieurs épisodes dépressifs augmente les risques de survenue d’un nouvel épisode. Pour prévenir des rechutes chez les patients à haut risque au moins 3 épisodes dépressifs majeurs, il est recommandé de prescrire des antidépresseurs pendant au moins 2 ans. Mais la compliance est souvent médiocre et l’attrait des thérapies alternatives important. Or la littérature est très restreinte sur l’éventuel intérêt de ces thérapies. Le Dr Willem Kuyken et son équipe, de l’université d’Oxford, ont décidé de combler ce manque de données en comparant l’impact de la méditation en pleine conscience à celui d’antidépresseurs sur le délai de rechute ou de récidive d’une dépression. Cette étude randomisée baptisée PREVENT a été effectuée, en simple aveugle, auprès de 424 patients. Les résultats, publiés fin avril 2015 dans The Lancet, montrent un rapport bénéfices-risques comparables entre les deux méthodes "les deux traitements ont été associés à des résultats positifs durables en termes de rechute ou de récidive, de symptômes dépressifs résiduels, et de qualité de la vie", résument les auteurs, qui estiment donc qu’il faut considérer cette possibilité comme une alternative à envisager, si besoin, aux antidépresseurs en prévention des récidives. En cas d'épisodes dépressifs majeurs répétés, le risque de rechute est élevé en l'absence de traitement de fond antidépresseur de 50 à 80 % selon Richards D, 2011. D'où les préconisations du National Institute for Health and Clinical Excellence NICE d'instaurer un traitement antidépresseur de fond pendant 2 ans, préconisations qui rejoignent les recommandations en vigueur en France "en cas de trouble dépressif récurrent au moins 3 épisodes dépressifs majeurs au cours de la vie, la prolongation de la prescription du traitement antidépresseur doit être proposée pour une durée de 2 ans" source VIDAL Reco Dépression, élaborée par notre comité d'experts d'après les recommandaitons des autorités sanitaires françaises. Mais ces préconisations peuvent être difficiles à suivre par des patients qui ne sont pas toujours compliants, ne tolèrent pas forcément bien ces médicaments… ou cherchent d'autres options du côté des médecines dites "alternatives". Qu'est-ce que la "méditation en pleine conscience" ? La méditation en pleine conscience est issue de la philosophie bouddhiste. Le bouddha Siddhartha Gautama, également appelé "l'Eveillé" considérait en effet la conscience vigilante de ses propres pensées, actions et motivations comme un chemin vers l'Eveil spirituel. Concrètement, cette méthode de méditation est destinée à permettre aux gens d'apprendre à devenir davantage conscients de leurs sensations corporelles, positives et négatives, et à "tourner intentionnellement leur esprit vers le moment présent", comme le résume le psychiatre Christophe André St Anne, Paris, qui pratique et enseigne la méditation en pleine conscience depuis 12 ans cf. cette synthèse publiée par C André dans Cerveau & Psycho - n° 41 en 2010. La méditation en pleine conscience utilisée par les psychothérapeutes et les psychiatres L'approche la méditation en pleine conscience a été appliquée notamment à la gestion du stress et de la dépression. Cette thérapie, appelée "thérapie cognitive basée sur la pleine conscience" TCPC, ou MBCT, pour "mindfulness-based cognitive therapy", en anglais, a donc pour objectif d'inciter les patients à mieux percevoir les sensations, pensées et les sentiments négatifs associés à la rechute ou récidive dépressive et d'utiliser de manière constructive ces expériences pour "rentrer dans l'instant présent", en "pleine conscience" et en se dégageant de ces idées noires, au lieu de les ressasser, de s'y enfoncer, de se perdre... Plusieurs exercices, en groupe ou au quotidien, permettent de parvenir à optimiser les capacités d'attention dans la vie de tous les jours et au travail sans ruminer les pensées dépressives, explique le Dr Christophe André dans l'interview ci-dessous, effectuée par Sciences et Avenir en 2013 Premières études aux résultats encourageants sur la diminution du risque de rechutes dépressives Plusieurs études ont déjà démontré un intérêt de la TCPC dans cette indication. Une méta-analyse de Piet et Hoogard 2011 suggère ainsi un effet bénéfique significatif de la TCPC par rapport aux soins standards ou au placebo. En analysant 6 études randomisées effectuées auprès de 593 patients diagnostiqués avec une dépression majeure récidivante mais en rémission au moment des études, les auteurs ont constaté une réduction moyenne du risque de rechute de 34 % dans les groupes de patients suivant une TCPC par rapport au risque de rechute constaté dans les groupes "contrôles" RR 0,66, IC95% 0,53–0,82. William Kuyken et coll. ont réalisé, en 2008, une étude pilote auprès de 123 patients avec un suivi de 15 mois. Les résultats montrent que dans le groupe TCPC associée à des mesures de réduction ou suppression des antidépresseurs, les récurrences dépressives se chiffraient à 47 %, contre 60 % dans le groupe antidépresseurs seuls OR 0,63 ; IC95% 0,39-1,04. Par ailleurs, un meilleur contrôle des symptômes résiduels et de la comorbidité psychiatrique a été constaté dans le groupe TCPC, avec une meilleure qualité de vie et à coût annuel égal. Enfin, dans le groupe TCPC, 75 % des patients ont pu interrompre complètement leur traitement antidépresseur. La nouvelle étude de Willem Kuyken et coll. prolonge la démarche entreprise dans cette étude pilote, avec davantage de patients et une randomisation en simple aveugle. Deux groupes de 212 patients anglais sous antidépresseurs, ayant présenté au moins 3 épisodes dépressifs majeurs Les auteurs de l'étude multicentrique PREVENT, contrôlée et en simple aveugle, ont recruté 424 patients dans 4 centres de médecine générale, ruraux et péri-ruraux. Ils avaient déjà présenté au moins 3 épisodes dépressifs majeurs EDM selon le DSM-IV et étaient tous initialement sous traitement antidépresseur de fond aux doses recommandées. Ils ne présentaient pas, au moment de l'étude, un EDM ni d'addiction majeure et autres comorbidités psychiatriques. Pour le groupe testé en TCPC, Kuiken et coll. ont choisi un protocole en groupes qui comportait 8 séances hebdomadaires de TCPC suivies de séances de rappel tous les trimestres pendant un an. Ce groupe a également bénéficié, après 6 semaines de TCPC, d'une assistance à la diminution/suppression des antidépresseurs avec un psychologue et un médecin généraliste. Dans le groupe "contrôle", le traitement de fond antidépresseur a été poursuivi et suivi de manière rapprochée pour assurer un bon niveau de compliance. Un délai de rechute dépressive comparable dans les 2 groupes Les auteurs ne constatent aucune différence significative à 2 ans en matière de délai de rechute, le critère primaire de l'étude 94 44 % des 212 patients du groupe TCPC ont rechuté contre 100 47 % des 212 patients du groupe antidépresseurs à dose recommandée HR à 0,89 ; IC95 0,67–1,18 ; p=0,43 Pas de différence non plus en analyse secondaire de la compliance au protocole donné, avec une rechute chez 81 46 % des 176 patients compliants du groupe TCPC contre 80 49 % des 162 patients compliants du groupe antidépresseurs HR 0,79, IC95 0,58–1,08, p=0,14. La TCPC plus efficace en cas d'antécédents de maltraitance infantile ? Les auteurs ont constaté un moindre risque de rechute chez les personnes du groupe TCPC rapportant une sévère maltraitance infantile 47 % vs 59 %, HR 0,53 ; IC95 0,29–0,95; p= A l'inverse, elle a augmenté légèrement ce taux chez les patients rapportant un faible niveau de violences dans l'enfance 44 rechutes 42 % chez 105 patients contre 35 35 % sur 101 patients sous antidépresseurs seuls. Une maltraitance infantile sévère est également associée dans l'étude à un parcours psychiatrique, des traitements et des antécédents familiaux plus lourds, à davantage d'hospitalisations et de tentatives de suicide. Analyser les mécanismes de résilience et adopter une stratégie thérapeutique par pallier Les auteurs ne notent pas de différence en analyse coût/efficacité entre les deux types de prise en charge. Ils prônent donc une poursuite de l'analyse des mécanismes à l'Å“uvre dans les thérapies cognitives et suggèrent de les associer aux prises en charge des patients les plus lourds, en privilégiant une stratégie par paliers. Ces thérapies cognitives non médicamenteuses effectuées en groupe, peu coûteuses, pourraient aussi représenter une alternative intéressante pour les patients qui ne peuvent tolérer un traitement antidépresseur d'entretien, ou ne le souhaitent tout simplement pas…Pour en savoir plus Étude objet de cet article Effectiveness and cost-effectiveness of mindfulness-based cognitive therapy compared with maintenance antidepressant treatment in the prevention of depressive relapse or recurrence PREVENT a randomised controlled trial. Willem Kuyken, Rachel Hayes, Barbara Barrett et coll. The Lancet, 21 avril 2015 Autres études citées dans cet article Prevalence and clinical course of depression a review. Richards D. Clin Psychol Rev 2011; 31 1117–25. The effect of mindfulness-based cognitive therapy for prevention of relapse in recurrent major depressive disorder a systematic review and meta-analysis. Piet J, Hougaard E. Clin Psychol Rev 2011; 31 1032–40. Mindfulness-based cognitive therapy to prevent relapse in recurrent depression. Kuyken W, Byford S, Taylor RS, et al. J Consult Clin Psychol 2008; 76 966–78. Sur la méditation en pleine conscience et la TCPC "thérapie cognitive basée sur la pleine conscience" Pleine conscience, fiche Wikipedia La méditation en pleine conscience, Christophe André, Cerveau & Psycho - n° 41, septembre-octobre2010 fichier PDF provenant de son site personnel Qu'est-ce que la méditation de pleine conscience ?, interview de Christophe André, Sciences et Avenir, juin 2013 La thérapie cognitive basée sur la pleine conscience, Michel Larouche, Ordre des psychologues du Québec, novembre 2009 Sources The Lancet © LE SPORT, UNE PHILOSOPHIE ? 06/07/2015 LE SPORT, UNE PHILOSOPHIE ? Maud Navarre Sciences Humaines Dossier à télécharger - Mis à jour le 15/06/2015 Article issu du N° 272 de Juillet 2015 - Le sport, une philosophie ?  Je cours donc je suis. » Pour paraphraser René Descartes, le sport suscite de nos jours un engouement auquel il est difficile d’échapper. De l’amateur au professionnel, du privé au public, de l’Antiquité à nos jours, l’activité physique a toujours caractérisé l’être humain. Nos ancêtres des sociétés de chasseurs-cueilleurs la pratiquaient sans même y penser. Aujourd’hui, il faut parfois se forcer à bouger pour éviter la sédentarité et rester en bonne santé. S’il était encore parmi nous, Cro-Magnon s’en étonnerait, lui qui parcourait des kilomètres pour survivre ! Être sportif, c’est vouloir s’améliorer. Mais dans quel but ? La philosophe Isabelle Queval esquisse différentes explications à travers les réflexions de penseurs au fil des siècles. De multiples raisons que les sciences humaines tentent de comprendre. Le sport est devenu un mode de vie. On y prend vite goût. Gare à la dépendance ! C’est la bigorexie. Le psychologue Dan Véléa en explique les ressorts. L’activité physique s’apprend à l’école, mais pourquoi et sur quels critères l’évaluer ? Les performances, les techniques acquises ? Claire Pontais apporte des réponses. Source de vocations chez les jeunes, seule une poignée d’entre eux peuvent devenir professionnels, après une sélection exigeante et une formation intensive que décrit le sociologue Julien Bertrand. Parce qu’il attire les foules, le sport est convoité par les politiques et l’économie, au point parfois de faire disparaÃtre le suspens de la compétition, remarque Christian Bromberger. Objet de mode, source de passions, il peut conduire jusqu’à la haine de l’autre et susciter la critique. © LE RETOUR DE SPINOZA 15/07/2015 Le retour de Spinoza Catherine Halpern Mis à jour le 15/06/2011 extrait du Mensuel SCIENCE HUMAINES N° 189 - Janvier 2008 Géographie des idées Pourquoi la philosophie politique, la psychologie, les neurosciences, etc. convoquent-elles aujourd’hui la pensée de ce philosophe hollandais du XVIIe siècle?? Il faut bien le dire? certaines pensées vieillissent mieux que d’autres. La philosophie de Baruch Spinoza, malgré ses trois siècles et demi, a en ce sens bon pied, bon Å“il. Car elle est non seulement toujours étudiée et commentée avec assiduité par les philosophes les études spinozistes se portent bien, mais, signe de sa singulière vigueur, elle nourrit et inspire aujourd’hui plus largement les sciences humaines. Quelques économistes, psychologues, sociologues ou politistes… font ainsi directement référence à ce philosophe hollandais longtemps jugé sulfureux et la cible des bien-pensants. Le 27 juillet 1656, à Amsterdam, Spinoza n’a pas encore 24 ans qu’il est frappé de herem, c’est-à -dire excommunié, avec véhémence, par la communauté juive portugaise. Pourquoi un tel courroux?? Les thèses qu’il commence à élaborer et qu’il formulera à partir de 1660 dans L’Éthique, son maÃtre ouvrage, apparaissent de moins en moins compatibles avec le judaïsme en particulier et avec la religion en général. Spinoza ne sépare pas l’âme du corps, refuse l’idée d’un Dieu transcendant, voit dans le libre arbitre une illusion… Autant d’idées qui font scandale. Le jeune philosophe n’a pourtant rien d’un provocateur. Au demeurant, c’est un homme vivant modestement, dans l’étude, assez solitaire mais aimant échanger avec quelques amis choisis, et qui après ses déboires polit des verres pour gagner sa vie. Â?Caute?!?» est sa devise, que l’on peut traduire du latin par Â?Prends garde?!?» ou Â?Prudence?!?» Et s’il faut peser ses mots, c’est pour éviter de dire des sottises certes, mais aussi parce qu’il convient de se protéger du fanatisme et de l’ignorance. Du reste, il ne publiera de son vivant que le Traité théologico-politique 1670. Sa prudence ne l’empêchera pas, dit-on, d’essuyer une tentative d’assassinat. L’influence d’une pensée radicale Cycliquement, la pensée de Spinoza revient dans les débats. De son temps, elle alimente une polémique sur l’athéisme?; à la fin du xviiie siècle, elle est sollicitée dans ce que l’on appelle Â?la querelle du panthéisme?»?; elle réapparaÃt plus tard dans la réflexion marxiste, notamment à partir des années 1960 sous l’impulsion de Louis Althusser 1... Mais l’importance du spinozisme dans l’histoire de la pensée occidentale ne se limite pas à ces quelques épisodes et a sans doute été minorée. C’est la thèse stimulante de l’historien Jonathan Israel dans un ouvrage important récemment paru et richement documenté, Les Lumières radicales. La philosophie, Spinoza et la naissance de la modernité 1650-1750 2. Selon lui, les Lumières ne peuvent être conçues, comme on le fait souvent en France, comme résultant essentiellement d’une discussion des thèses de Montesquieu, Denis Diderot, Voltaire ou Jean-Jacques Rousseau ou, comme le soutiennent d’autres historiens des idées de l’autre côté de la Manche, comme la conséquence des idées de John Locke et Isaac Newton. En réalité, elles constituent un phénomène transeuropéen et unifié qui comprend en son sein un courant plus engagé, les Â?Lumières radicales?», longtemps marginalisé. Or, pour J. Israel, c’est Spinoza et le spinozisme qui constituent Â?l’armature intellectuelle des Lumières radicales partout en Europe?», en Hollande, en Scandinavie, en France, en Allemagne, en Angleterre, en Italie, en Espagne. C’est d’eux que procèdent la contestation des inégalités entre les hommes mais aussi entre les sexes, la remise en cause de la monarchie et de l’autorité de l’Église. Du même coup, c’est également la chronologie des Lumières qu’il convient de modifier puisqu’elles prendraient naissance en réalité au milieu du xviie siècle et non au xviiie. Quoique opprimé et clandestin, le spinozisme apparaÃt dès lors comme un courant de pensée radical et vigoureux dont le rôle fut déterminant dans la constitution de notre modernité. Mais l’actualité de Spinoza ne procède pas seulement d’un nouveau regard sur l’histoire des idées. Ses thèses sont encore aujourd’hui sollicitées par les recherches en sciences humaines. Â?À travers lui, nous pouvons retrouver une autre façon de penser la liberté, qui soit plus en accord avec les avancées actuelles de la biologie et des sciences humaines?», estime ainsi Henri Atlan 3, conquis par une pensée qui n’oppose pas déterminisme et liberté. Trois champs principaux se nourrissent aujourd’hui de l’apport de Spinoza? la psychologie, les sciences sociales et la philosophie politique. Des affects à la multitude En psychologie, c’est surtout la manière dont Spinoza pense l’unité du corps et de l’esprit qui est sollicitée, en particulier par les neuropsychologues encadré p. 60. Spinoza avait raison est le titre militant du dernier livre d’Antonio Damasio, qui part sur les traces du philosophe hollandais pour dépasser le dualisme corps-esprit et appréhender autrement les émotions. Sa relecture de Spinoza à l’aide de l’imagerie cérébrale et de la théorie évolutionniste n’est sans doute pas orthodoxe et ne convaincra pas tous les spinozistes, mais montre un indéniable enthousiasme. Les sciences sociales ne sont pas en reste. Avec à leur tête l’économiste Frédéric Lordon entretien p. 62, convaincu de la grande pertinence de la pensée spinoziste aujourd’hui. Elle permet ainsi selon lui d’expliquer des phénomènes aussi contemporains que les OPA dans le nouveau capitalisme financier 4. Surtout, explique-t-il dans L’Intérêt souverain sous-titré Â?Essai d’anthropologie économique spinoziste?» La Découverte, 2006, Spinoza peut offrir un nouveau paradigme pour repenser les sciences sociales en rejetant dos à dos théories utilitaristes et antiutilitaristes. La philosophie politique elle aussi puise dans les thèses spinozistes encadré p. 60. Dans Haines. Philosophie et politique Puf, 2002, Olivier Le Cour Grandmaison entend à partir de Spinoza réhabiliter la place des passions dans l’étude des phénomènes sociaux et politiques. Mais il n’hésite pas à s’en écarter, par exemple quand il défend l’idée de colères saines et salvatrices face à l’oppression politique. La réflexion altermondialiste d’Antonio Negri qui dès les années 1980 voit dans la pensée de Spinoza une manière de dépasser la crise du marxisme 5 et Michael Hardt témoigne également de la fécondité des concepts spinozistes, et en particulier celui de Â?multitude?» qu’ils empruntent pour appréhender un nouveau sujet de l’émancipation, structuré en réseau, qui respecte les différences tout en construisant un commun 6. Là encore, on s’éloigne souvent de l’orthodoxie. N’est-ce pas le signe d’une pensée toujours vivante?? NOTES 1 Voir Mogens Laerke, Â?La réception du spinozisme aux xviie et xviiie siècles?» et Pierre-François Moreau, Â?La réception du spinozisme aux xixe et xxe siècles?», in Pierre-François Moreau et Charles Ramond dir., Lectures de Spinoza, Ellipses, 2006. 2 Jonathan Israel, Les Lumières radicales. La philosophie, Spinoza et la naissance de la modernité 1650-1750, éd. Amsterdam, 2005. 3 Henri Atlan, La science est-elle inhumaine?? Essai sur la libre nécessité, Bayard, 2002 4 Frédéric Lordon, La Politique du capital, Odile Jacob, 2002. 5 Antonio Negri, L’Anomalie sauvage. Puissance et pouvoir chez Spinoza, 1982, rééd. Amsterdam, 2007. 6 Michael Hardt et Antonio Negri, Multitude. Guerre et démocratie à l’âge de l’empire, La Découverte, 2004. © SUBSTITUTION AUX OPIACÉS 18/07/2015 SUBSTITUTION AUX OPIACÉS l’Académie de médecine dénonce un mésusage et des détournements, la Fédération Addiction s'insurge Par Stéphane KORSIA-MEFFRE Date de publication 09 Juillet 2015 L’Académie nationale de médecine dénonce les conditions actuelles de prescription de la buprénorphine dans le cadre de la substitution aux opiacés, pointe l'"avidité" des personnes toxicomanes pour ce produit et sonne l’alarme sur les dérapages de cette mesure de santé publique, dans un communiqué publié le 30 juin 2015. Les addictologues et les médecins généralistes de la Fédération Addiction, qui sont en première ligne du traitement des personnes toxicomanes, rappellent, dans un communiqué publié le 6 juillet, que "les addictions ne sont pas des vices mais des pathologies" et soulignent les bénéfices démontrés de ce traitement substitutif. La Fédération Addiction dénonce donc une "méconnaissance navrante du sujet, des erreurs factuelles graves et une approche partisane décrédibilisante" de la vénérable Académie, à l'encontre des bonnes pratiques actuelles, et propose d'autres pistes d'amélioration de la substitution. La buprénorphine, un élément clef de la prise en charge des toxicomanes Depuis 1996, les médecins peuvent prescrire de la buprénorphine Erreur ! Référence de lien hypertexte non génériques à leurs patients dépendants aux opiacés. Administrée sous forme de comprimés sublinguaux, la buprénorphine haut dosage BHD constitue, avec la méthadone, le volet "Substitution" de la réponse des autorités de santé au problème de la toxicomanie. Depuis 2006, des formes génériques de la buprénorphine sont disponibles, ainsi que, plus récemment, une association naloxone / buprénorphine SUBOXONE destinée à réduire le mésusage de la buprénorphine en éliminant le "flash" procuré par une injection éventuelle de buprénorphine. Aujourd'hui, en France, 110 000 personnes prennent de la buprénorphine dans le cadre de leur prise en charge médicale source Observatoire français des drogues et des toxicomanies. L'Académie de médecine dénonce un mésusage de la buprénorphine, des détournements et un coût majeur pour la collectivité Dans son communiqué du 30 juin 2015, adopté à la quasi-unanimité par les académiciens 70 voix pour, 0 voix contre et 3 abstensions, la Commission VI Addictions de l'Académie nationale de médecine dénonce des dérives de la prescription de buprénorphine par les médecins généralistes. Selon ce communiqué, "le produit est recherché avec avidité par les héroïnomanes, facilement accessible par simple prescription il donne lieu à un trafic dont les organismes payeurs font les frais. On les estime à près de 250 millions d'euros par an". L'Académie estime à 150 000 le nombre d'héroïnomanes traités par buprénorphine en France, au lieu de 110 000. L'Académie souligne également que ce produit est "souvent utilisé en injection intraveineuse, pratique à l'origine de 30 à 40 décès chaque année en France", malgré les mesures prises contre le mésusage en 2008 par les pouvoirs publics. Les préconisations de l'Académie contre le mésusage de la buprénorphine à haut dosage Pour renforcer la lutte contre le mésusage et le trafic de SUBUTEX, les académiciens demandent aux autorités de santé • d'insister auprès des médecins et professionnels de santé pour que l'objectif d'un sevrage soit véritablement privilégié et que, dans ce but, la méthadone soit prescrite en première intention ; • de privilégier les génériques plus difficilement injectables que le SUBUTEX ; • de promouvoir et généraliser le recours à la SUBOXONE. Les professionnels de la substitution aux opiacés s'insurgent contre l'analyse de l'Académie Dans une réponse publiée le 6 juillet, la Fédération Addiction, par la voix de MG Addictions, son pôle Médecins généralistes, associé à l'association de pharmaciens PharmAddict, accuse l'Académie de désinformation sur la substitution, parlant même d'"obscurantisme". La Fédération rappelle donc les faits suivants • sur les 110 000 personnes recevant de la buprénorphine et non 150 000 comme indiqué par l'Académie, seule une minorité se livre au mésusage ; • contrairement aux affirmations de l'Académie, les formes génériques de la buprénorphine peuvent, elles aussi, être injectées dans le cadre du mésusage ; • la SUBOXONE n'est en rien une alternative à l'injection, contrairement à la présentation faite au moment de sa mise sur le marché. Selon l'avis de Commission de la transparence de la Haute Autorité de Santé, "il n'est pas attendu d'intérêt de santé publique pour cette spécialité en l'absence de données françaises, notamment sur la diminution des injections IV par rapport à Subutex et sur les conséquences de ces injections" ASMR V ;. • les 250 millions d'euros du "trafic" correspondraient, au dosage moyen de 16 mg/j, au traitement de 147 000 patients, donc plus que l'ensemble des personnes concernées ; • la prescription de la buprénorphine n'est pas si "simple" que cela, puisqu'elle se fait sur ordonnance sécurisée, pour une durée maximale de 28 jours, non renouvelable et sans chevauchement ; • les personnes qui reçoivent de la buprénorphine ne sont pas toutes d'anciens usagers de drogue par voie injectable davantage concernés par la problématique du mésusage ; La Fédération Addiction rappelle aussi que, contrairement aux affirmations de l'Académie qui annonce "entre 30 et 40 décès chaque année en France" du fait de l'injection intraveineuse de buprénorphine, l'enquête DRAMES a montré que le nombre de décès par overdose où la buprénorphine était impliquée était de 20 en 2008 et de 45 en 2013, mais seulement 4 où la buprénorphine était la seule substance psychoactive impliquée. En comparaison, les décès en lien avec la méthadone étaient de 112 en 2013, dont 9 où la méthadone était utilisée seule. La Fédération Addiction dénonce un oubli partial des conséquences sanitaires et sociales positives de la substitution La Fédération Addiction accuse également l'Académie de médecine de partialité pour ne pas rappeler les bénéfices des politiques de substitution en termes de réduction du nombre d'overdoses, de diminution de la prévalence des infections par le VIH/sida et le VHC, de meilleure insertion socioprofessionnelle des personnes dépendantes aux opiacés et de réduction du coût des conséquences des toxicomanies pour la société en général. La Fédération Addiction rappelle l'importance de la personnalisation du traitement substitutif et rejette les préconisations de l'Académie Face aux propositions des académiciens qui souhaitent, selon les termes de la Fédération, un "sevrage à marche forcée" et des "passages forcés d'une molécule à une autre", la Fédération Addiction insiste sur la nécessaire personnalisation du traitement substitutif "Il revient au médecin d'apprécier avec le patient la molécule la mieux adaptée à sa situation c'est l'intérêt du modèle français de substitution d'offrir ce choix. Il faut le défendre et l'ajuster, non le détruire". » Pour cette raison, les professionnels du terrain s'opposent à la proposition de l'Académie recommandant la prescription systématique de méthadone en première intention. D'une manière plus générale, ils soulignent les résultats positifs obtenus par les médecins généralistes, en lien avec les acteurs spécialisés, et rappellent "l'importance de créer une relation de confiance basée sur l'alliance thérapeutique, d'écarter toute tentation de jugement, de tenir compte des besoins exprimés par les patients et de ne jamais se départir d'une rigueur bienveillante et éclairée", exigence professionnelle "qui ne semble pas partagée par les académiciens". Les propositions d'amélioration de la Fédération Addiction Pour la Fédération Addiction, l'amélioration du système français de substitution passera "par des avancées dont rend compte la littérature scientifique" • élargissement de la primo-prescription de la méthadone à des médecins de ville habilités et conventionnés avec un CSAPA Centre de Soins, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie ou un établissement de santé ; • mise en place d'une substitution injectable de BHD à l'aide d'essais cliniques adaptés ; • élargissement de la qualification de médicament de substitution au sulfate de morphine ; • ouverture de salles de consommation à moindre risque pour un public en grande difficulté. Sources Académie nationale de médecine, Fédération Addiction © FUMER ET PATHOLOGIES PSYCHIATRIQUES 07/08/2015 FUMER RISQUES DE PATHOLOGIES PSYCHIATRIQUES ? Une étude publiée dans la revue Lancet Psychiatry en Juillet 2015 effectuée sur fumeurs et non-fumeurs semble confirmer que la consommation de tabac entraine une augmentation de voir survenir une psychose. Une autre étude suédoise précise également les liens entre tabac et schizophrénie. Troubles psychiatriques et tabac Plusieurs études ont monté que les personnes souffrant de troubles psychiatriques graves fumaient davantage. La proportion de fumeurs chez les personnes psychotiques trois est d'ailleurs fois plus élevée que dans la population générale. Les traitements poussent ils à fumer davantage ? Les questions concernant ces chiffres élevés de fumeurs sont nombreuses la pathologie psychiatrique et/ou les traitements pris pour la combattre poussent ils à fumer davantage? Il semblerait que la cigarette compenserait les effets des médicaments sur la régulation de la dopamine, un neurotransmetteur associé au mécanisme de la récompense. La cigarette augmenterait le risque de troubles psychiatriques ? Les résultats de l'étude ont clairement montré que la consommation quotidienne de tabac est associée à une augmentation du risque de psychose et à l'apparition plus précoce de troubles psychotiques. D'autre part, dès l'apparition de la psychose, les personnes atteintes présentent trois fois plus de chance d'être fumeurs que le reste de la population. Selon James MacCabe King's College co auteur de cette étude, les réusultats mettent bien en évidence que le tabagisme est un facteur de risque possible dans le développement de psychoses et pas juste uniquement uns conséquence de la psychose. Selon, Robin Murray King's College, autre co-auteur, l'exposition à la nicotine augmentant la diffusion de dopamine serait à l'origine de développement de psychoses, l'excès de dopamine étant une des hypothèses pour expliquer la schizophrénie. Autres études nécessaires D'autres études sont encore nécessaires pour affirmer totalement les liens entre consommation de tabac et psychose. Schizophrénie et psychose Arrêter de fumer Chez les personnes atteintes de schizophrénie et psychose, l'Office français de prévention du tabagisme, OFT, recommande d'arrêter de fumer avec l'aide d'un psychiatre, en collaboration ou non avec un tabacologue et à distance d'épisode aigu. Autres pathologies psychiatriques Rappelons qu'il y a plus de personnes dépressives parmi les fumeurs et qu'ils présentent souvent des épisodes plus aigus. D'autre part, les personnes souffrant d'anxiété ou de dépression fument deux fois plus que les non-fumeurs. Tabac et moral Contrairement aux idées reçues, fumer ne détend pas et n'a aucun effet antidépresseur. D'autre part,arrêter de fumer permet de retrouver un bon moral Sources • Sante Log • Does tobacco use cause psychosis? Systematic review and meta-analysis, Lancet Psychiatry Pedro Gurillo, MD, Dr Sameer Jauhar, MRCPsych+, Robin M Murray, FRS, James H MacCabe, FRCPsych • © LES ENFANTS DIFFICILES A TABLE 08/08/2015 LES ENFANTS DIFFICILES À TABLE SERAIENT DAVANTAGE EXPOSÉS AUX TROUBLES NERVEUX Les enfants les plus "fines bouches" seraient davantage sujets à des syndromes anxieux et nécessiteraient un suivi dans les cas les plus sévères. Par Marie-Noelle Delaby - Rédigé le 04/08/2015 pour le site " Si la plupart des bambins rechignent à finir leurs choux de Bruxelles sans qu’il n'y ait de quoi en faire un plat, le fait qu’un enfant fasse du moindre repas un combat peut être le signe d’un certain mal-être. Des travaux publiés lundi 3 aout dans la revue américaine Pediatrics ont ainsi montré que les enfants particulièrement difficiles sur la nourriture courraient un risque bien plus élevé que les autres enfants, de souffrir de problèmes émotionnels nécessitant une intervention médicale. L’étude menée par l’université de Duke Durham et portant sur jeunes américains estime que 20% des enfants âgés de deux à cinq ans se montrent difficiles face au contenu de leur assiette. "Les enfants dont nous parlons dans cette étude ne sont pas ceux qui refusent parfois de manger leurs brocolis", précise Nancy Zucker, directrice du Centre Duke sur les troubles de l'alimentation et première auteure de l’étude. Rejet alimentaire et anxiété Ainsi 17% des jeunes sujets, définis comme modérément sélectifs, ne mangeaient qu’un panel restreint d’aliments. 3%, qualifiés d'"extrêmement difficiles" étaient sélectifs au point de limiter leur aptitude à manger avec les autres ou de ne pas pouvoir être en présence des aliments qui les rebutent », précise l’étude. Selon les résultats de ces travaux, les enfants modérément et sévèrement difficiles à table seraient deux fois plus sujets que les enfants moins fine bouche au développement de troubles psychiatriques tels que l’anxiété, la dépression ou les déficits d’attention dans les deux ans suivant la déclaration de leur aversion alimentaire. La sévérité de ces symptômes serait proportionnelle à la vigueur du rejet de l’enfant, rappelle l’étude qui précise que les conséquences d’une trop grande restriction peuvent être multiples et affecter l’état nutritionnel de l’enfant, sa croissance, ses comportements sociaux ou encore la relation parent-enfant. Pour expliquer ces rejets inhabituels, l’étude explore plusieurs pistes. Certains mangeurs difficiles auraient ainsi une sensibilité accrue aux odeurs, textures et goûts susceptibles de provoquer le dégoût. D’autres ont pu vivre une expérience traumatisante avec un aliment entraÃnant une anxiété face aux nourritures nouvelles. Les néophobies demeurent courantes  Ces travaux confirment la relation étroite qui lie le comportement du jeune enfant à son alimentation, cette dernière faisant souvent office de levier impactant sur sa relation au monde qui l’entoure », rappelle Laurence Plumey, médecin nutritionniste auteur du Grand Livre de l’alimentation.  A l’âge de 2 à 4 ans les néophobies alimentaires sont courantes et font partie intégrante du développement de l’enfant qui s’affirme à travers ces refus » rassure le médecin.  Tous les enfants difficiles à table sont donc loin de développer des troubles anxieux. Mais les parents doivent toutefois demeurer attentifs à la persistance de ces phénomènes et ne pas hésiter à consulter en cas de rupture des relations du jeune enfant à son entourage ou s’il subit un ralentissement de sa courbe de croissance » conclue la nutritionniste. © CINQ IDÉES REÇUES SUR LA SEXUALITÉ 11/08/2015 CINQ IDÉES REÇUES SUR LA SEXUALITÉ poursuit cette semaine encore les idées reçues sur la sexualité… Nous sommes tous pollués par des préjugés issus de notre éducation, de notre culture, de nos expériences personnelles. Ils sont capables de perturber notre vie sexuelle alors autant les chasser de son lit ! Au programme, le cunnilingus forcément apprécié des dames, la polygamie dans la nature des hommes, l'éjaculation impossible à maÃtriser ou encore les préliminaire ennuyeux pour les hommes. Vrai ou faux ? Par Dr Charlotte Tourmente - mis à jour le 07/08/2015 Les hommes préfèrent-ils faire l'amour le matin ? Un homme se réveille souvent avec une érection matinale qui ne s'explique pas par le désir mais sans doute par une oxygénation des corps caverneux. Alors autant en profiter, non ? D'autant plus que le soir, après une journée de travail stressante et fatigante, il ne sera pas forcément d'humeur aux galipettes. Une femme n'a pas toujours le temps ni l'envie de profiter du réveil triomphant de son homme ! Avec les enfants à préparer, à faire déjeuner et à emmener à l'école, le timing est serré. Et bien souvent, elle préfère faire l'amour une fois qu'elle a réglé toutes les impératifs de la journée. TOUTES LES FEMMES AIMENT LE CUNNILINGUS Faux S'il est vrai que de nombreuses femmes aiment ces caresses linguales et la stimulation du clitoris par la langue, toutes ne sont pas à l'aise avec cette pratique ou ne l'apprécient pas du tout tout comme les hommes n'aiment pas forcément la fellation. Des raisons hygiéniques peuvent expliquer cette réticence la crainte des odeurs gênantes du fait de la proximité du méat urinaire par lequel s'écoule l'urine, et de l'anus. Une femme peut être tellement focalisée sur le plaisir de celui qui partage son lit qu'elle ne veut pas qu'il s'occupe d'elle et qu'elle est alors dans l'impossibilité de l'apprécier. Autre raison invoquée le cunnilingus demande un lâcher-prise plus important que la pénétration. Le fait de voir un homme entre ses jambes s'occuper d'une zone qu'elle connaÃt mal, qu'elle juge sale ou laide est susceptible de la déranger suffisamment pour qu'elle soit incapable de savourer ces caresses. Certaines femmes complexent sur leur sexe, la taille de leurs lèvres, qu'elles jugent trop petites ou trop grandes. D'autres s'ennuient soit parce qu'elles sont incapables de se détendre soit parce que leur partenaire s'y prend mal il est alors conseillé de le guider par des gémissements lorsqu'il s'approche des points sensibles. UN HOMME PEUT FAIRE L’AMOUR PLUSIEURS FOIS DE SUITE Vrai, quand il est jeune... Après une éjaculation, l'homme rentre dans une phase particulière appelée période réfractaire le sang quitte les corps caverneux, l'érection retombe et l'homme n'est plus capable de pénétrer sa partenaire. C'est physiologique ! Au début de la vie sexuelle, cette période dure quelques minutes ou secondes, puis un nouveau rapport est possible. Elle s'allonge ensuite progressivement après 80 ans, il n'est pas rare que la période réfractaire dure un à plusieurs jours. Ce délai est variable selon les hommes et peut diminuer si l'excitation est très forte. Certaines personnes estiment qu'un bon amant est capable de faire l'amour plusieurs fois de suite. Mais est-ce vraiment important ? Non… C'est le plaisir pris à deux qui prime bien évidemment. De plus, un rapport sexuel ne se limite pas à la pénétration, si la femme a envie de prolonger les ébats, parfois parce qu'elle n'a pas encore trouvé tout le plaisir qu'elle attendait, la stimulation du clitoris par le partenaire ou les jeux avec un sextoy sont des possibilités à ne pas oublier. L'HOMME EST POLYGAME DE NATURE Faux… L'argument principal étayant cette affirmation voudrait que les animaux ne soient pas fidèles. Une affirmation erronée aux à deux niveaux d'abord tous les animaux ne sont pas tous polygames, même si une grande majorité l'est les campagnols des champs, les loups ou encore les singes gibbon sont fidèles à une femelle.Pourquoi les hommes devraient-ils rejoindre le camp des plus nombreux ? De surcroÃt, l'Homme, en tant qu'espèce, est-il un animal comme les autres ? Pour certains, la réponse est négative puisqu'il se différencie des animaux par son niveau de conscience il est doué d'une conscience qui le pousse à réfléchir sur lui-même qui suis-je, d'où viens-je et vais-je tromper ma femme pour caricaturer un peu.... Pour élargir le débat, chaque société impose sa conception au sujet de la mono ou polygamie les harems des sultans et les favorites des rois ne choquaient personne à l'époque. Aujourd'hui, nous sommes plutôt des monogames en série, en enchaÃnant plusieurs relations de couple au cours de notre vie, avec parfois des coups de canif dans le contrat de la fidélité. Alors fidèle ou "infidèle" ayant 2 partenaires ou plus en même temps ? La réponse est individuelle. A chacun de réfléchir à ses valeurs personnelles et ses envies, au-delà de l'aspect culturel. Et trouver en lui sa propre réponse, susceptible d'évoluer selon les périodes de sa vie et la personne qui partage sa vie. Il semble toutefois inutile de faire appel aux animaux pour justifier sa réponse… L’HOMME NE MAÃŽTRISE PAS SON ÉJACULATION Faux L'éjaculation est un réflexe et par définition ne se contrôle pas mais l'homme peut apprendre à l'apprivoiser. Comment ? Tout simplement en connaissant son corps et en repérant les signes qui précèdent son éjaculation il peut s'agir d'une sorte de frottement dans le bas-ventre, au moment où le sperme passe dans l'urètre prostatique, suivi de l'envie d'éjaculer. C'est à ce moment-clé qu'il convient d'agir. Pour retarder l'éjaculation, l'excitation doit redescendre en freinant les mouvements du bassin ou en changeant de position durant un rapport, en ralentissant les mouvements de la main lors de la masturbation. Autres conseils pratiques plus faciles à mettre en Å“uvre et sans courir le risque de perdre son érection l'homme peut bloquer son souffle quelques secondes, fermer les yeux pour ne plus voir ce qui l'excite les seins de sa partenaire par exemple ou comprimer son pénis pour interrompre le processus. LES HOMMES N'AIMENT PAS LES PRÉLIMINAIRES Plutôt faux Soyons honnêtes, certains mâles en rut ne recherchent qu'un bref coït centré sur leur propre plaisir. Passons… Physiologiquement, il est évident que les hommes ont moins besoin des préliminaires que les femmes puisque leur pénis se gonfle de sang rapidement, à l'inverse des organes sexuels de la femme. Toutefois, cette remarque est à nuancer car certaines femmes arrivées à une certaine maturité sexuelle peuvent lubrifier en quantité abondante rapidement et sont prêtes à la pénétration rapidement. Mais certains hommes voient dans les préludes un moment propice à renforcer leur érection, à les mettre en confiance avant la pénétration et à augmenter l'intensité de leur orgasme par la suite. Certains apprécient vraiment ces moments intimes qu'ils considèrent comme une préparation sensuelle de leur amante. Baisers et caresses offerts au corps entier, instants de douceur épicée et gourmande... il revient aux amants de transformer les préliminaires en jeux érotiques dont la durée convient aux deux ! LA FELLATION ET LE CUNNILINGUS SONT SANS RISQUE Faux Même s'il est moindre qu'avec la pénétration, le risque de transmission d'infections sexuellement transmissibles est bien réel. Le sperme, le liquide séminal, les sécrétions vaginales sont en effet susceptibles de contenir le VIH. Et celui ou celle qui effectuent la fellation ou le cunnilingus est plus à risque que celui ou celle qui la reçoit. Le risque est augmenté en cas de lésion dans la bouche plaie suite à un soin dentaire, gingivite, angine, aphte, de lésion dans la gorge provoquée par une autre IST syphilis, gonorrhée transmis par… une fellation ou un cunnilingus ou lors de règles pour le cunnilingus. L'herpès, la syphilis, le papillomavirus, le chlamydia, l'hépatite B et le gonocoque peuvent aussi être transmis. La grande majorité des gens n'ont pas conscience de ces risques ou trouvent trop désagréable d'utiliser un préservatif non lubrifié ou pour le cunnilingus une digue dentaire ou un préservatif coupé dans sa longueur. Il faudrait pourtant les imposer, quitte à les abandonner une fois les tests de recherche des IST réalisés et montrant l'absence d'infection. Et en cas de prise de risque, le dépistage est impératif. © CINQ IDÉES REÇUES SUR L'ORGASME 12/08/2015 CINQ IDÉES REÇUES SUR L'ORGASME Plaisir suprême, jouissance, septième ciel,… L'orgasme est recherché, exigé, quémandé, attendu comme un Graal. Comme beaucoup de sujets en sexualité, il est la proie facile d'idées préconçues ; en voici cinq avec difficulté, tant leur nombre est élevé ! à déconstruire avec plaisir. Les femmes sont-elles toutes capables d'orgasmes multiples, les hommes ne simulent-ils jamais un orgasme ou encore le plaisir en couple est-il voué à diminuer ? Réponses sensuelles et argumentées. Par Dr Charlotte Tourmente - mis à jour le 30/07/2015 Qu'est-ce qu'une femme fontaine ? La femme fontaine fait fantasmer tant le fluide émis vigoureusement est assimilé à une preuve de plaisir intense et de compétence sexuelle pour l'amant… Contrairement à une idée reçue, la femme fontaine n'est pas une femme qui a une lubrification importante. L'émission est composée de deux liquides particuliers au moment de l'orgasme. Il y a d'une part une éjaculation féminine, liquide fluide et blanchâtre, en provenance de la "prostate féminine" glandes de Skene, glandes urétrales et d'autre part un liquide en provenance de la vessie et en plus grande quantité appelé squirting. La fréquence des femmes fontaines est difficile à évaluer, certains sexologues pressentent que sous réserve d'une stimulation adéquate de la part de l'homme et d'un complet lâcher-prise féminin, toutes les femmes sont potentiellement fontaines... Les femmes peuvent toutes avoir plusieurs orgasmes à la suite Faux Une femme multi orgasmique est une femme qui éprouve plusieurs orgasmes à la suite, sans faire de pause. Les hommes perdent leur érection un certain temps après l'éjaculation, c'est la "période réfractaire", dont la durée augmente avec l'âge ; ils ne peuvent pas enchaÃner directement sur un second rapport. Les femmes n'ont pas cette limite après une première jouissance, l'excitation et le plaisir ne chutent pas brutalement ni complètement l'orgasme va et vient, se perd pour mieux se retrouver dans une autre position ou avec d'autres stimulations, du clitoris par exemple. Mais en pratique, on ne sait pas vraiment si toutes les femmes ont cette capacité ou seules quelques-unes. De plus, un certain nombre de freins entrent en jeu la difficulté à s'abandonner, un amant peu compétent, la culpabilité qui entache parfois le plaisir,… Certaines ne sont plus réceptives aux caresses après un orgasme, leur clitoris devient tellement sensible qu'il vaut mieux s'abstenir de le toucher. Quoi qu'il en soit, la quête effrénée de cet orgasme multiple est le meilleur moyen de ne pas le trouver et ne doit vraiment pas être un objectif ! Loin de la recherche de performance, c'est le fait d'aimer et de profiter de ce que l'on est en train de vivre qui prime… Une femme qui n'a pas d'orgasme est frigide Faux Un dicton féministe estime qu'il n'y a pas de femme frigide, seulement de mauvais amants… La frigidité se définit par une absence de désir et de plaisir, ce terme n'est pas utilisée par les sexologues, mais surtout par les hommes, lorsque leur partenaire ne parvient pas à l'orgasme durant la pénétration. Ce qui ne signifie pas qu'elle en a autrement, par stimulation du clitoris, avec son amant ou sans lui. Si la femme n'a jamais connu d'orgasme, cette "anorgasmie" s'explique par différentes raisons une éducation rigide et culpabilisant le plaisir, une difficulté à s'abandonner, une méconnaissance de son corps, un partenaire qui ne sait pas stimuler suffisamment son amante, ou des causes physiques certaines maladies, des médicaments comme les antidépresseurs, etc.. Si cette absence d'orgasme est la cause de souffrance, il est possible de consulter un sexologue médecin ou psychologue pour comprendre les causes et améliorer la situation. Chez l'homme, c'est simple et mécanique il jouit quand il est éjacule Faux Il est tentant de réduire la sexualité masculine à une mécanique basique, mais l'homme est parfois aussi compliqué que la femme… L'orgasme et l'éjaculation sont deux choses différentes, un homme peut jouir sans éjaculer et vice-versa, même si dans la majorité des cas, les deux phénomènes sont associés. L'éjaculation correspond à l'émission de sperme au summum de l'excitation et il s'agit d'un réflexe qui ne se contrôle pas une fois qu'il est lancé. Elle est composée de quelques saccades, séparées de 0,8 secondes, avec une contraction de l'urètre par lequel passe le sperme, et du périnée. Elle précède de quelques dixièmes de seconde l'orgasme, qui est une sensation de jouissance ressentie au niveau du cerveau essentiellement, accompagnée de contractions du périnée. La fréquence cardiaque s'accélère, la tension aussi, les pupilles se dilatent, la jouissance est là ! Et le bien-être intense et l'apaisement qui la suivent sont délicieux… Un homme ne simule pas l'orgasme… Faux Certes, les hommes ont moins tendance à simuler que ces dames, mais ils simulent de temps en temps pour faire plaisir à leur partenaire, pour écourter le rapport ou pour se stimuler un peu. Eux aussi ont des jours où ils sont moins en forme, plus préoccupés ou simplement "pas d'humeur" ! Alors, avec quelques gémissements et soubresauts, le tour est joué… La seule chose, qu'ils ne peuvent pas simuler, c'est l'éjaculation qui est un réflexe incontrôlable. Jouir, c'est offrir son plaisir à l'autre, s'abandonner à l'autre, ce que les hommes ont parfois autant de mal à faire que les femmes. Et tout n'est pas question de technique et de savoir-faire l'orgasme est soumis aux fantasmes, à ce que la partenaire lui renvoie sur ce plan, à ce que l'homme s'autorise en face de cette femme… Culpabilité, manque de confiance en soi, extrême pudeur sont des embuches bien réelles sur le chemin de l'orgasme masculin. En couple, le plaisir diminue forcément avec le temps Faux, à condition... Le plaisir ne diminue pas tant que la communication est bonne dans le couple et que la sexualité reste une priorité. L'avantage du temps, c'est que chacun connaÃt le corps de l'autre par cÅ“ur et sait parfaitement comment lui donner du plaisir, ce qui est un énorme avantage. Le risque, c'est de se contenter de ses acquis, de consacrer de moins en moins d'importance aux galipettes et de ne pas faire évoluer sa sexualité le désir peut mourir et entraÃner le plaisir dans sa chute… Avec le temps, la composante hormonale du désir, qui s'entretient et se nourrit de nouveauté, s'atténue mais l'envie d'échange et d'une véritable rencontre sensuelle compense cette baisse, lorsque le couple continue à parler, à confier ses désirs et ses déceptions pour mieux les combler. Le dialogue reste la meilleure arme contre les incompréhensions inévitables en couple ; une sexualité variée, ludique et plaisante la meilleure alliée du plaisir… © CINQ IDÉES REÇUES SUR LE DÉSIR 15/08/2015 CINQ IDÉES REÇUES SUR LE DÉSIR Le désir, cette sensation brutale qui nous donne envie de nous fondre dans l'autre et de vibrer au rythme de ses hanches... Il est mystérieux, impérieux, capricieux et n'en fait qu'à sa tête. Il est aussi la victime d'idées reçues tenaces, alors profitons de l'été pour faire un point sur cet obscur objet de plaisir, qui nous échappe parfois et nous perturbe souvent. Par Dr Charlotte Tourmente - MAJ, le 30/07/2015 Désir et libido, de faux synonymes Le terme libido a été inventé par Freud qui le définissait par la pulsion sexuelle, puis plus globalement par un instinct de vie, plus profond. Le désir est la manifestation sexuelle de la libido, qui englobe d'autres désirs. Dans le langage courant, la libido est utilisée comme synonyme de désir sexuel, ce qui n'est pas tout à fait exact. Seuls les psys continuent à faire la différence entre les deux termes. Mais quelque soit le sexe, ces facteurs hormonaux sont tempérés par d'autres éléments plus psychologiques ou pratiques l'attirance, le climat relationnel dans le couple, le stress, la fatigue, les tâches domestiques, l'absence de temps à consacrer à la sexualité jouent un rôle bien réel sur le désir. Les hommes ont plus de désir que les femmes Eh bien non, interrogez vos amies, il y en aura forcément une qui se plaindra des "migraines" de son homme ! Le désir masculin est régi par la testostérone, hormone sexuelle mâle dont la production est linéaire il est donc constant sur le plan hormonal. Chez les femmes, les hormones qui déterminent le désir sont à la fois la testostérone, à raison d'1/10ème du taux masculin, et les estrogènes, qui sont sécrétés en quantité variable suivant le cycle un pic se produit juste à l'ovulation afin de booster l'envie de se reproduire… C'est normal de ne pas toujours avoir envie Oui, le désir est versatile, il va et vient, s'impose avec impériosité ou joue à cache-cache… La fatigue, le stress, un problème professionnel sont difficilement compatibles avec le désir. Il n'y a donc rien d'anormal à ce que la libido soit dans les chaussettes durant quelques semaines. En parler simplement avec son partenaire, permettra de le rassurer et de lui donner quelques clés pour comprendre cette baisse de régime ! En revanche, si l'absence de libido se prolonge, il ne faut pas hésiter à en parler à son médecin ou un sexologue qui pourra rechercher une cause médicale si d'autres symptômes sont associés voir ci-dessous. En cas de cause psychologique, une psychothérapie peut être réalisée, ou même une thérapie de couple si un conflit conjugal, une cause très fréquente à la baisse de libido, fait baisser la température dans la chambre à coucher. Plus on fait l'amour, plus on a envie de le faire Vrai, à condition que les rapports soient réussis ! Le corps a une mémoire aussi bien au niveau du désir et du plaisir. Plus il est habitué à ressentir l'excitation sexuelle la manifestation physique du désir qui se traduit par l'érection chez l'homme et la lubrification chez la femme, plus il retrouve facilement le chemin du désir. De plus, la libido se nourrit de l'anticipation du plaisir à venir et du souvenir des plaisirs passés… Des galipettes plaisantes restent donc le meilleur moyen de l'entretenir ! Alors faut-il se forcer à faire l'amour lorsque l'on n'en a pas envie ? Dans l'idéal, non… En pratique, si l'on attend que les conditions parfaites, similaires aux premières fois si excitantes, soient réunies, alors oui, se laisser tenter par un câlin, même si l'on se sent fatigué ou stressé, peut amener à une belle surprise. Comme lorsque l'on n'a pas du tout envie d'aller à ce dÃner entre amis et que l'on passe une excellente soirée au final, en s'y rendant malgré nos réticences. En revanche, céder aux pressions de celui ou celle qui partage notre lit finit souvent par tuer le désir. Un dialogue ouvert pour comprendre les freins de l'un ou l'insistance de l'autre et réfléchir ensemble aux façons d'améliorer les choses est préférable, quitte à se faire aider par un professionnel. En couple, le désir baisse forcément avec le temps… Ah le désir tout feu tout flamme du début de relation laisse toujours une pointe de regret quand il s'éloigne. L'inconnu, la découverte du corps de l'autre, la passion sont des ingrédients qui font brûler de désir. Le temps qui passe, la routine, les contraintes de la logistique quotidienne courses, ménage, enfants,…, l'impression confortable que l'autre est "acquis" l'étiolent si l'on n'y prête pas gare ! Même si la relation évolue, devient moins passionnée et les rapports sexuels moins fréquents, le désir perdure s'il est entretenu et cajolé oui, il s'attise comme un feu mais cela passe par l'acceptation de son évolution… La première étape est de consacrer du temps à la sexualité, ce temps qui paraissait évident et incontournable au début et que l'on a peu à peu réduit. Donc on se dégage plus de créneaux pour la bagatelle, quitte à les noter sur son agenda ! Et on multiplie les occasions de se retrouver à deux pour partager les différents plaisirs de la vie, en injectant de la nouveauté indispensable au désir changement d'endroit, de position, d'initiative, de fantasme ou de lingerie, tout est bon à tester tant que les deux en ont envie ! La baisse de libido, c'est toujours dans la tête… Faux. Un certain nombre d'affections s'accompagnent de ce symptôme une hypothyroïdie, une tumeur de l'hypophyse, une dépression. Les suites d'un accouchement, l'allaitement, certains médicaments sont également des causes fréquentes, tout comme l'andropause qui traduit une chute des taux de testostérone. La ménopause est souvent mise en cause mais une étude a montré que les idées reçues négatives à propos de la sexualité et de la ménopause, perturbaient davantage la sexualité que la chute des hormones féminines. Ceci étant dit, lorsque l'on n'est pas bien dans sa tête, la libido en pâtit très souvent stress, déprime, manque de confiance en soi, problème relationnel au sein du couple, les facteurs psychologiques sont nombreux et dans ces cas-là , il faut s'y attaquer pour retrouver l'envie sexuelle… © CINQ IDEES RECUES SUR LE CLITORIS 24/08/2015 CINQ IDÉES REÇUES SUR LE CLITORIS Si la littérature regorge de publications sur le pénis, le clitoris a longtemps été négligé par les scientifiques. Il a heureusement livré une partie de ses secrets, aussi bien sur le plan anatomique que physiologique et son fonctionnement est désormais mieux connu. Vérifiez vos connaissances sur cet organe exclusivement dédié au plaisir à l'aide de quelques idées reçues... Par Dr Charlotte Tourmente MAJ 30/07/2015 Le point G, mythe ou réalité ? Réalité ! Il prend la forme d'une zone granuleuse, recouverte de papilles, de la taille d'une pièce de 2 euros. Il se situe à 4 cm de l'entrée du vagin, soit 2 phalanges de doigts, sur la paroi antérieure du vagin en avant. Attention, ce n'est pas un "bouton magique" qui déclenche un orgasme à coup sûr ! C'est toujours le clitoris qui est impliqué dans l'orgasme mais le point G, s'il est stimulé judicieusement et assez fort, peut susciter de nouvelles sensations, très agréables, et accompagner voluptueusement l'orgasme. Tous les clitoris se ressemblent Faux. C'est comme si l'on disait que tous les pénis se ressemblent ! Schématiquement, oui tous les clitoris sont composés d'un gland, d'un capuchon, de corps mais leur aspect est très variable d'une femme à l'autre. Leur taille est plus ou moins grande une étude avait montré un lien entre une petite taille et l'absence d'orgasme mais rien n'est prouvé. Certains se cachent sous le capuchon tandis que d'autres se dévoilent. Ils réagissent parfois à des caresses appuyés ou des frottements intenses, alors que d'autres ne supportent que le contact indirect. Un clitoris s'approche d'abord avec délicatesse, à adapter ensuite selon ses réactions aux stimulations ou selon les désirs de la femme. Une fois l'orgasme atteint, il reste très sensible, voire légèrement douloureux. Le clitoris n'a pas d'érection Faux Le clitoris est composé de corps caverneux, comme le pénis, autrement dit des cylindres qui se gonflent de sang sous l'effet de l'excitation. Mais commençons par la partie émergée de l'iceberg, celle qui se voit ! Le capuchon est un repli de peau qui recouvre le gland, riche en terminaisons nerveuses le sexe masculin se décalotte en abaissant le prépuce, le clitoris se décapuchonne. Et cette partie visible, composé du gland et du corps, est le prolongement de deux corps érectiles, les piliers voir schéma. Suite à une stimulation, ils se gonflent de sang, et augmentent très légèrement de volume. Dernière partie, le bulbe qui s'accroche à la paroi antérieure du vagin et est l'équivalent du corps spongieux du pénis. La taille du corps est de 2,5 cm avec un diamètre de 0,6 à 0,7, et le gland mesure 0,6 cm, source Manuel de sexologie, Dr Patrice Lopès. il s'agit bien sûr d'une indication, ces nombres varient selon les femmes. Le clitoris a une autre fonction que le plaisir Faux La femme a une chance folle, elle dispose d'un organe dédié au plaisir ! Avec ses milliers de terminaisons nerveuses, le clitoris est extrêmement réactif. Lorsqu'il est stimulé, durant les préliminaires par exemple, il fait monter l'excitation, favorise la lubrification et facilite ainsi la pénétration. Le clitoris, comme le vagin, est une zone érogène "primaire" autrement dit susceptible de déclencher un orgasme mais il en existe d'autres, secondaires, à ne pas négliger. Le périnée, le bas du ventre, l'intérieur des cuisses, les mamelons, sont parfois très réceptifs aux caresses. Ces zones sensibles sont variables d'une femme à l'autre et partir à leur recherche de façon ludique et sensuelle peut constituer un jeu érotique amusant ! L'orgasme clitoridien, c'est un orgasme de petite fille Faux Freud aura marqué la sexualité féminine et complexé de nombreuses femmes avec sa théorie de l'orgasme clitoridien infantile et moins mature que l'orgasme vaginal. Les données actuelles montrent que c'est le clitoris qui intervient dans les orgasmes, soit de façon externe lorsque la partie extérieure est stimulée, soit de façon interne lors de la pénétration, via les prolongements internes du clitoris qui enserrent le vagin. Et il n'est pas le seul responsable du plaisir suprême les sexologues parlent du "complexe clito-urétro-vaginal" qui est composé du clitoris, du vagin même s'il dispose de peu de terminaisons nerveuses et des glandes qui jouxtent l'urètre, l'orifice par lequel s'écoule l'urine, situé sous le clitoris. Et c'est sans compter la composante émotionnelle de l'orgasme la jouissance n'est pas seulement une question de "mécanique", et heureusement... Les émotions qu'inspire le partenaire et la confiance qu'on lui porte décuplent parfois la puissance de l'orgasme… Les femmes ont besoin de davantage de préliminaires car elles sont fleur bleue Faux Ce n'est pas du tout une question d'émotions ou de sentiments, c'est physiologique. Les organes sexuels féminins mettent davantage de temps à être "opérationnels", les corps caverneux à se remplir et la lubrification vaginale à être optimale. Et les préliminaires donnent le temps au corps d'être prêt pour la pénétration ; on parle d'une vingtaine de minutes, mais là encore il y a une variabilité individuelle. Les femmes deviennent des hommes comme les autres et leur sexualité se rapproche de plus en plus de la sexualité masculine après avoir longtemps cantonné la sexualité à l'amour et à la procréation, elles assument davantage leurs envies de plaisir, qu'il s'agisse d'une histoire d'une nuit ou de la prise d'initiative dans leur couple… © MIGRAINES, ANGOISSES... LE CORPS EN CRISES 25/08/2015 MIGRAINES, ANGOISSES... LE CORPS EN CRISES Migraine, névralgie, anxiété, angoisse, spasmophilie, tétanie... Que se cache-t-il derrière toutes ces crises ? Comment les prévenir ? Comment gérer l'après-crise ? Par La rédaction d' MAJ du 26/11/2014 En savoir plus sur les crises d'angoisse et de panique La crise est à la fois la meilleure et la pire des choses. La meilleure, car elle alerte l'individu. Il faut alors agir d'urgence, soigner pour éteindre ce voyant rouge qui clignote. La pire, quand elle annonce le début d'une affection au long cours. Une sensation de fatigue, une raideur dans le cou, une vision qui se trouble... Tous ces signes peuvent alerter qu'une crise de migraine se prépare. Plus fréquente chez les femmes notamment en période de règles, la migraine est bénigne mais elle est fortement handicapante. La migraine survient quand les vaisseaux qui entourent le cerveau se dilatent trop. Le sang afflue en grande quantité tout en transportant avec lui des substances inflammatoires. Ces substances vont agir sur des terminaisons nerveuses qui entourent les vaisseaux sanguins et exciter en particulier, les fibres sensitives d'un nerf, le trijumeau. La douleur se propage alors sur tout le trajet de ce nerf les tempes, les yeux, etc.. La crise peut durer plusieurs heures et être si intense qu'elle oblige la personne à arrêter toute activité. La douleur peut aussi être accompagnée de flashs, de nausées et même de vomissements. La spasmophilie La spasmophilie est un état qui touche près de dix millions de personnes en France, les femmes principalement. Caractérisée par de l'hypersensibilité neuromusculaire, de l'hyperventilation ou encore des vertiges, elle est souvent rapprochée de la tétanie. À l'origine de ces symptômes, une angoisse, la foule, le stress, des facteurs sur lesquels les spasmophiles essayent de travailler. La crise d'angoisse Brutalement, vous êtes pris d'une panique excessive accompagnée de palpitations, d'étouffements, de sueurs froides et d'un sentiment de peur incontrôlable… Si cela vous arrive fréquemment et sans raison apparente, vous souffrez sans doute de crises d'angoisse, qui cachent un véritable trouble anxieux. Les signes physiques d'une crise d'angoisse palpitations, sueurs… correspondent en fait à l'emballement du système limbique qui gère nos émotions et notre mémoire. L'information, captée par nos sens, fait d'abord escale dans le thalamus. Le thalamus donne l'alerte dès qu'il est stimulé par un élément déclencheur. Pour certains, il peut s'agir de la vue d'une araignée alors que pour d'autres, c'est le fait de devoir parler en public… Ce type de message est habituellement envoyé au cortex pour analyser si l'origine de la peur est justifiée. Mais en cas de crise d'angoisse, l'information est directement transmise aux amygdales cérébrales. Ces dernières vont alors stimuler les glandes surrénales pour qu'elles produisent les hormones du stress l'adrénaline et le cortisol. Résultat tout l'organisme est sous tension, le flux sanguin, le rythme cardiaque et la respiration s'accélèrent. La transpiration augmente et les muscles se contractent, prêts à déclencher la fuite. La durée totale des crises d'angoisse peut varier de quelques minutes à une heure, voire un peu plus. Le calme revient progressivement mais souvent une grande fatigue et une certaine émotivité persistent. Crise d'angoisse apprivoiser son anxiété 15% des Français ont à un moment de leur vie présenté un trouble anxieux. Cela se traduit par des ruminations, une incapacité à se détendre et à lâcher prise. Le trouble anxieux impacte toute la vie quotidienne, il génère des troubles du sommeil et peut évoluer vers la dépression nerveuse. Parfois, l'anxiété se manifeste sous forme de crises d'angoisse et de panique. Elle peut aussi être le symptôme d'autres pathologies. Il faut donc s'en préoccuper. Les personnes qui en souffrent ont l'impression de perdre complètement pied et vivent dans l'angoisse de la prochaine crise. Certaines personnes souffrant de crises de panique décident d'entamer une thérapie. L'objectif de la thérapie est de permettre aux patients d'acquérir des outils pour calmer et maÃtriser leurs crises d'angoisse. Dans un premier temps, la thérapie est basée sur la maÃtrise des techniques de respiration et de relaxation. Dans un second temps, la thérapie est axée sur la construction de hiérarchie des situations anxiogènes. Enfin dans un troisième temps, les patients sont exposés aux situations anxiogènes dans un sens gradué, c'est-à -dire de la moins anxiogène à la plus anxiogène. Crise d'angoisse la sophrologie pour reprendre le contrôle En complément des thérapies psychologiques et psychiatriques, le recours à une technique de bien-être peut être intéressant pour apprendre aux patients anxieux à relâcher la pression et à gérer leurs angoisses et attaques de panique. Parmi ces techniques de bien-être la sophrologie. Le but de la sophrologie est d'apaiser l'anxiété des patients qui ont tendance à anticiper les événements de façon dramatique. "La sophrologie remet la personne dans son corps, dans l'instant présent et surtout dans l'objectivité. Elle permet de voir avec un regard objectif ce qui se passe en soi. C'est la raison pour laquelle on commence par l'observation de son corps", explique Odile Khalifat, sophrologue. Les patients apprennent aussi à se débarrasser des réflexes respiratoires caractéristiques des attaques de panique. "Comme le corps se raidit, comme le corps est en tension du fait du danger imminent que ressentent ces personnes, la respiration sera une respiration de crainte, de peur, c'est-à -dire une respiration de suffocation, très haletante et très haute", précise Odile Khalifat. Il faut donc privilégier la respiration abdominale, source d'apaisement. L'objectif étant d'atteindre progressivement un lâcher prise. Cet article a été télécharger du lien © Il reste la propriété du site ADOLESCENTS GOTHIQUES 01/09/2015 LES ADOLESCENTS GOTHIQUES SERAIENT PLUS DÉPRIMÉS QUE LES AUTRES Ce n'est pas parce qu'un adolescent est de style gothique qu'il est mal dans sa peau, mais il a cependant plus de chance de présenter des signes de dépression que les autres, selon des chercheurs de l'Université d'Oxford. Par Martin Saumet Les jeunes gothiques ont plus tendance à broyer du noir que les autres adolescents. C'est du moins ce que suggère une récente étude, publiée dans The Lancet Psychiatry les adolescents qui s'identifient à la mouvance gothique auraient un risque trois fois plus élevé d'être déprimés que les autres, bien qu'aucun lien de cause à effet n'ait été mis en évidence. Issue de la culture punk et New Wave de la fin des années 1970, le style gothique est connu pour les tenues sombres et extravagantes de ses adeptes long manteau de cuir noir, imposants souliers plus ou moins cloutés à semelles compensées, cheveux et maquillage sombres contrastant avec la blancheur du teint… Si cette description est caricaturale à l'extrême, il semblerait bien que la noirceur dont se parent certains gothiques soit révélatrice de celle de leur état d'esprit. Le côté obscur de la culture gothique Des chercheurs de l'université d'Oxford se sont ainsi intéressés au comportement et au style vestimentaire de plus de adolescents britanniques pour déterminer s'il existait un lien avec leur santé mentale. Leur étude est le fruit d'un suivi sur plusieurs années. L'état pyschologique des jeunes participants a été évalué une première fois à 15 ans, ainsi que leur degré d'affinités avec la culture gothique. Chaque jeune a ensuite subi un autre entretien à 18 ans afin de rechercher d'éventuels signes de mal-être. Ce sont ceux qui revendiquaient dans leur quinzième année une forte appartenance à la mouvance gothique qui ont le plus interpellé les chercheurs à 18 ans, leur risque de dépression est trois fois plus élevé que les autres, et celui d'avoir des tendances automutilatrices, voire suicidaires, est cinq fois plus élevé. Toutefois, ces risques diminuent chez les adolescents qui estimaient se reconnaÃtre "un peu" seulement dans la mouvance. A 18 ans, ils ont 1,6 fois plus de risques d'être dépressifs et un peu plus de 2,3 fois plus de risques d'avoir des tendances scarificatrices. De quoi mettre en évidence un effet "dose-réponse" plus l'adolescent adhère à la mouvance gothique, plus le risque de troubles psychiatriques augmente. En d'autres termes, les gothiques convaincus sont ceux qui ont le plus tendance à voir la vie en noir. Qui de l'Å“uf ou de la poule ? Cependant, "nos observations ne peuvent pas prouver le fait que devenir gothique entraÃne un risque accru d'automutilation et de dépression", préviennent les chercheurs. Si ces derniers reconnaissent tout de même que les jeunes de ce groupe semblent plus "vulnérables" que les autres, ce n'est pas parce que l'on est gothique que l'on est mal dans sa peau. Et inversement. Les auteurs envisagent plusieurs pistes qui pourraient expliquer la proportion de dépressifs chez les gothiques. "La contagion par les pairs peut être l'un des mécanismes par lesquels les jeunes gens peuvent rejoindre d'autres gothiques à risque et augmenter leur risque de dépression ou de comportement d'automutilation", proposent les scientifiques. En somme, rejoindre une communauté dont certains membres sont fragiles psychologiquement pourrait, par effet de groupe, entraÃner une déprime collective. Toutefois, il est aussi possible que la mouvance gothique attire davantage des jeunes déprimés et marginalisés, si bien que cela pourrait induire une forme de "sélection sociale", expliquent les chercheurs. En attendant d'autres travaux de recherches, les auteurs conseillent de mettre en place une surveillance des jeunes les plus à risques. Ils suggèrent également de lancer des campagnes de sensibilisation pour éviter les stigmatisations et le harcèlement dont sont victimes certains jeunes, pas forcément gothiques, et qui accroissent leur mal-être. Étude de référence Risk of depression and self-harm in teenagers identifying with goth subculture a longitudinal cohort study, The Lancet Psychiatry, DOI © CINQ IDÉES REÇUES SUR LA MASTURBATION 02/09/2015 CINQ IDÉES REÇUES SUR LA MASTURBATION La masturbation, tout le monde ou presque sait que ça ne rend pas sourd... Mais donne-t-elle de l'acné ou rend-elle stérile ? Favorise-t-elle l'éjaculation prématurée ? Est-elle anormale lorsqu'on est en couple ? Ces préjugés entachent encore ce plaisir solitaire, alors il est grand temps d'y mettre un terme ! Le point sur la masturbation à travers cinq idées reçues. Par Dr Charlotte Tourmente La masturbation est mauvaise pour la santé - Elle rend sourd/stérile/donne de l'acné/déforme le pénis Faux La masturbation, obligatoire ? Non ! A force de lire partout qu'il faut se masturber pour être libérées sexuellement, certaines femmes doutent d'elles-mêmes et se remettent en question… Et que dire des quelque 10% d'hommes qui ne s'adonnent pas à ce plaisir solitaire ! Il n'y a pas une seule norme en sexualité une personne est libre de ne pas se masturber, à condition que cela soit un vrai choix, et non lié à un interdit, une éducation culpabilisant le plaisir ou encore au fait que l'on n'ose pas. Et certains moments de la vie ne sont pas propices à la masturbation, parce que l'on n'a pas la tête à ça ou parce que l'on trouve son plaisir ailleurs par exemple. C'était l'argument imparable de nos grands-parents pour éviter que leur progéniture se masturbe. Mais la masturbation n'est pas nocive. Elle n'altère pas nos sens, ni l'audition ni la vision ; elle ne rend pas non plus stérile en épuisant le stock de spermatozoïdes puisque les spermatozoïdes sont produits en continu ; elle ne provoque pas d'acné, elle ne déforme pas le pénis et elle ne rend pas nympho. Elle devient pathologique quand elle est réalisée de façon compulsive, plusieurs fois par jour elle devient un besoin, non plus un plaisir, accompagné d'une perte de contrôle c'est la définition de l'addiction. Elle peut alors créer un isolement social, perturber sa vie de couple si il n'y prend plus de plaisir et provoquer une souffrance. Cette dépendance à la masturbation fait intervenir le circuit de la récompense dans le cerveau, mis en jeu dans toutes les addictions. Elle peut être une réponse à l'angoisse ou au stress. L'addiction à la masturbation se soigne par les thérapies comportementales auprès d'un psychiatre. La masturbation favorise l'éjaculation prématurée Faux, avec un mais La masturbation n'est pas la cause d'une éjaculation prématurée. Outre le plaisir qu'elle offre, la masturbation a un grand bénéfice quand elle est bien faite, en prenant son temps et en jouant avec son excitation, elle permet d'apprendre à connaÃtre son corps, de reconnaÃtre les sensations qui précèdent l'éjaculation et de repousser celle-ci en diminuant son excitation. C'est intéressant lorsque l'homme souhaite éjaculer plus tardivement pour faire l'amour plus longtemps ou à cause d'une éjaculation prématurée. Au moment où il repère les sensations précédant l'éjaculation, il peut se concentrer sur son souffle, se masturber plus lentement et choisir un fantasme moins excitant l'excitation baisse et l'éjaculation survient plus tard. Il y a un bémol si l'homme se masturbe toujours très vite par exemple pour ne pas être surpris ou parce qu'il recherche la décharge orgasmique, il se conditionne à un réflexe d'éjaculation rapide qu'il risque de reproduire lors des rapports sexuels. Conclusion la masturbation est un plaisir qui mérite de prendre tout son temps ! Se masturber quand on est en couple n'est pas normal Faux ! L'injonction "si la sexualité du couple est épanouie, il n'y a aucun besoin de se masturber" a la vie dure ! La masturbation, diabolisée, serait réservée aux célibataires en manque de sensations orgasmiques et elle illustrerait forcément une sexualité défaillante ou qui ne comble pas suffisamment les besoins de la personne qui se fait plaisir toute seule. Eh bien non… La masturbation pratiquée en solo est complémentaire des rapports, elle fait partie de la sexualité et elle signifie simplement que la personne répond à ses désirs quand ils surviennent. Il y a un effet d'entraÃnement épanouie dans sa vie de couple, elle a simplement des désirs qui se manifestent ou parfois un stress qui est soulagé ainsi. Et ce plaisir entraÃne parfois "l'envie de plus", d'un rapport avec son ou sa partenaire. Autre intérêt de la masturbation quand on est en couple depuis des années, la sexualité a des hauts et des bas de façon naturelle ; la masturbation offrira quelques plaisirs dans les périodes creuses, servira de régulateur et fera patienter un peu… Le partenaire peut mal vivre la masturbation, se sentir trahi, dégoûté, incompétent à offrir suffisamment de plaisir. Mais se masturber, ce n'est pas tromper il faut accepter le fait que chacun est autonome dans son plaisir et que la masturbation donne un plaisir à part, qui n'est pas concurrent du plaisir à deux. Bien sûr, si la sexualité à deux n'est pas satisfaisante depuis longtemps, la masturbation reflète un manque et il peut être bon de s'interroger ensemble, voire de consulter un sexologue pour en parler. Quand elles se masturbent, les femmes ne regardent jamais des films pornos ou des photos d'hommes sexy Plutôt faux En 2012, le sexologue Philippe Brénot avait étudié femmes hétérosexuelles, vivant en couple 68% avaient l'habitude de se masturber et elles utilisaient davantage leurs fantasmes ou tout simplement leurs expériences passées, que les films pornographiques. Elles imaginent une situation idyllique sur une plage abandonnée, par exemple, leur partenaire actuel ou un différent, voire plusieurs, un rapport imposé le fantasme d'être attachée, soumise aux désirs d'un homme, un cunnilingus, une scène de saphisme avec une autre femme,… Toutefois, la pornographie n'est plus l'apanage des hommes une autre enquête évalue que plus de 8 femmes sur 10 ont déjà vu un film porno mais 18% seulement les regardent régulièrement ou de temps en temps. Elles le font en couple, parfois à la demande du partenaire, ou seule en support à la masturbation ou pour se détendre. Le film laisse libre cours aux fantasmes de certaines femmes, de domination quand elles se mettent à la place de l'acteur, de soumission à travers l'actrice, de voyeurisme ou d'exhibitionnisme comme les hommes, ces images augmentent l'excitation et la violence de certains scenarios est le reflet de la violence de leurs désirs… L'émancipation féminine, l'évolution des pratiques sexuelles et l'accès facile sur Internet à la pornographie contribuent à cette évolution progressive des mÅ“urs. Cependant, de nombreuses femmes trouvent la pornographie dégradante et dénoncent l'image soumise de la femme, assimilée à un objet sexuel. Toutes les femmes célibataires se masturbent avec un sextoy Faux Non, quoi qu'en disent les magazines féminins, le sextoy ne fait forcément partie de la panoplie de la célibataire accomplie ! Les femmes qu'elles soient seules ou en couple utilisent leurs doigts pour stimuler le clitoris ou le vagin, se frottent contre un coussin ou le drap, dirigent adroitement le jet du pommeau de douche ou bien sûr utilisent les petits canards et autres jouets pour varier les plaisirs, parce qu'elles ont envie de sensations différentes et de découverte, qu'elles ne souhaitent pas toucher directement leur sexe ou parce qu'elles lisent tellement d'articles féminins qu'elles ont l'impression que c'est obligatoire mauvaise raison !. Mais beaucoup de célibataires trentenaires et quadragénaires se souviennent un sourire aux lèvres d'un épisode mythique de Sex and the city, qui faisait l'éloge du Rabbit, la Rolls-Royce du sextoy et a lancé la mode des jouets sexuels. Et comme leur nom l'indique joliment, ils sont là pour mettre un peu de jeu dans la sexualité, un peu de diversité dans les stimulations. Sur un plan purement psychanalytique, derrière cette idée reçue, se cache l'idée qu'un phallus, même en plastique, est nécessaire pour une sexualité épanouie. Les femmes manqueraient inévitablement d'un pénis pour exister pleinement et seraient incapables d'attendre le prochain rapport sexuel. Or la sexualité se nourrit de ces attentes, du souvenir des étreintes passées et de l'anticipation des prochaines... Mais sur le plan sexuel, libre aux femmes célibataires ou pas de succomber aux plaisirs des sextoys si elles ont en envie et de se masturber de toutes les manières qui leur plaisent ! Et d'ailleurs, les hommes aussi se mettent aux sextoys ! Après les poupées gonflables, ils ont droit à des masturbateurs. par Dr Charlotte Tourmente - journaliste à la rédaction d' © DÉCÈS D' OLIVER SACKS 05/09/2015 DÉCÈS DE L’ÉCRIVAIN ET NEUROLOGUE OLIVER SACKS Le professeur en neurologie, auteur des ouvrages à succès "L'Homme qui prenait sa femme pour un chapeau" et "L’Éveil" est décédé le 30 août 2015 de New York des suites d'un cancer. Par Marie-Noelle Delaby Il aura passé une vie entière à explorer les mystères du cerveau humain. Le neurologue et écrivain britannique Oliver Sacks est décédé dimanche à 82 ans des suites d'un cancer. Son assistante personnelle, Kate Edgar, a précisé dans un communiqué qu'il était décédé "entouré de ses proches", à son domicile de Greenwich Village à New York. Il avait révélé en février dernier dans une tribune publiée le 19 février par le New York Times être en phase terminale de cette maladie après la récidive d’une tumeur apparue il y a neuf ans. Professeur à l'Université Columbia New-York et médecin des hôpitaux new-yorkais, il est l'auteur de plusieurs ouvrages grand public consacrés à son expérience de médecin et aux cas cliniques rencontrés au cours de sa carrière. Il y évoque essentiellement les troubles du comportement de patients ayant subi des troubles cérébraux. L’auteur rencontre une première fois le succès en 1974 avec l'ouvrage l’Éveil. Ce roman biographique décrit l'expérience du médecin qui en 1966 suit un groupe de survivants à l'épidémie d'encéphalite léthargique des années 1920. Des patients incapables de bouger par leurs propres moyens depuis des décennies sur lesquels Oliver Sacks testera avec succès un médicament alors inédit, la L-Dopa. Le livre remporte la même année le prix littéraire anglais Hawthornden. Il sera adapté au cinéma en 1990 dans un fil éponyme avec Robert De Niro et Robin Williams. En 1985, l’auteur que le New-York Times qualifie de "poète lauréat de la médecine contemporaine" rencontre à nouveau un succès mondial avec L'Homme qui prenait sa femme pour un chapeau, recueil des cas les plus "étranges" rencontrés par le professeur. L’ouvrage doit son titre au cas d’un homme qui sait reconnaÃtre les objets de forme basique, comme un chapeau, mais incapable d'identifier les visages de ses proches et même celui de sa femme. Parmi ses autres livres, plusieurs évoquent des patients atteints de la maladie de Gilles de la Tourette, l'autisme ou la maladie de Parkinson. Son dernier ouvrage, L'odeur du si bémol L'univers des hallucinations est paru aux édition du Seuil en 2014. © PREMIERS SOUVENIRS 15/09/2015 À quand remontent nos premiers souvenirs ? Marc Olano Les bébés développent très tôt une mémoire qui leur permet de reconnaÃtre des sons ou des personnes proches. Toutefois, les souvenirs ont du mal à s’inscrire durablement avant l’âge de 3 ans. Pourquoi? Les premiers épisodes de vie dont nous nous souvenons datent en général de l’école maternelle. De l’époque d’avant, il persiste parfois de simples images difficiles à dater. Ce phénomène nommé Âamnésie infantile» préoccupe depuis fort longtemps les psychologues de tous bords. Si, pour Sigmund Freud, ce voile noir sur nos premières années de vie permettait surtout de dissimuler une sexualité qualifiée de débridée chez le petit enfant, les chercheurs évoquent désormais la maturation tardive des fonctions cognitives.? Lorsque le bébé vient au monde et qu’on lui présente une musique qu’il a entendue dans le ventre de sa mère, il réagit plus fortement que lorsqu’on lui fait écouter des sons qu’il ne connaÃt pas. Dès la naissance, le bébé a donc déjà une forme de mémoire de reconnaissance. Très vite, il développe la mémoire procédurale, le Â?savoir comment?», qui consiste à se rappeler des gestes utiles pour réussir un jeu ou apprendre à marcher. À partir de 8 ou 9 mois, l’enfant peut aller chercher des Å“ufs de Pâques dans le jardin. Il a donc en mémoire une représentation de ce qui l’attend. Autour de 2 ans, il développe le langage, donc une mémoire des mots et de la syntaxe. Puis, il acquiert des savoirs sur le monde et développe sa mémoire dite sémantique. L’enfant n’a de cesse de questionner son entourage. Par ce biais, il accumule de nombreuses connaissances en peu de temps. Néanmoins, la mémoire autobiographique, celle qui concerne les événements dans lesquels il est personnellement impliqué peine à se mettre en place. Jusqu’à 3 ans, les petits ont du mal à conserver des souvenirs d’événements vécus, même s’il s’agit de faits marquants, comme la naissance d’un frère ou d’une sÅ“ur ou d’un anniversaire.? Des souvenirs flous devenant progressivement plus solides? Une des raisons principales de la fragilité des premiers souvenirs tient au fait de l’immaturité du système nerveux central du petit enfant. Celle-ci rend aléatoire les connexions neuronales assurant la stabilité de la trace mnésique. Car pour qu’un souvenir persiste, il doit être perceptible et racontable? l’enfant doit être en mesure d’adopter un point de vue extérieur à la situation qui lui permette d’en saisir le sens. Or, ces compétences ne se mettent en place que très progressivement. C’est seulement à 2 ans que l’enfant commence à développer une représentation de soi. Les tout premiers souvenirs rapportés semblent d’ailleurs correspondre à cette période où l’enfant commence à se percevoir comme un être unique. Pour le psychologue Patrick Perret, Âce n’est que lorsque cette représentation explicite de soi est pleinement constituée que l’enfant est en mesure d’organiser sa mémoire des événements dont il a fait personnellement l’expérience 1». ? Le souvenir doit aussi être racontable, ce qui suppose, d’un côté, l’acquisition du langage, de l’autre, la possibilité de le partager avec d’autres. Le langage se développe à peu près en même temps que la conscience de soi, c’est-à -dire aux alentours des 2 ans, les compétences sociales un peu plus tard, essentiellement à partir de l’entrée à l’école maternelle. La mémoire autobiographique apparaÃt au fur et à mesure que l’enfant apprend à investir le langage pour relater ses expériences. C’est en racontant aux autres ce qui lui arrive que la trace mnésique du souvenir va se consolider afin de persister parfois jusqu’aux dernières années de la vie. Jusqu’à l’âge de 3 ans, les enfants ont besoin de se remettre dans le même contexte, de retrouver des objets ou personnes présents à l’époque pour se rappeler un événement. Puis avec les années, ils apprennent à mémoriser de plus en plus vite avec de plus en plus de détails. Ils peuvent alors se remémorer des souvenirs indépendamment du contexte dans lequel ils se trouvent.? Les petits oublient? Pour la psychologue américaine Patricia Bauer, qui a mené une enquête récente sur le sujet 2, l’amnésie infantile s’explique aussi par un phénomène d’oubli fréquent chez les enfants jusqu’à l’âge de 7 ans. Comme évoqué plus haut, les premiers souvenirs rapportés par des adultes se situent en général aux alentours de 3 ans et demi. Or, en demandant à des enfants de 5 ans de se souvenir de leurs premiers faits et gestes, la psychologue s’est aperçue que ceux-ci rapportent des souvenirs bien antérieurs. Ils arrivent à remonter jusqu’à la période des 18 mois. Seulement, ces premiers souvenirs souffrent d’imprécisions en ce qui concerne les personnes présentes, les lieux et les relations de causalité. Par conséquent, ces toutes premières images ont tendance à s’effacer avec l’âge. Lorsque l’on réinterroge les mêmes enfants aux alentours de 8 ou 9 ans, la plupart ont en effet oublié ces premiers souvenirs. Ils remontent moins loin dans le temps, mais leurs récits comportent plus de détails et sont mieux construits. Leurs souvenirs laissent donc une trace plus solide.? À défaut de souvenirs personnels de nos premiers pas dans la vie, nous devrons donc nous contenter des récits de nos proches, de photos et, grâce au progrès, de plus en plus souvent de vidéos. Mais ceux-ci, hélas, ne remplaceront jamais notre propre film de la vie. Dès 9 mois ! Des souvenirs partiels, notamment visuels, pourraient être anciens et remonter jusqu’à l’âge de 9 mois. C’est à cet âge que survient ce que Jean Piaget a appelé Âl’objet permanent». Un bébé commence à chercher son jouet si on le cache derrière un coussin ou autre écran. Des spécialistes de la mémoire, comme Alain Lieury, y voient un indice de la naissance de la mémoire imagée. Héloïse Lhérété De la mémoire vécue à la mémoire parlée Pour Sigmund Freud, l’enfant oublie pour réprimer des premiers souvenirs liés à sa sexualité infantile et qui, en grandissant, deviennent inadmissibles à ses yeux. Ces souvenirs refoulés viendraient alors constituer l’inconscient de l’enfant et seraient susceptibles de resurgir dans les rêves, par exemple. Le psychanalyste français Pierre Golse reprend cette théorie freudienne sous un autre angle. Avant de parler, l’enfant utiliserait une communication dite Âanalogique» faite d’éléments non codés et véhiculant essentiellement des affects. Plus tard, il va développer une communication dite Âdigitale», un langage verbal capable de transmettre des informations précises et des idées. D’après P. Golse, au cours du développement, l’enfant va Âtraduire» ses premières expériences vécues en langage digital. Or, Âchaque fois qu’il y a traduction ou passage d’un état à un autre, il y a toujours perte 3». Pour le psychanalyste, ces pertes, des événements vécus mais non racontables, resteront nichées dans l’inconscient de l’enfant. Marc Olano NOTES 1. Patrick Perret, Â?L’amnésie infantile? ?les perspectives tirées de la psychologie développementale?», Devenir, vol. XXIII, 2011/4. 2. Patricia J. Bauer et Marina Larkina, Â?The onset of childhood amnesia in childhood. A prospective investigation of the course and determinants of forgetting of early-life events?», ?Memory, novembre 2013. 3. Bernard Golse, Â?Entre neurosciences et psychanalyse?», Adolescence, n° 80, 2012/2. © ELEVER SES ENFANTS 22/09/2015 Élever ses enfants Par Martine Fournier Est-ce que vous élevez ou éduquez votre enfant ? Lorsqu’on leur pose cette question, beaucoup de parents s’insurgent ! Le terme  élever » est mal considéré dans l’opinion courante. Il suggère l’élevage des animaux. On n’élève pas le  petit d’homme », pas plus qu’on le dresse, telles nos néanmoins amies les bêtes. Élever renverrait donc aux conceptions anciennes du bébé-tube digestif, du petit être qu’il faut modeler pour le plier aux exigences de la société des adultes. C’est pourquoi, au détour des années 1970, on s’est mis à  éduquer » les enfants plutôt que les  élever ». Éduquer – du latin conduire hors de – supposait un plus grand respect de l’enfant, considéré comme un être humain à part entière, doté de capacités propres, auquel on se devait d’apporter des nourritures psychiques et culturelles qui lui permettent de se développer… Mais comment pourrait-on encore soutenir une telle opposition de modèles alors que nos sociétés sacralisent les enfants, les choient, les protègent, Å“uvrent à leur épanouissement tout en enviant leur fraÃcheur, leur spontanéité, leur jeunesse ? Et puis élever ne signifie-t-il pas d’abord  hisser vers le haut » ? N’est-ce pas aujourd’hui l’objectif de tous les parents que d’apporter à chacun les meilleures ressources possibles pour le faire grandir et se développer, tant en taille qu’en intelligence ; d’optimiser leur devenir physique et moteur, psychique et intellectuel, affectif et relationnel ? Finalement, que ce soit hier ou aujourd’hui, dans nos sociétés urbanisées ou dans les contrées plus lointaines, on élève ses enfants autant qu’on les éduque… Un autre argument, beaucoup plus pragmatique, a également pesé sur le choix de notre titre. Éduquer peut évoquer le domaine scolaire. Dans ce numéro, il sera question des enfants au sein de leur famille et dans la société, du bonheur mais aussi de l’art difficile d’être parent, de la question sensible de l’autorité, des relations avec les bébés ou les ados et de la manière d’œuvrer à leur bien-être… Bref, de la manière de – bien – élever ses enfants et de les rendre heureux ! SOMMAIRE DU DOSSIER • Les enfants que nous voulons Martine Fournier • Parent, mode d'emploi Claude Martin • La parentalité • La mosaïque des modèles familiaux • L'art d’accommoder les bébés Martine Fournier • Mères à bout de nerfs Catherine Halpern • Questions sur les nouveaux pères Jean-François Dortier • Grands-parents trouver la bonne distance Entretien avec Claudine Attias-Donfut Propos recueillis par Martine Fournier • Profession nounou Marie Bach • ÂAucun parent n'est vraiment démissionniaire» Xavier Bouchereau • L'enfant-parent Sarah Chiche • Parents sans lendemain... Achille Weinberg • Comment faire obéir un enfant ? Martine Fournier • Autorité le débat américain Martine Fournier • Éduquer n'est pas séduire Entretien avec Daniel Marcelli Propos recueillis par Martine Fournier • Petit guide contre-intuitif à l'usage des parents Flora Yacine • Faut-il laisser son bébé jouer avec une tablette ? Héloïse Junier • Les jouets ont-ils un sexe ? Lucien Fauvernier • Pourquoi les enfants aiment les histoires Jean-François Dortier • Harry Potter contre l'enfant roi Isabelle Cani • Jeux sexuels, jeux de vilains ? Entretien avec Jean-Yves Hayez Propos recueillis par Jean-François Marmion • Comment aborder la métamorphose adolescente ? Anne-Claire Thérizols • Les ados, mode d'emploi Anne-Claire Thérizols • Comment rendre son enfant heureux ? Entretien avec Alain Braconnier Propos recueillis par Martine Fournier • Pourquoi nos enfants deviennent ce qu'ils sont Flora Yacine • Enfances d'ailleurs Nicolas Journet • Grandir en Palestine Sylvie Mansour • L'enfant roi de la Chine urbaine Gladys Chicharro Saito • Se construire entre deux cultures Marie Rose Moro Cet article a été téléchargé à partir du lien ci-après L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire LE MAGNESIUM, ALLIE FORME ET SANTE DE LA RENTREE! 24/09/2015 Le magnésium, allié forme et santé de la rentrée ! Indications, posologie et effets secondaires Définition Le magnésium est un élément indispensable au bon fonctionnement de l'organisme. Il se trouve naturellement dans de nombreux aliments mais dans les pays occidentaux la consommation en magnésium est généralement insuffisante. Synonyme de stress et de fatigue, le retour au travail est parfois difficile à gérer, même après avoir fait le plein d'énergie pendant les vacances. En cas de signes évocateurs, notamment juste avant l'automne, rien de tel qu'une cure de magnésium en complément des apports quotidiens pour bien attaquer la rentrée. Une baisse de forme dès le mois de septembre peut être liée à un manque de magnésium, minéral essentiel pour lutter contre la fatigue, le stress et la déprime. Naturellement présent dans les aliments, il est pourtant difficile de consommer des quantités suffisantes au quotidien, notamment en cas de régime ou de repas pris sur le pouce. Utilisations Le magnésium est utilisé pour prévenir certaines maladies cardiaques et le diabète de type 2 ainsi que les complications qui en découlent. Par ailleurs, le magnésium est intéressant pour soulager les symptômes du syndrome prémenstruel caractérisé par une importante fatigue, un gonflement du bas-ventre, des maux de tête et une certaine irritabilité. Essentiel pour l'organisme, le magnésium peut en cas de déficit être responsable d'une fatigue passagère, d'anxiété, de stress et même de déprime. Les symptômes liés à un manque de magnésium sont généralement • les crampes nocturnes, • les fourmillements dans les pieds et les mains, • les maux de tête inhabituels, • la fatigue, • voire les sautes d'humeur... En cas de signes évocateurs, il est possible de faire une cure de magnésium, d'une durée de 20 à 30 jours tout au plus. Décliné en gélules, en comprimés ou en sachets, le magnésium permet de retrouver de l'énergie, un sommeil de qualité, et par conséquent de réduire le stress. Il peut également jouer un rôle dans la prévention de l'ostéoporose, en aidant le calcium à se fixer sur les os. Le magnésium marin Présent dans les grandes surfaces, les pharmacies et les parapharmacies sous une multitude de formes, le magnésium classique - souvent à base de vitamines B6 - est aujourd'hui connu de tous. En revanche, on constate aujourd'hui une multiplication du magnésium d'origine marine. Certaines personnes ont des difficultés à assimiler le magnésium, qui peut notamment être responsable de diarrhées. Extrait de l'eau de mer, le magnésium marin est mieux toléré par l'organisme, notamment parce qu'il s'agit de la forme la plus naturelle du magnésium. Propriétés Le magnésium participe à la bonne santé des dents et des os. Il intervient dans l'immunité et joue un rôle important dans la contraction et la relaxation musculaire. Il participe également à la production de l'énergie et à la transmission de l'influx nerveux. Il joue aussi un rôle essentiel dans la régulation du rythme cardiaque, de la tension artérielle et participe à la régulation du taux de sucre dans le sang. Posologie Les apports journaliers recommandés en magnésium varient en fonction du sexe, de l'âge et des habitudes de vie. S'ils sont de 420 mg par jour pour l'homme et 360mg par pour la femme, ils sont plus élevés chez les femmes enceintes ou allaitantes, les personnes âgées, celles qui suivent un régime, qui font du sport ou prennent certains types de médicaments comme les laxatifs ou les diurétiques. En principe, les apports en magnésium sont suffisants si l'alimentation est équilibrée. En cas de manque de déficit, ou de facteur de risque résistance à l'insuline, diabète de type 2, antécédent de manque de magnésium... ou de syndrome prémenstruel, il est conseillé de prendre 300 mg par jour au cours des repas. Pour lutter contre l'hypertension, il est possible de prendre jusqu'à 1 g par jour fractionné en trois prises. Sources alimentaires de magnésium Le magnésium est un minéral qui se peut trouve dans de nombreux aliments, notamment dans les céréales, les haricots blancs et noirs, dans certains poissons tels que le thon rouge et le flétan, les noix de cajou, les noix du Brésil, les pignons, les amandes ainsi que dans les épinards, les artichauts, la levure de bière ou encore le chocolat noir. Médicaments contenant du magnésium Il existe un grand nombre de médicaments contenant du magnésium Acti5Â, ActiphosÂ, BeroccaÂ, Elevit vitamine B9Â, Fortimel CR différents parfums existent, Magne B6Â, Magnesium OligosolÂ, Magnevie B6Â, MegamagÂ, Oligostim magnesiumÂ, Protovit Enfant et SupradyneÂ. Cet article a été téléchargé à partir du lien ci-après L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire A QUOI SERT D'OUBLIER ? 25/09/2015 À quoi sert d'oublier ? de Francis Eustache Mémoire et oubli sont indissociables? c’est en sélectionnant des souvenirs,? donc en oubliant certains d’entre eux, que nous construisons notre identité. De prime abord, l’oubli semble l’ennemi de la mémoire. Il est en effet renforcé par le passage du temps et exacerbé dans différentes maladies. Nous mesurons l’importance de la mémoire, ses fonctions adaptatives, identitaires, sociales, du fait de la prévalence accrue des pathologies neurodégénératives, comme la maladie d’Alzheimer. Ainsi, la mémoire et son corrélat négatif dans ce cadre, l’oubli, deviennent des sujets de réflexion et de préoccupation dans nos sociétés. ? En dehors de ce contexte particulier où l’oubli est un symptôme, les deux termes Â?mémoire?» et Â?oubli?» vont de pair. La nécessité de l’oubli pour construire des représentations mnésiques, à la fois durables et malléables, a donné lieu à divers développements en philosophie. Par exemple, les relations entre mémoire et identité sont au cÅ“ur de la phénoménologie? certains aspects de la mémoire participent à la construction de l’identité personnelle. A contrario, l’identité guide le tri dans les représentations mnésiques. Cette vision de la phénoménologie a apporté une coloration particulière à la recherche en psychologie et en neurosciences cognitives ces dernières années.? La neurobiologie décrit, quant à elle, les mécanismes de consolidation et de reconsolidation qui témoignent de la labilité des traces mnésiques, particulièrement sensibles aux interférences. Le rôle du sommeil est souligné comme gage de stabilité et de cohésion de cette mémoire faisant l’objet d’une actualisation et d’une synthèse permanente.? Au-delà , cette thématique Â?mémoire et oubli?» se trouve renouvelée du fait de changements technologiques et sociaux, dont certains se sont accentués récemment. Il en est ainsi des nouvelles technologies de l’information et de la communication. L’utilisation massive d’Internet contribue à modifier le rapport entre mémoire interne et mémoire externe, avec des conséquences potentielles sur notre façon même de penser. Une autre évolution marquante vient de la sociologie et de l’histoire, qui montrent que le grand récit, qui traduit l’identité sociale d’un peuple ou d’une nation, se construit à partir de différents mécanismes qui renforcent ou annihilent l’importance de certains événements avec comme conséquence leur mémorisation ou leur oubli.?? Le gradient de Ribot? Dès la fin du XIXe siècle, le philosophe et physiologiste français Théodule Ribot avait consacré un livre aux maladies de la mémoire 1881. Ce qu’il nomme la loi de régression deviendra la loi du Â?gradient de Ribot?»? le récent s’efface avant l’ancien. Elle montre la construction changeante de nos mémoires personnelles. Publié dans la Revue philosophique de la France et de l’étranger, créée et dirigée à l’époque par T. Ribot, l’article du neuropsychiatre russe Sergei Korsakoff, paru en 1887, est considéré comme le texte fondateur de la neuropsychologie de la mémoire. À partir de la description de patients amnésiques, atteints de ce qui sera nommé ultérieurement un syndrome de Korsakoff, l’auteur met en scène plusieurs découvertes majeures comme le fait que les traces des impressions récentes subsistent chez ces malades dans la vie psychique inconsciente.? Des travaux récents, menés chez des patients atteints d’une pathologie de la mémoire, montrent que différents types de distorsions, atteignant le duo Â?mémoire et oubli?», conduisent à des profils de troubles de mémoire très différents. Ainsi, le gradient de Ribot, au détriment des souvenirs récents, se trouve confirmé dans la maladie d’Alzheimer, mais un Â?gradient inversé?», au détriment des souvenirs anciens, est observé dans la démence sémantique, autre pathologie neurodégénérative. Au-delà de leur intérêt clinique, ces résultats suggèrent que les souvenirs épisodiques ont tendance à perdre des éléments contextuels et à se sémantiser, mémoire et oubli Å“uvrant pour la construction synthétique de nos différentes représentations en mémoire. Ce processus de sémantisation* est essentiel, guide de l’oubli du superflu et trame de nos connaissances sur le monde et sur nous-mêmes, ponctuées de souvenirs emblématiques de telle période ou de tel changement dans notre itinéraire de vie.? L'enfer de l'hypermnésie Se souvenir de tout, tout le temps? tel est le fardeau des hypermnésiques. Les souvenirs ?– y compris douloureux – ?déferlent en permanence dans ?la tête et envahissent le quotidien.?On parle d’Â?hypermnésie autobiographique?», ?car les personnes concernées se souviennent de tous les éléments les concernant, mais sans ?se révéler plus douées que ?la moyenne pour apprendre ?un poème ou un digicode. Héloïse Lhérété 1. Le processus sémantique voit ?des souvenirs épisodiques Â?Je me souviens très bien de notre première rencontre?» ?se transformer en savoirs généraux sur soi-même, sans leur charge émotionnelle initiale Â?Notre première rencontre date de…?».? 2. La mémoire prospective concerne le futur? nous devons, par exemple, nous souvenir de ce que nous devons dire ou faire dans des délais plus ou moins article a été téléchargé à partir du lien ci-après L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire 67 JOURS EN MOYENNE POUR UN 1er RDV EN CMP... 29/09/2015 67 jours en moyenne pour un 1er RDV en CMP ... Selon une enquête réalisée par l'Agence régionale de santé ARS Rhône-Alpes, les Centres médico-psychologiques présentent une grande hétérogénéité dans leur organisation. Les Centres médico-psychologiques CMP constituent un premier niveau de prise en charge psychiatrique essentiel qui doivent, selon l'arrêté du 14 mars 1986, organiser  des actions de prévention, de diagnostic, de soins ambulatoires et d'intervention à domicile ». Cependant, on constate souvent une hétérogénéité des pratiques et des moyens. En Rhône-Alpes, le Schéma régional d'organisation des soins SROS volet psychiatrique pointe ainsi qu'ils souffrent d'un manque d'accessibilité avec des délais de prise en charge souvent trop longs et un maillage territorial parfois insuffisant pour répondre à ces besoins. Dans ce contexte, cette ARS a réalisé une enquête sur l'ensemble des CMP de la région, dont elle a publié les résultats en juin. Ils ont fait l'objet d'une communication de Sylvie Ynesta, Conseillère psychiatrie et santé mentale à l'ARS, lors des Quatrièmes Journées nationale de l'information médicale et du contrôle de la gestion en psychiatrie les 17 et 18 septembre à Valence. L'enquête a concerné 318 CMP, rattachés à 20 établissements soit plus de 98% des CMP de la région. Le questionnaire constitué de 71 questions fermées et 108 questions ouvertes a été construit par l'ARS Rhône-Alpes, en s'inspirant du document de la Mission national d'expertise et d'audit hospitalier MEAH sur L'organisation des centres médico-psychologiques. Guide des bonnes pratiques organisationnelles. Il a permis de réunir une multitude de données très précises sur les caractéristiques générales des établissements, les fonctionnalités des locaux, l'activité en 2013, les premiers accueils des patients, les modes de fonctionnement, la qualification et le nombre d'intervenants, les relations avec les partenaires. Malgré quelques limites notamment liées au fait qu'il s'agissait d'un auto questionnaire, cette enquête dessine une forme d'état des lieux. Elle montre tout d'abord les grandes variations dans la densité des CMP selon les territoires et entre les établissements  sans que la géographie des territoires puisse tout expliquer », selon les auteurs. Elle permet de constater aussi des différences de moyens logistiques comme humains et de pratiques entre les CMP ainsi qu'entre établissements. 116 jours en moyenne pour un premier rendez-vous en psychiatrie infanto-juvénile - Concernant les locaux, 41% des répondants déclarent qu'ils sont inadaptés à l'activité, un taux qui atteint 50% en psychiatrie générale. Les centres ont en moyenne sept ordinateurs connectés entre eux et l'établissement de rattachement dans 82% des cas. Plus de 8 CMP sur 10 utilisent le Dossier informatisé du patient DIP. - S'agissant des premiers accueil de patients, plus de six CMP sur 10 déclarent qu'il est réalisé Âle plus souvent» par un médecin, et un sur 10 par un infirmier ou un psychologue. Les délais d'attente déclarés pour des premiers rendez-vous apparaissent longs, voire très longs. Le délai moyen hors urgence est de plus de 67 jours 21 en psychiatrie générale et 116 en psychiatrie infanto-juvénile. Moins d'un CMP sur deux déclare un délai de moins d'un mois, souligne l'ARS. Le délai moyen déclaré pour obtenir un rendez-vous avec un médecin est de près de 82 jours et près de deux CMP sur dix déclarent des délais de premier rendez-vous avec un médecin supérieurs à six mois. Par ailleurs, le délai moyen déclaré pour obtenir un rendez-vous avec un psychologue hors urgence est de près de trois mois. Enfin, après hospitalisation, ce délai moyen est de près de trois semaines mais presque six CMP sur dix déclarent des délais inférieurs à huit jours. L'enquête montre également que plus de trois CMP sur dix ont déclaré ne jamais se rendre en hospitalisation pour rencontrer le patient avant sa sortie 11,4% de rendez-vous programmés non honorés - 44% des CMP déclarent garder des créneaux pour les urgences sur les plannings des médecins, 28% sur les plannings des psychologues et 39% sur les plannings des infirmiers. - Les CMP déclarent ouvrir, en moyenne, trente-six heures par semaine avec des extrêmes entre 1 heure et 80 heures. Du lundi au jeudi, approximativement un CMP sur cinq déclare des horaires d'ouverture larges > 8 h/jour mais vingt-et-un CMP déclarent ouvrir moins de dix heures hebdomadaires, soit 6,8% des centres. Enfin, 19% ouvrent moins de cinq jours par semaine et seulement 59% déclarent ouvrir toute l'année. L'ARS évoque le motif des  faibles effectifs » dans certains CMP. - Concernant la permanence des soins PDS en dehors des heures d'ouverture, près de 73% des CMP affirment avoir mis en place une organisation particulière. Pour six établissements sur dix, c'est un répondeur avec les coordonnées du service d'urgence MCO et/ou indiquant les coordonnées de l'établissement psychiatrique. - Près d'un CMP sur deux déclare effectuer une administration de traitement en son sein, avec une périodicité variable. 14% des établissements déclarent administrer des médicaments de façon journalière, et 45% déclarent aider certains patients à la préparation de leur traitement. - Notons encore que le pourcentage moyen de RDV programmés non honorés est de 11,4% avec des variations entre établissements extrêmes 5 à 20 % et au sein même des établissements. Des marges d'amélioration sensibles sur de nombreux points Globalement, l'ARS pointe - une  hétérogénéité des organisations en place » ; - une  complexité de la gestion des ressources humaines temps des professionnels très éclatés sur de nombreux sites, périmètre de responsabilités notamment des infirmiers et des psychologues fluctuant, nécessité de temps de synthèse collectifs et de regards croisés avec une présence médicale pas toujours assurée »; - une  marge d'amélioration sensible des liens entre les CMP et l'hospitalisation complète et de ceux avec les partenaires extérieurs »; -  différentes dimensions de la qualité et de la performance » ; - des  écarts sur la structure de la file active de patients et sur le volume de prestations offertes aux patients de la file active ». Les auteurs rappellent enfin que les recommandations sur les dispositifs ambulatoires effectuées près de dix ans plus tôt par la Mission Nationale d'Appui en Santé Mentale MNASM voir Pluriels, MNASM, n° 56, mars 2006 semblent toujours valables puisque l'enquête montre qu'elles sont loin d'être appliquées partout. Dans un contexte où ces prises en charge ambulatoires se développent, cet état des lieux devra permettre à l'ARS et aux représentants des professionnels des établissements de réfléchir à une amélioration de l'organisation des CMP. • Enquête sur les Centres Médico-Psychologiques CMP de la région Rhône-Alpes. Dr Sylvie Ynesta, Anne-Sophie Danguin. Juin 2015. A télécharger sur Cet article a été téléchargé à partir du lien ci-après L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire LE TRAUMATISME PSYCHIQUE 01/10/2015 LE TRAUMATISME PSYCHIQUE Catastrophes naturelles, attentats, massacres, guerres, violences sexuelles… génèrent un nombre incalculable de psychotraumatismes. Au-delà du contexte actuel, comment penser le traumatisme psychique ? Face au réel de la mort, au sentiment de rupture de continuité d’existence ou d’anéantissement psychique, comment prendre en charge la souffrance de chacun dans la spécificité de son histoire ? Retour sur une clinique intemporelle au cÅ“ur de la pratique soignante. Revue Santé Mentale N° 200 Septembre 2015 Dossier thématique en UneSOMMAIRE DE COUVERTURE Le traumatisme psychique une clinique de l’effroi - Laurent Tigrane Tovmassian Sémiologie des états psychotraumatiques de l’adulte - Claude Barrois Secourir sans succomber à la détresse d’autrui Ari Gounongbé L’empire du traumatisme Enquête sur la condition de victime Trauma évaluer le retentissement psychologique - Claire Colder Le patient étranger, le soignant et le traducteur - Marianne Rose La  grande peur » au prisme de la culture - Dan Schurmans EMDR et psychanalyse, une rencontre féconde - Didier Robin Les TCC du stress post-traumatique - Jean Cottraux Souleymane, au bord du gouffre… - Danièle Pierre Les héritiers de l’exil - Françoise Savelli, Henri Cohen Solal Pour en savoir plus - Ascodocpsy Ce dossier a été élaboré par L. T. Tovmassian, docteur en psychopathologie, responsable de l’unité de formation et de recherche sur les traumatismes de Saint-Denis. La rédaction lui adresse ses vifs remerciements pour sa précieuse collaboration. Cet article a été téléchargé à partir du lien ci-après L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire INSERN L'HYPNOSE EST EFFICACE 02/10/2015 Rapport de l'Inserm l’hypnose efficace dans le cadre de l'antalgie et du syndrome du côlon irritable Par Stéphane KORSIA-MEFFRE Dans un rapport remis à la Direction Générale de la Santé, des chercheurs de l’Inserm Institut national de la santé et de la recherche médicale ont évalué l’efficacité de l’hypnose en fonction des études disponibles. Leur méta-analyse de 52 essais cliniques met en évidence un intérêt thérapeutique de l'hypnose lors d’une anesthésie ou d'une sédation, et dans le cadre de la prise en charge du syndrome du côlon irritable. Par ailleurs, les auteurs notent qu'une technique proche de l'hypnose, l’EMDR Eye Movement Desensitization and Reprocessing, confirme son intérêt dans la prise en charge du syndrome de stress post-traumatique. L'hypnose, une technique favorisant la suggestion Par la parole, l'hypnothérapeute induit chez le patient un état de conscience particulier caractérisé par une indifférence au monde extérieur et une hypersuggestibilité. Cet état modifié de la conscience, dit "hypnotique", est traditionnellement utilisé pour mobiliser les ressources internes du patient dans la lutte contre l'anxiété et la douleur. Un impact neuronal mesurable par imagerie cérébrale Concrètement, l'état de conscience hypnotique se traduit par des variations de l'activité de certaines régions cérébrales. La diminution de la perception de la douleur observée en hypnose semble liée à une augmentation de la modulation exercée par le cortex cingulaire antérieur sur un réseau de structures corticales et sous-corticales, selon des évaluations effectuées avec un PET scan tomographie par émission de positons. Or ces structures corticales et sous-corticales sont connues pour être impliquées dans l'évaluation de la douleur, en particulier le cortex pré-frontal Faymonville ME et coll., 2006. Plusieurs types d'hypnose pour des indications distinctes Selon leur objectif thérapeutique, on distingue plusieurs types d'hypnose • l'hypnoanalgésie, à visée antalgique chez des patients souffrant de douleur chronique, ou lors d'interventions mineures ; • l'hypnosédation, lorsque l'hypnose est associée à des substances anesthésiques ou sédatives par exemple lors de soins dentaires ou de fibroscopies ; • l'hypnothérapie, dans le cadre d'une prise en charge psychothérapeutique. Formation et pratiques hétérogènes en France En France, l'hypnose souffre d'une pratique très hétérogène. Le terme d'hypnothérapeute n'est pas protégé et s'applique indistinctement à des professionnels de santé comme à des personnes sans formation médicale. Les formations à l'hypnose sont dispensées par des universités, mais également par des associations ou des organismes privés. Une méta-analyse de l'Inserm pour mieux évaluer l'efficacité de l'hypnose Pour essayer de juger plus clairement de l'utilité de l'hypnose, Bruno Falissard et l'équipe de l'U108 de l'Inserm "Santé mentale et santé publique" ont effectué un travail de méta-analyse. Ils ont identifié 52 études cliniques sur l'hypnose, analysé leurs méthodologies et résultats. Les critères d'évaluation de l'utilité de l'hypnose concernaient le ressenti des patients intensité douloureuse, anxiété, consommation médicamenteuse, effets indésirables, ainsi que la durée et le coût des interventions. L'hypnose, efficace comme adjuvant des sédatifs et pour soulager le syndrome du côlon irritable Selon l'analyse des auteurs, publiée sous forme d'un rapport PDF sur le site de l'Inserm, l'hypnosédation réduit la consommation d'antalgiques et de sédatifs pendant des examens de chirurgie et de radiologie interventionnelle extraction de dents de sagesse, biopsies mammaires, interventions transcathéter, interruptions de grossesse, coloscopies, etc. De plus, la méta-analyse confirme que des séances régulières d'hypnothérapie limitent les symptômes digestifs liés au syndrome du côlon irritable maux de ventre, sensations de ballonnement, phases de diarrhées ou de constipation. Une bonne tolérance des techniques hypnotiques L'équipe de l'Inserm a également examiné la sécurité de l'hypnose rapportée dans la littérature. Même si on ne peut exclure l'existence d'effets indésirables, leur incidence semble relativement faible et aucun effet indésirable grave ne paraÃt attribuable à cette pratique. Autres utilisations médicales "traditionnelles" de l'hypnose efficacité non évaluable avec les études publiées Les études disponibles n'ont pas permis à l'équipe de l'U108 de trancher sur l'efficacité des techniques hypnotiques dans d'autres indications "traditionnelles" prise en charge de la douleur pendant l'accouchement, prévention de la dépression post-partum, schizophrénie, sevrage tabagique et soins dentaires. L'EMDR plus efficace que la psychothérapie et l'hypnothérapie traditionnelle dans le stress post-traumatique Créé dans les années 1990 par Francine Shapiro, l'EMDR Eye Movement Desensitization and Reprocessing, ou Technique de Désensibilisation et Retraitement par Mouvements Oculaires fait intervenir certaines pratiques issues de l'hypnose. Elle est utilisée pour soigner le syndrome de stress post-traumatique. En 2004, dans une expertise sur l'efficacité des psychothérapies à laquelle Bruno Falissard avait participé, l'Inserm avait déjà reconnu l'EMDR comme plus efficace que les traitements médicamenteux contre le syndrome de stress post-traumatique. Dans son expertise sur l'hypnose, l'équipe de l'U108 a analysé 17 études portant sur l'EMDR et a mis en évidence que, chez l'adulte, cette pratique semble aussi efficace que les thérapies cognitivo-comportementales pour soulager les symptômes du stress post-traumatique, et plus efficace que l'hypnothérapie traditionnelle. Une nécessité de repenser la méthodologie des études cliniques sur l'hypnose Les auteurs rapportent également que le travail accompli avec cette méta-analyse fait ressortir la nécessité de repenser les standards méthodologiques classiques lorsqu'il s'agit d'évaluer l'efficacité de pratiques alternatives telle que l'hypnose choix des groupes contrôle, critères de jugement, prise en compte de critères de qualité de vie, etc. Mettre en place d'un système de surveillance équivalent à la pharmacovigilance Face à l'hétérogénéité des praticiens de l'hypnose, les auteurs recommandent la création d'un système de surveillance pour recueillir les données d'efficacité et de sécurité issues du terrain comme pour la pharmacovigilance, ainsi que pour éviter le risque inhérent à tout recours aux thérapeutiques non conventionnelles la perte de chances thérapeutiques en retardant l'accès à des soins conventionnels nécessaires. Cet article a été téléchargé à partir du lien ci-après L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire MORT DU PHILOSOPHE FRANCOIS DAGONET 06/10/2015 Le philosophe François Dagognet est mort Catherine Halpern Sciences Humaines, Lettre n°340 - Lundi 05 Octobre 2015 Le philosophe est décédé le 2 octobre à l'âge de 91 ans. François Dagognet, un penseur technophile Né à Langres Haute-Marne en 1924, François Dagognet commence par des études de philosophie et obtient l’agrégation en 1949. Marqué par l’enseignement de Gaston Bachelard et de Georges Canguilhem, il décide de s’engager dans des études médicales et devient docteur en médecine en 1958. Il étudie ensuite la criminologie, la neuropsychiatrie, la chimie et la géologie, acquérant ainsi une très large culture scientifique. Il devient du reste médecin au centre du Prado à Lyon puis médecin consultant auprès des prisonniers de la prison Saint-Paul. Il enseigne la philosophie à l’université Lyon-III puis à Paris jusqu’en 1995 à la Sorbonne. Il a publié • Pour le moins Encre marine, 2009. • Philosophie du transfert Encre marine, 2006. • Philosophie à l’usage des réfractaires. Initiation aux concepts Les Empêcheurs de penser en rond, 2004. • Une nouvelle morale Les Empêcheurs de penser en rond, 1998. • Éloge de l’objet. Pour une philosophie de la marchandise Vrin, 1989. • La MaÃtrise du vivant Hachette, 1988. • Rematérialiser. Matières et matérialisme Vrin, 1985. • Philosophie de l’image Vrin, 1984. • La Raison et les Remèdes Puf, 1964. LIRE cet article téléchargé à partir du lien ci-après L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire MIEUX VIVRE LA FIBROMYALGIE 12/10/2015 Fibromyalgie - Mieux vivre la maladie Des conseils simples permettent de mieux vivre le quotidien Bien dormir Pour soulager les personnes atteintes de fibromyalgie présentant des troubles du sommeil, plusieurs conseils permettent de mieux dormir. Adopter des horaires de sommeil réguliers Le fait d'éviter des heures de coucher et de lever trop variables permet de faciliter le sommeil. Il est conseillé de se lever chaque jour à la même heure, y compris le week-end, car cela permet de garder le même rythme de veille et de sommeil. Se réveiller à son rythme Le réveil doit être dynamique afin de bien éveiller son corps lumière forte, exercices d'étirement, petit déjeuner complet. Pratiquer un exercice physique en journée Pratiquer un exercice physique régulier au cours de la journée favorise l'endormissement. Il vaut mieux éviter de pratiquer un exercice physique en soirée, notamment avant d'aller dormir. Éviter les excitants après 15 heures Les boissons énergisantes comme le café, thé, cola, et vitamine C retardent l'endormissement et augmentent les réveils nocturnes. Il est fortement recommandé d'éviter alcool et tabac le soir. La nicotine retarde en effet l'endormissement, renforce les réveils nocturnes et rend le sommeil plus léger. L'alcool quant à lui favorise l'instabilité du sommeil avec des éveils nocturnes plus fréquents. De plus, il s'agit d'n facteur aggravant des problèmes respiratoires nocturnes, comme l'apnée du sommeil ou les ronflements. Un dÃner léger, 2 heures ou plus avant le coucher Il est recommandé de privilégier les aliments à base de glucides lents pommes de terre, riz, pain, pâtes, qui favorisent le sommeil car ils permettent une meilleure régulation des apports tout au long de la nuit. Les produits laitiers sont également conseillés le soir. Éviter les fritures et les graisses cuites. Ne pas sauter le repas du soir au risque d'avoir une fringale en seconde moitié de nuit. Se ménager un environnement favorable au sommeil Maintenir une température moyenne dans la chambre aux alentours 18°C et bien l'aérer. Faire l'obscurité dans la chambre, afin de favoriser le sommeil profond. L'hormone du sommeil, la mélatonine, est secrétée lorsqu'il fait nuit noire. Prendre soin de son lit et changer sa literie régulièrement. Le lit doit être un espace réservé exclusivement au sommeil, à l'exception de l'activité sexuelle. Favoriser activités calmes et relaxation en fin de journée Éviter un travail intellectuel avant l'endormissement. La lumière vive, le travail ou les jeux sur ordinateur, tablettes et mobiles entraÃnent des difficultés d'endormissement. Au moins 30 minutes avant le sommeil, prévoir une période de calme et de relaxation. Instaurer son propre rituel d'endormissement permet un endormissement en douceur, naturellement. Se coucher dès les premiers signes de sommeil Bâillements, paupières lourdes, yeux qui piquent, clignements des yeux indiquent qu'il est temps d'aller dormir. Pratiquer une activité physique Un malade atteint de fibromyalgie doit faire en sorte de bouger le plus souvent possible. Une des mesures fondamentales de la prise en charge d'un malade affecté par la fibromyalgie consiste à maintenir un certain niveau d'activité physique, dans les limites de ses capacités. Pratiquer des mouvements quotidiens peut également être considéré comme un des traitements de la maladie. La pratique d'une activité physique ou sportive est donc très fortement conseillée. Réentrainement à l'effort Il est indispensable d'envisager une rééducation à l'effort parce que les personnes atteintes de fibromyalgie présentent souvent une diminution de leur tonus musculaire accompagnée d'une amyotrophie, ainsi que d'une accélération du rythme cardiaque. Le réentrainement à l'effort s'effectue après un bilan cardiaque comprenant le plus souvent une épreuve d'effort. Plusieurs exercices, appelés exercices dynamiques globaux, pourront être proposés comme la marche sur un tapis roulant par exemple ou du rameur. Il est parfois impossible d'effectuer ce type d'activité dans ce cas, d'autres exercices limités à certains groupes musculaires peuvent être proposés. Lutter contre le stress Lutter contre le stress reste primordial pour les malades atteints de fibromyalgie. Relaxation Les techniques de relaxation permettent d'apprivoiser le stress. Yoga 20 minutes de yoga par jour seraient très efficaces afin de lutter contre le stress, d'après les résultats d'une étude américaine effectuée par des chercheurs de l'Ecole de médecine d'Harvard. L'équipe du Dr. Benson a en effet découvert que les techniques du yoga ont une action directe sur l'expression des gênes liés au stress. Pour les besoins de ces travaux, un suivi de 58 personnes a été mis en place. Plusieurs d'entre elles pratiquaient déjà le yoga, mais aussi le tai-chi, et d'autres ne l'avaient jamais pratiqué. Les résultats ont démontré que les personnes pratiquant quotidiennement une technique de méditation ou de relaxation "activent" leurs gènes liés au stress de manière différente. D'après les auteurs de l'étude, leur cerveau serait entraÃné de telle manière qu'elles réagiraient à un état d'anxiété de façon opposée aux personnes ne pratiquant pas le yoga. Les adeptes de longue date de ce type de techniques arriveraient à "contrôler" ainsi plus de gènes différents. 20 minutes de relaxation ou de méditation quotidiennes suffiraient à lutter activement contre le stress, et par conséquent contre les maladies qui y sont liées. Sources Relax news Prendre un bain chaud le soir Prendre un bain chaud le soir permet de se relaxer. Appliquer des compresses chaudes sur les points douloureux Appliquer des compresses chaudes au niveau des points douloureux calme les douleurs Effectuer des auto massages Effectuer des auto-massages sur les zones douloureuses permet un soulagement. Cet article a été téléchargé à partir du lien ci-après L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire A QUOI SERT LA PNL ? 13/10/2015 À quoi sert la PNL ? par Sarah Chiche Née dans les années 1970, la programmation neurolinguistique se présente comme une méthode qui permet de modifier et  recoder » ses schémas de pensée pour communiquer avec les autres de façon plus efficace. Retour sur l’histoire d’une technique controversée. Quand le juge lui demande de préciser pourquoi elle veut divorcer, elle soupire  Mon mari fait de la programmation neurolinguistique PNL » – et l’homme de loi de compatir . Vingt-sept ans après leur première rencontre, elle ne se prive pas de raconter comment celui qui est toujours son mari, alors qu’elle avait été naguère si volage, l’a séduite au restaurant en lui faisant  son vieux truc de PNL »  Tout en me parlant de littérature, de musique, et de voyages, il se passait la main sur la nuque ; sans m’en rendre compte, tout en l’écoutant, moi aussi, je me suis mise à me passer la main sur la nuque. C’était fichu, dit-elle, hilare le soir même j’étais dans son lit et quatre mois plus tard, enceinte. » Si vous faites partie de nos lecteurs les plus jeunes, que le monde de l’entreprise vous est inconnu et que vous avez échappé aux séminaires de motivation dans un club de vacances, il est possible que vous ne sachiez pas, ce qu’est la PNL. Car si cette méthode est au départ une grille de lecture du comportement et du psychisme, elle a ensuite totalement investi le monde de l’entreprise, au point que dans les années 1990, bien des commerciaux et tous les publicitaires se devaient, pour apprendre à négocier, communiquer et diriger, de suivre une formation en programmation neurolinguistique. Première phase l’observation de leaders d’opinion Tout commence en 1973. Deux Américains, Richard Bandler étudiant en psychologie à l’université de Santa Cruz, et John Grinder, professeur de linguistique dans la même université, cherchent à élaborer, ensemble, un nouveau type de thérapie. R. Bandler et J. Grinder partent observer des thérapeutes qui, à l’époque, acceptent de recevoir des patients sur qui les thérapies psychanalytiques ne fonctionnent pas Milton Erickson, père de l’hypnose moderne, Virginia Satir, thérapeute familiale, et Fritz Perl, fondateur de la Gestalt-Therapie. Ils s’aperçoivent que, par-delà la diversité théorique des modèles auxquels ils puisent, tous ces thérapeutes ont une chose en commun ils utilisent, inconsciemment, des stratégies de communication particulièrement efficaces. Ils en tirent une première conclusion les décideurs et les leaders d’opinion sont ceux qui communiquent et se comportent selon un certain type de stratégies. Au moment où l’intérêt pour les thérapies non psychanalytiques se développe, ils cherchent à proposer des procédures et des techniques de travail sur soi qui, à la fois, facilitent les apprentissages et permettent un changement durable. R. Bandler et J. Grinder absorbent aussi les travaux des linguistes Alfred Korzybski et Noam Chomsky comme ceux de l’anthropologue et sociologue Gregory Bateson. Dans leur premier livre, The Structure of Magic 1975-1976, ils lancent le concept de programmation neurolinguistique, qui s’appuie sur un triple postulat. Le premier, c’est que les êtres humains, durant toute leur existence, programment leur façon de penser, d’écouter, de ressentir, de communiquer et de se comporter programmation. Si nous avons tous un cerveau, chacun d’entre nous possède des logiciels de programmation différents, acquis en fonction de l’expérience. Conclusion puisque nous avons tous un cerveau, nous sommes tous potentiellement capables de réaliser ce que réalisent les esprits les plus créatifs et brillants. Le deuxième, c’est que nous pouvons, par des techniques d’apprentissage, agir sur notre système nerveux central, en augmentant notre capacité de penser, de ressentir et d’agir neuro. Le troisième, c’est que notre langage structure et reflète notre mode de pensée linguistique. Deuxième phase la modélisation des vécus Les premiers modèles élaborés par la PNL s’intéressent surtout au langage en tant que phénomène linguistique. Mais rapidement, sous l’influence du consultant et chercheur Robert Dilts, les modèles s’intéressent avant tout aux représentations sensorielles du sujet. Nous pourrions apprendre à communiquer de façon plus efficace, pour, promet la PNL, mieux canaliser nos émotions,  recoder » notre façon d’être et de ressentir les choses. Comme pour la psychanalyse, on s’intéresse à l’exploration du vécu subjectif et empirique de la personne. Mais, contrairement à la psychanalyse, où l’exploration du vécu subjectif de la personne ses affects, ses émotions, ses représentations s’appréhende via la méthode de l’association libre dites tout ce qui vous passe par la tête comme cela vous vient, il s’agit de codifier ses expériences subjectives et de les modéliser. Autrement dit de décrypter quelles stratégies, quelles représentations sensorielles, quels signaux verbaux et non verbaux on met en place pour, d’une part, se représenter son expérience de vie et, d’autre part, pour manifester ses compétences dans toutes ses interactions avec son environnement. Mais, pour la PNL, nous n’utilisons pas tous nos sens de la même manière. En 1977, dans son article  EEG and representationnal system », R. Dilts détaille les façons dont un individu se représente son expérience et ce qui est au premier plan dans son corps et son esprit quand il est dans tel ou tel état émotionnel ou qu’il utilise telle ou telle compétence efficace. Ces questions sont détaillées, l’année suivante, par Leslie Cameron-Bandler. Elle s’intéresse à tous les aspects verbaux et non verbaux de nos systèmes de représentations. Pour nous représenter notre environnement, nous utilisons nos cinq sens visuel, auditif, kinesthésique, olfactif, et gustatif. Or, chacun d’entre nous privilégie un sens en particulier pour recueillir les informations sur son environnement, notamment quand nous sommes submergés par le stress ou la peur. Ce sens que nous privilégions, c’est, pour la PNL, notre système de représentation sensorielle dominant ou primaire. Par exemple, quand ils tombent amoureux, certains d’entre vous vont être bouleversés par la couleur d’une peau, l’ovale d’un visage visuel. D’autres par le timbre de voix de l’être aimé comment les mots résonnent en vous, auditif. D’autres encore, par une sensation plus vague et générale, qu’ils pourraient résumer en disant  Cette personne me touche au plus profond de moi » kinesthésique. Même principe pour des choses plus anodines avez-vous été arrêté par la mise en page visuel, le ton auditif ou le contenu kinesthésique de cet article ? Mais, concrètement, à quoi cela sert-il ? Pour la PNL, une fois que l’on connaÃt son système de représentation préféré, on peut prêter attention aux mots utilisés par les autres et y déceler des indices sur leur propre système de représentation sensorielle sont-ils plus réceptifs aux images ? Aux mots ? Ou aux sons ? Ainsi, si vous sentez que votre interlocuteur parle un langage  différent » du vôtre, il peut s’avérer utile d’ajuster votre modèle de langage au sien. Par exemple, si vous avez à traiter avec quelqu’un de visuel, multipliez les schémas, et n’hésitez pas à émailler vos propos de  vous voyez » ou  voyons ensemble ». Troisième phase extension du domaine d’application À partir de 1980, R. Bandler et J. Grinder élargissent les champs d’application de la PNL à de multiples domaines comme la créativité, le sport ou la pédagogie. Par exemple, insistent-ils, dans le domaine des apprentissages, les enfants qui privilégient le système visuel devraient ficher leurs cours en faisant des schémas ; ceux qui s’appuient avant tout sur le système auditif ont besoin d’entendre les contenus à apprendre lecture à voix haute, discussions…. Enfin les personnes qui privilégient le système kinesthésique apprendront mieux leur cours via des séances pratiques.  Certains enfants sont parfois qualifiés de “lents” alors que le style d’enseignement dominant ne convient tout simplement pas à leur mode d’apprentissage préféré », soulignent Romilla Ready et Kate Burton, formatrices en PNL . De même, pour R. Bandler, l’apprentissage de l’orthographe est un problème de stratégie mentale et il convient de trouver, en fonction de l’enfant, celle qui est la plus adéquate. Depuis 2003, on trouve même, en Belgique, une école primaire réservée aux enfants en grande difficulté scolaire, qui applique les stratégies de la PNL dans tous ses cours… Si l’on peut s’adapter à la façon de communiquer de son interlocuteur, on peut aussi deviner ce à quoi il est en train de penser en observant, disent R. Bandler et J. Grinder, la façon dont il bouge ses yeux bouge-t-il les yeux en haut à droite ? Il voit des images nouvelles ou différentes. Baisse-t-il les yeux en bas à gauche ? Il se parle à lui-même et se demande ce qu’il veut… Si ce modèle ne décrit pas ce qu’il convient de déduire des pensées d’un interlocuteur doté d’un strabisme convergent, il postule qu’à partir de ces informations, on peut façonner son rapport aux autres via une véritable synchronisation et mimétisme comportemental repérer les mots, les phrases favorites et la façon de parler de l’autre et les reprendre à son compte ; entrer dans le détail s’il entre dans le détail, prendre la situation dans son ensemble s’il prend la situation dans son ensemble ; s’accorder à son langage corporel, à ses gestes, à son ton, à son rythme, et même respirer au même rythme que lui… Symptôme néolibéral Dès lors, on comprend pourquoi, au moment où les gouvernements Reagan et Thatcher contribuent, dans les années 1980, à une montée de l’idéologie néolibérale, la PNL, avec sa recherche de la  performance » et de  l’excellence », se met à intéresser fortement les entreprises, en quête de solutions pour optimiser leurs techniques marketing, leurs performances de vente, aussi bien que leurs méthodes de management. Dès 1979, la première formation certifiante en PNL est lancée par L. Cameron-Bandler et Steve et Connirae Andreas. En 1981, L. Cameron-Bandler et R. Bandler divorcent, au moment même où la PNL devient un marché juteux – ils se déchireront devant les tribunaux, chacun estimant être le chantre du business PNL et donc le plus apte à en recueillir les fruits financiers. Ironie du sort, L. Cameron-Bandler deviendra progressivement l’instigatrice d’une PNL appliquée aux problèmes amoureux et sexuels… En 1983, c’est au tour de la France, et en 1985 de la Belgique, de bénéficier de formations certifiantes en PNL. À la fin des années 1980, le  jargon » de la PNL s’est tellement instillé dans la vie quotidienne de certaines entreprises ou certains secteurs publicitaires, télémarketing, représentants de commerce et VRP, agences immobilières, mais aussi direction des ressources humaines… que les critiques commencent à pleuvoir. Cet article a été téléchargé à partir du lien ci-après L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire FOOTBALLEURS ET DÉPRESSION NERVEUSE 15/10/2015 FOOTBALLEURS ET DÉPRESSION NERVEUSE Selon une étude menée par la Fédération Internationale des Associations de Footballeurs Professionnels FIFPRO au niveau international, les joueurs de football de haut niveau seraient généralement plus concernés par les problèmes de dépression et d'anxiété que la population générale. Les blessures sévères que certains subissent pourraient dans certains cas y être liés. Par Paola Da Silva Dépression, anxiété, troubles du sommeil, voire alcoolisme… Selon le docteur Vincent Gouttebarge, qui a mené une étude pour la FIFPRO auprès de 607 joueurs en exercice, 38% des footballeurs professionnels seraient touchés par ce type de troubles. Et presque autant chez les anciens joueurs. Des chiffres plus élevés que dans la population générale où ce taux avoisine les 12%. L'étude fait notamment apparaÃtre que les blessures sévères que certains peuvent subir au cours de leur carrière aggraveraient ces troubles. Ainsi, le docteur Stéphane Cascua, qui intervient au sein du centre de formation du Paris Saint-Germain, confirme "la dépression est d'une manière générale engendrée par la somme de traumatismes psychiques qui peuvent toucher la vie personnelle ou la vie professionnelle. Dans le football, il y a un vrai cercle vicieux autour de la blessure. La blessure affecte le joueur physiquement, crée de la concurrence sur son poste, l'empêche de s'entrainer pendant une période… et de fait le rend plus vulnérable à d'autres blessures". Les troubles psychologiques sont encore considérés comme tabous dans le monde du sport de haut niveau, bien que deux cas de suicide de footballeurs aient été révélés en Allemagne en 2009 Robert Enke et en 2014 Andréas Biermann. Le syndicat de joueurs professionnels de Nouvelle Zélande a d'ores et déjà décidé de mettre en place un programme d'évaluation de ces troubles. Au vu de cette étude, et selon la FIFPRO, d'autres pays pourraient également s'y attaquer prochainement. Études de référence - "Prevalence and determinants of symptoms related to mental disorders in retired male professional footballers", J Sports Med Phys Fitness. 2015 Mar 27 PDF - "Are severe musculoskeletal injuries associated with symptoms of common mental disorders among male European professional footballers", Knee Surg Sports Traumatol Arthrosc. 2015 Aug 2. PDF Les chiffres de l'étude • 607 joueurs professionnels en activité interrogés et 219 anciens joueurs sur plusieurs continents. • Les joueurs en activité ayant subi plus de 3 blessures sévères ont 2 à 4 fois plus de risques d'être concernés par des troubles psychologiques. • 38% des joueurs et 35% des anciens joueurs connaitraient des problèmes dépressifs. • 15% des joueurs et 18% des anciens joueurs interrogés ressentiraient un sentiment de détresse. • 23% des joueurs et 28 % des anciens joueurs souffriraient de troubles du sommeil. • Enfin, 9% des joueurs et 25% des anciens joueurs auraient des problèmes liés à la consommation d'alcool. Cet article a été téléchargé à partir du lien ci-après L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire LA DEPRESSION SAISONNIERE 25/10/2015 Automne-hiver, le temps de la dépression saisonnière L'été est loin, le froid et la grisaille s'installent... Et la tristesse aussi, pour tous ceux qui souffrent de dépression saisonnière. Cette forme de troubles dépressifs, qui survient en automne et en hiver, touche 4 à 6% des Français et s'explique par le manque de luminosité. Heureusement, un traitement simple existe la luminothérapie. Par La rédaction d' Une tristesse soudaine, une léthargie tenace, une envie folle de dormir ou de manger, une baisse de libido, de l'anxiété... Tous ces symptômes peuvent faire penser à une dépression saisonnière, une affection à ne pas confondre avec le petit coup de blues que beaucoup de personnes connaissent à cette époque de l'année. Également appelée trouble affectif saisonnier, elle touche en majorité les femmes 75% d'entre elles disent souffrir de ce mal ainsi que les enfants. Elle est caractérisée par sa récidive chaque année, à la même période, durant l'automne ou l'hiver. En cause le manque de lumière... Les journées d'automne et d'hiver sont moins lumineuses de à lux au printemps et en été, l'intensité chute à en hiver. Or tout notre corps est régi par une horloge biologique, sensible à la lumière. Lorsque nous fermons les yeux pour nous endormir, cela déclenche la production d'une hormone, la mélatonine. Elle régule le rythme circadien de notre corps, sur 24 heures, autrement dit l'alternance veille-sommeil, les cycles hormonaux, la température du corps,... A l'inverse, l'ouverture des yeux expose la rétine à la lumière et stoppe la sécrétion de l'hormone. Certaines personnes sont très sensibles à la baisse de luminosité à cause d'une variation génétique de l'Å“il, qui le rend moins réceptif à la lumière. Elles fonctionnent alors "au ralenti". Traiter l'origine de la dépression saisonnière Pour venir à bout de ce trouble affectif saisonnier, le manque de luminosité nécessite d'être pallié. Il est d'abord recommandé d'emmagasiner le plus de lumière possible, de façon naturelle ou artificielle grâce à la luminothérapie. La luminothérapie est indiquée après avis médical et doit être pratiquée le matin au moins 30 minutes avec une lampe de lux, placée à 30 centimètres du visage ou une heure avec une lampe à lux. Ce traitement est efficace dans plus de 75% des cas et une amélioration est souvent observée dès la première semaine de traitement. Une thérapie cognitivo-comportementale peut aider le patient à travailler les pensées, émotions ou comportements qui entretiennent l'état dépressif. Éventuellement dans les cas les plus sévères, des antidépresseurs peuvent être prescrits, en sachant toutefois que plusieurs semaines ou parfois mois, sont nécessaires pour qu'ils soient efficaces. En complément du traitement, l'activité physique est fortement conseillée pour entretenir son corps, mais aussi son moral. Elle sera effectuée de préférence le matin, et à l'extérieur. Cet article a été téléchargé à partir du lien ci-après L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire Bégaiement et autres troubles du débit 26/10/2015 Bégaiement et autres troubles du débit de la parole Les troubles du débit de la parole se traduisent par une difficulté à parler d'une manière fluide et continue. Le bégaiement est le plus courant de ces troubles et il est souvent lié à des difficultés d'ordre psychologique ou à une anxiété à l'idée de devoir prendre la parole. Le traitement de ces troubles est souvent efficace mais long. Quels sont les principaux troubles du débit chez l'enfant ? Le bégaiement se traduit par la répétition involontaire d’un son, d’une syllabe ou d’un mot, habituellement en début de phrase. Il s’accompagne parfois de clignements des yeux et de mouvements involontaires de la tête. Le bégaiement est quatre fois plus fréquent chez les garçons que chez les filles. Au début de l’apprentissage de la parole, certains enfants connaissent une phase de bégaiement dit physiologique qui traduit leur difficulté à reproduire les mots et qui disparaÃt spontanément vers cinq ou six ans. Souvent, les enfants qui bégaient n’ont aucun problème pour chanter, pour chuchoter ou lorsqu’ils s’adressent à eux-mêmes. Ces observations semblent indiquer que les causes du bégaiement sont psychologiques. Néanmoins, on a également signalé des cas de bégaiement liés à une mauvaise coordination des muscles qui contrôlent les cordes vocales et la langue. Le balbutiement est une expression hachée et hésitante. L’enfant redouble certaines syllabes et n’arrive pas à prononcer certains mots avec netteté. Souvent associé à un manque de confiance en soi, ce trouble se rencontre plus souvent chez les garçons, et dans les familles nombreuses, où les enfants doivent rivaliser pour se faire entendre. Trouble voisin, le bredouillement est une manière trop précipitée et confuse de s’exprimer. Que faire en cas de bégaiement chez un enfant ? Le traitement du bégaiement repose sur des techniques d’orthophonie contrôle de la respiration, exercice de ralentissement ou d’accélération du débit, usage d’un ton excessivement monotone, etc. Des exercices de biofeedback sont parfois pratiqués des capteurs placés sur la gorge de l’enfant sont reliés à un appareil qui le renseigne par des sons ou des couleurs sur la tension des muscles de son larynx et lui permet d’apprendre à les détendre tout en parlant. Ces exercices d’orthophonie demandent souvent plusieurs mois pour être efficaces, et des séances d’entretien sont nécessaires pendant plusieurs années. Les parents peuvent aider leur enfant en se montrant patients, en évitant de terminer ses phrases à sa place, en prenant l’habitude de parler lentement avec lui et en mettant en avant ses progrès. Cet article a été téléchargé à partir du lien ci-après L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire LA DOULEUR vient de paraitre 04/11/2015 LA DOULEUR Auteure Catherine CHABERT Avec la participation de Jacques ANDRE, Catherine AZOULAY, Maurice CORCOS, Paul DENIS, Michèle EMMANUELLI, Vincent ESTELLON, Bernard GOLSE, Sylvain MISSONNIER, Françoise NEAU, Alexandrine SCHNIEWIND, Benoit VERDON Dans la traversée de la vie, de ses tout-débuts jusqu’à son extrême fin, dans ses liaisons possibles avec le plaisir ou dans ses dérives mélancoliques, la douleur reste la compagne fidèle du corps et de la psyché. La douleur relève de l’effraction, par rupture des barrières, par excès d’excitation, une implosion violente qui déborde les limites du moi-corps. Si le privilège est accordé à l’expérience de satisfaction dans la construction du psychisme, du moi et de ses objets, dans la création des fantasmes et des représentations, la douleur fait toujours retour, comme expérience humaine inéluctable et sans doute indispensable parce que toujours liée à la perte d’objet. La douleur ne se confond ni avec la détresse ni avec la souffrance. Elle en désigne l’au-delà dans une radicalité qui défait les liaisons trop convenues entre les affects et les représentations. Comme éprouvé pur, elle peut exclure la part de l’autre et, en particulier, sa fonction consolatrice. Elle peut aussi et ce sont là son essence et son destin en psychanalyse comme dans la littérature constituer un point d’appel pour les mots et donc pour celui qui les dit ou les écrit. A propos de l'auteur Catherine Chabert, professeur à l’Université Paris V, Laboratoire de psychologie clinique et de psychopathologie, psychanalyste, membre de l’APF. Éditions érès Parution 15 octobre 2015 EAN 9782749249117 11x17, 250 pages Dans la collection Le Carnet psy Thème Psychanalyse © ESPACES DE PAROLES parution 05/11/2015 Espaces de paroles Pluralité des pratiques analytiques avec les enfants auteur Franck CHAUMON Avec la participation de Emilie ABED, Stephane ARFEUILLERE, Elsa ARFEUILLERE, Serge BEDERE, Christine BOYER, Maud BRAGONI, Paul BRETECHER, Christine CHAGNEAUD, Christine CHAUMON, Guy DANA, Alexandra DE SEGUIN, Claudine DUCHENE, Éric EMERY, Roger FERRERI, Patrick FRANQUET, Celina GARCIA, Isabelle GARCON, JEAN-JACQUES GIUDICELLI, Sandrine JALLADE, Maia JOFFRIN, Patrick LANDMAN, Beatrice LANTZENBERG, Gilbert LE BRAS, Loic LE FAUCHEUR, Patricia LEON, Florence LOEUILLOT, Catherine MACHET, Nora MARKMAN, Catherine MARTIN, Sophie MENDELSOHN, Colette MILLES, Stephanie MOLLET, Sandrine RANNOU, Dominique ROITEL, Sylviane ROLFE, Nathalie SIFFERT, Mounia TERKI, Thierry TOUSSAINT, Stephanie TRAN CHAU Le champ de la psychiatrie de l’enfant est un domaine où de nombreux praticiens se réfèrent à la psychanalyse. Cet ouvrage témoigne de la pertinence de cette orientation et de la vitalité des pratiques analytiques dans les situations les plus complexes, les pathologies les plus graves. A travers des témoignages précis et variés de pratiques thérapeutiques, les auteurs montrent que, pour cheminer avec les jeunes patients et non les précéder, pour mettre au travail l'inattendu, le singulier, la surprise, dans le fil de la méthode freudienne, il faut des conditions rigoureuses, à la fois institutionnelles, éthiques et politiques, en un mot, désaliénistes, toujours à réinventer. A l’opposé de l’idéologie contemporaine qui valorise protocoles et savoirs préconçus, la radicale singularité de la rencontre transférentielle s’articule à la pluralité des dispositifs et à la création de parcours cliniques. Savoirs, transferts, espaces constituent ainsi les axes de cet ouvrage. On peut en suivre le déroulé, mais aussi bien prendre des chemins de traverse et se laisser porter par une lecture au fil de l’eau. Ouvrage publié avec l’association ARECS. Mise en vente le 8 octobre 2015. Dans la collection érès poche - psychanalyse A propos de l'auteur Franck Chaumon est psychanalyste et psychiatre de service public. © PSYCHANALYSE ET SCIENCES 06/11/2015 Psychanalyse et science, les liaisons dangereuses Dans la revue trimestrielle Le Coq-Héron - Numéro 222 Mathieu BLESSON, Emmanuel DANJOY Avec la participation de Miren ARAMBOUROU, Gérard BONNET, Odile BOURGUIGNON, Pierrick BRIENT, Danièle BRUN, Catherine CLEMENT, Corinne DAUBIGNY, Yann DIENER, Yorgos DIMITRIADIS, Denis DUCLOS, Sébastien DUPONT, Roger FERRERI, Mireille FOGNINI, Bernard GOLSE, Claude GUY, Benjamin LEVY, Danièle LEVY, Vannina MICHELI-RECHTMAN, Gérard POMMIER, Érik PORGE, Pierre SABOURIN, GuénaÃl VISENTINI Dans ce numéro, Le Coq-Héron pose la question des rapports actuels de la psychanalyse avec la science, en tenant compte de leurs anciens liens rapports féconds ? ambigus ? ou bien dangereux ? La psychanalyse est-elle elle-même une science, une praxis, une technique, ou encore un art ? Est-elle en voie de dissolution dans le scientisme ambiant ? Résiste-t-elle ? Est-ce une question de discours ? Ou bien de langue ? Qu’en pensent les nouvelles générations de psychanalystes au regard des générations précédentes ? © VIVRE LE DEUIL BIBLIOGRAPHIE 11/11/2015 Vivre le deuil - un processus long et complexe La mort est inéluctable. Et pour ceux qui restent, la perte d'un proche est une épreuve douloureuse que l'on a beaucoup de mal à accepter. Souvent plusieurs sentiments se mélangent tristesse, colère, regrets, ou encore déni... Pour continuer à avancer malgré le chagrin, il faut faire son deuil. Un processus long et complexe. Livres • Vivre le deuil au jour le jour Dr Christophe Fauré Ed. Albin Michel, juin 2012 • Après le suicide d'un proche Vivre le deuil et se reconstruire Dr Christophe Fauré Ed. Albin Michel, février 2007 • Hommes et femmes face au deuil Nadine Beauthéac Ed. Albin Michel, octobre 2008 • Vivre après la mort de son enfant Josette Gril Ed. Albin Michel, mars 2007 © ATTENTATS A PARIS 17/11/2015 Hôpitaux militaires comment ont-ils géré l'afflux de blessés ? Si aucun des hôpitaux parisiens n'ouvre pour l'instant ses portes aux caméras, une journaliste a pu se rendre dans deux établissements militaires Bégin, à Saint-Mandé, et Percy, à Clamart. Elle a pu y rencontrer des médecins, des infirmiers et des psychiatres, qui, le soir des attentats, ont pris en charge 52 blessés, dont certains dans un état très grave. • Comment ces personnels soignants militaires ont-ils vécu la nuit des attentats ? "Tous nous ont dit la même chose. Dans la nuit de vendredi à samedi, ils ont du prendre en charge des blessés de guerre. Ils ont l’habitude de gérer des afflux de blessés - dans des zones conflits comme le Mali ou l'Afghanistan. Mais plusieurs ont reconnu le caractère exceptionnel de la situation de vendredi, à cause du nombre de personnes à prendre en charge dans un temps très réduit. "Et puis ce n’était pas une zone de conflit, mais la France, et des civils. Pour un infirmier qui était dans le sas de triage, personne ne peut s'attendre à cela." • Comment ont-ils fait face à l'afflux de blessés ? "Entre minuit et trois heures du matin, c’est une trentaine de blessés qui a été accueillie. A Percy, il y avait ce soir-là six fois plus de personnel qu'une nuit de garde classique. Tout doit aller très vite. "Aux urgences, un sas de triage est mis en place. Objectif évaluer le degré des blessés pour identifier les urgences absolues - ils ont par exemple reçu plusieurs patients en arrêt circulatoire. Ils examinent le bilan fait par le SAMU, évaluent les lésions visibles, puis celles sous les vêtements, puis retournent le patient. "C'est capital de refaire ce bilan à l'arrivée aux Urgences, car la santé d'une personne évolue en permanence. Par exemple, vendredi soir, un patient est arrivé avec un pansement sur le visage. A priori, il ne s'agissait pas d'une urgence absolue. Sauf que les médecins de Percy se sont aperçus qu'il avait une lésion à l'oeil. C'est donc devenu une urgence puisqu'ils avaient six heures pour agir pour que le patient garde la vue." • Quelle est la particularité de la prise en charge et du suivi de ces blessures dites  de guerre » ? "Beaucoup de patients ont dû être opérés plusieurs fois. C'est l’une des particularités des blessures de guerre elles s'infectent très souvent. Les plaies sont souillées, il y a des éclats de balle, d’os et de masse musculaire à l’intérieur. En plus d'un traitement antibiotique, il faut enlever les tissus non viables autour, car ils risquent de faire le lit de l'infection. "C’est un geste technique qui date des guerres napoléoniennes cela s’appelle faire un parage. A Bégin, cinq blocs ont fonctionné simultanément. Dans les deux hôpitaux ce week-end, il y a eu plus de cinquante interventions." • Comment s'organisent aujourd'hui les services ? "A Percy, hier en fin de journée, le médecin-chef nous a dit que la phase de crise était passée. Ils ont fait ce qu’ils appellent un  reconditionnement » tout le service est à nouveau prêt, les blocs sont à nouveau opérationnels, les stocks de matériel reconstitués. Les soignants ont repris les cycles de gardes normales. "C'est important aussi d'un point de vue psychologique, pour leur redonner des repères, car ils ont été soumis à un fort stress. L'un d'entre eux me disait que la blouse blanche ne les protège pas du stress. Des cellules psychologiques sont prévues pour les aider. Quid de leur fatigue ? Un autre m'a dit nous ne sommes pas fatigués, nous sommes militaires. "Certains blessés légers sont sortis. D'autres vont devoir rester longtemps à l'hôpital, la rééducation risque d'être longue. Un autre temps commence aussi celui de la reconstruction psychologique."© SYNDROME DU COLON IRRITABLE 18/11/2015 Les traitements du syndrome du côlon irritable Quels sont les traitements du syndrome du côlon irritable ? Il n’existe pas de traitement spécifique du syndrome de l’intestin irritable. Sa prise en charge consiste à rectifier les habitudes alimentaires pour soulager les symptômes et pour éliminer les aliments qui déclenchent ou aggravent les poussées. Dans certains cas, un traitement médicamenteux est prescrit pour soulager les douleurs, la diarrhée ou la constipation. Ce type de traitement est destiné à aider le patient au moment des poussées et ne constitue par un traitement de fond. Enfin dans certains cas, le recours aux techniques de psychothérapie ou de relaxation peut contribuer à contrôler les effets du stress lorsque celui-ci semble être l’une des causes des poussées. La prise en charge diététique du syndrome du côlon irritable Lorsqu’un diagnostic de syndrome de l’intestin irritable est posé, le médecin donne des conseils diététiques adaptés à son patient • Tenir un journal de son alimentation afin d’identifier les aliments qui contribuent à déclencher les symptômes de colopathie fonctionnelle. Le plus souvent, ces aliments font partie de la famille des légumes secs pois, lentilles, haricots secs, etc. ou de celle des choux chou vert, brocoli, choux de Bruxelles, chou kalé, etc.. Certaines personnes sont particulièrement sensibles aux crudités, au pain, aux céréales complètes, voire aux aliments qui contiennent du lait ou du lactose, ou à ceux riches en matières grasses. • Lutter contre la constipation en veillant à consommer des fibres facilement digestibles légumes et fruits cuits, par exemple, en buvant suffisamment d’eau tout au long de la journée et en pratiquant une activité physique régulière. Dans certains cas, il peut recommander la prise régulière de graines de psyllium ispaghul riches en fibres dites  solubles », ou un enrichissement progressif de l’alimentation en aliments diététiques riches en fibres. • En cas de diarrhée, il peut conseiller de limiter temporairement la consommation de fibres et de produits dérivés du lait, ainsi que celles des aliments et boissons contenant de la caféine café, thé, chocolat, maté, colas, etc.. De plus, les sucreries contenant du sorbitol un édulcorant de synthèse doivent être évitées en période de diarrhée. • En cas de ballonnements, il est recommandé de réduire les crudités et les aliments favorisant la production de gaz intestinaux lentilles, haricots blancs, légumes secs, farineux et de limiter la consommation de boissons gazeuses et de chewing-gums. Certaines personnes qui souffrent de colopathie fonctionnelle décident de supprimer de leur alimentation, de manière totale et permanente, les aliments contenant du gluten ou du lactose. Attention, les restrictions alimentaires exagérées exposent à des carences dangereuses pour la santé. Ne prenez pas ce type de mesure sans en parler au préalable avec votre médecin. Les médicaments du syndrome du côlon irritable Lorsque le syndrome de l’intestin irritable se traduit par de la constipation résistante aux modifications alimentaires, le médecin peut prescrire des laxatifs de lest ou des laxatifs osmotiques, de manière temporaire. En cas de diarrhée non soulagée par des mesures diététiques et interférant avec la vie quotidienne, des ralentisseurs du transit intestinal peuvent être administrés pendant une courte période. Lorsque les maux de ventre persistent, le médecin prescrit des médicaments dits  antispasmodiques » qui agissent sur les muscles de l’intestin et soulagent la douleur. L’efficacité de ces médicaments varie fortement d’un patient à l’autre. Dans certains cas, le médecin peut également prescrire un traitement tranquillisant de courte durée pour aider à traverser une période de stress ou un traitement prolongé par des antidépresseurs chez les personnes dont la qualité de vie est fortement impactée par les symptômes des troubles fonctionnels intestinaux. Les techniques psychothérapeutiques et de relaxation dans le syndrome du côlon irritable Les personnes chez qui les poussées de colopathie fonctionnelle sont liées à un excès de stress peuvent bénéficier de séances de relaxation ou de psychothérapie destinées à leur apprendre à mieux gérer les situations à l’origine du stress. Chez ces personnes, la pratique régulière d’une activité physique peut également apporter un bénéfice, à la fois face au stress mais également pour réguler l’activité de leur intestin. Les personnes qui souhaitent échanger avec d’autres patients souffrant de syndrome de l’intestin irritable peuvent s’adresser à l’association de patients consacrée à cette maladie, l’Association des patients souffrant du syndrome de l’intestin irritable APSSII. Cet article a été téléchargé à partir du lien ci-après © L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire ENFANT ET PSYCHANALYSE 19/11/2015 Les enjeux d’une psychanalyse avec un enfant Nazir HAMAD, Thierry NAJMAN Préface de Charles MELMAN Dans la collection Psychanalyse et clinique érès poche - psychanalyse - psychanalyse et clinique Concrètement, qu’est-ce qu’une psychanalyse avec un enfant ? Existe-t-il une différence entre une psychothérapie et une psychanalyse ? Comment organiser les entretiens lorsqu’on doit travailler à la fois avec les parents et un enfant ? De l’enfant à l’adulte, s’agit-il de la même cure analytique ? Existe-t-il un âge limite pour entrer en analyse ? Faut-il dire la  vérité » aux enfants ? Le père doit-il obligatoirement venir en consultation ? Un analyste peut-il donner un conseil ? Loin des recettes toutes faites et des solutions clef en main, ce dialogue entre deux praticiens d’expérience différente est en permanence vectorisé par la place de l’inconscient, et donc de l’équivoque dont est porteuse la parole des enfants autant que celle des adultes. Dans un langage accessible à tous, mais avec la rigueur requise, ils répondent aux questions que se posent les parents, comme les professionnels, sur les modalités et les objectifs de la cure aux différents âges, depuis les tout-petits jusqu’aux adolescents. Nouvelle édition actualisée de Malaise dans la famille érès, 2006 A propos des auteurs Nazir Hamad est psychanalyste, docteur ès lettre en psychologie clinique et membre de l’Association lacanienne internationale. Thierry Najman est psychanalyste et médecin, praticien hospitalier, chef de pôle en psychiatrie dans un hôpital de la région article a été téléchargé à partir du lien ci-après © L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire ATTENTATS ET ASSISTANCE 20/11/2015 Attentats à quoi servent les cellules d'urgence médico-psychologiques ? Coups de feu, explosions, déploiement d'un impressionnant dispositif policier Saint-Denis a été le théâtre d'une opération antiterroriste 19/11/15. Dès les premières heures de l'assaut, une cellule d'urgence médico-psychologique s'est installée en plein centre-ville pour y recevoir les habitants sous le choc. À quoi sert ce type de prise en charge immédiate ? De quoi ont besoin, dans l'urgence, les témoins directs de tels événements ? Hier matin, Jennifer et sa fille de 10 ans, Carmen, ont vécu des heures particulièrement éprouvantes. Lorsqu'elles ont pu sortir de chez elles, elles se sont rapidement dirigées vers le centre de santé de la ville de Saint-Denis, où a été installée une cellule d'urgence médico-psychologique. "J'étais la première paniquée… Comment rassurer son enfant quand on est soi-même paniquée ?", raconte Jennifer. Dans le centre de santé, les témoins des événements sont accueillis par des bénévoles, avant d'être pris en charge par des psychiatres ou des psychologues de la cellule médico-psychologique du département. "Ici on reçoit des gens qui habitaient autour de l'appartement visé par l'assaut", explique le Dr Jean-Marc Agostinucci, médecin coordinateur de la Croix-Rouge 93. "Ils ont entendu des bruits, vu la police passer, voire rentrer chez eux en force. Ce sont des gens perturbés psychologiquement, et il y a même quelques blessés légers qui sont, dans la panique, partis rapidement de chez eux". Dès le tout début de la matinée, une partie des habitants évacués a été reçue par le personnel de la cellule d'urgence médico-psychologique. "Il faut, dans les premières heures, être disponible pour recevoir les gens qui le souhaitent", rappelle le Pr Didier Cremniter, psychiatre référent national des Cellules d’Urgence Médico-psychologiques. "Et dans l'immense majorité des cas, nous nous rendons compte que c'est ce que veulent les personnes extrêmement éprouvées par les événements. Elles ont besoin très vite de trouver un interlocuteur qui soit disponible pour les écouter, avec lequel elles se sentent en confiance, pour commencer à établir une relation thérapeutique". Dans les heures qui suivent un tel événement, certaines personnes, souvent les témoins directs, peuvent rester sidérées. Le personnel des cellules d'urgence va donc les entourer et les rassurer. La prise en charge psychologique d'urgence doit s'effectuer dans de bonnes conditions, avec un personnel formé à ces traumatismes spécifiques. Mais surtout, elle ne doit pas faire oublier l'importance d'un suivi sur le long terme pour toutes les personnes qui en ressentiront le besoin. Cet article a été téléchargé à partir du lien ci-après L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire SYNDROME DE STRESS POST TRAUMATIQUE 21/11/2015 Syndrome de stress post-traumatique consulter dans les plus brefs délais Anne Xaillé, - Journal Toutes les personnes exposées aux attentats de vendredi soir sont susceptibles de développer des séquelles psychologiques durables, que l'on appelle troubles du stress post-traumatique. Quels sont les symptômes ? Comment les prendre en charge ? Le syndrôme de stress post-traumatique est fréquemment observé à la suite d'attentats mais aussi de catastrophes naturelles ou encore de prises d'otages. Les survivants, qui ont touché de près la mort, et qui ont vécu des événements d'une extrême violence peuvent rester marqués, parfois pendant plusieurs années. Qu'est-ce qu'une réaction post-traumatique ? Un syndrome de stress post-traumatique apparait à la suite d'un évènement particulièrement traumatisant qui affecte la santé mentale et physique d'un individu. Les symptômes d'un état de stress post-traumatique apparaissent habituellement dans les 3 premiers mois qui suivent un traumatisme. Cependant, il peut parfois se passer plusieurs semaines voire même plusieurs mois avant que les symptômes apparaissent. Les femmes sont deux fois plus exposées que les hommes. Quels sont les symptômes ? Le syndrome de stress post-traumatique désigne un trouble qui se manifeste par un sentiment de peur intense, accompagnée de manifestations physiques palpitations, tremblements, transpiration excessive, etc. et psychiques une grande anxiété, des troubles dépressifs, des troubles du sommeil insomnies, des troubles de la concentration ou encore de difficultés à ressentir des émotions. Cet état s'accompagne des flash-backs et de pensées négatives incontrôlables nécessité de revivre la situation stressante, ainsi que d'émotions diverses effroi, peur, sidération…. Enfin, cet état, s'il n'est pas pris en charge va déboucher sur la mise en place de stratégies visant à éviter tout ce qui pourrait rappeler le traumatisme. Quand consulter ? En présence des symptômes énumérés précédemment, il est important de consulter un professionnel de santé dans les plus brefs délais afin de pouvoir parler et se confier le plus vite possible. Cette démarche doit aider à surmonter les premiers symptômes du stress post-traumatique suscités par les attentats. Quelle prise en charge ? Le traitement de base du stress post-traumatique repose sur la psychothérapie. Il consiste surtout à apprendre à la victime à gérer les situations d'angoisses et tous les événements qui peuvent l'amener à penser ou à revivre l'événement traumatisant. Le syndrome de stress post-traumatique peut-il toucher les proches, les parisiens... ? Non, les personnes non présentes sur les lieux des attentats vendredi soir ne peuvent pas à proprement parler souffrir de syndrome de stress post-traumatique. En revanche, les personnes impliquées indirectement témoins, proches, personnes présentes autour du stade ou qui dinaient à Paris vendredi soir dans le quartier du Bataclan… peuvent présenter ce que l'on appelle médicalement une décompensation psychologique. Une sorte de contrecoup qu'il ne faut pas négliger. Là aussi, il ne faut pas attendre pour consulter un professionnel de santé. De plus, pour les témoins des attaques et les riverains, la cellule psychologique de la Mairie de Paris est disponible par téléphone au 3975. Enfin, même si le choc est moins violent et intense pour les autres personnes -celles qui ont suivi les événements derrière leur écran de télévision ou sur les réseaux sociaux-, reste que vivre normalement comme si de rien n'était demeure compliqué. Si chacun réagit à sa manière, l'angoisse demeure palpable. Avoir peur, être stressé à l'idée de prendre les transports... Toutes ces réactions ne sont pas anormales, bien au contraire. "Se demander comment reprendre, au 2e ou 3e jour, est parfaitement normal", souligne au Parisien, Louis Crocq, psychiatre des armées, fondateur des cellules d'urgence médico-psychologiques. Le spécialiste voit une différence avec les attentats de janvier, les attaques étant alors plus ciblées, "le monde se sentait touché dans son moi communautaire". Cette fois, les attaques frappant la foule des anonymes, "chacun se sent directement menacé", mais "d'ici huit-dix jours, la vie VA de toute façon reprendre". Instinct de vie oblige. Cet article a été téléchargé à partir du lien ci-après L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire LES ACOUPHENES 25/11/2015 LES ACOUPHÈNES L'acouphène n'est pas une maladie mais un symptôme. C'est un souffle, un grésillement, un bourdonnement, un choc régulier ou une pulsation entendu sans cesse jour et nuit, dans l'oreille ou dans la tête, sans aucun stimulus sonore extérieur. En France, selon l'Institut méditerranéen de recherche et de traitement des acouphènes IMERTA, plus de 8 millions de personnes souffrent d'acouphènes. Et il peut rendre la vie insupportable dans les cas les plus graves. Pour comprendre l'origine des acouphènes, il faut savoir comment fonctionne notre audition. Le son se propage dans l'air sous forme de vibrations. Ces vibrations sont captées par le pavillon de l'oreille, puis traversent le conduit auditif pour faire vibrer le tympan comme une peau de tambour. Une fois amplifiées, elles sont transmises à trois petits osselets puis à la cochlée. La cochlée renferme les cellules ciliées spécialisées dans l'audition. En ondulant, les cils envoient un signal au nerf auditif qui le transmettra au cerveau. Différentes zones interviennent alors pour déchiffrer et donner du sens aux différents sons captés par l'oreille. Contrairement à ce mécanisme classique de l'audition, les acouphènes ne sont pas des sons qui proviennent de l'extérieur, mais plutôt de l'intérieur. Certains acouphènes sont d'origine vasculaire, d'autres sont plutôt d'ordre mécanique, par exemple un problème de transmission des vibrations ou un traumatisme suite à une détonation ou à un accident de plongée. En réalité, il y a autant d'acouphènes qu'il y a de causes. L'acouphène est un symptôme qui cache souvent une maladie sous jacente, telle que la maladie de Menière ou l'otospongiose. Enfin l'origine peut être plus générale comme dans les cas d'hypertension artérielle. Cette difficulté de trouver la cause complique le traitement et son efficacité. Les acouphènes au quotidien L'acouphène est un bruit subjectif qui est perçu au niveau de l'oreille ou du crâne. On peut l'entendre d'un seul coté ou des deux. Il peut être temporaire, après un effort ou après un passage en boÃte de nuit, mais peut aussi être perçu sans interruption, jour et nuit. Cette sensation sonore n'est pas liée à un bruit extérieur. La personne atteinte est la seule à entendre son acouphène, perçu essentiellement dans le silence. Ce que les malades entendent varie du simple tintement métallique ou sifflement à celui d'un bruit de tondeuse à gazon. Traiter les acouphènes Les acouphènes sont compliqués à traiter car on n'en connaÃt pas vraiment la cause. On sait qu'ils peuvent survenir suite un traumatisme ou lorsque la pression sanguine augmente au niveau de l'oreille on entend un bruit, un sifflement. Mais l'acouphène n'est pas une maladie en soi, ce n'est qu'un symptôme. Il peut ainsi être la conséquence de plusieurs pathologies, comme une infection de l'oreille comme une otite, la maladie de Ménière ou même une hypertension artérielle. Sa prise en charge nécessite de faire intervenir différentes approches thérapeutiques. Des traitements médicamenteux qui soulagent en partie la douleur vasodilatateurs qui dilatent les vaisseaux sanguins dans le cerveau et anxiolytiques. Un générateur de bruit blanc peut aussi être utilisé pour masquer l'acouphène et en cas de perte auditive sévère, il y a bien sûr des techniques chirurgicales. Une perte d'audition est souvent associée à l'acouphène et lorsque l'une des oreilles est complètement sourde, on peut alors faire une stimulation électrique. Une prothèse placée sur l'enclume produit un courant électrique et entraÃne une sensation sonore qui masque l'acouphène. Les patients peuvent, dans certains cas, recourir à des thérapies comportementales et cognitives. Ils apprennent alors à ne plus focaliser sur le bruit de l'acouphène. Même si les résultats ne sont pas garantis, dans 70% des cas, ces soins diminuent la gêne provoquée par les acouphènes. Il existe un traitement expérimental des acouphènes l'électrostimulation. Un traitement qui ne fonctionne cependant que dans certains cas bien particuliers. Il faut donc au préalable caractériser le type d'acouphène par un examen spécifique l'acouphénométrie. L'électrostimulation est souvent associée à la sophrologie. Acouphènes des causes traitées chirurgicalement Certains acouphènes sont provoqués par une maladie, l'otospongiose, qui abÃme la chaÃne de transmission des sons. Lorsque la perte d'audition générée justifie l'intervention chirurgicale, les acouphènes peuvent aussi être améliorés. Sophrologie apprendre à oublier le bruit Quand ils surviennent, les acouphènes sont très angoissants pour les patients. Peur de devenir sourd, peur d'avoir une tumeur et surtout peur de ne pas pouvoir supporter ce bruit qui envahit leur tête. Pour essayer de réduire les acouphènes, les ORL proposent des séances de sophrologie. Les séances de sophrologie permettent aux patients d'apprendre à oublier leurs acouphènes, et ainsi à mieux les supporter. Cet article a été téléchargé à partir du lien ci-après L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire DOULEUR ET MEDITATION 26/11/2015 LA MÉDITATION, PAS PLUS EFFICACE QUE LE PLACEBO CONTRE LA DOULEUR La médiation de pleine conscience est-elle un remède antalgique plus efficace que le placebo ? C'est l'hypothèse étudiée par une équipe du Wake Forest Baptist Medical Center. A en croire un communiqué enthousiaste rédigé par le service de communication de cet institut, les conclusions des recherches étaient très favorables à la médiation. Or, les données détaillées dans l'étude ont, tout au contraire, échoué à différencier les effets thérapeutiques de la méditation de pleine conscience de ceux d'un placebo équivalent. Explications. "La méditation de pleine conscience est plus efficace que le placebo sur la douleur" ! Sur la foi d'un communiqué émanant d'une institution sérieuse – le Wake Forest Baptist Medical Center - de nombreux médias ont résumé en ces termes une étude fraÃchement publiée dans le Journal of Neuroscience"[1]. Or ces travaux présentent des résultats fort différents ... ainsi que de nombreuses failles. Pour déterminer si cette forme de méditation provoquait plus qu'un effet placebo, les chercheurs ont utilisé une double approche une évaluation des douleurs et l'imagerie cérébrale. La douleur était induite à l'aide d'une sonde thermique, chauffant une petite zone de peau à 49° C, un niveau de chaleur que la plupart des gens trouvent douloureux. Les participants quantifiaient l'intensité de la sensation physique et le désagrément provoqué. Une IRM cérébrale fut réalisée avant et après la douleur. Première faille, les chercheurs ont comparé des éléments incomparables puisque les modes d'administration étaient différents. Les 75 volontaires sains ont été divisés en quatre groupes, de façon randomisée un groupe "méditation", un groupe "fausse méditation", un autre recevant une crème analgésique placebo et un groupe "contrôle". Or si la méditation peut être évaluée en la comparant à une méditation placebo, elle ne peut pas être comparée à une crème analgésique. Méditation versus méditation placebo Le principal intervenant, Faled Zeidan, avait mis au point en 2010 un procédé simulant une "méditation placebo "[2] ; il précise d'emblée que le processus est mal connu tant au niveau des comportements induits qu'à propos des mécanismes neurologiques provoqués. En pratique, les participants sont amenés à croire qu'ils suivent une méditation, mais sans les instructions axées sur la respiration ils ne sont pas guidés pour focaliser leur attention sur la respiration. Est-ce suffisant pour être placebo ? Cela semble douteux. De plus, ils ont été prévenus qu'ils étaient assignés au groupe "méditation"... Résultats en prenant les chiffres en pourcentage, la méditation semble plus efficace que la méditation placebo la première diminuait de -24% la sensation douloureuse et de -44% l'émotion désagréable, tandis que la seconde entraÃnait des diminutions de -8 et -27%. Mais après analyse statistique, les auteurs concluent à une absence de différences d'efficacité entre les différentes méthodes. Des zones activées spécifiques L'étude n'est pas inintéressante pour autant. A défaut d'avoir établi l'existence d'une différence d'effet thérapeutique, elle a montré, grâce à l'IRM, que les zones activées dans le cerveau sont différentes entre les groupes "méditation placebo" et "méditation de pleine conscience". L'action de la méditation sur la douleur s'explique par l'activation de zones intervenant dans la maÃtrise de la douleur zone orbitofrontale et cortex singulaire antérieur, tandis que le placebo réduit l'activité des zones impliquées dans le traitement de la douleur cortex somatosensory secondaire. De plus, le thalamus est désactivé durant la méditation alors qu'il est activé dans les autres groupes ; cette désactivation pourrait être responsable de l'estompement de la douleur, d'après Fadel Zeidan. Les effets de la méditation pourraient également s'expliquer par la relaxation, associée à une respiration plus lente. Il n'en fallait pas plus aux auteurs pour recommander la pratique de 20 minutes de méditation par jour, dans la prise en charge des douleurs. Un autre bémol existe l'étude ne concernait que des volontaires sains, les données ne sont donc pas extrapolables aux douleurs chroniques. Source Mindfulness Meditation-Based Pain Relief Employs Different Neural Mechanisms Than Placebo and Sham Mindfulness Meditation-Induced Analgesia. Fadel Zeidan?. J. Neurosci., November 18, 2015. doi 354615307–15325 [1] Les données présentées dans le communiqué du Wake Forest Baptist Medical Center ont brièvement été relayées sur notre site. [2] Zeidan F, Johnson SK, Gordon NS, Goolkasian P 2010b Effects of brief and sham mindfulness meditation on mood and cardiovascular variables. J Altern Complement Med 16867– 873. CrossRef Medline Cet article a été téléchargé à partir du lien ci-après L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire Autismes, les inquiétudes d’une psychanalyste 27/11/2015 Autismes, les inquiétudes d’une psychanalyste BIBLIO - Les dangers des approches standards l'auteure - Marie Dominique AMY - Préface de Pierre DELION Parution 8 octobre 2015 EAN 9782749249025 - 11x18, 250 pages Dans la collection érès poche - psychanalyse Marie Dominique Amy est psychologue clinicienne, psychanalyste, présidente de la CIPPA, coordination internationale de psychothérapeutes psychanalystes et membres associés s’occupant de personnes avec autisme. Elle suit des enfants et des adolescents autistes et leurs familles depuis quarante ans dont vingt-sept ans dans le cadre d’un CMP suivis ambulatoires et d’un hôpital de jour où elle a créé en 1997 une unité de soins à temps partiel pour très jeunes enfants autistes à partir de deux ans articulant la psychodynamique, le TEACCH, l’orthophonie et la psychomotricité. Son engagement auprès des familles et des enfants autistes la conduit à prendre la parole pour dénoncer la rigidité, l’autoritarisme et la standardisation des approches dictées par le  troisième plan autisme » qui mettent en danger la liberté de choix des parents, les approches individualisées et la créativité des professionnels. Elle revient sur la plupart des mauvais procès intentés en sorcellerie contre la psychopathologie d’inspiration psychanalytique en pointant les aspects idéologiques empêchant un vrai débat. Dans une logique d’ouverture, elle développe des propositions d’observation, d’évaluation et de suivis pluridisciplinaires et transdisciplinaires – incluant la psychanalyse, les approches éducatives, les recherches des neurosciences et les pratiques intégratives entreprises avec les enfants TED/TSA. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire DEPRESSION HIVERNALE 28/11/2015 Dépression hivernale Définition Officiellement, on l'appelle  trouble affectif saisonnier ». Plus couramment, on parle du  blues de l'hiver » ou de la déprime hivernale. Il s'agit d'une affection psychologique fréquente entre 3 et 5 % des individus en souffrent dans l'hémisphère Nord. Dans 75 à 80 % des cas, les victimes sont des femmes âgées de 18 à 45 ans. Âge Le trouble affectif saisonnier peut se déclarer dès l'âge de dix ou douze ans, même s'il tend à s'installer après la puberté. Les symptômes se manifestent d'octobre à avril. Saisons de l'humeur La dépression saisonnière doit être distinguée des simples chutes d'humeur dont souffre une personne sur deux en automne et en hiver. Nous avons tous tendance à dormir et manger plus au cours de ces deux saisons, tout en subissant une petite perte de tonus et un ralentissement de certaines activités. Mais le trouble affectif saisonnier est plus prononcé. Symptômes Pour le caractériser, il faut d'abord réunir les symptômes d'un épisode dépressif classique • absence de motivation, • difficulté de concentration, • passivité, • mélancolie, • sentiment de fatigue, • pensées suicidaires dans les cas les plus prononcés. Ces symptômes doivent durer plusieurs jours par semaine pendant deux ou trois semaines pour que l'on puisse vraiment parler d'épisode dépressif. Sommeil, appétit, rythme La dépression saisonnière se reconnaÃt à plusieurs particularités. Les personnes atteintes ont tendance à trop dormir hypersomnie et à trop manger hyperphagie, surtout des sucreries. Souvent aussi mais pas systématiquement, la mélancolie atteint son pic en soirée, alors que la tristesse est surtout matinale dans les autres types de dépression. Enfin, les dépressifs saisonniers retrouvent une humeur stable à partir du printemps et durant tout l'été. Si les symptômes persistent au cours de cette période, nous sommes en présence d'un épisode dépressif majeur. Physiologie du trouble saisonnier On trouve probablement un facteur héréditaire dans ce désordre saisonnier, car le mal court souvent dans les familles. Du point de vue physiologique, les chercheurs ont repéré deux phénomènes associés à la dépression des variations importantes dans la sécrétion de la mélatonine, une hormone dépendant de notre exposition à la lumière solaire ; une baisse d'activité du système sérotoninergique un neurotransmetteur de notre cerveau. Le premier symptôme explique le caractère saisonnier du trouble il dépendrait directement de la chute de luminosité de la période hivernale. Traitement Le trouble affectif saisonnier est une vraie maladie, qui peut se révéler pénalisante pour la vie familiale ou professionnelle. Comme dans toute dépression, le soutien de l'entourage est indispensable pour en sortir. Les médecins prescrivent habituellement des antidépresseurs spécifiques, notamment des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine sertraline par exemple. Une autre méthode est efficace dans 50 % des cas il s'agit de la photothérapie. Le patient s'expose au moins une heure par jour à une lampe spéciale dont l'intensité lumineuse est de 5000 lux. Les UV sont neutralisés pour éviter tout effet secondaire sur la peau. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire MALADES DU TRAVAIL 29/11/2015 MALADES DU TRAVAIL Stress, fatigue, accident... Souvent pour ne pas risquer de perdre son emploi, on accepte de mauvaises conditions de travail... Heureusement, certains employeurs réalisent le coût des séquelles physiques comme des dégâts psychiques provoqués par les cadences accélérées et les excès de stress. Par La rédaction d' Travailler dans de bonnes conditions Ils travaillent souvent en hauteur, ils sont exposés aux rigueurs climatiques et ils portent des charges importantes... ils sont arboristes-élagueurs. Rencontre avec une équipe que son patron tente de préserver d'une usure prématurée malgré le caractère extrêmement physique de leur profession. Les douleurs du bureau Sans elles, il n'y aurait aucune consultation, aucun diagnostic et aucune opération... Mais comme leur profession semble moins difficile que celle de leurs collègues infirmières et aides-soignantes par exemple, les secrétaires médicales et les auxiliaires de puériculture osent rarement évoquer la pénibilité de leur profession. C'est pourtant une réalité. Une souffrance morale Le travail fait souffrir et parfois tue. Le stress et l'anxiété sont devenus la première cause de consultation dans les centres de pathologies professionnelles. Ces "risques psycho-sociaux", tels qu'on les appelle en langage administratif, sont passés devant les maladies respiratoires ou les troubles musculo-squelettiques dans le monde du travail. Une prise en charge bien déterminée Chaque année, en France, on recense de plus en plus de maladies liées à l'environnement professionnel. Les pathologies, comme celles dues à l'amiante, sont désormais reconnues par la l'Assurance-maladie. Cependant, pour être pris en charge, il faut répondre à trois types de critères figurant dans un des tableaux de maladies professionnelles... Burn out l'épuisement professionnel Selon une étude récente, près d'un salarié sur deux estime que le travail nuit à sa santé. En première ligne le stress dû aux cadences infernales, à l'accumulation des tâches à accomplir, à l'impossibilité de "décrocher" de son smartphone mais aussi parfois à la désorganisation même des entreprises. Quand le stress prend des proportions inquiétantes, devient ingérable et dure sur le long terme, on parle alors de "burn out" ou d'épuisement professionnel. Les personnes touchées ont souvent l'impression "d'exploser en plein vol", de perdre tout repère. Dans ce cas, une aide psychologique s'avère indispensable pour reprendre pied. L'association "Maison souffrance et travail" a ouvert ses portes à Poissy, en région parisienne en 2012. Elle accueille des salariés en burn out. Elle propose une prise en charge personnalisée et pluridisciplinaire. Maladie professionnelle la visite de pré-reprise Quand le salarié atteint d'une maladie professionnelle approche de la fin de son arrêt de travail, se posent alors plusieurs choix une éventuelle adaptation de son poste, une reconversion professionnelle ou la rupture du contrat. Pour discuter de ces possibilités, la visite de pré-reprise avec le médecin du travail est indispensable. La visite de pré-reprise sert à envisager le retour dans l'entreprise. Selon le Dr Ange Mezzadri, médecin du travail, "l'idée est donc d'anticiper sur cette éventualité soit en essayant si cela est possible d'adapter le poste de travail, soit éventuellement en anticipant la sortie de l'entreprise". À ce stade, le rôle du médecin est de bien expliquer au salarié la suite probable du dossier et faire une recommandation au médecin conseil de l'Assurance maladie. Si le reclassement du salarié s'avère impossible, l'employeur est en droit au regard du Code du travail de rompre le contrat de travail. Pour le salarié, cela peut signifier la perte de son emploi. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire FREUD ET LA PSYCHANALYSE 30/11/2015 FREUD ET LA PSYCHANALYSE Petite bibliothèque de Sciences Humaines Sous la direction de Jean-François Marmion Jean-François Marmion est rédacteur en chef du magazine le Cercle Psy et rédacteur au magazine Sciences Humaines. Peut-on, en France, discuter de Sigmund Freud sans hausser le ton?? A-t-on le droit de le considérer comme une référence sans être taxé d’obscurantisme, de naïveté, de mauvaise foi?? Est-il au contraire possible de le critiquer sans être accusé d’ignorance ou de haine?? Un juste milieu est-il envisageable?? À ces questions, ce livre fait le pari de répondre oui. Les idées sur le psychisme, les pratiques thérapeutiques que Freud a instituées, la vision de l’humanité qu’il a proposée sont-elles toujours valables pour notre temps?? Qu’a-t-il réellement découvert?? A-t-il vraiment aidé ses patients?? Dans quelle mesure les psychanalystes ultérieurs, les psychologues, les scientifiques lui ont-ils donné raison?? Cet ouvrage convie des historiens de la psychanalyse, de la psychologie, de la médecine, des sciences, mais aussi des psychanalystes d’aujourd’hui, à dresser un bilan raisonné du parcours intellectuel de Freud, et de la diffusion de ses théories. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire FAIRE DEUX CHOSES EN MÊME TEMPS 05/12/2015 FAIRE DEUX CHOSES EN MÊME TEMPS Je n'ai pas quatre bras ! Au-delà de 500 millisecondes, le cerveau peine à traiter simultanément deux tâches distinctes "Je ne suis pas multitâches !" Difficile de réaliser efficacement deux activités complexes, demandant de l'attention, sans s'emmêler les pinceaux ni bâcler son ouvrage. Mais que se passe-t-il exactement dans notre cerveau lorsque nous faisons plusieurs choses en même temps ? Par la rédaction d' Depuis près de 50 ans, l'incertitude règne sur la façon dont le cerveau assure la gestion de tâches simultanées. Deux mécanismes ont été imaginés selon le premier modèle, lorsque plusieurs tâches sont effectuées, les ressources du cerveau seraient partagées entre ces tâches. Dans le second modèle, ces ressources seraient allouées de façon alternée et très rapide à chaque mission. Pour trancher le débat, il fallait pouvoir observer le cerveau avec suffisamment de précision. Une équipe française rattachée au CEA et à l'Inserm a essayé de relever le défi en utilisant l'imagerie magnétique magnéto-encéphalographie, couplée à une analyse informatique des données recueillies. Les chercheurs ont invité quelques volontaires à réaliser simultanément deux tâches simples d’une part désigner avec la main droite si un son perçu était aigu ou grave, d’autre part désigner avec la main gauche quelle lettre, parmi plusieurs, était identique à une lettre projetée. Premier constat réalisé par les neuroscientifiques dans le cerveau, une tâche implique une séquence de processus cognitifs. En d'autres termes, pour une tâche donnée, plusieurs zones distinctes du cerveau vont être mobilisées successivement. La surprise n'est pas grande, mais "mais pour une fois, on a pu l’observer", explique Sébastien Marti, principal auteur de ces travaux, interrogé par Chaque étape du processus dure un temps donné, une zone cérébrale étant rapidement activée, maintenant son activité, et passant enfin la main à une autre zone. Lorsqu’une seule tâche est réalisée, tout se passe très bien. Qu’allait-il se passer lorsque des tâches sollicitant des zones distinctes du cerveau seraient réalisées de concert ? Les mesures montrent que dans cette situation, le cerveau parvient à jouer les deux partitions… pendant "plusieurs centaines de millisecondes". Au-delà de 500 millisecondes, c’est le conflit. Sur les courbes analysées par les chercheurs, l’instant où tout bascule est toujours compris "entre "300 et 500 millisecondes". [1] Le cafouillage cérébral survient en défaveur des deux tâches "On constate que les processus mobilisés par la tâche initiale sont raccourcis", nous commente Sébastien Marti. "Chacune des étapes du processus dure un peu moins longtemps, mais cela n’a toutefois aucune conséquence significative sur le comportement ou la performance. La tâche n’est pas exécutée plus vite, le temps de réponse est identique." En revanche, les processus mobilisés par la seconde tâche sont "soit allongés, soit retardés" dans le premier cas, l’activité cérébrale diminue en amplitude, et les étapes durent plus longtemps ; dans le second, le traitement de la tâche est décalée dans le temps. "Mais on constate que lorsqu’elle est mise en attente, l’information le signal traité par le cerveau se dégrade". Une nouvelle compréhension du traitement de l'information Au final, les résultats publiés dans la revue Neuron mettent à mal les deux modèles historiques du cerveau multitâches. Les ressources cognitives ne sont pas partagées, les tâches n'étant pas exécutées de concert dans des zones isolées. Mais le second modèle, selon lequel les tâches sont traitées de façon séquentielle est également incomplet, puisqu'il n’y a pas de réelle alternance entre l’exécution des tâches. Les chercheurs s’attèlent désormais à préciser leurs résultats, et à identifier les chemins pris par l’information pour être traitée dans les différentes zones du cerveau. A noter que ces expériences décrivent des processus cérébraux très distincts associées à des tâches très différentes, sollicitant - tout du moins dans ses premières étapes - des régions différentes. Les chercheurs ignorent si des signaux analogues interfèreraient entre eux, "même s’il faut garder à l’esprit que ces régions cérébrales sont très vastes, et que des neurones voisins peuvent travailler sur des choses différentes en même temps", note Sébastien Marti. Source Time-Resolved Decoding of Two Processing Chains during Dual-Task Interference. S. Marti, J-R. King et S. Dehaene. Neuron, publication avancée en ligne du 25 novembre 2015. doi ________________________________________ [1] Le chercheur observe que le seuil de "300 à 500 millisecondes" mis en lumière dans cette étude renvoie à une durée "typique pour de très nombreux processus cérébraux, mis en lumière dans d’innombrables études". Par exemple, 300 ms correspondent à la durée minimale pour qu’une image soit consciemment perçue par le cerveau. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire CROIRE EN L’INCONSCIENT ? 06/12/2015 CROIRE EN L’INCONSCIENT ? Numéro 35 - Revue semestrielle ESSAIN ÈRES ÉDITIONS Les sciences humaines et les pratiques qui s’en inspirent Avec la participation de Paul ALERINI, Sidi ASKOFARE, Sandra BOEHRINGER, Arnold CASTELAIN, Franck CHAUMON, Vincent CLAVURIER, Thomas DALZELL, Françoise DELBOS, Nathalie JAUDEL, Daniel KOREN, Marie-Claude LAMBOTTE, Édit MAC CLAY, René MAJOR, Michel PLON, Érik PORGE, Moustapha SAFOUAN, Ferdinand SCHERRER, Dominique SIMONNEY, Colette SOLER La tentative kantienne de démarcation entre croyance et savoir n’a pas résolu les relations tumultueuses entre ces deux termes, qu’on ne cesse de rapprocher et d’opposer, que ce soit à un niveau individuel ou collectif et dans tous les domaines, sociaux, scientifiques, religieux… allant parfois jusqu’aux extrêmes de la violence. Même quand le savoir est établi la terre tourne autour du soleil, il n’empêche pas des croyances contraires, et paradoxalement, il peut les susciter . La psychanalyse a révélé un certain nombre de déterminants inconscients de la croyance en tant que liée à la référence au désir le fantasme qui tisse la réalité comme mixte de symbolique et d’imaginaire, la pulsion d’où sort la vérité des théories sexuelles infantiles, les signifiants du nom du père, non représentable, ou du sujet supposé savoir pour le transfert… En outre, elle a montré que la division du sujet a justement la structure de la division entre savoir et vérité. Qu’en résulte-t-il pour la psychanalyse, toujours menacée de psychologisation ? Peut-on croire en la psychanalyse ? À l’inconscient ? Sinon comment peut-il encore se faire entendre ? Parution 15 octobre 2015 - EAN 9782749248806 Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire La psychanalyse et les mondes contemporains 07/12/2015 La psychanalyse et les mondes contemporains Dans la revue semestrielle Figures de la psychanalyse - Numéro 30 Alain VANIER, Markos ZAFIROPOULOS Avec la participation de Paul-Laurent ASSOUN, Andre BURGUIERE, Gisèle CHABOUDEZ, Frédéric DE RIVOYRE, Olivier DOUVILLE, Isabelle GUILLAMET, Véronique LE GOAZIOU, Patricia LEYACK, Silvia LIPPI, Pierre MARIE, Vannina MICHELI-RECHTMAN, Elise PESTRE, Jean-Louis POITEVIN, Gérard POMMIER, Catherine SALADIN, René SARFATI, Jacques SEDAT, Bernard TOBOUL L’axe principal de ce numéro est constitué par l’examen critique de l’une des thèses centrales de l’évolutionnisme – aujourd’hui très puissant dans le champ psychanalytique –, à savoir celle du déclin de la fonction symbolique avec ses attentes anthropologiques et ses incidences cliniques. Appel sera fait au savoir des sciences sociales et à l’expérience des cliniciens pour convenablement resituer la psychanalyse au regard de cette thèse et plus largement face au monde contemporain. A propos des auteurs Psychanalyste, membre d'Espace analytique; Professeur de Universités, directeur du Centre de Recherches Psychanalyse et Médecine CRPM de l'Université Paris Diderot - Paris 7 Ancien Psychiatre des Hôpitaux Parution 15 octobre 2015 - EAN 9782749248134 Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire PSYCHIATRIE - LE RETOUR EN GRÂCE DES ÉLECTROCHOCS 08/12/2015 PSYCHIATRIE - LE RETOUR EN GRÂCE DES ÉLECTROCHOCS Qualifiée de barbare ou d'acte de torture, la sismothérapie, aussi appelée électroconvulsivothérapie, a longtemps eu mauvaise réputation. Mais aujourd'hui, ce traitement par électrochocs est mieux maÃtrisé et reste utilisé pour certaines maladies psychiatriques. Par La rédaction d' En quoi consiste le traitement par électrochocs ? Tous ceux qui ont vu le film de Milos Forman, Vol au-dessus d'un nid de coucou se souviennent des séances d'électrochocs. Cette technique effraie, c'est incontestable. La sismothérapie ou électroconvulsivothérapie est pourtant utilisée quotidiennement en France. Elle traite avant tout certaines dépressions sévères et quelques cas de schizophrénie. Pourquoi le traitement par électrochocs fait-il peur ? La raison est simple. Il y a 70 ans, le traitement frôlait le film d'horreur. Il n'y avait aucune anesthésie. La quantité de courant déchargée n'était pas maÃtrisée. La douleur était traumatisante, les effets sur la mémoire très graves. Les électrochocs ont très vite été assimilés à une sorte de chaise électrique réservée aux fous. Mais, bien évidemment, les conditions de pratique ne sont plus du tout les mêmes. On parle aujourd'hui d'électroconvulsivothérapie ECT ou de sismothérapie. Et les psychiatres souhaitent rétablir la vérité sur ce traitement qui est réservé à des cas particuliers. Le traitement par électrochocs, comment ça marche ? Les électrochocs envoient un courant électrique dans le corps du malade. Le but est de provoquer une crise d'épilepsie. Pour comprendre, il faut connaÃtre le fonctionnement du cerveau. Les cellules du système nerveux sont les neurones. Elles fonctionnent grâce aux influx nerveux. Pour cela, elles sont connectées les unes aux autres. Elles codent les messages de manière électrique. Et les influx nerveux passent de neurone à neurone. L'intérêt de provoquer une décharge électrique est de stimuler les neurones. Ils établissent ainsi de nouvelles connexions entre eux. La sismothérapie, toute une histoire Les électrochocs ont été utilisés en psychiatrie dès la fin des années 30. Et on les utilise toujours aujourd'hui notamment pour traiter les patients atteints de dépression très sévère et résistante aux médicaments. L'histoire commence dans les années 30 avec l'étrange postulat d'un psychiatre hongrois. Selon Ladislas von Meduna, provoquer une crise d'épilepsie permettrait de guérir la schizophrénie. Deux psychiatres italiens se demandent alors si on peut déclencher une crise convulsive avec un courant électrique. "Ils se sont rendus aux abattoirs de Rome et ils ont vérifié sur des cochons qu'ils pouvaient, sans que l'animal meurt, provoquer un courant électrique au niveau cérébral et provoquer une crise d'épilepsie", explique le Pr Jean-Pierre Olié, psychiatre. En 1938, les deux psychiatres tentent l'expérience sur un premier patient schizophrène dans un état mutique et catatonique. "L'histoire dit que ce patient s'est immédiatement levé et est parti en courant en criant. Ce patient était guéri. Ce patient qui ne bougeait plus, marchait. Et ce patient qui ne parlait plus, parlait", raconte le Pr Olié. Dans les années 50, on découvre que la crise convulsive a un effet bénéfique sur les patients atteints de dépression très grave, appelée mélancolie dans le langage psychiatrique comme le confirme le Dr Marion Plaze, psychiatre "Au moment de la crise convulsive, le cerveau va lutter pour stopper la crise. Et pour stopper la crise, il va produire des neurotransmetteurs, des neuromédiateurs mais il va aussi produire de la noradrénaline, de la sérotonine, de la dopamine… et tout ça va être pourvoyeur de l'amélioration clinique chez le patient". À partir des années 60, les électrochocs sont utilisés pour traiter les patients dépressifs sévères. Mais la pratique d'alors apparaÃt aujourd'hui quelque peu barbare "Il n'y avait pas d'anesthésie générale. La personne est dans un état vigil, elle voit arriver l'appareil, elle voit arriver les soignants, et on applique deux électrodes au niveau temporal et on provoque à vif une crise d'épilepsie. On met quelque chose dans la bouche pour éviter la morsure de la langue qui se produit lors d'une crise d'épilepsie, une personne est préposée aux épaules pour qu'il n'y ait pas de luxation…", décrit le Pr Olié. À l'époque, les effets secondaires sont d'ailleurs désastreux des troubles cognitifs graves, des maux de tête ou des fractures… Dans les années 70, l'usage aléatoire de cette technique entraÃnera la peur et la méfiance du grand public, renforcées en 1975 par le film de Milos Forman, Vol au-dessus d'un nid de coucou. La sismothérapie un traitement aujourd'hui maÃtrisé Depuis ses débuts, la pratique s'est peu à peu améliorée, essentiellement par une anesthésie générale brève et une curarisation du patient avant le choc. Malgré tout, certains psychiatres refusent toujours de pratiquer les électrochocs. Ce qui explique qu'en France, tous les services de psychiatrie ne proposent pas le traitement par électrochocs. En plus des dépressifs sévères, les électrochocs peuvent aussi être proposés à certains patients schizophrènes ou bipolaires. Parfois, quelques séances seulement suffisent pour améliorer l'état du patient. Mais il faut parfois plusieurs mois, voire des années pour stabiliser ces malades en détresse. Le déroulement d'une séance d'électrochocs. Le psychiatre place plusieurs électrodes sur la tête du patient pour mesurer l'activité cérébrale durant la crise. Du curare est ensuite injecté pour immobiliser les muscles. Le patient subit une anesthésie générale. Le médecin déclenche ensuite la charge électrique qui ne dure que quelques secondes. Le patient convulse alors pendant une à deux minutes. Par la suite, le patient est placé en salle de réveil. Il mettra environ une heure à émerger, avec souvent des effets indésirables comme des nausées ou des pertes de la mémoire à court terme. Si les malades peuvent être réticents au premier abord quand on leur propose le traitement par électrochocs, il faut savoir que la pratique est efficace à 80% chez les dépressifs, avec des effets positifs sur le sommeil des malades, leur appétit ou encore leur comportement… Sans toutefois la garantie d'une amélioration à long terme. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire DÉMENCE PRÉCOCE 12/12/2015 DÉMENCE PRÉCOCE Le chant, une solution contre la démence précoce Une étude démontre que la musique peut servir de thérapie alternative auprès des personnes atteintes de démence légère car elle stimule leurs capacités cognitives et émotionnelles mais permet également de leur apporter plus de bien-être que le traitement standard. Plusieurs études montrent les bienfaits de la musicothérapie auprès des personnes malades. Elle serait notamment utile chez les personnes âgées pour le fonctionnement du cerveau. Le chant, notamment, serait bénéfique au niveau cognitif et émotionnel au premier stade de la démence, selon une étude de l'université d'Helsinki publiée dans la revue Journal of Alzheimer's Disease. Les chercheurs affirment que ces résultats pourraient aider à améliorer les soins et à mieux cibler l'utilisation de la musique dans les différents stades de la démence. Les chercheurs ont suivi pendant neuf mois 89 paires de personnes souffrant de démence légère à modérée et de leurs aidants. Lors d'un essai clinique, certains d'entre eux ont reçu pendant 10 semaines une thérapie musicale à base de chants réguliers ou d'écoutes de chansons familières, tandis que d'autres recevaient des soins standards. Des tests neuropsychologiques et des questionnaires d'humeur ont montré que les activités musicales étaient en mesure d'améliorer diverses compétentes cognitives comme la mémoire, les fonctions exécutives, l'orientation et de mieux soulager la dépression que le traitement standard. "Ces loisirs pourraient être utilisés" Plus précisément, les analyses ont montré que le chant est bénéfique en particulier chez les personnes atteintes de démence légère et les plus jeunes patients moins de 80 ans. L'écoute de la musique a quant à elle été associée à des avantages cognitifs uniquement chez les personnes ayant un niveau plus avancé de démence. Les deux thérapies combinées étaient efficaces contre la dépression chez les personnes à déficience cognitive légère ou atteintes de maladie d’Alzheimer. Surtout, ces bénéfices n'étaient pas influencés par l'expérience musicale des patients s'ils avaient déjà chanté ou joué d'un instrument auparavant. "Compte tenu de la prévalence et la charge mondiale croissante de la démence et des ressources limitées en matière de soins de santé publique pour les personnes atteintes de démence et pour leurs aidants familiaux, il est important de trouver des moyens alternatifs pour maintenir et stimuler le bien-être cognitif, émotionnel, et social dans cette population. Nos résultats suggèrent que les loisirs musicaux pourraient être facilement appliqués et largement utilisés dans les soins de la démence et de la réadaptation", conclut le Dr. Teppo Särkämö, principal auteur de l'étude. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire GROSSESSE ET ANTIDEPRESEURS 13/12/2015 Grossesse et antidépresseurs un risque accru d'autisme ? Par La rédaction d' C'est au cours du deuxième et troisième trimestre de grossesse que la prise d'antidépresseurs serait la plus déterminante. A ce moment-là , le cerveau du bébé franchit une étape cruciale de développement. Selon le Pr Yehezkel Ben-Ari, neurobiologiste à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale Inserm, "les antidépresseurs, souvent, agissent sur un système qu'on appelle le système sérotoninergique. Ce système est crucial pour la construction du cerveau. La formation des connexions entre certaines régions du cerveau et le cortex dépend énormément des systèmes à base de sérotonine. Et donc, quand on va les bloquer in utéro, on va affecter la formation de ces connexions. Le cerveau va naÃtre en quelque sorte malformé". Ce n'est pas la première fois qu'une étude incrimine ainsi les antidépresseurs agissant sur la sérotonine. Au Canada, les chercheurs ont suivi près de enfants jusqu'à leur dixième année. Parmi eux, un peu moins de 1% ont été diagnostiqués autistes avant leur cinquième anniversaire. Les chercheurs canadiens ont ensuite vérifié les dossiers médicaux des mères pour savoir si elles avaient pris des antidépresseurs. Ils ont ainsi pu établir un lien entre ces médicaments et l'autisme. Mieux prescrire les antidépresseurs Pour le Pr Yehezkel Ben-Ari, ces résultats doivent inciter à davantage de vigilance avant de prescrire des antidépresseurs "la question ne se pose pas pour les femmes qui ont des tendances suicidaires ou qui sont gravement dépressives. Mais, j’ai l'impression qu'on les prescrit un peu facilement à une femme enceinte qui dit "je suis un petit peu anxieuse, est-ce qu’'on pourrait faire quelque chose". Une femme enceinte, ce sont deux cerveaux qui n'ont pas les mêmes façons de fonctionner, pas les mêmes protéines… Évidemment, la pharmacopée ne peut pas être la même." Près de 1% des enfants naissent aujourd'hui avec des troubles autistiques. En 50 ans, ce chiffre a été multiplié par 25. Une partie de l'augmentation s'explique par de meilleurs diagnostics. Mais, cette nouvelle étude, à paraÃtre dans le Journal of the American Medical Association Pediatrics, tend à démontrer que les facteurs environnementaux sont eux aussi prépondérants. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire MEMOIRE ET DEMENCE 16/12/2015 Mémoire ce signe qui vous rend à risque de démence Une équipe de chercheurs canadiens a montré pour la première fois que les différents types de mémoires pour se rappeler le passé seraient associés à un fonctionnement différent du cerveau selon les personnes et à un risque plus important de souffrir de démence pour certaines d'entre elles. Votre type de mémoire pourrait bien vous jouer des tours plus tard. Des chercheurs du Rotman Research Institute Canada expliquent dans une étude parue dans la revue Cortex que la démence précoce guetterait davantage les personnes avec une mémoire aux souvenirs richement détaillés mémoire épisodique par rapport aux personnes à la mémoire des faits sans détails mémoire sémantique. De fait, ces traits de mémoire qui varient selon les personnes correspondraient à un différent mode de fonctionnement du cerveau. Les chercheurs ont demandé à 66 adultes en bonne santé de remplir un questionnaire en ligne. On leur a demandé de décrire la façon dont ils se souviennent des évènements et des faits autobiographiques. Les réponses ont montré des extrêmes entre ceux possédant une mémoire autobiographique très supérieure, et ceux qui à l'inverse étaient déficients dans ce domaine. Une fois ce questionnaire rempli, les participants ont passé un IRM pour que les chercheurs puissent observer les lobes temporaux, connus pour être impliqués dans la fonction de la mémoire. Plus la mémoire est précise, plus elle est vulnérable Il s'est avéré que cette partie ne se connecte pas avec les mêmes régions du cerveau selon le profil des participants. Les lobes temporaux de ceux qui possédaient une très bonne mémoire autobiographique se connectaient aux régions arrière du cerveau, impliquées dans le processus visuel. A l'inverse, ceux qui tendent à se rappeler le passé de manière factuelle faisaient fonctionner leurs lobes temporaux avec les zones avant du cerveau, impliquées dans l'organisation et le raisonnement. Les résultats soulèvent des questions intéressantes quant au vieillissement et à la santé du cerveau certains traits de mémoire pourraient-ils être protecteurs contre la manifestation du déclin cognitif ? "Avec le vieillissement et la démence précoce, l'une des premières choses que les gens remarquent est la difficulté de se souvenir des évènements en détail", a déclaré l'auteur principal de l'étude, le Dr Brian Levine. "Pourtant, personne n'a regardé comment cela se rapporte à des traits de mémoire". Ce dernier ajoute "Les gens qui sont habitués à la récupération de souvenirs richement détaillés peuvent être très sensibles aux changements de mémoire subtils à mesure qu'ils vieillissent, tandis que ceux qui comptent sur une approche factuelle peuvent se révéler plus résistant à ces changements". Cette étude ouvre la porte sur une nouvelle hypothèse dans le traitement de la démence, basé principalement sur les traits de mémoire d'une personne mais aussi sur la performance du patient sur d'autres capacités cognitives. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire LA PSYCHANALYSE AUJOURD'HUI 17/12/2015 La psychanalyse est-elle encore dans de son temps ? Numéro 22 - Revue annuelle Analyse freudienne presse Entre l’inconscient freudien et l’unebévue lacanienne, il y a une continuité fondamentale l’inconscient est structuré comme un langage et ignore le temps. Avec l’abandon par Freud de l’hypnose et de sa neurotica, le souvenir traumatique n’est plus à retrouver dans un moment historique précis mais s’inscrit dans la logique du discours lui-même, de manière intemporelle, grâce à l’association libre. Pourtant, c’est avec l’argument d’une temporalité démodée que nombre des détracteurs de la psychanalyse tente aujourd’hui de démontrer que ces vieilles lunes freudiennes sont obsolètes au regard d’une modernité qui, forte de ses assises enfin scientifiques, pourrait maintenant se passer de cet embarrassant appareil psychique. L’activation de certaines zones de notre système limbique, révélée par l’imagerie médicale du cerveau, serait-elle la preuve irréfutable et définitive de la vétusté de nos concepts de mots d’esprit, de lapsus ou encore d’actes manqués ? C’est toute la logique de l’inconscient qu’il est aujourd’hui nécessaire de faire entendre dans l’actualité que lui donnent ses détracteurs, tout autant que dans son inactualité structurale puisque, en effet, l’inconscient ignore bien le temps. Avec la participation de Laurent BALLERY, Mercedes BAUDES DE MORESCO, Robert BITOUN, Claude BREUILLOT, Chantal CAZZADORI, François CHRISTOPHE, Céline DEVALOIS, Alex DROPPELMANN PETRINOVIC, Gallo EIDELSTEIN, Françoise FABRE, Michel FERRAZZI, Serge GRANIER DE CASSAGNAC, Annick HUBERT BARTHELEMY, Anna KONRAD, Hélène LAKHESTANY, Robert LEVY, Charles MARCELLESI, Gilbert POLETTI, Marcel ROCKWELL, Michèle SKIERKOWSKI, JoÃlle TOUBIANA-TONDOWSKI, Laura VACCAREZZA, Jean-Jacques VALENTIN, Philippe WOLOSKO Parution 15 octobre 2015- EAN 9782749246789 - Analyse freudienne presse - 1/2015 - Thème Psychanalyse Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire PSYCHIATRIE PRIVEE 28/12/2015 Nouvelles règles pour la psychiatrie privée Publié le 28 Décembre 2015 Un décret du 21 décembre sur les conditions techniques de fonctionnement des établissements de santé privés autorisés en psychiatrie est paru au Journal Officiel daté du 23 décembre 2015. Ce texte actualise et simplifie les conditions techniques de fonctionnement des établissements privés autorisés à exercer l'activité de soins de psychiatrie, afin de tenir compte des évolutions intervenues dans l'organisation du système de santé et de la diversification des prises en charge thérapeutiques. En application des nouvelles règles, ces établissements seront notamment tenus de garantir l'adéquation des conditions d'accueil et de prise en charge des patients avec la nature de leur activité et les impératifs de qualité et de sécurité des soins. Dans un communiqué commun, la Fédération des établissements hospitaliers et d'aide à la personne privés non lucratifs FEHAP et la Fédération nationale des association d'usagers en psychiatrie FNAPSY remercient le Ministère de la Santé et des Affaires Sociales de cette publication. La compétence des usagers La FEHAP et la FNAPSY soulignent que ce texte met un terme à des dispositions réglementaires datées  qui ne reflétaient plus les évolutions des projets thérapeutiques, notamment dans le domaine de la réadaptation psycho-sociale et de la réinsertion professionnelle des personnes souffrant de troubles psychiques. » Visant utilement la simplification, ce décret évite l’écueil de la dérégulation des activités de soins, ce que la FEHAP comme la FNAPSY ne souhaitaient en aucun cas. Enfin et dans une dynamique de concertation étroite entre les associations d’usagers et les gestionnaires responsables des structures, le décret prévoit très utilement la compétence pour avis de la Commission de représentants des usagers et de la qualité de la prise en charge CRUQPC, demain la commission des usagers CDU aux termes de la Loi de modernisation de notre système de santé. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire FAUT-IL CROIRE LES NEUROSCIENCES ? 06/01/2016 FAUT-IL CROIRE LES NEUROSCIENCES ? Article issu du numéro anniversaire de  SCIENCES HUMAINES » 1990-2015 LE QUART DU SIÈCLE VU PAR… MENSUEL N° 277 - JANVIER 2016 NUMÉRO ANNIVERSAIRE 25 ANS Comment notre cerveau nous permet-il de penser ? Telle est la question posée par les neurosciences cognitives. Leurs recherches sont ambitieuses, mais impliquent des méthodes d’analyse si complexes et si spécialisées que les chercheurs doivent souvent se croire sur parole… Les neurosciences cognitives n’ont jamais été aussi ambitieuses qu’aujourd’hui, comme en attestent le pharaonique Human Brain Project à un milliard d’euros en Europe et les projets de même ampleur engagés aux États-Unis, en Chine et au Japon. On oublierait aisément à quel point ce domaine de recherche est jeune, et que par exemple, le grand congrès annuel sur le fonctionnement cérébral de l’homme  Human Brain Mapping » n’a fêté en 2015 que ses 20 ans. Faire confiance aux maths Jusqu’au début des années 1990, la compréhension des mécanismes de la cognition humaine était surtout l’affaire de la psychologie cognitive, une discipline attachée à identifier nos processus cognitifs élémentaires et leur agencement lors de comportements complexes... Auteur - Jean-Philippe Lachaux - Directeur de recherche à l’Inserm au Centre de recherche en neurosciences de l’université LyonIl, il a publié Le Cerveau attentif. Contrôle, maÃtrise et lâcher-prise et Le Cerveau funambule. Comprendre et apprivoiser son attention grâce aux neurosciences Odile Jacob, 2011 et 2015. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire ACOUPHÈNES CHEZ LES JEUNES 07/01/2016 ACOUPHÈNES UN RISQUE AUDITIF MAJEUR CHEZ LES JEUNES Les jeunes écoutent la musique plus fort et plus longtemps telles sont les conclusions d'une étude* menée en 2014 auprès de jeunes âgés de 12 à 19 ans scolarisés dans la région Pays de la Loire. De nouvelles pratiques d'écoute musicale qui engendrent de plus en plus d'acouphènes "bruits parasites" qui ne proviennent d'aucun son extérieur. Le chiffre est alarmant 58% des jeunes interrogés déclarent avoir déjà ressenti des troubles de l'audition. Par Laurence Moisdon, avec l'AFP Selon les observations de cette enquête*, le pourcentage de jeunes écoutant beaucoup de musique, soit plus de 2h30 par jour, est passé de 25% en 2008 à 37% en 2014. 81% des jeunes interrogés écoutent plus d'une heure de musique par jour, notamment au moment de l'endormissement 53%, alors que l'oreille devrait bénéficier d'une phase de repos au coucher. L'écoute au casque, qui se généralise chez cette population, y apparaÃt comme un phénomène aggravant . De plus, le format compressé du MP3 favorise l'augmentation du volume sonore pour compenser la baisse de qualité. Enfin, 15% des jeunes interrogés déclarent apprécier la musique à un volume très fort contre 9% en 2008. Des habitudes qui ne sont pas sans danger... Des pratiques aux conséquences lourdes Dans le cas d'une audition normale, le son se propage dans l'air sous forme de vibrations qui passent ensuite dans le pavillon de l'oreille, puis dans l'oreille interne. Or, les acouphènes ne proviennent pas de l'extérieur, ils se manifestent directement à l'intérieur de l'oreille. Les acouphènes provoqués par une écoute musicale excessive font partie des acouphènes dits "subjectifs" 93% d'entre eux c'est-à -dire que seule la personne concernée les entend. Le cerveau perçoit alors un son sans qu'il n'y ait de bruit. L'acouphène est un symptôme il ne s'agit en aucun cas d'une hallucination auditive ni d'une maladie qui par essence peut être causé par une grande variété de causes. Volume et durée d'exposition à la musique un cocktail explosif En 2015, 1,1 milliard de jeunes risqueraient une déficience auditive liée à une exposition excessive à la musique, selon l'Organisation mondiale de la santé OMS. L'intensité du volume sonore et l'augmentation de la durée d'exposition favorisent la destruction des cellules internes cellules ciliées responsables de la transmission au cerveau des vibrations sonores. Si la douleur n'apparaÃt qu'à partir de 120 dB, une ambiance sonore de 85 dB est déjà dangereuse pour le système auditif**. Et une fois que les cellules ciliées sont détruites, le phénomène est irréversible, d'où l'importance de baisser le volume ! *Étude réalisée par le Pôle de Coopération pour les musiques actuelles en Pays de la Loire. **Le volume sonore maximum d'un baladeur se situe entre 90 et 100 dB, à condition d'utiliser les écouteurs fournis avec l'appareil Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire D'OU VIENT LE DESIR D'APPRENDRE ? 08/01/2016 D'où vient le désir d'apprendre ? par Jean-François Dortier Saint Augustin pensait, comme Aristote, que le goût d’apprendre est naturel. Les bébés, ces chercheurs en herbe, semblent le confirmer. Plus étonnant ni la soif ni les capacités d’apprendre ne semblent s’éteindre avec l’âge.  Tous les hommes ont un désir naturel de savoir » Aristote le dit dès la première phrase de sa Métaphysique. Pour le philosophe, le désir d’apprendre est naturel et commence par le simple fait de tourner les yeux pour s’intéresser à ce qui se passe. J’entends un cri, je vois un attroupement, je veux savoir. Telle est pour Aristote la base de la curiosité naturelle. Quelques siècles plus tard, saint Augustin fera aussi du désir de savoir libido sciendi l’une des pulsions fondamentales des humains aux côtés du désir sensuel libido sentiendi et du désir de dominer libido dominandi. Qui pense libido pense à Sigmund Freud. Le fondateur de la psychanalyse nommait  épistémophilie » ce désir de connaÃtre. Pour lui, ce serait l’expression sublimée de la pulsion sexuelle. Épistémophilie ? Cela sonne comme une perversion sexuelle, une manie de tout savoir et de vouloir fouiller partout… lire la suite... sur le site Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire BOURDIEU ET LES SCIENCES SOCIALES 12/01/2016 BOURDIEU ET LES SCIENCES SOCIALES Réceptions et usages, Catherine Leclercq, Wenceslas Lizé et Hélène Stevens dir., La Dispute, 2015, 346 p., 28 €. Maud Navarre Mensuel N° 278 - février 2016 - Les lois de la réputation - 5€50 - Disponible à partir du 15/01/16 Pierre Bourdieu 1930-2002 a voulu faire de la sociologie une science autonome en la dotant d’une théorie et d’une méthode spécifiques. Bien des années après sa mort, sa pensée est présente dans l’ensemble des sciences sociales, à des degrés divers selon les disciplines. Cet ouvrage collectif en rend compte de manière inédite. Première discipline concernée la sociologie, sur laquelle l’influence de Bourdieu a été, et reste, très importante. Trois contributions lui sont consacrées. Celle de Gérard Mauger met en évidence l’influence de l’histoire personnelle de Bourdieu, notamment son origine sociale modeste, sur son analyse de la domination sociale. Parmi les admirateurs, on trouve également des politistes convaincus par la théorie des  champs sociaux relativement autonomes ». En revanche, d’autres disciplines demeurent critiques à l’égard du sociologue, même si elles s’en inspirent parfois. Par exemple, les anthropologues, soucieux d’universalité, soulignent souvent les limites d’une théorie circonscrite à la France de la seconde moitié du 20e siècle. Ailleurs encore, la reconnaissance des travaux de Bourdieu a pu se révéler lente. Les explications sont multiples, tenant tant à la spécificité des disciplines qu’à l’influence limitée de la sociologie, science  dominée » en France. C’est seulement dans les années 1990, lorsque les travaux de Bourdieu acquièrent une reconnaissance internationale, qu’ils deviennent légitimes et s’imposent en France. Mais certaines disciplines émergentes comme l’information-communication s’y intéressent peu. Leur souci de développer des analyses autonomes les conduit à délaisser l’œuvre du sociologue. Par ailleurs, la dimension critique de la sociologie de Bourdieu dérange, notamment les juristes, que le chercheur considérait comme les gardiens de la doxa. Pour autant, de la simple allusion jusqu’à la reprise, voire à l’approfondissement de tout ou partie de son arsenal conceptuel, la pensée de Bourdieu reste, selon les auteurs de ce recueil, bien vivante. Cet article a été téléchargé ainsi qu’à lire sur le site L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire JEUNES DE L'AVENIR À LA DÉRIVE ? 13/01/2016 JEUNES DE L'AVENIR À LA DÉRIVE ? Un défi pour la psychanalyse Numéro 19 - Revue semestrielle - Dans la revue Savoirs et clinique Avec la participation de Isabelle BALDET, Sylvie BOUDAILLIEZ, Annie BOURGOIS, Laurent CHAINE, Fukuda DAISUKE, Emmanuel FLEURY, Daisuke FUKUDA, Romain HUET, Thérèse HULOT, Franz KALTENBECK, Vincent LE CORRE, Brigitte LEMONNIER, Sylvain MASSCHELIER, Geneviève MOREL, Kada OULDAMAR, Olivier SARROUY, Richard SOBEL, Monique VANNEUFVILLE, Bénédicte VIDAILLET L’horizon, qui apparaÃt aujourd’hui bouché à la jeunesse, peut amener à la résignation, voire pousser les plus fragiles vers les franges extrémistes de la société ; aider les jeunes à sortir de leurs impasses nécessite une réflexion théorique et clinique adaptée aux problèmes de notre temps. Solidaire depuis son origine avec la jeunesse, la psychanalyse s’oppose à sa dévalorisation par le discours capitaliste. Elle doit s’appliquer aujourd’hui à remobiliser l’objet du désir, les talents et la volonté d’innovation de jeunes gens qui ont toujours été ses alliés. Parution 15 octobre 2015 EAN 9782749247656 Savoirs et clinique 2/2015 Thème Psychanalyse 1 numéro - € Cet article a été téléchargé ainsi qu’à lire sur le site L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire LES EFFETS POSITIFS DE LA MEDITATION 14/01/2016 Méditation effets positifs sur la tension artérielle et les maladies cardio-vasculaires La méditation permet de se relaxer et de déconnecter un moment de la vie réelle. De plus en plus d’ études révèlent chaque année les bienfaits de la méditation, notamment sur la dépréssion, l’obésité, le stress, et les insomnies. Certaines études ont également mis en évidence que les bienfaits de la méditation sur le système cardiovasculaire et la tension artérielle. Une étude parue en 2015 dans la revue Plos One et mise en avant sur Santé-Log, montre que la méditation transcendantale, combinée à un mode de vie sain, permet de stimuler les gènes qui produisent la télomérase, une enzyme associée à une diminution de la tension artérielle. En effet, le stress et notre mode de vie mais également le dysfonctionnement des télomères représenteraient des facteurs de risques important de développer une Hypertension artérielle. Télomères et télomérases Les télomères sont des structures naturellement présentes dans notre organisme situées à l'extrémité des chromosomes qui raccourcissent lors de la division cellulaire jusqu’à l’arrêt irréversible entraÃnant ainsi le vieillissement de nos cellules. La tolérase est une enzyme qui permet de réparer les télomères dont le raccourcissement entraÃne le vieillissement de nos cellules. Des télomères plus longs sont associés à une longévité plus élevée tandis que ceux plus courts à une à une espérance de vie diminuée Hypertension artérielle 10 millions de personnes environ en France présentent une hypertension artérielle, encore appelée HTA. L’hypertension artérielle est à l’origine de 7 millions de morts chaque année dans le monde et près d’un milliard d’individus présentent des effets liés à l’hypertension artérielle. Une hypertension artérielle insuffisamment contrôlée peut entrainer des complications cardio vasculaires, cérébrales ou rénales, à l’origine par exemple d’infarctus du myocarde ou d’AVC. En effet, au cours d’une Hypertension artérielle, la pression exercée par le sang sur la paroi des artères est trop élevée, augmentant ainsi le travail du cÅ“ur et le fragilisant. Diminution du stress et modification du mode de vie effets positifs sur la tension artérielle Cette enquête fait le point sur les conséquences d’une diminution du stress et d’un changement de mode de vie sur la pression artérielle mais également sur l'expression du gène de la télomérase. Modalités L’ADN de 48 hommes et femmes, afro-américains, présentant une Hypertension artérielle a été examiné 24 personnes ont adhéré à un groupe pratiquant la Méditation Transcendantale et ont suivi un programme d’éducation sanitaire, et les 24 autres personnes ont suivi un programme modifiant leur mode de vie en leur permettant de perdre du poids, d’effectuer une activité physique régulière, de diminuer les apports en sel et leur consommation d’alcool. Les 2 groupes montrent après 4 mois de suivi aucune différence notable entre la méditation et la modification du mode de vie les 48 personnes des 2 groupes présentent tous une diminution de la tension artérielle. Mécanismes La méditation transcendantale et un changement de mode de vie permettent une augmentation de l'expression du gène de télomérase en réactivant les 2 gènes qui codent pour la télomérase, préservant ainsi les télomères et ralentissant le vieillissement cellulaire. L’augmentation des taux de télomérase entraÃne ainsi une diminution de l'hypertension artérielle. Conclusion La diminution du stress ainsi que méditation transcendantale participeraient activement à la prévention des maladies cardio-vasculaires. Sources • Santé Log • PLOS ONE, Novembre 2015 Effects of Lifestyle Modification on Telomerase Gene Expression in Hypertensive Patients, Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire LE PERVERS NARCISSIQUE 21/01/2016 LE PERVERS NARCISSIQUE Le pervers narcissique est souvent un trouble de la personnalité qui est difficile à soigner, dans la mesure où le principal intéressé ne s'aperçoit pas toujours de son trouble. C'est souvent l'entourage qui voit que quelque chose ne va pas. S'il ne prend pas les mesures nécessaires, comme consulter un psychologue ou entamer une psychanalyse, le phénomène peut entraver lourdement ses relations. Le pervers narcissique a souvent une vie de couple instable et des rapports avec l'entourage familial ou social conflictuels. Il est donc important pour lui de se faire aide Quel est le portrait-type du pervers narcissique ? Entre perversion et narcissisme... Le pervers narcissique est une expression qui décrit un trouble de la personnalité chez un individu ayant érigé un mécanisme de défense par rapport à autrui. À l'origine de ce trouble, il y a un traumatisme lui a fait endosser une sorte de  carapace » qui est souvent très difficile à vivre pour l'entourage. Cette  carapace » ou perversion consiste souvent à faire passer ses propres besoins avant ceux des autres. Il retourne d'où le mot  per-version » chaque situation ou chaque dialogue à son propre avantage, ce qui peut souvent entraÃner le mensonge dans son discours. Si l'on associe le narcissisme à la perversion dans ce cas précis, c'est parce qu'il est tourné vers lui-même de façon excessive. Le pervers narcissique est souvent dénué d'empathie, c'est-à -dire de compassion pour autrui. Tout ce qui le touche de près est primordial travail, famille mais il manque d'intérêt pour les autres. ...et la manipulation Le pervers narcissique arrive presque toujours à ses fins. Dans le cadre d'une relation, le conflit est souvent l'issue par laquelle la victime finit par s'enfuir ! Il est par ailleurs difficile pour le conjoint, dans le cadre d'une relation amoureuse, de détecter dès le début d'une relation ce qui va se passer. Il est tout aussi difficile ensuite de déjouer la manipulation, le pervers narcissique jouant toujours la carte de la culpabilité, car le conjoint finit par culpabiliser et à se laisser manipuler jusqu'au prochain conflit. Que faire et quels sont les traitements possibles ? Au vu de ce qui précède, il est difficile de dire à une personne souffrant de ce type de personnalité qu'il s'avère utile de consulter un psychologue ou d'entamer une psychanalyse. L'aspect narcissique du personnage veut qu'il soit toujours apprécié et reconnu par l'entourage. Dans des cas rares, le pervers narcissique peut avoir une prise de conscience qui l'oblige à faire un travail sur lui-même ou une psychanalyse, par exemple, après plusieurs divorces ou plusieurs échecs relationnels. La psychanalyse va aider le patient à faire ressortir le mal-être qui a occasionné ce type de personnalité et à mettre au jour l'origine de ce mécanisme de défense en remontant souvent à la petite enfance. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire TROUBLES OBSESSIONNELS COMPULSIFS 23/01/2016 TROUBLES OBSESSIONNELS COMPULSIFS LES ENFANTS AUSSI Les troubles obsessionnels compulsifs TOC, touchent aussi bien les adultes que les enfants. D'apparence inoffensifs, ces rituels répétés en permanence peuvent pourtant vite tourner au cauchemar pour l'enfant. Comment y faire face ? Peut-on en guérir ? Par La rédaction d' - Rédigé le 27/10/2008 D'où viennent les TOC ? Se laver les mains plus de 100 fois par jour par peur d'être contaminé, vérifier sans cesse que sa porte est fermée... Des rituels qui peuvent devenir totalement envahissants, et qui sont présents pour conjurer des pensées angoissantes. Entre 2 et 3% des Français souffrent de troubles obsessionnels compulsifs TOC selon l'association AFTOC. Derrière ces trois lettres se cachent souvent des souffrances profondes qui réclament beaucoup d'énergie pour les dépasser. Aucune cause neurologique n'a réellement été identifiée pour expliquer cette maladie psychiatrique. Mais un dysfonctionnement au niveau d'un messager chimique du cerveau, la sérotonine, semble bien exister. Ce messager permet de transmettre l'influx nerveux entre les neurones de certains réseaux. Une fois libérée, la sérotonine est capturée par un récepteur une pompe du neurone suivant. Dans le cas de TOC, on note une hyperactivité de la sérotonine dans certaines zones du cerveau. Autre indice quand on consomme des substances chimiques qui ont la même action que la sérotonine, les symptômes obsessionnels compulsifs tendent à augmenter. Si au contraire on administre des substances qui bloquent l'action de la sérotonine, les signes s'atténuent. Les TOC comportent deux types de perturbations psychologiques les obsessions et les compulsions. Les obsessions regroupent des pensées ou des images qui font irruption dans l'imaginaire de l'enfant. Elles reviennent sans arrêt, persistent et, la plupart du temps, elles sont anxiogènes et douloureuses. L'enfant va par exemple avoir peur de se salir, des germes et de la contamination, peur des catastrophes ou que quelque chose de terrible arrive à ses parents. Les compulsions regroupent plutôt des actes répétitifs, comme toucher plusieurs fois le même objet ou se laver sans arrêt les mains ou encore compter et réciter la même phrase de façon précise et ritualisée. Ces compulsions ont pour but de diminuer l'angoisse générée par les obsessions. Le cerveau intègre cet effet bénéfique, mais comme il est de courte durée, l'enfant est "obligé" de répéter son rituel. Comment reconnaÃtre un TOC ? L'origine des TOC n'est pas vraiment connue, mais les spécialistes soupçonnent des causes génétiques et familiales. Une perturbation biologique serait aussi en cause. Ces actes, qui peuvent parfois prêter à sourire, ne procurent aucun plaisir au malade, qui se sent contraint de les accomplir. Les premiers signes peuvent apparaÃtre dès la plus jeune enfance, vers l'âge de 4-6 ans. Mais attention, il ne faut pas les confondre avec les petites manies qu'ont tous les enfants. Certains rituels font, eux, partie du développement psychique, intellectuel et affectif des enfants. Ils les aident à les protéger de l'extérieur. Quelques indices peuvent permettre de les différencier des TOC si l'enfant peut arrêter son rituel sans crise, il ne s'agit sans doute pas d'un trouble obsessionnel. En revanche, s'il prend plus d'une heure pour effectuer ce rituel, cela peut être le cas. Ces rituels qui empoisonnent la vie de l'enfant Les rituels vont envahir progressivement la vie de l'enfant, jusqu'à empoisonner sa vie quotidienne avec sa famille, ses amis et même à l'école. Il peut se retrouver en échec scolaire. L'enfant se renferme, s'isole de plus en plus pour faire ses rituels. Les tout-petits ne se rendent pas comptent que leurs comportements ne sont pas normaux, ils leur trouvent une explication, mais les adolescents ont parfaitement conscience de l'absurdité du geste, et c'est justement ce qui va les rendre plus agressifs, plus renfermés. Ils ont peur d'en parler, peur d'être pris pour des fous. Ils donnent l'impression d'être tristes et fatigués. Comment faire face à ses TOC ? Ces obsessions, ces compulsions, ces rituels sont intérieurs ou extériorisés. Pour l'individu qui en souffre, ces pensées ou comportements répétitifs sont irrépressibles. Il est contraint de les faire même s'il en reconnaÃt le caractère absurde. Les TOC peuvent sérieusement altérer la vie des personnes qui en souffrent. Soigner les TOC est possible. La première chose à faire est de ne pas aider l'enfant à accomplir sans arrêt son TOC. Il faut surtout consulter un psychologue le plus tôt possible. L'enfant aura ainsi plus de chance de se débarrasser de ses TOC et de mener une vie plus tranquille. La thérapie comportementale et cognitive, associée à la prise de médicaments, reste le traitement le plus courant dans la prise en charge des troubles obsessionnels compulsifs. C'est une thérapie active pendant laquelle le thérapeute va demander à son patient d'effectuer des exercices afin de dépasser ses angoisses. Autre solution quand les TOC sont très invalidants et résistants aux traitements psycho-comportementaux et médicamenteux classiques, la psychochirurgie peut être une bonne indication. Depuis 2008 une vingtaine de patients par an, souffrant de TOC très sévères, ont été opérés en France dans le cadre de protocoles thérapeutiques. Cette chirurgie consiste à introduire une électrode au niveau du noyau subthalamique. Pour se faire, le neurochirurgien fait un trou de quelques centimètres au niveau de la boÃte crânienne. À l'aide d'un guide, il introduit une mini-électrode reliée à un câble. Une fois le crâne refermé, ce câble est relié à un petit boÃtier placé sous la clavicule du patient. C'est à partir de ce boÃtier que la stimulation s'effectue. Une thérapie comportementale chez les adultes Chez les adultes aussi, la thérapie comportementale est le pilier du traitement. Elle apprend à affronter progressivement ses angoisses sans compulsion. La thérapie donne des outils pour affronter ses angoisses. Là encore, un médicament antidépresseur est associé à la thérapie. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire VIOLENCES SEXUELLES 25/01/2016 COMMENT PARLER DES VIOLENCES SEXUELLES AUX ADOS ? Les violences sexuelles sont un fléau qui touche une femme sur quatre et un homme sur six, au cours de leur vie. Dans l'enfance et l'adolescence, elles concernent autant les filles que les garçons. Les parents n'osent pas toujours en parler, alors que la prévention des violences sexuelles est impérative. Comment aborder ce thème difficile ? Quels mots choisir ? Par Dr Charlotte Tourmente, psycho-sexologue - Rédigé le 20/01/2016 Qui parle de sexualité ? Paradoxalement, les parents ne sont pas forcément les mieux placés pour assurer l'éducation et la prévention. Tous ne s'en sentent pas les épaules trop gênés d'en parler avec leur enfant, trop pudiques, ou trop imprégnés par l'éducation qu'ils ont reçue, véhiculant une image sale, "qui ne se fait pas", de la sexualité et de tout ce qui s'y rapporte. Les enseignants et les professionnels de santé sont bien évidemment des interlocuteurs de choix. "Un oncle ou une tante, le parrain ou la marraine, un ami adulte en qui l'enfant et l'adolescent a toute confiance, peuvent l'être également", confirme Stéphanie Mouclier. Certaines associations interviennent de façon adéquate Stop aux violences sexuelles, le Cler catholique, le Planning familial plus "technique" et parfois anxiogène,… Quand parler des violences sexuelles? La prévention des violences sexuelles chez l'adolescent commence bien plus tôt qu'à l'adolescence. Parler sexualité se fait le plus tôt possible "dès la naissance ! s'exclame Stéphanie Mouclier, éducatrice et intervenante pour l'association Stop aux violences sexuelles. Dès que l'on touche le bébé pour sa toilette quand on lui parle de son corps pour lui en donner les limites… " Il est primordial de parler d'éducation avant d'aborder la prévention. Tout simplement pour ne pas associer la sexualité à quelque chose qui fait peur et qui est dangereux… "La sexualité est avant tout belle et bonne, c'est ça le message clé", estime-t-elle. Puis on enchaÃne sur le fait que leur corps leur appartient et qu'il faut le respecter, c'est primordial. Chez les plus jeunes, l'éducation passera par nommer les organes génitaux, quand ils apprennent les noms des différents organes le pénis, les testicules, la vulve et le vagin ne sont pas plus "honteux" que les yeux ou le nez. L'association Stop aux violences sexuelles a déterminé un programme de prévention intitulé "A chaque âge son message". A la maternelle, il s'agit de faire prendre conscience de leur corps aux plus petits sentir leur corps, explorer ses limites, protéger son territoire. En classes élémentaires, le thème général sera de respecter son corps et le corps de l'autre. Au CP, ils apprendront que leur corps leur appartient, au CE2 de savoir dire stop à la pression de groupe particulièrement, en CM1 à dire ce qui dérange, puis en CM2 à respecter le corps de l'autre. Au collège, l'objectif est de leur apprendre à s'affirmer et à savoir dire non. La sexualité, le sentiment amoureux, la violence sexuelle et l'emprise sont abordés. Et au lycée, l'objectif est de respecter et faire respecter les droits et les devoirs de chacun, avec des sous-thèmes portant sur "Et si l'un veut, l'autre pas", la séduction et le désir. A ce propos, l'éducatrice a une jolie formule "les ados se demandent souvent quand ils seront prêts à faire l'amour c'est simple, c'est lorsque la tête, le cÅ“ur et le corps sont en phase." Violences sexuelles comment en parler ? La prévention consiste à leur expliquer de se faire confiance "Les enfants sentent quand quelque chose n'est pas normal un proche qui ne se comporte pas normalement, par exemple, explique l'éducatrice. Il faut leur apprendre à se faire confiance". Car s'il sent que ça ne va, même s'il ne comprend pas pourquoi, il se fera confiance, s'écoutera et ne se forcera pas "Si le cadre parental est sain, il sera capable de dire non, ça ne me plaÃt, ne me touchez pas. Et il en parlera à ses parents". S'il ne l'est pas, il n'osera pas le dire… Elle rappelle que les prédateurs sexuels s'attaquent aux enfants qui ont une faille, une estime de soi basse et peu confiance en eux. L'éducation est donc très globale la prévention des ados commence dès l'enfance, en leur apprenant à se faire confiance, en nourrissant leur estime d'eux et en les assurant de notre soutien indéfectible. Faut-il utiliser leur langage ? Oui et non… "Moi je reprends toujours les mots argotiques qu'ils utilisent, en précisant que l'on parlera durant la séance de pénis et de testicules, le vrai nom anatomique", s'amuse Stéphanie Mouclier. Comment en parler, en l'absence d'éducation sexuelle avant l'adolescence ? "On parle d'abord du corps, en nommant les parties génitales, en abordant la taille des pénis, des lèvres, de leur couleur, du clitoris,… conseille Stéphanie Mouclier. On fait un cours d'anatomie précis sans faire de porno !" Ensuite, les transformations à la puberté nécessitent d'être détaillées en les félicitant sur ces changements, qui marquent leur entrée dans le monde des adultes les poils, la sueur, l'acné, les hanches qui s'élargissent, les seins et testicules qui prennent du volume, les cheveux qui deviennent gras, la mue dans les deux sexes,… "Une fois qu'ils comprennent leur corps, ils ne se laissent pas toucher parce qu'ils s'approprient leur corps", estime-t-elle. Il faut également leur parler de la crise d'adolescence et des changements psychologiques qu'elle implique à cette période où l'on s'éloigne de ses parents pour se rapprocher de ses amis, il est difficile de raconter les situations critiques à ceux que l'on vient d'insulter. D'où l'importance de les rassurer sur le soutien inconditionnel "en ce moment, c'est compliqué entre nous, mais nous sommes là pour toi, c'est un amour inconditionnel qui n'est pas lié à ton comportement. Et nous te croirons." La confiance en soi est vitale et il faut en parler avec l'adolescent, lui dire de se faire confiance avant tout s'il n'est pas à l'aise dans une situation, avec quelqu'un. Il est primordial de lui rappeler qu'il peut tout leur dire, même après une dispute ou dans un contexte conflictuel, que ses parents le croiront toujours … Que faire si l'ado ne veut pas en parler ? "S'il est bloqué, il ne faut pas forcer, évalue Stéphanie Mouclier. Mais il faut se poser la question de l'origine de ce blocage, sans le brusquer a-t-il subi des violences sexuelles ? Ou est-il simplement très pudique ?" Les parents peuvent l'envoyer chez un pédiatre, un médecin, un éducateur, un conseiller conjugal formé dans ce domaine qui accepte d'en parler avec l'adolescent. "Je sors mes planches anatomiques, je lui explique concrètement les règles et l'érection,… détaille-t-elle. On parle d'eux, de leur corps et à partir de là , le dialogue est lancé. En une séance, c'est réglé !" La violence, psychologique avant tout Stéphanie Mouclier rappelle que les agressions se font dans 80% des cas par des personnes que l'on connaÃt et sans violences physiques. Une personne de confiance va prendre une emprise psychologique sur l'enfant il l'emmène au cinéma ou au zoo, lui offre des bonbons, des cadeaux… et il le viole en douceur et en toute impunité. "Comme les parents lui font confiance, l'enfant ne dit rien puisque le cadre familial le donne en référent, détaille-t-elle. Les enfants pensent que les agressions sexuelles se font avec des violences physiques mais la plupart du temps, ce n'est pas ça !" L'éducatrice rappelle que les termes "agressions" et "violences sexuelles" ne parleront pas à l'enfant. En revanche, il comprendra si on lui demande s'il y a des choses qu'il n'aime pas, qu'il aimerait ne plus ne plus vivre… Tout le travail de prévention porte là -dessus, auprès des enfants et des adultes bien sûr. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire PHOBIE SOCIALE 26/01/2016 PHOBIE SOCIALE CAUSES, SYMPTÔMES ET TRAITEMENTS La phobie sociale désigne une hypersensibilité au jugement d’autrui. Contrairement à la timidité, elle altère considérablement la qualité de vie. Comment se manifeste-t-elle et comment la traiter ? Définition Une peur intense de toutes les situations sociales et une attitude d'évitement pour ne pas avoir à les subir caractérisent la phobie sociale, ou anxiété sociale. Comme dans tous les troubles anxieux, la personne qui en souffre sait que ses peurs, en l'occurrence d'avoir un comportement embarrassant ou humiliant, sont irrationnelles. Elles provoquent pourtant de véritables crises de panique. La phobie sociale porte sur le regard des autres et est vraiment handicapante dans la vie quotidienne. Elle se traite avec des médicaments mais aussi et surtout avec une thérapie comportementale et cognitive TCC. Causes et facteurs de risques La phobie sociale repose sur plusieurs types de facteurs. Elle peut être la conséquence d’une expérience sociale humiliante, ou d’un événement traumatisant moqueries, agression, mise à l’écart. La phobie sociale peut également trouver son origine dans l’enfance, avec des parents isolés socialement ou surprotecteurs. Cette forme d’anxiété affecte le plus souvent les adolescents, et davantage les femmes que les hommes. Parmi les situations qui déclenchent l’apparition des symptômes la nouveauté, la prise de parole en public, et l’exposition au regard des autres Symptômes Les symptômes caractéristiques de la phobie sociale sont des crises d’angoisse, un sentiment de honte, le repli sur soi, la peur d’être jugé, des pensées négatives et une mauvaise estime de soi. La phobie sociale se traduit également par des comportements d’évitement et de dissimulation refus d’invitations voire de promotion professionnelle pour éviter la prise de parole, éviter de regarder les autres personnes dans les yeux, éviter de donner son avis. La phobie sociale peut aussi s’exprimer physiquement tremblements, vertiges, augmentation du rythme cardiaque, transpiration, rougissement. La phobie sociale ne doit pas être confondue avec la timidité qui s’exprime par une simple gêne et qui évolue favorablement avec le temps. La phobie sociale est une situation extrême ayant de forts retentissements sur la scolarité, la vie professionnelle, et la vie sociale. Dans les situations où une personne timide parvient à surmonter ses peurs, la personne qui souffre de phobie sociale en est incapable. Traitements Les traitements habituellement préconisés pour soigner la phobie sociale sont la thérapie cognitive et comportementale TCC et les médicaments. En groupe ou individuelle, la thérapie consiste à confronter le patient à ses peurs et à l’entrainer progressivement à s’affirmer. Des techniques de relaxation et de méditation peuvent également être employées. Le traitement médicamenteux consiste en une prise d’antidépresseurs pour soulager les symptômes de la phobie sociale, notamment les manifestations physiques. Leur effet est rapide, mais l’efficacité ne se maintient généralement que sur le court terme. Les deux traitements peuvent être prescrits de manière distincte ou combinée, au cas par cas. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire SYNDROME D'ASPERGER ET AUTISME 27/01/2016 SYNDROME D'ASPERGER ET AUTISME Le syndrome d'Asperger est un trouble envahissant du développement qui affecte plus particulièrement les garçons. Comment se manifeste-t-il ? Quels sont les traits typiques de ce trouble et comment est-il pris en charge ? Définition Le syndrome d'Asperger fait partie des troubles envahissants du développement TED apparentés à l'autisme, qui affecte plus fréquemment les garçons que les filles. Il se manifeste relativement précocement, et peut se diagnostiquer dès l'âge de trois ans. Symptômes Ce trouble affecte à différents niveaux les personnes qui en sont atteintes • Vie sociale manque de communication verbale, incompréhension des émotions et des intentions de l'autre, • perceptions sensorielles , • motricité. Les enfants affectés par le syndrome d'Asperger ne souffrent généralement pas de retard de langage, contrairement aux enfants atteints par d'autres troubles du spectre autistique. Le trait le plus distinctif du syndrome d'Asperger est un intérêt démesuré, souvent exclusif, pour un domaine précis, comme l'informatique par exemple. Autres symptômes • Manque d'intérêt pour le contact humain, • difficultés à comprendre certaines expressions verbales métaphores, jeux de mots, • difficulté à comprendre et décoder la communication non verbale gestes, postures, contact visuel, • problèmes d'équilibre, • réactions anormales affectant les sens sentiment d'oppression au toucher, réaction inappropriée à un environnement bruyant ouïe. • activités répétitives ex fixation d'un objet en mouvement. Diagnostic Le diagnostic repose sur l'observation de ces différents signes, et sur la réalisation de différents bilans tests de QI verbal et non verbal, bilan orthophonique, bilan psychomoteur, bilan pédopsychiatrique. Prise en charge thérapeutique du syndrome d'Asperger Les causes du syndrome d'Asperger n'étant pas encore parfaitement connues, il n'existe pas de traitement spécifique pour ce trouble. La prise en charge est pluridisciplinaire, et vise à favoriser le suivi de la scolarité et l'intégration sociale future du patient. Elle repose notamment sur • Une thérapie cognitivo-comportementale améliorer la gestion du stress, • des aménagements scolaires avec une aide individualisée, • le soutien et la formation des parents techniques comportementales à utiliser à la maison, • la modification des habitudes de langage et de motricité. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire ÉVITER LES PANNES SEXUELLES 28/01/2016 ÉVITER LES PANNES SEXUELLES Pour un homme, avoir des relations sexuelles le plus souvent possible serait le meilleur moyen de ne pas souffrir de troubles de l'érection. Une étude finlandaise, publiée en Juin 2008 dans la revue The American Journal of Medicine et Menée auprès de 989 hommes finlandais âgés de 55 à 75 ans par le Dr. Juha Koskimaki, de l'Université de Tampere, a démontré un lien direct entre fréquence des rapports sexuels et performances sexuelles. D'après les auteurs de l'étude, le fait de faire souvent l'amour "entretient" les fonctions érectiles d'un homme, en favorisant l'afflux de sang dans le pénis. Faire l'amour au moins une fois par semaine Les hommes qui déclaraient avoir moins d'une relation sexuelle par semaine avaient plus de deux fois plus de risques de développer des troubles de l'érection que ceux qui faisaient l'amour au moins une fois par semaine. Chez les hommes qui font l'amour moins d'une fois par semaine, le risque de dysfonction érectile est de 79 cas pour contre 32 cas pour chez ceux qui ont des relations sexuelles au mois une fois par semaine. Des relations sexuelles 3 à 4 fois par semaine Ceux qui ont des relations sexuelles trois à quatre fois par semaine ne sont plus que 16 pour à souffrir de problèmes d'érection. L'étude ne portait que sur les relations sexuelles, les conséquences de la masturbation sur les performances sexuelles n'ont donc pas été évaluées. Sources Relaxnews Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire PROBLÈME D'ÉRECTION DYSFONCTION ÉRECTILE Les troubles de l'érection sont fréquents et augmentent avec l'âge. Ils concernent presque tous les hommes à un moment ou un autre de leur existence. Les dysfonctions érectiles touchent plus de 50% des hommes âgés de 40 à 70 ans et environ 70% des hommes âgés de 70 ans. Les érections spontanées sont moins fréquentes avec l'âge, l'érection met un peu plus de temps à venir et la rigidité de la verge est de moins bonne qualité. Le temps nécessaire entre deux érections est également plus long. Les termes dysfonctions érectiles et pannes sexuelles ont remplacé depuis quelques années le terme "impuissance", jugé trop négative et violent par une grande majorité de médecins et d'hommes concernés. Définition Une dysfonction érectile correspond à une difficulté ou une impossibilité complète d'avoir ou de maintenir une érection suffisante permettant d'obtenir des rapports sexuels satisfaisants et une pénétration durable avec sa partenaire. Il s'agit d'une anomalie pouvant survenir épisodiquement, ou bien devenir plus régulière voire même permanente dans certains cas. Les troubles de l'érection surviennent plus fréquemment avec l'âge, chez les fumeurs, les personnes consommant de l'alcool et/ou présentant un surpoids. Un homme atteint de pannes sexuelles doit dédramatiser et savoir que cette situation est fréquente. Il doit consulter rapidement afin d'éviter l'aggravation des symptômes. Une dysfonction érectile peut être minime, épisodique ou persister depuis plusieurs mois. Symptômes Une dysfonction érectile peut se manifester par une impossibilité d'obtenir une érection, une impossibilité de pénétrer la partenaire ou encore une difficulté à maintenir une érection rigide et stable au cours des rapports sexuels avec, pour certains hommes, une interruption rapide de l'érection après avoir pénétré sa partenaire et sans réussir à éjaculer. Répercussions Rappelons que l'OMS définit la sexualité faisant partie intégrante de notre santé. Vivre une sexualité harmonieuse permet de s'épanouir et de se sentir bien dans sa peau. Ce sujet reste encore tabou pour beaucoup d'hommes et parfois même encore pour les membres du corps médical. Les hommes qui ont honte, n'osant pas aborder la question et affronter la réalité, sont encore beaucoup trop nombreux. Ils perdent du temps, s'angoissent, culpabilisent et aggravent ainsi leurs difficultés. Ces pannes provoquent une mauvaise estime de soi, une culpabilité et une atteinte à la virilité. Les hommes atteints de ces pannes se sentent dévalorisés. Ils prennent le risque d'entraÃner échecs sur échecs. Ils n'osent pas affronter la réalité en face, ignorent souvent qu'ils peuvent être traités et ne bénéficient pas des traitements qui peuvent les aider à surmonter cette situation. Les dysfonctions érectiles peuvent avoir des répercussions sur le plan personnel et privé, mais également sur le plan professionnel. Une dépression peut être à l'origine d'un trouble de l'érection Beaucoup d'hommes connaissent une impuissance passagère, une panne sexuelle qui survient par exemple en cas de stress, de surmenage ou de fatigue. Un cercle vicieux peut alors s'installer la peur de voir apparaÃtre une autre panne angoisse l'homme qui en est atteint, perturbant ainsi encore davantage l'érection suivante. L'angoisse de la performance et de ne pas arriver à obtenir une relation sexuelle satisfaisante et tout simplement de "ne pas y arriver", entretient l'anomalie, encore épisodique le plus généralement à cette étape. Les troubles de l'érection ont systématiquement des répercussions sur l'équilibre psychologique. Une bonne rigidité de l'érection confère une plus grande confiance en soi en permettant une sexualité épanouie. Beaucoup d'hommes éprouvent des difficultés à parler de leur sexualité et continuent à souffrit en silence. Ne perdez pas de temps et n'hésitez pas à consulter sans tarder il existe des traitements qui peuvent soulager rapidement le problème. Oser en parler à son médecin, c'est déjà aller mieux. Si les symptômes persistent au delà de 3 mois, ne tardez pas à consulter Statistiques 15% des hommes qui sont atteints d'hypertension artérielle présentent des problèmes de dysfonction érectile. 25% des hommes qui sont concernés consultent un médecin tandis que 60% le souhaiteraient. 20% des troubles de l'érection sont d'origine psychologique et 80% sont provoqués par une anomalie médicale Un faible pourcentage d'hommes souffrant de pannes sexuelles est pris en charge correctement la grande majorité d'entre eux ne consultent pas car ils ont honte mais également car ils ne pensent pas qu'il existe des traitements efficaces ou, pour les hommes plus âgés, que l'apparition de cette gêne est normale et définitive. Pannes sexuelles Vérifier avant tout qu'il n'existe pas une absence de désir envers sa partenaire. Vérifier l'existence d'érection nocturne ou matinale un autre élément important consiste à savoir si des érections involontaires et spontanées surviennent durant la nuit ou au petit matin. La survenue de ces érections signifie que l'homme est capable d'en avoir. Cette situation est plutôt en faveur d'une cause psychologique. Vérifier que la prise d'un médicament ne peut provoquer un trouble de l'érection Attitude de la partenaire L'attitude de la partenaire est importante. Certaines femmes se sentent coupables ou fautives. D'autres sont honteuses ou sont inquiètes. Certaines se résignent et n'abordent pas le problème. La plupart des partenaires adoptent une attitude positive et poussent leur partenaire à consulter le plus rapidement possible. Causes Les causes peuvent être d'origine médicale ou psychologique. Les deux sont souvent associées. Les causes médicales et les facteurs de risque les plus fréquentes d'un trouble de l'érection Causes hormonales L'hypoandrogénie, ou andropause, s'accompagne d'une baisse du désir et d'une diminution des érections nocturnes et matinales. Elle correspond à une baisse du taux de testostérone. Plaques d'athérome Les plaques d'athérome représentent la première cause de dysfonction érectile d'origine organique le dépôt de plaques d'athérome sur les parois des artères irriguant le pénis peut provoquer un rétrécissement des artères et empêcher le sang de circuler normalement et de maintenir une érection. Le terme d'angor pénien ou angine du pénis, en relation avec celui de l'angine de poitrine pour le coeur, est souvent évoqué pour définir cette anomalie. Les principaux facteurs de risque de l'athérome sont le tabagisme chronique, l'augmentation du cholestérol, l'hypertension artérielle et le diabète qui multiplie par 3 à âge égal le risque d'avoir une dysfonction érectile Insuffisance rénale L'insuffisance rénale est une cause très fréquente plus de 40 % des hommes atteints d'insuffisance rénale chronique ont une dysfonction érectile. Médicaments Les médicaments certains médicaments comme des antihypertenseurs, des psychotropes, des médicaments anti convulsivants ont des répercussions dans les dysfonctionnements érectiles. Anomalies neurologiques Un accident vasculaire central, un traumatisme de la moelle épinière, une atteinte des nerfs érecteurs après une intervention chirurgicale sur la prostate prostatectomie, Maladies dégénératives Des maladies dégénératives La sclérose en plaque, la maladie de Parkinson. Alcoolisme chronique L'alcoolisme chronique l'alcoolisme peut être responsable de plus de 50 % des dysfonctions érectiles Autres causes Le tabagisme et l'âge, facteur dont il faut tenir compte car à partir de 50 ans, un homme a souvent besoin de plus de temps et de stimulations pour obtenir une érection satisfaisante. La fatigue et le surmenage peuvent également participer à cette anomalie. Un homme présentant une dysfonction érectile peut avoir les artères irriguant le pénis obstruées. Il est donc nécessaire de vérifier que d'autres artères ne soient pas obstruées les artères qui irriguent le coeur, les membres inférieurs, le cerveau. Pouvant évoluer vers une situation d'urgence Score EHS, Erection Hardness Score Le HES est un outil permettant de mesurer la rigidité et la qualité d'une érection. Il permet également d'évaluer l'efficacité du traitement médicamenteux. Le score est ensuite évalué sur une échelle de 1 à 4 • 1 Absence d'érection ; • 2 Le pénis est suffisamment rigide mais ne permet pas la pénétration ; • 3 Le pénis est rigide et permet d'obtenir une pénétration de qualité moyenne ; • 4 La rigidité du pénis est complète, signifiant l'absence de dysfonction érectile. Causes psychologiques La crainte de ne pas être performant, d'être moins efficace, voire même d'échouer et de décevoir sa partenaire la pression sociale et médiatique imposent aux hommes , d'être de plus en plus performants dans tous les domaines, notamment dans celui de la sexualité. Une dépression, une grande timidité ou inhibition, une homosexualité refoulée ou une identité sexuelle différente, des antécédents de traumatisme ou violence sexuelle représentent d'autres causes. Un couple qui ne "fonctionne" plus avec une baisse du désir de l'un ou des deux partenaires, la routine et l'usure du couple, une maÃtresse avec laquelle l'homme s'épanouit sexuellement peuvent rendre l'érection avec sa partenaire difficile ou impossible. Les dysfonctions érectiles d'origine psychologique permettent des érections nocturnes et matinales. En parler avec sa partenaire En parler avec sa partenaire peut permettre parfois de débloquer la situation. D'autre part, celle ci peut réussir à rassurer et convaincre son partenaire de consulter. Sa présence est d'ailleurs souvent conseillée au cours d'une consultation. Éjaculation précoce L'éjaculation survient en général quelques secondes après la pénétration l'homme ne peut pas contrôler son excitation car l'éjaculation survient involontairement. En éjaculant précocement, un homme ne réussit pas à décider du moment de son éjaculation. L'homme se plaint uniquement de ne pas ou de mal maitriser le moment de l'éjaculation car il se laisse parfois submerger par un trop plein d'émotions. Un cercle vicieux s'installe comme dans de nombreuses anomalies de ce type le stress favorise l'éjaculation précoce qui elle même provoque une angoisse qui aggrave davantage l'éjaculation précoce L'éjaculation peut être un problème relationnel. Certains hommes éjaculent précocement qu'avec certaines femmes seulement et ne présentent aucune anomalie avec d'autres partenaires. La motivation et la patience sont indispensables pour tenter de traiter un trouble de l'éjaculation précoce. Il ne faut pas laisser la gêne s'installer, ne pas perdre de temps, ne pas se refermer sur soi, et consulter un spécialiste. La consultation d'un sexologue peut être une aide importante pour l'homme atteint d'éjaculation précoce. Il est souvent conseillé de se rendre à la consultation avec sa partenaire. Des exercices de rééducation et un apprentissage de la sexualité peuvent aider les hommes atteints d'éjaculation précoce. La pratique de la masturbation en tentant de la prolonger le plus longtemps possible avant d'éjaculer peut contribuer à aider l'éjaculateur précoce. L'application d'une crème anesthésiante sur le gland peut permettre de retarder l'éjaculation. Il est nécessaire de réaliser qu'une éjaculation précoce peut avoir des origines ou des conséquences psychologiques. Certains médicaments antidépresseurs sont parfois prescrits à faibles doses, mais ils doivent être pris pendant de très longs mois. Leur efficacité , souvent modérée, en retardant en général de quelques minutes le moment de l'éjaculation, peut s'observer au bout de quelques mois de traitement. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire CHARLATANS - LES SERPENTS DU CADUCÉE 29/01/2016 CHARLATANS - LES SERPENTS DU CADUCÉE Kinésiologie, magnétisme, radiesthésie, biologie totale… Autant de termes obscurs qui désignent des pratiques médicales non conventionnelles. C'est bien souvent dans cet univers des médecines parallèles que se cachent les charlatans. Grâce aux énergies, à des formules magiques ou des élixirs, ils promettent de vous guérir. Manipulateurs et beaux-parleurs, ils parviennent parfois à exercer une véritable emprise psychologique sur leurs victimes, les éloignant ainsi de leur famille et de la médecine traditionnelle… au détriment de leur santé. Par La rédaction d' - Rédigé le 22/01/2016 Les dérives des thérapies non conventionnelles Iridologie, urinothérapie, magnétisme, médecine chinoise, acupuncture, géobiologie, kinésiologie, thymustérapie… Les thérapies non conventionnelles, selon le terme consacré, sont innombrables et très populaires un Français sur deux y a recours aujourd'hui. Mais dans le flux des thérapies aux noms extravagants, se cachent beaucoup d'arnaques. Du simple "piège à fric" jusqu'aux dérives sectaires. Les charlatans menacent le portefeuille et d'autres, plus dangereux, condamnent la médecine scientifique au profit d'une autre vérité séduisante, mais mortifère. Ryke D. Hamer est un médecin allemand qui depuis les années 80, incite à tourner le dos à la médecine classique au profit de la "médecine germanique nouvelle", une théorie selon laquelle toutes les maladies, même les plus graves, viennent d'un traumatisme psychologique sur lequel il suffit de "travailler" pour tout régler. Le grand maÃtre a été condamné en France, en Allemagne, en Autriche, mais ses élèves perpétuent son oeuvre sous les noms de "biologie totale" ou de "biopsychogénéalogie". Ses disciples ont été radiés de l'Ordre des médecins, parfois même condamnés à des peines de prison. Mais ils continuent de façon officieuse, parfois même juste de l'autre côté de la frontière à jurer aux patients qu'ils accueillent en "stages de guérison" que le cancer se soigne par la pensée et surtout, sans traitements… Résultat, depuis l'avènement de ces théories, les morts se comptent par centaines, et des procès intentés par les familles voient le jour. Mais les plaintes sont rares parce que les preuves sont difficiles à avancer, mais aussi et surtout, parce que l'emprise psychologique est grande. Loin des guérisseurs farfelus aux pouvoirs extravagants, les charlatans d'aujourd'hui sont dangereux, parfois organisés. En 2007, Jacqueline Stark est décédée d'un cancer du sein. Jusqu'au bout elle a refusé de se faire soigner, convaincue par des charlatans qu'elle allait mourir si elle se rendait à l'hôpital. Sa fille Nathalie raconte son histoire. Livre On a tué ma mère ! Face aux charlatans de la santé Nathalie De Reuck, Philippe Dutilleul Ed. Buchet Chastel, janvier 2010 Internet, nid à charlatans Internet fourmille de prétendus thérapeutes aux méthodes parfois étonnantes. Une équipe du Magazine de la santé a pris contact avec l'un d'entre eux et l'a rencontré en caméra cachée. Il pratique ce qu'il appelle la morphopsychologie et le décodage biologique. Pour Catherine Picard, spécialiste des dérives thérapeutiques et sectaires, la morphopsychologie est clairement du charlatanisme "On pense que l'on a affaire à un praticien. Or, on a affaire à quelqu'un qui n'a aucune compétence scientifique, ni médicale. Et il propose des soins qui ne sont ni homologués, ni validés, ni testés… et de fait, il y a une gigantesque escroquerie". Et les conséquences de ces pratiques peuvent être dramatiques comme le confie Catherine Picard "Les personnes qui vont voir ces pseudo-praticiens qui sont de véritables charlatans, risquent si elles sont très vulnérables de rompre avec tous les soins. Et comme ces personnes consultent ces pseudo-thérapeutes pour des maladies comme le cancer, le sida, la sclérose en plaques… on peut aller jusqu'à une perte de chance pour l'individu". C'est très souvent derrière des formations en médecines parallèles que se cachent les sectes. Selon les associations de défense des victimes, 40% des dérives sectaires impliquent des charlatans de la santé. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire LE SUICIDE EN FRANCE 05/02/2016 27 DÉCÈS JOURNALIERS PAR SUICIDE EN FRANCE Malgré une tendance à la diminution depuis le début des années 2000, le suicide est encore à l'origine de près de 27 décès par jour en France, en majorité des hommes, loin devant la mortalité routière, selon un rapport remis le 2 février à la ministre de la Santé, Marisol Touraine. Par la rédaction d' avec AFP - Rédigé le 03/02/2016 En se basant sur les certificats de décès, personnes se sont donné la mort en 2012, mais le chiffre réel pourrait être plus important, de l'ordre de décès, en se basant sur une sous-estimation de 10%, précise l'Observatoire national du suicide ONS dans son deuxième rapport. "C'est un drame de santé publique" a déclaré la ministre lors de la remise du rapport, estimant qu'il était temps d'agir pour prévenir le passage à l'acte. Créé en 2013, cet Observatoire a été mis en place pour faire avancer la prévention du suicide, alors que la France se situe parmi les pays européens ayant des taux de suicide élevés, avec un taux de 16,7 pour habitants en 2012, contre 11,7 pour dans l'ensemble des 28 pays de l'Union européenne. Importantes disparités entre les sexes et les régions Depuis 2002, les taux de décès par suicide ont pourtant baissé globalement de 17% en France, tandis que d'importantes disparités subsistent entre les sexes, mais également au niveau régional. Comme dans la plupart des pays, le taux de décès par suicide est nettement plus élevé chez les hommes que chez les femmes 25,9 contre 7,4 décès pour habitants et augmente avec l'âge. Chez les hommes de plus de 85 ans, le taux dépasse même les 100 pour alors qu'il n'augmente que légèrement chez les femmes âgées. La Bretagne reste la région où les gens se suicident proportionnellement le plus, devant la Basse-Normandie, le Nord-Pas-de-Calais, le Limousin et les Pays de la Loire, avec des taux supérieurs de plus de 25% au taux moyen de la France métropolitaine. Les régions Midi-Pyrénées, Corse, Rhône-Alpes et Alsace enregistrent les plus bas taux, tandis que la seule région où le taux de suicide a augmenté depuis 2002 est la Lorraine. La pendaison reste le mode de suicide le plus courant Les modes de suicides les plus fréquents sont la pendaison 54%, loin devant les armes à feu 15%, les prises de médicaments ou d'autres substances 11% ou les sauts dans le vide 7%, avec là aussi des différences notables entre les hommes et les femmes. Ces dernières ont davantage recours aux médicaments 25% alors que les hommes préfèrent la pendaison 59% ou les armes à feu 19%. Les tentatives de suicides sont pour leur part estimées à environ par an, soit vingt fois plus que le nombre de décès par suicide. Elles concernent surtout les jeunes filles entre 15 et 20 ans et dans une moindre mesure les femmes de 40 à 50 ans, mais donnent moins souvent lieu à des hospitalisations que par le passé en 2013 contre en 2010. Cette enquête conduite périodiquement auprès d'un échantillon représentatif de la population française, relève également que le fait d'être "maigre", de consommer régulièrement du tabac ou de l'alcool, ou encore de vivre seul, constituaient les principaux facteurs de risques associés aux comportements suicidaires. Les pensées suicidaires augmentent Quant aux pensées suicidaires au cours des douze derniers mois, qui ne conduisent pas forcément à une tentative de suicide, elles ont en revanche augmenté de 26% entre 2010 et 2014 chez les 15-75 ans, selon le Baromètre santé 2014 de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé Inpes. Parmi les motifs avancés par les personnes ayant des pensées suicidaires, 81% citent une raison personnelle et 27% une raison professionnelle. Des programmes de prévention du suicide ont été mis en place ces dernières années auprès de populations spécifiques comme les adolescents, les personnes en situation de précarité ou les agriculteurs. Certains comme ceux menés dans les prisons commencent à porter leurs fruits, avec une baisse sensible du nombre de décès par suicide en détention en 2014, 94 détenus se sont suicidés en prison, soit un taux global de mortalité de 13,9 pour contre 18,3 pour en 2009 et 24,4 pour le chiffre record atteint en 1996. Contacts utiles Suicide Écoute - Tél. 7j/7 - 24h/24 Union nationale pour la prévention du suicide Vous retrouverez sur ce site tous les numéros d'aide. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire DERNIÈRES NOUVELLES DU MOI 06/02/2016 DERNIÈRES NOUVELLES DU MOI COMMENT ÊTRE ADULTE ? Pierre-Henri Tavoillot MaÃtre de conférences en philosophie à l’université ParisIV, il a fait paraÃtre, avec Éric Deschavanne, Philosophie des âges de la vie, Odile Jacob, 2015. Mis à jour le 05/01/2016 Deux figures antithétiques dominent la pensée d’un côté, l’individu fort, rationnel, performant, heureux ; de l’autre, le sujet faible, vulnérable, victime, minoritaire. Elles révèlent notre difficulté contemporaine à penser la vie adulte. L’individualisme contemporain est pris entre deux tentations qui sont pour lui comme Charybde et Scylla. La première est la plus connue. C’est celle du narcissisme quand l’ego se gonfle au point d’oublier l’altérité, celle de l’entourage, du temps, de l’espace, du monde, de la mort… Tout alors se ramène à soi dans un délire mégalomaniaque et égocentrique. L’individu ne connaÃt plus de limites – transhumanisme –, il ne se reconnaÃt plus de racines – self-made man –, il aspire à ne se nourrir que de lui-même. Mais, à l’opposé de cette première tentation et devant sa démesure, en survient une autre, tout aussi séduisante et sans doute tout aussi  démesurée » celle du vide, du néant et de la soumission. L’individu dépressif, fatigué d’être lui-même comme dit Alain Ehrenberg, cherche à s’exténuer dans le rien, à s’effacer … lire la suite sur le site Cet article a été téléchargé ainsi qu’à lire sur le site L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire SCHIZOPHRÉNIE 07/02/2016 SCHIZOPHRÉNIE UNE PISTE SÉRIEUSE POUR EXPLIQUER SON ÉMERGENCE Les causes biologiques de la schizophrénie, maladie mentale caractérisée par des hallucinations et des pensées délirantes, sont aujourd'hui très mal connues. Mais une importante étude publiée dans la revue Nature vient renforcer une hypothèse antérieur qui pourrait donner la clef du mystère pour une petite partie des cas. Par la rédaction d' - Rédigé le 28/01/2016 La schizophrénie est une grave maladie mentale dont les premiers signes apparaissent le plus souvent à la fin de l'adolescence [i]. Depuis le début des années 1980, de très nombreuses recherches études sur les jumeaux, sur les enfants adoptés, etc. ont mis en évidence l’importance de facteurs génétiques dans le développement de cette pathologie [1]. Etablir que la génétique est en jeu est une chose, mais identifier le processus biologique à l'Å“uvre en est une autre. Et aujourd'hui, les traitements de la schizophrénie portent plus sur des symptômes que sur ses causes physiques réelles - encore inconnues. Une étude publiée dans Nature ce 27 janvier 2016 [ii] pourrait avoir levé un coin du voile. L’analyse de profils génétiques de patients schizophrènes avait fait émerger de nombreux gènes "suspects". Parmi eux, ceux impliqués dans la production des protéines C4-A et C4-B, incontournables ouvrières de la croissance du cerveau. L'élagage synaptique, ou quand le cerveau fait le tri dans ses connexions De l’enfance à l’âge adulte, notre cerveau gagne en volume, le nombre de neurones allant croissant. Mais au cours de ce processus, les connexions entre les neurones sont fréquemment réarrangées. En particulier, certaines connexions redondantes sont éliminées, grâce à un processus baptisé élagage synaptique la synapse est la zone de contact entre un neurone et une autre cellule. Cet élagage synaptique tourne à plein dans l'adolescence… période où, on l'a dit, apparaÃt couramment la schizophrénie. Simple coïncidence ? Probablement pas. Des expériences sur la souris, réalisées en 2007, ont montré que sans les gènes impliqués dans la production des protéines C4, l'élagage synaptique se déroule de façon anarchique. Les travaux publiés ce 27 janvier dans Nature confirment que les C4 jouent un rôle clef dans ce processus, et vont plus loin, en montrant une corrélation forte entre l'expression de C4-A et de C4-B dans le cerveau humain au niveau de diverses structures neuronales et le risque de schizophrénie. Les chercheurs postulent donc que la sur-expression des protéines C4, à un moment du développement cérébral, produise un élagage trop important, brisant des connexions indispensables qui auraient dû être maintenues, ou fragilisant des connexions nouvelles, ouvrant la voie à des désordres mentaux. Si ces travaux venaient à être confirmés, les chercheurs insistent sur le fait que seule une petite partie des cas de schizophrénie semble liée à une suractivité des protéines C4. Selon les données publiées, le fait de posséder ces gènes n'augmente "que" de 25% le risque de développer une schizophrénie. Dans la presse anglo-saxonne [iii], les spécialistes de la schizophrénie se réjouissent toutefois de voir enfin proposer un scénario biologique plausible de l’émergence de cette maladie. Mais ni eux, ni les auteurs de l’article, n'hasardent de promesses thérapeutiques à court ou à moyen terme jouer avec les taux de protéines C4 dans le cerveau semble plus que risqué en l'état actuel des connaissances scientifiques. Note [1] D’autres facteurs aggravants pourraient toutefois exister. L’exposition au parasite de la toxoplasmose est ainsi suspectée d’accroitre le risque de schizophrénie. Références [i] Schizophrenia. J. van Os, S. Kapur. The Lancet, 2009. doi [ii] Schizophrenia risk from complex variation of complement component 4. A. Sekar et al. Nature, 2016. doi [iii] Lire notamment en anglais l’article très complet du New York Times Scientists Move Closer to Understanding Schizophrenia’s Cause. Cet article a été téléchargé ainsi qu’à lire sur le site L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire L’HOMME DE NEANDERTAL CAUSE DE DÉPRESSION 13/02/2016 DES GÈNES HÉRITÉS DE L’HOMME DE NEANDERTAL ACCROITRAIENT LE RISQUE DE DÉPRESSION Nos ancêtres ont côtoyé l’homme de Neandertal sur le continent européen, et ont même un peu fricoté avec lui. Le patrimoine génétique de l’Homo Sapiens s’est enrichi de quelques gènes, pour le meilleur… et pour le pire. Selon une étude publiée ce 11 février dans la revue Science, une partie de cet héritage est responsable d’un risque accru de dépression et d’allergies. Merci du cadeau… Par la rédaction d' avec AFP - Rédigé le 12/02/2016 Depuis 2010 les scientifiques savent que les populations d'origine eurasienne ont de un à 4% de gènes hérités de l'homme de Neandertal disparu il y a environ ans après avoir coexisté avec les humains modernes, venus d'Afrique plusieurs milliers d'années. En analysant le génome de adultes de descendance européenne, des chercheurs ont identifié les gènes vraisemblablement issu des relations entre Homo sapiens et Homo neanderthalensis. En croisant ces données avec les informations contenues dans leurs dossiers médicaux, les scientifiques jugent que ces contributions ont encore des effets notables sur notre santé. "Notre conclusion c'est que l'ADN des Néandertaliens influence les traits cliniques des hommes d'aujourd'hui", explique dans un communiqué le biologiste John Capra, co-auteur de cette recherche. "Nous avons ainsi découvert une relation entre l'ADN de Néandertalien et un large éventail de traits immunologiques, dermatologiques, neurologiques, psychiatriques ainsi qu'avec des maladies du système reproductif", précise-t-il. Les travaux publiés établissent "avec un degré de certitude élevé" que l'ADN des humains modernes présente plus de variants génétiques provenant des Néandertaliens. Certaines relations découvertes entre ces variantes génétiques héritées de l'homme de Neandertal confirment de précédentes hypothèses comme celle selon laquelle de l'ADN néandertalienne affecte les cellules kératinocytes qui recouvrent l'épiderme et aident à protéger la peau des rayons ultraviolets et des pathogènes. Les chercheurs ont été surpris de découvrir que certains de ces gènes des Néandertaliens accroissaient le risque d'accoutumance à la nicotine. D’autres variations sont liés à un risque accru de dépression et d’infarctus du myocarde. Des contributions avantageuses… il y a ans Cette découverte suggère que ces traits génétiques transmis par les Néandertaliens aux humains pourraient avoir conféré à ces derniers une adaptation à leur nouvel environnement peu après leur arrivée d'Afrique en Eurasie il y a ans. Mais un grand nombre de ces variants génétiques ne sont plus aujourd'hui un avantage dans un environnement moderne. Par exemple, une variation génétique néandertalienne, qui accroÃt la coagulation sanguine, aurait pu conférer quelques avantages en terme de survie d’Homo sapiens en arrivant en Eurasie des plaies qui se referment plus vite limite l’infection contre les agents pathogènes. Mais ce trait augmente le risque de formation de caillot et d'accident vasculaire cérébral, d'embolie pulmonaire ou de complications à l'accouchement. Une précédente étude publiée en janvier 2016 dans la revue American Journal of Human Genetics, avait déjà mis en évidence des gènes venant des Néandertaliens qui sont responsables d'une sensibilité excessive du système immunitaire, ce qui provoque des allergies. Les porteurs sont ainsi plus sujets à l'asthme, au rhume des foins et à d'autres allergies. Les Néandertaliens avaient vécu en Europe et dans l'ouest de l'Asie pendant ans avant l'arrivée des humains modernes. Ils étaient probablement bien adaptés au climat, à l'alimentation et aux pathogènes et en s'accouplant avec les humains modernes ces derniers ont hérité de ces différentes adaptations. Cet article a été téléchargé ainsi qu’à lire sur le site L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire PREMIER "VILLAGE ALZHEIMER" A DAX 14/02/2016 LA VILLE DE DAX ACCUEILLERA LE PREMIER "VILLAGE ALZHEIMER" FRANÇAIS La ville de Dax a été choisie pour accueillir le premier "village Alzheimer" de France qui devrait recevoir, d'ici à l'été 2018, 120 résidents atteints de la maladie, a annoncé ce 12 février le département des Landes, à l'issue du comité de pilotage d'un projet soutenu par l’État. Par la rédaction d' avec AFP - Rédigé le 12/02/2016 Le concours d'architectes vient d'être lancé, l'équipe sera choisie au début de l'été 2016 et la première pierre posée début 2017, sous le haut patronage du président François Hollande, a indiqué à la presse Monique Lubin, vice-présidente du conseil départemental des Landes. L'idée de ce village pilote, inspiré du modèle néerlandais de Weesp, près d'Amsterdam, créé en 2009, est de maintenir aussi longtemps que possible les malades d'Alzheimer dans une vie sociale ordinaire, sans blouse blanche visible, dans une approche non-médicamenteuse, mais sous l'étroite surveillance de soignants et de bénévoles, au cÅ“ur d'un environnement sécurisé avec des murs extérieurs comme clôture, des petites unités d'habitation, des cafés-restaurants, un cinéma, un magasin d'alimentation ou encore un salon de coiffure. Pour 120 résidents, 120 bénévoles seront notamment nécessaires au bon fonctionnement de ce village. Le maire PS de Dax, Gabriel Bellocq, a souligné que le réseau associatif local de plus de 400 associations sera sollicité afin que le village, qui sera situé dans le sud-est de Dax, vers Narrosse, "s'ouvre à la vie et la ville". La présidente de la communauté d'agglomération du Grand Dax, Élisabeth Bonjean, a salué "un choix de pertinence" au cÅ“ur de la première agglomération thermale de France, récemment labellisée "silver economy". La ville de Mont-de-Marsan était également candidate, mais sa maire MoDem, Geneviève Darrieussecq, avait tweeté vendredi matin "Fin du suspense [...] ce sera bien à Dax." L'idée cheminait déjà depuis de nombreux mois. En septembre dernier, à l'occasion de la journée mondiale d'Alzheimer, Laurence Rossignol, secrétaire d’État chargée des Personnes âgées et de l'Autonomie, avait officialisé à Mont-de-Marsan ce "projet landais, également un projet national", qui "marquera un tournant dans la prise en charge de la maladie". Le coût global du projet est estimé à 24 ou 25 millions d'euros. L’État a prévu de débloquer 3 millions par an pour le budget de fonctionnement du village, évalué à 7 millions. Le détail du financement n'est pas encore connu, mais la Caisse des dépôts et consignations, des fondations et des partenaires privés sont notamment approchés. Cet article a été téléchargé ainsi qu’à lire sur le site L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire MOINS D'ANXIOLYTIQUES PLUS D'ANTIDÉPRESSEURS EN 2015 16/02/2016 EN 2015, MOINS D'ANXIOLYTIQUES ET DE SOMNIFÈRES, MAIS PLUS D'ANTIDÉPRESSEURS ? EN BREF - En dépit des évènements choquants et traumatisants qui ont émaillé l'année 2015, les Français auraient consommé moins d'anxiolytiques et de somnifères que l'année précédente, selon des statistiques de la Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés Cnamts relayées mi-février 2016 par l'hebdomadaire Le Point. Par la rédaction d' - Rédigé le 15/02/2016 L'hebdomadaire Le Point a présenté mi-février des statistiques couvrant "l'ensemble des assurés du régime général de la branche maladie de la Sécurité sociale" en France métropolitaine, à quelques exceptions [1]. Selon ces données, le nombre de benzodiazépines anxiolytiques vendues en 2015 a baissé de 1,42% par rapport à l’année précédente. Le nombre de benzodiazépines hypnotiques somnifères vendues a, lui, baissé de 3,26%. "Seuls les antidépresseurs inhibiteurs de recapture de la sérotonine" auraient été "plus prescrits et consommés", avec 0,67 % de boÃtes vendues en plus qu’en 2014. Le magazine note que deux molécules analogue des benzodiazépines à visée somnifère ne sont pas intégrées dans le décompte publié, à savoir le zolpidem et le zopiclone. Aucune donnée concernant l’évolution du nombre de patients en psychothérapies ne permet d’identifier si cette diminution de la consommation des médicaments est compensée par d'autres formes de suivi. Début 2015, une société spécialisée dans le traitement informatisé des données d'officines avait annoncé que les prescriptions d'anxiolytiques et de somnifères auraient explosé depuis les attentats à Paris. Ces données avaient été contestées par l'Ordre national des pharmaciens, qui n'avait alors constaté aucune inflexion dans la tendance - en baisse - entamée l'année précédente. ________________________________________ [1] Ces exceptions sont les sections locales mutualistes assurant les étudiants et les personnels hospitaliers, ainsi que les personnels de l'Éducation nationale et de la fonction publique. Cet article a été téléchargé ainsi qu’à lire sur le site L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire LE BURN OUT 27/02/2016 DÉFINIR LE BURN-OUT POUR MIEUX LE SOIGNER Pour pouvoir reconnaÃtre le burn-out, encore faut-il savoir de quoi on parle. C'est la position de Marisol Touraine, la ministre de la Santé, qui a annoncé la mise en place d'un groupe d'experts chargé de définir médicalement le burn-out et la manière de le traiter. Elle répond ainsi à une proposition de loi qui veut en faire une maladie professionnelle. Les explications du Dr Patrick Légeron, psychiatre et co-auteur du rapport de l'Académie de médecine sur la question. Par la rédaction d' - Rédigé le 22/02/2016 Le burn-out est un terme qu’on emploie beaucoup et pourtant il n’y a aucune définition précise d’un point de vue psychiatrique. Cela ne pose-t-il pas un problème de diagnostic et de prise en charge sans entité parfaitement définie ? Dr Patrick Légeron "C'est un énorme problème. Le burn out est un concept qui n’appartient à aucune classification médicale actuelle. Pour autant, c’est une réalité professionnelle. Les médecins du travail, les généralistes et les psychiatres constatent quotidiennement que des personnes présentent des troubles mentaux sévères liés au travail. Elles s’effondrent au travail à travers des pathologies très variées. D’ailleurs, le concept de burn out n’est pas le meilleur concept pour la science médicale parce qu’on s’aperçoit qu’il s’agit parfois de dépression caractérisée liée au travail, des troubles anxieux avec des crises d’angoisse en allant au travail, ou encore de troubles post-traumatiques." Quel type de flou le concept de burn out introduit-il ? Dr Patrick Légeron "Il ne fait pas la différence comme le fait l'OMS entre la pathologie et la détresse. C’est un peu comme si on baptisait  dépression » tout ce qui est tristesse. On sait bien qu’on peut être triste sans être déprimé. L’OMS définit la santé comme une absence de mal être et pas seulement une absence de maladies. Alors entre le bonheur parfait et les maladies, il y a une zone qu’on peut appeler détresse où il faut intervenir. Mais ce n’est pas une pathologie. Il apparaÃt quand même surréaliste aujourd’hui de vouloir reconnaÃtre comme maladie professionnelle quelque chose qui n’est même pas reconnu comme une maladie. Ce qui ne veut pas dire que le travail ne peut pas détruire la santé mentale des salariés". Si on essaie de définir l’épuisement professionnel en tant que maladie, est-ce un premier pas vers la reconnaissance comme maladie professionnelle ? Dr Patrick Légeron "C’est ce qui est dit par l’Académie de médecine qui travaille sur la question depuis plus d’un an. Ce qu’il faut aussi souligner, et c’est une spécificité française, c’est que ces concepts de burn out ont été exclusivement gérés par le ministère du Travail. Le ministère de la Santé a été complètement absent à l’inverse d’autres pays. "L’aspect purement médical et psychiatrique doit entrer en jeu même si bien sûr le ministère du Travail a beaucoup de choses à dire. Je crois qu’il faut délimiter le thème pour savoir de quoi on parle et donc il faut mener des études, c’est une des recommandations de l’Académie de médecine." Est-ce qu’on sait déjà combien de personnes sont concernées ? Dr Patrick Légeron "C’est assez stupéfiant de voir les chiffres qui circulent, il n’y a jamais eu une étendue aussi forte. On parle de 3 millions et c’est un chiffre qui a fait sensation. Mais l’Institut de Veille Sanitaire InVS a publié cet été un rapport indiquant qu’il y a salariés touchés par une maladie mentale liée au travail. Et parmi ces il n’y a que 7% de burn-out ce qui fait personnes comparées à 3 millions. Il faut être honnête, nous n’avons aucune idée de l’ampleur du phénomène qui est une réalité". Cet article a été téléchargé ainsi qu’à lire sur le site L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire Des mains pour parler, des yeux pour entendre 03/03/2016 Des mains pour parler, des yeux pour entendre La voix et les enfants Sourds André MEYNARD Dans la collection Psychanalyse et clinique Résumé Parler, entendre ne sont que par l'effet de la dimension désirante qui ouvre seule nos oreilles, mais aussi, comme le soutient l’auteur, qui insère les yeux et les mains dans le circuit langagier pour tout humain en cela les enfants Sourds nous enseignent. Cet ouvrage s'inscrit en faux contre tout abord qui met l'accent indument sur le seul sonore pour accéder au parler et à l'entendre. Il démontre par son abord clinique comment la vocalisation n'est pas la seule voie pour recevoir le langage. Le geste humain comme les yeux font partie intégrante de la créativité langagière chez les  parlêtres » que nous sommes. Les enfants Sourds n'ont pas à être considérés comme des déficitaires à soigner par le son, il ne s'agit pas tant de médicaliser leur existence que de parvenir à les entendre en reconnaissant l'originalité de leurs modalités langagières. Les Sourds parlent avec leurs mains et entendent avec leurs yeux. Familiarisé avec la langue des signes française, André Meynard travaille comme psychanalyste, notamment avec des enfants, des adolescents et des adultes Sourds. À partir de cette clinique, il montre que la parole des Sourds qui signent s’articule à la dimension désirante. Il rend compte de leur créativité langagière et nous invite à découvrir comment l’inconscient s’y manifeste par exemple, à travers lapsus, traits d’esprit, récits de rêves... Contrairement aux discours officiels qui considèrent les enfants Sourds comme des handicapés de la parole et du langage, André Meynard nous engage à prendre la mesure de ce qu’ils nous enseignent par l’originalité de leur prise de parole. En effet, non seulement l’œil entend mais le geste nous inscrit en langage en aucune manière ces modalités langagières ne font obstacle à l’acquisition d’une langue écrite ou vocale. Après avoir été longtemps interdite, la LSF se voit aujourd’hui écartée des lieux d’accueil et d’éducation des enfants Sourds, ce qui contribue à les faire taire. Pour l’auteur, la SPN Surdité permanente néonatale à détecter dès le 2e jour de vie fait partie des maladies inventées par les experts sanitaires qui soumettent déjà tous les dysfonctionnels, les hyperactifs, les futurs délinquants aux mêmes grilles d’évaluation si prisées par nos cultures de la norme, sourdes à l’altérité. A propos de l'auteur André Meynard est psychanalyste à Marseille. Il est membre de l'association de psychanalyse Encore et du Groupe régional de psychanalyse GRP. Il anime mensuellement à Marseille un séminaire de recherche sur les questions du langage et de la parole avec traduction en langue des signes française LSF. Détails Parution 25 février 2016 EAN 9782749250137 14x22, 360 pages Psychanalyse et clinique Thème Psychanalyse FIBROMYALGIE - L'AIDE DE LA SOPHROLOGIE 10/03/2016 FIBROMYALGIE - L'AIDE DE LA SOPHROLOGIE La Fibromyalgie est une maladie qui se caractérise par des douleurs musculaires à différents endroits du corps, associées à des troubles du sommeil et à une sensation de grande fatigue. Cette maladie chronique qui toucherait près de 2% des Français impacte lourdement la vie quotidienne de ceux qui en souffrent. Généralement traitée par des équipes pluridisciplinaires, la fibromyalgie est une pathologie complexe qui nécessite l'expertise de rhumatologue, généralistes et psychologues. La sophrologie peut accompagner ces traitements et intervient fréquemment dans la gestion de la douleur pour retrouver un bien-être quotidien. Gestion de la douleur et des troubles du sommeil Les douleurs chroniques ont un impact sur la vie quotidienne les personnes atteintes de fibromyalgie ont souvent tendance à réduire leurs activités par peur de décupler certaines douleurs. S'en suivent un sentiment d'isolement et une perte de confiance en soi. Le stress engendré par la peur de la mise en mouvement a tendance à décupler les points de tensions dans le corps. Ce cercle vicieux angoisse/douleur doit être enrayé pour permettre à la personne de retrouver une certaine qualité de vie. Il s'agit de remettre, en douceur, le corps en mouvement et de reprendre confiance en ses capacités. Le stress, facteur aggravant de la douleur, peut être enrayé par des exercices simples de relaxation et de détente. Si la sophrologie ne permet pas de guérir les douleurs, elle peut néanmoins en diminuer l'intensité. La fibromyalgie entraÃne dans la plupart des cas des troubles de l'endormissement et du sommeil. Or l'on sait que le sommeil est un facteur déterminant de santé et de bien-être. La sophrologie travaille à développer un état de calme propice au sommeil et à retrouver ainsi énergie et vitalité. Les techniques de la sophrologie La sophrologie apprend à se détendre pour prendre de la distance avec ses émotions, ses tensions et à se concentrer sur l'écoute de ses ressentis. Les séances de sophrologie pour les personnes atteintes de fibromyalgie se fondent vont comme pour toute séance sur la relaxation dynamique et la suggestion mentale. Les exercices de relaxation dynamique s'appuient sur des contractions musculaires douces et une respiration contrôlée. Cette pratique permet de se relâcher, de renforcer sa concentration et de développer la représentation de soi. La personne, installée sur une chaise, peut, par exemple, tendre les bras au dessus de sa tête et allonger doucement les jambes en respirant par le nez, puis étirer lentement l'ensemble de son corps respiration bloquée avant de revenir en position initiale sur l'expiration. Cet exercice de l'ensemble du corps, à répéter trois fois, permet de se libérer des tensions et de prendre conscience de son corps assoupli et libéré. La suggestion mentale permet la visualisation d'images positives afin d'enrayer la sensation de douleur et de créer des images positives. La personne peut par exemple s'entraÃner à visualiser les différents endroits douloureux de son corps comme autant de points rouges. Elle s'exerce ensuite mentalement à faire diminuer l'intensité de la couleur, pour que les points passent du rouge au rose avant de disparaÃtre. Par la force du mental, on agit ainsi sur l'intensité de la douleur ressentie. Pratiquée quotidiennement, la sophrologie permet d'estomper le symptôme et peut ainsi jouer un rôle d'accompagnement important dans le traitement. Catherine Aliotta, sophrologue, Présidente de la Chambre Syndicale de la Sophrologie. Cet article a été téléchargé à partir du lien © L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire DÉPRESSION DES ADOLESCENTS 11/03/2016 DÉPRESSION DES ADOLESCENTS 3 QUESTIONS SIMPLES POUR ORIENTER RAPIDEMENT LE DIAGNOSTIC Par Claire LEWANDOWSKI - Date de publication 09 Mars 2016 Près d’un adolescent sur 5 présenterait des symptômes dépressifs et 3 % environ une dépression caractérisée. Même si certains facteurs de risques sont connus, la dépression de l’adolescent, aux conséquences sanitaires, éducatives et sociales parfois lourdes, reste souvent sous-diagnostiquée. Les médecins généralistes jouent un rôle clé pour identifier les adolescents dépressifs ou à risques, même s’ils ne les consultent en général pas pour cette raison. Le challenge est donc, pour les médecins, de reconnaÃtre une dépression derrière une plainte somatique ou fonctionnelle afin de proposer rapidement un accompagnement thérapeutique. Mais peu d’outils sont actuellement à leur disposition pour faciliter ce diagnostic. Pour les y aider, des chercheurs danois et suédois ont testé auprès de 294 adolescents l’efficacité diagnostique de 3 questions simples, dont le libellé ne surprendra pas les professionnels de santé mais qui ont le mérite d'avoir été validées, au préalable, auprès d'adultes. Les résultats montrent que ces 3 questions pourraient être utilisées régulièrement en consultation pour soupçonner valeur prédictive positive 31 % ou éliminer valeur prédictive négative 97 % une dépression. Trois questions courtes déjà validées pour le diagnostic de dépression chez l'adulte La sensibilité et la spécificité des deux questions "clés" et de la question "de soutien" ci-dessous ont été validées auprès de 1 000 adultes Arroll et coll., BMJ 2005 1. Au cours du dernier mois, vous êtes vous souvent senti triste, déprimé ou désespéré ? réponses possibles "oui" ou "non" 2. Au cours du dernier mois, avez-vous souvent été gêné par un manque d'intérêt ou de plaisir à faire les choses ? réponses possibles "oui" ou "non" 3. Est-ce que vous voudriez de l'aide sur quelque chose ? réponses possibles "oui", "oui, mais pas aujourd'hui" ou "non" Tests de ces 3 questions auprès d'adolescents danois et norvégiens Pour l'étude menée par Wenche Haugen et ses collaborateurs, 43 médecins généralistes danois et norvégiens ont demandé aux adolescents qui les ont consultés s'ils souhaitaient participer, de manière anonyme, à un test. Une lettre d'invitation à participer à été envoyée à 2 370 adolescents de 14 à 16 ans. Environ 15 % ont répondu 145 Danois et 149 Norvégiens, par téléphone, aux 3 questions ainsi qu'aux interrogations d'un questionnaire recommandé par l'Organisation Mondiale de la Santé dans l'évaluation de la maladie mentale "Composite International Diagnostic Interview", ou CIDI La sensibilité, la spécificité et la valeur prédictive des trois questions ont été comparées à celles du CIDI. Une dépression modérée à sévère chez 4 % des participants Les résultats, publiés dans le British Journal of General Practice en février 2016, montrent tout d'abord qu'11 % des adolescents interrogés présentaient un "épisode dépressif caractérisé", selon les résultats du CIDI. Une "dépression modérée à sévère"a été diagnostiquée chez 4 % des répondants, chiffre conforme à la prévalence moyenne retrouvée dans d'autres études. Test des 3 questions des résultats positifs Pour le test des trois questions, les résultats comparés à ceux du CIDI montrent une bonne sensibilité 82 % si les deux premières questions sont posées, 48 % si les trois questions sont posées et une forte spécificité 77 % et 98 % respectivement 93 % des diagnostics étaient concordants avec ceux du CIDI lorsque les trois questions étaient posées. Par ailleurs, la valeur prédictive négative des 3 questions est élevée, à 97 % l'absence de réponses "oui" signifie très probablement que l'adolescent interrogé n'a pas de dépression. La valeur prédictive positive 3 "oui" signifient qu'une dépression est présente est plus faible 31 %, mais cela s'explique probablement par la fréquence des troubles de l'humeur à cet âge comme à d'autres…. Un résultat positif aux trois questions nécessite donc, logiquement, confirmation par un entretien plus approfondi, voire une consultation spécialisée. Trois questions "à poser à tout moment en consultation de médecine générale" Certes, le taux de participation faible pourrait avoir causé un biais de sélection, mais les auteurs soulignent que les résultats de cette étude sont robustes, car leur but était de comparer la fiabilité de ces trois questions avec un test d'étalonnage pour chaque personne. De plus, ils constatent que la prévalence de la dépression retrouvée dans leur étude est similaire à celle retrouvée lors d'autres études. Ils en concluent que la validité statistique de ces 3 questions les rend attrayantes pour le dépistage de la dépression chez les adolescents. Ils suggèrent donc que les médecins généralistes posent ces 3 questions à tout moment lors d'une consultation à la recherche d'une évaluation clinique de la dépression en précisant le caractère confidentiel de ces questions, ce qui pourrait permettre un diagnostic et une prise en charge précoces de ces troubles fréquents et à risques de complications. Sources British Journal of General Practice Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire DYSFONCTIONNEMENT D'UN CENTRE PSYCHOTHÉRAPIQUE 17/03/2016 LE FONCTIONNEMENT D'UN CENTRE PSYCHOTHÉRAPIQUE DE L'AIN DÉNONCÉ PAR LES AUTORITÉS La contrôleure générale des lieux de privation de liberté CGLPL a publié mercredi 16 mars 2016 un rapport accablant sur le Centre psychothérapique de l'Ain, qui décrit un asile de fous à l'ancienne, avec ses patients attachés aux lits, punis à l'isolement. Par la rédaction d' avec AFP- Rédigé le 16/03/2016 Il s'agit de la sixième recommandation en urgence émanant d'un CGLPL, la première concernant la psychiatrie depuis la création de l'institution en 2008. "Il s'agit des violations les plus graves des droits fondamentaux constatées par les contrôleurs qui ont déjà visité 40% des établissements psychiatriques de France", a déclaré Adeline Hazan, contrôleure générale des lieux de privation de liberté CGLPL, lors d'une conférence de presse consacrée à ce centre de Bourg-en-Bresse, le seul établissement de soins psychiatriques du département. "On a constaté le cas d'une jeune femme qui était depuis un an en chambre d'isolement, les quatre membres attachés, mais qui par contre était autorisée à rentrer chez elle tous les week-end où elle vivait normalement, allait chez le coiffeur", a relaté Mme Hazan, qui a fait du contrôle des établissements psychiatriques la priorité de son mandat voir encadré. Le directeur du centre psychothérapique Pascal Vassalo a assuré à l'AFP qu'il travaillait avec l'Agence régionale de santé à "un plan d'action pour remédier à certains dysfonctionnements". "On trouve que le rapport est très sévère. On ne reconnaÃt pas le fonctionnement de notre établissement", a-t-il dit, ajoutant que le centre ne lui semblait "pas très différent des autres". "Du jamais vu" C'est au contraire l'effarement qui a saisi les contrôleurs venus visiter le centre, du 11 au 15 janvier, et qui dressent une longue liste de "restrictions disproportionnées" des libertés. Leur rapport constate un "accès limité à la cour intérieure pour la majorité des patients, à deux fois une demi-heure par jour" dans une des unités, "l'interdiction de fumer plus de quatre cigarettes par jour". Des "prescriptions d'enfermement et de contention" sont renouvelées dans certains cas, "sans examen systématique du patient".Parfois même utilisées "à des fins disciplinaires". Pour une capacité de 412 lits, le centre compte 46 chambres d'isolement, dont en moyenne 35 sont occupées quotidiennement. Certains patients y sont attachés à un fauteuil ou à leur lit "jusqu'à 23 heures par jour". "Cela peut durer plusieurs mois, c'est du jamais vu", a dit Adeline Hazan. Seules certaines de ces 46 chambres sont équipées d'un bouton d'appel, "dont beaucoup ne fonctionnent pas", et les malades n'ont d'autre recours que de crier ou taper sur les portes pour appeler, ou pour ceux qui sont attachés d'attendre le passage d'un infirmier pour boire ou accéder au bassin toilettes. Fixer des délais et règles claires à la contention "On n'a pas l'impression d'être des barbares" mais "on reconnaÃt que nos pratiques médicales nécessitent des améliorations", a concédé Jean-Claude Michalon, président de l'association lyonnaise qui gère le centre de l'Ain. "On n'a jamais été alerté d'abus", s'est aussi défendu le directeur du centre, arguant que jusqu'à la loi santé de janvier dernier, qui encadre strictement le recours à l'isolement et à la contention, "il n'y avait pas de règlementation sur les pratiques de soins intensifs". La nouvelle loi oblige les établissements à tenir "un registre avec le nom du médecin qui a pris la décision, le motif, la durée avec un recensement par établissement du nombre de mesures prises chaque année", a précisé Mme Hazan. "Comment se fait-il que personne n'ait été au courant de cette situation ? Je n'ai pas de réponse. Mais si nous n'y étions pas allés, cette situation aurait perduré", a-t-elle affirmé, plaidant pour la création d'un "observatoire national". Dans ses recommandations au ministère de la Santé, qui s'est engagé à les suivre, la contrôleure demande en priorité d'"ériger en règle la libre-circulation dans l'établissement" et de fixer des délais et règles claires à la contention et à l'enfermement. Elle demande également un renforcement des activités thérapeutiques dans ce centre où les patients souffrent mais aussi "s'ennuient", et une formation du personnel aux situations de crise. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire SCHIZOPHRÉNIE 23/03/2016 SCHIZOPHRÉNIE UN COLLECTIF NATIONAL POUR LUTTER CONTRE LES PRÉJUGÉS Parce que "la schizophrénie fait l’objet de nombreuses idées fausses ", un collectif national sur les schizophrénies vient de se créer pour faire avancer les pratiques et les mentalités sur cette maladie méconnue. Par La rédaction d' avec AFP - Rédigé le 23/03/2016 Hallucinations, idées bizarres ou délirantes, impression de vivre dans un monde irréel c’est ainsi que se manifestent, en phase aigüe, les symptômes de la schizophrénie. Mais cette maladie est, dans la plupart des cas, diagnostiquée tardivement plus de 5 ans perdus en moyenne entre les premiers signes, souvent atypiques repli sur soi, isolement, décrochage scolaire, troubles de l’attention… et le diagnostic ou la première hospitalisation. C’est une des raisons pour lesquelles un collectif national sur les schizophrénies vient de se créer. Rassemblant six associations françaises dédiées à cette maladie, ce collectif souligne, dans un communiqué, que "la schizophrénie fait l’objet de nombreuses idées fausses et la France est l’un des pays qui stigmatise le plus les personnes vivant avec ce trouble" Touchant personnes en France, cette pathologie affecte le système nerveux central et altère les fonctions cognitives, la mémoire, la perception, l’expression et le raisonnement. Rappelant que la schizophrénie se déclenche le plus souvent à l’adolescence, le collectif national souligne "il s’agit d’une pathologie organique comme une autre, une maladie du cerveau, neurobiologique […] elle n’est pas le produit de l’éducation ou d’un conflit familial, contrairement à ce que croit la majorité des Français". Plus de la moitié des personnes touchées n’ont pas conscience de leur maladie alors qu’elles nécessitent une prise en charge, selon le collectif. De plus, d’après une étude comparée des pays membres de l’OCDE, "la moitié au moins" des patients français atteints de schizophrénie n’auraient pas accès aux soins et aux traitements médicamenteux. Un accès aux soins trop centré sur l’hôpital D’après le collectif d’associations "pour les personnes atteintes, et notamment les jeunes, l’accès aux soins s’effectue souvent en urgence". Il réclame donc un "accès précoce aux soins" pour les moins de 16 ans. Quant aux prises en charge actuelles, il estime que celles-ci sont "erratiques et incomplètes " et ne sont pas assez ouvertes aux thérapies psychosociales. Ces thérapies sont pourtant hautement recommandées au niveau international, pour compléter les traitements médicamenteux. Par ailleurs, ce groupement d’associations estime que les conditions d’hospitalisations ne sont pas toujours "respectueuses" des droits des patients et que l’organisation des soins est "trop centrée sur l’hôpital". Selon lui, cela conduirait à des taux importants de rechute, avec des conséquences "dévastatrices", notamment en termes de suicide ou de désocialisation. La 13ème édition des Journées Francophones de la schizophrénie se tient du 18 au 27 mars dans différents pays francophones France, Suisse, Belgique, Canada, Maroc, Bénin, République Centrafricaine et Cameroun. Ses objectifs • Ouvrir le regard de la société sur la réalité de cette maladie. • Lutter contre la stigmatisation des malades. • Sensibiliser les décideurs de l’importance de cette maladie. • Sortir de leur isolement des familles confrontées à la maladie d’un de leur proche en apportant des informations, en montrant qu’elles ne sont pas seules, en favorisant leur contact avec des associations de familles. • Redonner aux malades une dignité. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire THÉRAPIE PSYCHOMOTRICE À L'ADOLESCENCE 24/03/2016 THÉRAPIE PSYCHOMOTRICE À L'ADOLESCENCE Auteur Mélisande Le Corre, PsychomotricienneNombre de pages 7 – acheter l’article 5,00 € Sur le site Sabri, 17 ans, incarcéré pour un viol commis à l’âge de 14 ans, a connu un parcours parsemé de violences, de rejets et de carences. Face à son immaturité affective et intellectuelle, à son impossibilité de verbaliser et d’élaborer, l’approche corporelle est privilégiée. Récit d’un travail en psychomotricité. USAGE DÉTOURNÉ DE MEDICAMENTS 25/03/2016 USAGE DÉTOURNÉ DE MERCALM, NAUSICALM ET NAUTAMINE les mesures préventives de l'ANSMPar David PAITRAUD - Date de publication 22 Mars 2016 Une enquête d'addictovigilance demandée par l'Agence du médicament ANSM en 2014 a mis en évidence un risque d'usage détourné à des fins récréatives des spécialités indiquées dans le mal des transports à base de diménhydrinate, MERCALM et NAUSICALM, et de diphénydramine, NAUTAMINE. Les adolescents et les jeunes adultes sont particulièrement exposés à ce mésusage pouvant entraÃner des complications potentiellement graves. L'ANSM a pris des mesures visant à limiter l'accès à ces antihistaminiques H1 de 1re génération, à sensibiliser les professionnels de santé et à renforçer l'information générale sur le risque d'abus, de dépendance et d'usage détourné de ces spécialités de prescription médicale facultative. Un usage détourné à des fins récréatives L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ANSM publie un point d'information sur le risque d'abus et d'usage détourné des antinaupathiques MERCALM comprimé pelliculé sécable caféine et diménhydrinate, NAUSICALM gélule ou sirop diménhydrinate et NAUTAMINE comprimé sécable diphénydramine. En effet, de récentes données d'addictovigilance ont mis en évidence une utilisation abusive de ces substances à des fins récréatives à fortes doses hallucinations, délires, principalement chez des adolescents ou des jeunes adultes, mais aussi chez des patients souffrant de troubles psychotiques ou ayant des antécédents d'abus et/ou de pharmacodépendance. Des données d'addictovigilance répertoriées sur une période de 11 ans En 2014, face à la notification de plusieurs cas d'usage abusif des antinaupathiques contre le mal des transports à base de diménhydrinate MERCALM et NAUSICALM ou de diphénydramine NAUTAMINE, l'ANSM a ouvert une enquête d'addictovigilance sur ces médicaments. Ce travail a permis de répertorier l'ensemble des cas notifiés au réseau des Centres d'évaluation et d'information sur la pharmacodépendance CEIP entre janvier 2003 et mai 2014. Au total, 59 cas ont été recensés au cours de ces 11 années dont • 25 cas de surconsommation possible ou probable, • 21 cas d'abus, • 11 cas de dépendance, • 4 cas de mésusage, • 1 cas de syndrome de sevrage. Selon la Commission des stupéfiants et des psychotropes séance du 12 février 2015, "Dix cas graves ont été rapportés dont un décès de cause inconnue d'un homme ayant une consommation abusive de MERCALM. Quatre cas de soumission chimique dans un contexte d'agression sexuelle ont été signalés, dont 2 en 2014." L'usage détourné de ces substances est associé aux effets indésirables suivants • syndromes de sevrage, • syndromes atropiniques ou anticholinergique, • troubles neurologiques troubles de la mémoire, hallucinations, agitation, tremblements, • troubles cardiaques tachycardie, douleur thoracique, ayant parfois entraÃné une hospitalisation. Selon les résultats de cette enquête, les sujets pratiquant un usage abusif des antinaupathiques sont "principalement des hommes et l'âge moyen est évalué à 33 ans". Des antinaupathiques de prescription médicale facultative La diphénhydramine NAUTAMINE et le diménhydrinate MERCALM, NAUSICALM sont des antihistaminiques H1 de première génération. Ces substances possèdent également des propriétés adrénolytiques et anticholinergiques. Elles sont indiquées dans la prévention et le traitement du mal des transports. NAUSICALM est également indiqué dans le traitement symptomatique de courte durée des nausées et des vomissements non accompagnés de fièvre, chez l'adulte et l'enfant. Ces spécialités sont disponibles en pharmacie sans prescription médicale obligatoire. Jusqu'en octobre 2015, deux d'entre elles, MERCALM et NAUSICALM, étaient inscrites sur la liste de médication officinale, et pouvaient être présentées en libre accès. Les mesures pour juguler le mésusage des antinaupathiques Suivant les recommandations de la Commission des stupéfiants et psychotropes de février 2015, l'ANSM a pris les mesures suivantes pour limiter l'usage détourné des antinaupathiques • Fin du libre accès o MERCALM et NAUSICALM ont été radiés de la liste des médicaments de médication officinale par décision du 13 octobre 2015. o Ces spécialités ne doivent donc plus être disposées en libre accès devant ou à côté du comptoir, à la portée du patient dans les pharmacies. • Renforcement de la vigilance o Les professionnels de santé, notamment les pharmaciens d'officine, doivent renforcer leur vigilance en cas de demande d'un antinaupathique, notamment lorsque celle-ci semble suspecte ou émane d'adolescents ou de jeunes adultes. o Les cas douteux laissant envisager un usage détourné ou une pharmacodépendance doivent être déclarés aux CEIP. • Renforcement de l'information o L'information sur les risques d'abus et de pharmacodépendance a été ajoutée et harmonisée dans le résumé des caractéristiques du produit RCP de ces spécialités. Risque d'abus et d'usage détourné les antinaupathiques s'ajoutent aux spécialités de codéine Récemment, l'ANSM avait communiqué sur les risques de détournement des spécialités de codéine et de prométhazine, utilisées en mélange dans une boisson récréatives dénommée purple drank . Comme les spécialités antinaupathiques, ces médicaments sont en vente sans ordonnance dans les pharmacies et les adolescents et jeunes adultes représentent la population la plus exposée à ces pratiques. A cette occasion, l'ANSM avait rappelé aux pharmaciens d'officine leur droit à refuser de dispenser un médicament lorsque l'intérêt pour la santé du patient leur paraÃt l'exiger article du Code de la Santé publique. Sources ANSM Agence Nationale de Sécurité du Médicament Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire TROUBLE BIPOLAIRE 26/03/2016 TROUBLE BIPOLAIRE DÉLAI DU DIAGNOSTIC POUR LES PERSONNES DÉPENDANTES L’errance thérapeutique fait souvent partie du parcours de soin des patients bipolaires. Pourtant, un délai dans la pose du diagnostic, et du traitement, est associé à une aggravation des symptômes bipolaires, à une augmentation des troubles cognitifs troubles de l’attention, de la mémoire, à un risque morbide élevé et d’autres pathologies associées comme des maladies cardio-vasculaires. Il est donc absolument nécessaire de réduire le délai de prise en charge. Comment expliquer ce délai ? Une équipe de l’Institut de Psychiatrie du King’s College à Londres s’est intéressée à différents facteurs pouvant influencer le délai entre la première visite chez un spécialiste et la prise en charge des symptômes bipolaires. Pour cela, ils ont réalisé une étude observationnelle rétrospective sur les dossiers de 1364 patients bipolaires, et ont mesuré l’impact de différents facteurs sur le temps écoulé entre la première visite chez un médecin psychiatre et la pose du diagnostic de troubles bipolaires. Ils se sont notamment attachés à évaluer l’impact de l’âge, du genre, du groupe ethnique, du statut marital, d’une hospitalisation à la demande d’un tiers, d’un diagnostic antérieur de maladies psychiatriques, de la consommation d’alcool ou de substance psycho actives. Le délai du diagnostic se rallonge pour les personnes dépendantes Les résultats de l’étude suggèrent que les patients reçoivent le diagnostic de leur bipolarité dans les deux mois suivant la première visite chez un médecin psychiatre. Le délai augmente considérablement pour les patients consommateurs d’alcool ou de drogues, et en moyenne, chez ces patients, la prise en charge intervient dans les 2 ans suivant la première visite chez un psychiatre. Selon les auteurs de l’étude, les symptômes du trouble bipolaire pourraient être, à tort, attribuer, aux effets de la consommation d’alcool ou de drogues, retardant ainsi la prise en charge.  Les patients ont besoin d’un diagnostic rapide » Les résultats de cette étude sont à mettre en parallèle avec l’observation que près de la moitié des patients bipolaires présentent une addiction à l’alcool, au cannabis ou à d’autres drogues. En plus d’aggraver les symptômes de la maladie, cette dépendance affecte directement le diagnostic. Les cliniciens de l’étude insistent sur la nécessité d’obtenir un diagnostic rapide, et appellent à établir un nouvel arbre décisionnel pour diagnostiquer les troubles bipolaires chez les patients à risque. Source Delays before Diagnosis and Initiation of Treatment in Patients Presenting to Mental Health Services with Bipolar Disorder, R. Patel , H. Shetty, R. Jackson, M. Broadbent, R. Stewart, J. Boydell, P. McGuire, . Plos one, 2015 Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire CROIRE EN L'INCONSCIENT ? 27/03/2016 CROIRE EN L'INCONSCIENT ? Dans la Revue semestrielle Essaim - Numéro 35 Avec la participation de Paul ALERINI, Sidi ASKOFARE, Sandra BOEHRINGER, Arnold CASTELAIN La tentative kantienne de démarcation entre croyance et savoir n’a pas résolu les relations tumultueuses entre ces deux termes, qu’on ne cesse de rapprocher et d’opposer, que ce soit à un niveau individuel ou collectif et dans tous les domaines, sociaux, scientifiques, religieux… allant parfois jusqu’aux extrêmes de la violence. Même quand le savoir est établi la terre tourne autour du soleil, il n’empêche pas des croyances contraires, et paradoxalement, il peut les susciter . La psychanalyse a révélé un certain nombre de déterminants inconscients de la croyance en tant que liée à la référence au désir le fantasme qui tisse la réalité comme mixte de symbolique et d’imaginaire, la pulsion d’où sort la vérité des théories sexuelles infantiles, les signifiants du nom du père, non représentable, ou du sujet supposé savoir pour le transfert… En outre, elle a montré que la division du sujet a justement la structure de la division entre savoir et vérité. Qu’en résulte-t-il pour la psychanalyse, toujours menacée de psychologisation ? Peut-on croire en la psychanalyse ? À l’inconscient ? Sinon comment peut-il encore se faire entendre ? Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire LES BENZODIAZÉPINES 28/03/2016 LES BENZODIAZÉPINES CES MÉDICAMENTS QUI NOUS RENDENT DÉPENDANTS Un Français sur cinq consomme des benzodiazépines au moins une fois par an. Des crises d'angoisse à la dépression, en passant par les insomnies ou certaines maladies neurologiques, les occasions de prendre ces médicaments sont nombreuses. Pourtant ces molécules ne sont pas anodines. Les benzodiazépines peuvent avoir des effets secondaires sur la mémoire ou l'état psychomoteur... sans oublier le risque fort de dépendance. Par La rédaction d' Un Français sur cinq a consommé au moins une fois dans sa vie des benzodiazépines, la famille d'anxiolytiques la plus couramment utilisée mais qui n'est pas sans effets secondaires. À commencer par une dépendance quand le traitement dépasse douze semaines. Or, en 2010, une étude a montré que la moitié des patients qui prenait ce médicament en consommaient depuis plus de deux ans. Le syndrome de sevrage est alors fréquent, avec des symptômes qui empêchent les malades de pouvoir s'arrêter facilement. Comment fonctionnent les anxiolytiques ? Un réseau de neurones constitue notre cerveau. L'information nerveuse passe d'un neurone à l'autre, au niveau de la synapse, grâce à des messagers chimiques que l'on appelle les neurotransmetteurs. Le neuromédiateur qui nous intéresse est le GABA l'acide gamma-aminobutyrique. Le GABA est inhibiteur, c'est-à -dire qu'il empêche l'excitation prolongée des neurones. C'est un véritable frein à la transmission nerveuse il sert donc, notamment, à contrôler les sensations de peur et d'anxiété. Pour agir, le GABA se fixe sur son récepteur et provoque son ouverture le message calmant peut être transmis au neurone suivant par l'intermédiaire de cette "porte d'entrée". Les anxiolytiques se fixent sur le même récepteur que le GABA et "boostent" son action en favorisant l'ouverture du récepteur. Résultat l'effet relaxant est augmenté, les symptômes anxieux diminuent. Le patient est soulagé. Les anxiolytiques sont des médicaments efficaces. Mais ils peuvent entraÃner une dépendance. Benzodiazépines mode d'emploi Petit tour d'horizon de ces médicaments aux indications variées et aux effets secondaires nombreux. Au total, 22 benzodiazépines sont commercialisées en FRANCE, réparties au sein de 4 groupes selon leurs indications • Les plus consommées sont les anxiolytiques. En 2010, selon l'Afssaps, les anxiolytiques représentaient plus de la moitié des boÃtes vendues. Indication principale le traitement des manifestations anxieuses sévères. • Les hypnotiques prescrits dans le cadre de troubles importants du sommeil. • Les myorelaxants indiqués pour le traitement des contractions musculaires. • Les antiépileptiques représentent moins de 5 % du marché. En 2010, 20% des Français ont consommé au moins une fois une benzodiazépine. Pourtant l'usage de ces médicaments n'est pas anodin et peut comporter des risques troubles de la mémoire et du comportement, altération des fonctions psychomotrices, altération de l'état de conscience qui peut entraÃner insomnie, cauchemar, idées délirantes ou hallucinations… Plus les doses et la durée du traitement sont importantes, plus les risques de développer ces effets secondaires augmentent. Pour limiter ces risques, ces médicaments sont délivrés uniquement sur ordonnance et la durée de prescription est pour la plupart d'entre eux, strictement encadrée 12 semaines pour les anxiolytiques et 4 semaines pour les hypnotiques. Pourtant selon un rapport de l'Agence du médicament, la durée moyenne de traitement des anxiolytiques et hypnotiques est de 7 mois. Le principal problème lié à ce mauvais usage, c'est la dépendance. Quand on prend ces médicaments pendant plusieurs mois, il ne faut jamais les arrêter du jour au lendemain sans avis médical. Benzodiazépines un sevrage pour mettre fin à la dépendance Quand on veut arrêter de prendre des anxiolytiques, il est conseillé de se faire aider. Et si plusieurs tentatives de sevrage ont échoué, il est même possible de se faire hospitaliser. Pour aider les patients dépendants, des services reçoivent des patients en consultation et leur proposent un protocole de sevrage lorsque cela s'avère nécessaire. Sevrage des anxiolytiques les bienfaits des cures thermales Choisir la cure thermale pour se passer d'anxiolytiques, c'est ce que propose les Thermes de Saujon, en Charente-Maritime depuis 2010. La cure est une solution originale qui permet de réduire sa consommation de benzodiazépines avec un suivi très particulier. Selon le Dr Olivier Dubois, psychiatre et médecin thermal, "les personnes qui veulent se sevrer sont généralement des personnes qui consomment des anxiolytiques depuis un certain temps. Ils ont conscience que leur état est compatible avec l'arrêt du médicament mais qui pour différentes raisons, échec ultérieur, peur des effets secondaires à l'arrêt ou de la rechute, n'arrivent pas à le faire seuls. Ils ont alors besoin d'être accompagnés par des professionnels". S'arrêter seul sans un soutien médical est en effet très délicat car les benzodiazépines sont des médicaments dont il est difficile de se défaire. Durant leur séjour, les curistes sont suivis par un psychologue comportementaliste, qui leur propose des ateliers éducatifs. Il s'agit de comprendre ce qui a poussé ces personnes à consommer autant de calmants et leur expliquer les étapes du sevrage comme l'explique Anne Vincent, psychologue "On leur donne les outils à mettre en place pour ne pas tomber d'une dépendance à une autre, ce qui est souvent le cas si on remplace un médicament par un autre médicament. Ce sont des outils à la fois corporels détente avec tout ce que cela peut comprendre, et un questionnement mental qui est de savoir comment s'autonomiser, se responsabiliser pour ne plus tomber dans cette dépendance. Il faut que les personnes apprennent à se faire confiance, et du coup ne plus avoir besoin de médicaments pour fonctionner dans leur vie". Les ateliers se répètent durant le séjour. L'objectif étant de permettre aux patients de mettre en place des stratégies pour accepter le sevrage et mieux réagir aux symptômes du manque. Pour le Dr Dubois, la cure est efficace grâce à l'association de trois formules tout d'abord l'eau qui permet de compenser l'effet thérapeutique, l'environnement médicalisé qui permet au patient d'être sécurisé et enfin la thérapie cognitivo-comportementalequi permet au patient d'apprendre des outils pour mieux gérer son anxiété. Depuis la mise en place de cette prise en charge originale de la dépendance, les résultats sont positifs. Une étude a montré que la moitié des curistes arrête leur consommation d'anxiolytiques dans les trois mois qui suivent la article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire TROUBLES BIPOLAIRES 30/03/2016 TROUBLES BIPOLAIRES LE DIAGNOSTIC PREND EN MOYENNE DIX ANS Cette maladie grave est classée parmi les 10 pathologies les plus invalidantes par l'Organisation mondiale de la santé. Pour obtenir un diagnostic des troubles bipolaires, les patients doivent souvent parcourir un long chemin semé d'embuches. A l'occasion de la journée mondiale des troubles bipolaires ce 30 mars, l'association Argos souhaite sensibiliser le grand public à cette maladie "pour qu'on cesse de stigmatiser les malades". Par la rédaction d' avec AFP - Rédigé le 30/03/2016 Autrefois appelés "psychose maniaco-dépressive", ces troubles mentaux se caractérisent par une alternance de phases dépressives et de phases d'exaltation dites "maniaques" où le malade ressent une énergie excessive au point de se priver parfois de sommeil ou de mener des projets titanesques jusqu'à épuisement. "J'ai traversé des dizaines d'années de souffrance", explique Annie Labbé, fondatrice de l'association Argos, elle-même atteinte de troubles bipolaires. "J'ai consulté dix, peut-être même quinze psychiatres. On me soignait pour dépression sévère mais les antidépresseurs étaient totalement inutiles." Elle pointe du doigt l'errance diagnostique des malades "j'ai 63 ans et je suis probablement bipolaire depuis l'âge de 9 ans", poursuit-elle. "Cela m'a empêché de faire de grandes études alors que j'étais une très bonne élève. J'avais un problème d'attention, je paniquais au moment des examens". "L'exaltation, c'est le feu qui inexorablement amène aux cendres, la dépression", résume-t-elle. UNE MALADIE COMPLEXE ET MULTIFACTORIELLE Environ 2% de la population sont touchés par les troubles bipolaires en Europe. En France, sur les quelque 1,3 million de personnes atteintes, 25% ont fait des tentatives de suicides fatales dans 15% des cas, selon la Fondation scientifique FondaMental. "Ils affectent autant les femmes que les hommes et apparaissent à un moment crucial de la vie, en majorité entre 15 et 25 ans", explique Marion Leboyer, présidente de FondaMental, qui a ouvert des "centres experts" pour favoriser le diagnostic précoce. "Il faut en moyenne dix ans pour que le diagnostic soit posé", déplore-t-elle. Car la maladie est complexe. "Les troubles bipolaires sont dus à un terrain génétique en interaction avec des facteurs environnementaux", résume Mme Leboyer. "La difficulté est qu'il n'y a pas un seul facteur majeur mais il y plein de petits facteurs génétiques qui interagissent avec une série de facteurs environnementaux qui surviennent à différentes périodes de la vie prénatale, enfance, âge adulte". Parmi les facteurs environnementaux, les stress sévères comme les traumatismes graves pendant l'enfance mort d'un parent, abandon, viol, inceste, etc., certaines carences alimentaires, des troubles du sommeil ou des infections précoces grippe pendant la période prénatale. Autre difficulté les phases maniaques se manifestent parfois bien longtemps après des phases dépressives. "Petite, je manifestais beaucoup de mélancolie, beaucoup moins d'exaltation", confirme Anne Labbé. LA DIFFICULTÉ DE POSER LE DIAGNOSTIC "En l'absence d'antécédents familiaux, tant qu'il n'y a pas eu de phase maniaque, il est difficile pour un médecin de poser le diagnostic d'autant que cette maladie est encore mal connue de beaucoup de soignants", note Sébastien Guillaume, professeur psychiatre à l'hôpital de Montpellier. Dans le cas de troubles où les phases d'excitation sont atténuées, le médecin "peut facilement passer à côté", poursuit-il. Au centre expert de Montpellier, les malades potentiels sont ainsi soumis à une batterie de tests pendant 48 heures pour établir un diagnostic. Dans un cabinet de médecine générale où les patients défilent toutes les 20 minutes, il est impossible de procéder à un examen approfondi, observe le psychiatre. Pourtant, une fois diagnostiqués, les troubles bipolaires peuvent être soignés. "On ne guérit pas, mais on se soigne. C'est une maladie avec laquelle on peut vivre, travailler, fonder une famille", insiste le Pr Guillaume. "Être diagnostiqué bipolaire n'est pas une condamnation à mort, surtout si la prise en charge est précoce, avant que les épisodes dépressifs ou maniaques ruinent la vie quotidienne." Le traitement repose sur trois piliers des thymorégulateurs médicaments régulant l'humeur à vie, une psychothérapie adaptée et une bonne hygiène de vie pour pallier les risques associés à cette maladie comme l'obésité, le diabète ou l'hypertension. Car "la première cause de mortalité d'un bipolaire n'est pas le suicide mais les maladies cardio-vasculaires", conclut le professeur Guillaume. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire BIPOLARITÉ 31/03/2016 BIPOLARITÉ LES PRÉMICES D'UNE DÉRIVE Au rythme d'évolution actuelle de la notion de bipolarité, il y aura bientôt autant de bipolaires que de dépressifs, et de nouvelles classes de médicaments vont prendre le relai des antidépresseurs, qui sont de plus en plus discrédités. Une dérive inquiétante, sur un modèle déjà éprouvé, qui conduit à la consommation massive de médicaments psychotropes pour un problème initial qui ne la justifie pas. L’ÈRE DES MÉDICAMENTS PSYCHOTROPES Au cours des années 1950, les essais concluants effectués par Henri Laborit ont conduit à la mise sur le marché de la Clorpromazine, neuroleptique destiné à traiter les crises maniaques et chef de file d’une longue série de médicaments destinés à soigner les pathologies neuro-psychiques. Au départ, traiter les maladies mentales ou l’épilepsie en mal de solutions, répondait à un vrai besoin. Puis, sont arrivées les benzodiazépines anxiolytiques Valium Tranxène©… qui dans certains cas se sont révélés précieux, mais ont vite étendu leur champ d’application à la prise en charge médicale des inconforts psychiques de la vie. Un boulevard pour les débouchés économiques… GRANDEUR ET DÉCADENCE DES ANTIDÉPRESSEURS La dépression, dans le sens d’un effondrement de la vitalité psychique, accompagné d’une grande souffrance, est connue depuis longtemps, et nécessite un traitement adapté. Les premiers antidépresseurs ont bien répondu à ce besoin. Ces grandes dépressions ne sont cependant pas si fréquentes. Les états dépressifs, lors une période difficile ou après un choc de séparation mort d’un proche, rupture relationnelle, licenciement, vol… sont plus courants. Ils sont nécessaires pour nous aider à passer un cap vers autre chose. Ils demandent avant tout de prendre du temps, du repos, et de bénéficier d’un soutien de son entourage. Pendant longtemps, cela était géré, pas si mal, sans médicaments. Pour ouvrir un marché à de nouvelles générations de produits, une stratégie bien orchestrée avec un lobbying appuyé, a créé le besoin auprès des médecins et du public. À l’appui de travaux librement interprétés des Neurosciences, la dépression devient une maladie liée à la perturbation des neuromédiateurs. Et cette maladie devient bien plus fréquente qu’on ne le pensait ! En caricaturant un peu, on pourrait dire que ce qui était appelé fatigue nerveuse ou tristesse auparavant est progressivement devenu dépression. Résultat des millions d’utilisateurs dans le monde, avec un record France où environ 8% de la population consomme des antidépresseurs. Avec un bilan désastreux la nouvelle dépendance créée par cet usage étant bien plus marquante que la résolution au problème de mal-être psychique qu'il étaient sensé résoudre ! Et puis, les dernières publications faisant la synthèse des études cliniques sur les produits utilisés Prozac et ses successeurs ont révélé qu’ils n’avaient finalement aucune action significative sur les états dépressifs mineurs. Ce qui montre que comment une habileté stratégique a fait le succès de médicaments pour lesquels il n'y avait pas de réel besoin. Un scénario qui pourrait se répéter… DE LA DÉPRESSION À LA BIPOLARITÉ On connaÃt, depuis longtemps également, la psychose maniaco-dépressive, dans laquelle les états dépressifs profonds sont précédés d’états d’excitation incontrôlables crises maniaques, pouvant conduire aux comportements les plus fous. Une statistique à partir de dossiers d’admissions en asile psychiatrique sur 50 ans au début du XXe siècle au Pays de Galles indique que 0,001% de la population galloise était concernée. En 1994, une étude américaine concluant à une fréquence de 1,3% dans la population américaine, et aujourd’hui, certains auteurs avancent le chiffre de 5% ! La maladie a-t-elle progressé à ce point ? L’évolution réelle est difficile à évaluer, parce que cette affection a aussi changé de critères en se dénommant désormais trouble bipolaire. Pour être considéré comme bipolaire, il suffit d’être parfois dépressif, en passant par des phases d’excitation hypomaniaques, ou d’avoir des antécédents de maniaco-dépression dans la famille. En fait, les alternances d’humeur, que l’on appelait avant cyclothymie ou dysthymies, sont devenues de vraies maladies. Pour traiter les crises maniaques, les neuroleptiques ont fait leur preuve, et pour les prévenir, des anticonvulsivants dérivés d’antiépileptiques comme le Depakote sont aujourd’hui reconnus et utilisés comme thymorégulateurs. Dans cette continuité, ils sont désormais utilisés dès lors qu’un diagnostic de bipolarité est posé. Aux États-Unis, sous l'effet d'une campagne médiatique sensibilisant à la présence sournoise de bipolarité chez des personnes dépressives, les thymorégulateurs sont aujourd’hui largement prescrits, sans avoir fait la preuve d’un rapport bénéfice/risque favorable à long terme.. En Europe, la notion de bipolarité commence à se banaliser. Une histoire déjà connue est en train de se reproduire… En 2006, près de Boston, une enfant de 2 ans est morte des conséquences d’un traitement associant Seroquel antipsychotique, Depakote  thymorégulateur » et Catapressan  anti-hypertenseur central utilisé comme sédatif, suite à un diagnostic de bipolarité. Ce traitement a été ensuite reconnu comme  approprié et conforme aux standards professionnels responsables », ce qui a évité toute poursuite au médecin prescripteur. Voilà comment la norme a changé, et comment les instabilités d’humeur sont désormais une maladie justifiant des traitements lourds ! NE PAS METTRE LES PIEDS DANS L’ENGRENAGE Il n’y a pas de doute aujourd’hui que l’abus de médicaments psychotropes est une catastrophe, autant pour les comptes de l’assurance maladie que pour la santé de la population. La plupart du temps, ils ne résolvent pas vraiment le problème, tout en apportant des effets secondaires gênants et en créant une dépendance qui rend difficile le sevrage. Les états dépressifs et les variations d’humeur, fréquemment, ne sont pas des maladies organiques, mais la traduction d’une situation de vie dans laquelle des facteurs alimentaires et relationnels ont un rôle souvent majeur, ce qui ouvre la porte à des solutions non toxiques, non addictives et avec des effets durables. Les médicaments psychotropes ont leur utilité lors de troubles graves dépression majeure, épilepsie, psychose maniaco-dépressive, schizophrénie…, mais il est rare qu’ils soient bénéfiques en dehors de ces contextes. C’est pourquoi il est nécessaire, avant de commencer un tel traitement, de bien évaluer ce qu’ils apportent vraiment, et de savoir, dès le début s’il est prévu pour durée courte limitée ou si c’est insidieusement un pied dans le traitement longue durée qui est en train de se poser. Et ne pas tomber dans le piège du diagnostic de bipolarité s’il ne s’agit pas d’une véritable maladie maniaco-dépressive ! Cet article a été rédigé le 14/06/2011 par Jean Benjamin Boislève. Références David Healy Mania, A Short History of Bipolar Disorder, Johns Hopkins Biographies of Disease, 2008 – Mikkel Borch-Jacobsen Which came first, the condition or the drug, London review of Books 7/10/2010 Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire SITUATION PSYCHIQUE EN PRISON 05/04/2016  UN RAPPORT DÉNONCE LA SITUATION DES DÉTENUS ATTEINTS DE TROUBLES PSYCHIQUES LE MONDE du - Par Jean-Baptiste Jacquin Quelle est la proportion de détenus atteints de troubles psychiques ou de maladies mentales dans les prisons françaises ? Nul ne le sait précisément. Commander une étude indépendante sur le sujet est la première recommandation formulée par l’organisation non gouvernementale Human Rights Watch HRW, à l’issue d’un rapport d’enquête publié mardi 5 avril. Intitulé  Double peine, conditions de détentions inappropriées pour les personnes présentant des troubles psychiatriques dans les prisons en France », ce rapport dresse un constat accablant sur la prise en charge des personnes malades, alors que quelque 30 % des détenus souffraient de troubles psychotiques schizophrènes, maniaco-dépressifs, paranoïaques, bipolaires, etc., selon une étude du ministère de la santé réalisée il a plus de douze ans. Le sujet, déjà abordé par le contrôleur général des lieux de privation de liberté, a été étudié dans deux principales directions. La souffrance supplémentaire et discriminatoire infligée à ces personnes alors que les conditions de détention ne sont pas adaptées à leur maladie ou handicap ; la difficulté d’accès des détenus aux soins en matière de santé mentale.  Les ministères de la santé et de la justice doivent faire des efforts considérables pour remédier à ces situations qui sont inacceptables pour un pays comme la France », avertit Izza Leightas, la chercheuse qui a piloté l’étude de HRW. Alors qu’il y a une surreprésentation des personnes atteintes de troubles psychiatriques en prison, l’ONG note que,  dans la plupart des cas », les conditions de détention aboutissent  à une nouvelle détérioration de leur santé mentale ». HRW dénonce d’abord la souffrance infligée aux détenus les plus fragiles ou atteints de troubles mentaux par le choc du monde carcéral surpopulation, violence, promiscuité, solitude affective, etc.. Sans compter les brimades supplémentaires que leur état occasionne de la part d’autres détenus. Une spirale infernale alors que l’altération du discernement est souvent perçue comme un facteur de risque supplémentaire en matière de récidive. Ces personnes jouissent ainsi de moins de possibilités d’aménagement de peine alors que leur santé exigerait le contraire. De plus, jusqu’à la loi Taubira de 2014, la prise en compte du trouble mental dans les jugements correctionnels ou criminels justifiait souvent des peines plus sévères, contrairement à l’idée admise en droit pénal d’une altération de la responsabilité. HRW demande ainsi  aux juges et aux procureurs de réduire la durée d’incarcération des personnes présentant des troubles psychiatriques graves ».  Conditions choquantes, contraires au droit » Rien n’est plus faux que de croire que ces personnes seraient mieux soignées en prison qu’en dehors. Certes, elles ont, comme les autres, accès à des psychologues qui dépendent de l’administration pénitentiaire et des psychiatres souvent rattachés à des hôpitaux voisins. Mais le rapport de HRW relève que faute de psychiatres volontaires en nombre suffisant, les listes d’attentes pour obtenir un rendez-vous s’allongent, tandis que les consultations seraient expéditives et limitées à la prescription de médicaments. Lorsque l’état médical d’un détenu s’est trop dégradé, il est alors hospitalisé, même sans son consentement. Mais les hôpitaux psychiatriques n’étant pas sécurisés pour accueillir des prisonniers, certains y sont maintenus à l’isolement, sans visite, ni promenade. L’un des professionnels de santé interrogé par Mme Leightas explique qu’ en général, les détenus préfèrent aller en quartier disciplinaire ». La chercheuse parle  de conditions d’hospitalisation choquantes, contraires au droit et à la dignité humaine ». La France dispose néanmoins de sept unités hospitalières spécialement aménagées UHSA. Implantées au sein d’hôpitaux, ces unités sont sécurisées par le personnel pénitentiaire. Deux autres unités sont en cours de construction, mais les places restent encore insuffisantes. Pour l’administration pénitentiaire, le sujet n’est pas simple alors que le secret médical vaut pour les détenus comme pour tous les citoyens. Sans enfreindre cette règle, HRW recommande de renforcer le dialogue entre personnels de santé et personnels pénitentiaires. L’association plaide également pour que des médecins puissent participer aux commissions de discipline en détention. Et souligne la surpopulation des prisons comme facteur aggravant la situation des personnes atteintes de troubles psychiatriques. Mais il s’agit là d’un autre sujet. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire FATIGUE ET FIBROMYALGIE 06/04/2016 LA FATIGUE EST-ELLE INHÉRENTE À LA FIBROMYALGIE ? Comment savoir si on a une fibromyalgie ou si on est en état d'épuisement général ? J'ai deux diagnostics différents et je suis perdue… Par La rédaction d' - Rédigé le 11/03/2016 Les réponses avec le Pr Françoise Laroche, rhumatologue "Quand on parle de fibromyalgie, on pense tout le temps aux douleurs et on oublie de penser à la fatigue. En fait, il y a des chevauchements. La fibromyalgie est un ensemble de symptômes qu'il faut essayer de regrouper de façon homogène expliquant ces problèmes de modulation de la douleur. Et les syndromes de fatigue chronique font partie de ces chevauchements. La plupart de mes patients sont plus fatigués que douloureux si on l'évalue sur une échelle. Il y a probablement une association des deux chez cette patiente. Ensuite, certains comportements qui aggravent les symptômes favorisent l'épuisement dans la fibromyalgie, c'est le cas quand on veut toujours forcer, toujours faire plus et ne pas prendre le temps de se reposer ou de fractionner ses activités… "Heureusement qu'il y a des émissions, des lieux… où on parle de plus en plus de la fibromyalgie. Par rapport à il y a 15-20 ans, la fibromyalgie est beaucoup mieux connue et d'ailleurs la plupart des patients se reconnaissent en regardant sur Internet et du coup, ils se renseignent auprès de leur médecin pour savoir s'il s'agit bien de la fibromyalgie. La prise de conscience est tout de même maintenant beaucoup plus efficace." En savoir plus sur la fibromyalgie - Dossiers à lire sur le site Liens ci-dessous à copier Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire SYNDROME D'ASPERGER ET AUTISME 08/04/2016 SYNDROME D'ASPERGER ET AUTISME Le syndrome d'Asperger est un trouble envahissant du développement qui affecte plus particulièrement les garçons. Comment se manifeste-t-il ? Quels sont les traits typiques de ce trouble et comment est-il pris en charge ? Définition Le syndrome d'Asperger fait partie des troubles envahissants du développement TED apparentés à l'autisme, qui affecte plus fréquemment les garçons que les filles. Il se manifeste relativement précocement, et peut se diagnostiquer dès l'âge de trois ans. Symptômes Ce trouble affecte à différents niveaux les personnes qui en sont atteintes • Vie sociale manque de communication verbale, incompréhension des émotions et des intentions de l'autre, • perceptions sensorielles, • motricité. Les enfants affectés par le syndrome d'Asperger ne souffrent généralement pas de retard de langage, contrairement aux enfants atteints par d'autres troubles du spectre autistique. Le trait le plus distinctif du syndrome d'Asperger est un intérêt démesuré, souvent exclusif, pour un domaine précis. ex l'informatique Autres symptômes • Manque d'intérêt pour le contact humain, • difficultés à comprendre certaines expressions verbales métaphores, jeux de mots, • difficulté à comprendre et décoder la communication non verbale gestes, postures, contact visuel, • problèmes d'équilibre, • réactions anormales affectant les sens sentiment d'oppression au toucher, réaction inappropriée à un environnement bruyant ouïe. • activités répétitives ex fixation d'un objet en mouvement. Diagnostic Le diagnostic repose sur l'observation de ces différents signes, et sur la réalisation de différents bilans tests de QI verbal et non verbal, bilan orthophonique, bilan psychomoteur, bilan pédopsychiatrique. Prise en charge thérapeutique du syndrome d'Asperger Les causes du syndrome d'Asperger n'étant pas encore parfaitement connues, il n'existe pas de traitement spécifique pour ce trouble. La prise en charge est pluridisciplinaire, et vise à favoriser le suivi de la scolarité et l'intégration sociale future du patient. Elle repose notamment sur • Une thérapie cognitivo-comportementale améliorer la gestion du stress, • des aménagements scolaires avec une aide individualisée, • le soutien et la formation des parents techniques comportementales à utiliser à la maison, • la modification des habitudes de langage et de motricité. Pour aller plus loin • Le syndrome d'Asperger PDF, Fédération québécoise de l'autisme.. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire SEVRAGE TABAGIQUE 09/04/2016 SEVRAGE TABAGIQUE comparaison randomisée de 3 approches patchs, patchs + gommes, varénicline Les moyens médicaux pour aider au sevrage tabagique reposent sur l’aide à la motivation, le soutien psychothérapeutique, la substitution nicotinique et les médicaments bupropion ou varénicline. En France, la substitution nicotinique est recommandée en première intention Afin de comparer l’efficacité d’une substitution nicotinique simple patchs ou combinée patchs et gommes à celle de la varénicline CHAMPIX, des chercheurs américains ont effectué une étude auprès de 1 000 fumeurs randomisés en 3 groupes et suivis pendant 1 an. Les résultats de cette étude, financée par des institutions publiques américaines et publiée début 2016 dans le JAMA, montrent que ces 3 approches thérapeutiques différentes ont à peu près la même efficacité, alors que d’autres travaux non randomisés suggéraient une efficacité supérieure de la varénicline et la substitution combinée par rapport au patch seul. La tolérance de la varénicline est par contre moins bonne, confirmant la nécessité d'une utilisation en seconde intention, comme le recommandent d'ailleurs les autorités sanitaires françaises. Première étude randomisée comparant 3 approches thérapeutiques dans le sevrage tabagique Quelle stratégie choisir pour le sevrage tabagique ? Substituts nicotiniques ou varénicline ? Un ou plusieurs subsituts nicotiniques ? L’équipe de chercheurs américains dirigée par Timothy Baker, du Centre de recherche sur le tabac de l'Université du Wisconsin a donc voulu répondre à cette question. Leur étude, résumée ci-dessous, n'est pas la première étude du genre, ont souligné les auteurs, rappelant que de précédentes méta-analyses ont déjà suggéré une supériorité de l'association de substituts nicotiniques oraux et sous forme de patchs et de la varénicline traitement "intensif" par rapport à un sevrage par monothérapie nicotinique. Mais jamais ces résultats n'avaient auparavant fait l'objet d'un essai randomisé de large ampleur comparant directement les différentes stratégies. De plus, connaÃtre la hiérarchisation du rapport bénéfices – risques des différentes approches est important, en raison de l'écart de prix entre la varénicline et la thérapie nicotinique et de la nécessité d'obtenir une ordonnance pour se procurer de la varénicline. D'où l'intérêt de l'étude de Timothy Baker et coll. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire USAGE DÉTOURNÉ DE MÉDICAMENTS PSYCHOTROPES 15/04/2016 USAGE DÉTOURNÉ DE MÉDICAMENTS PSYCHOTROPES PAR LES JEUNES l'OFDT analyse les facteurs de risque et motivations Par Stéphane KORSIA-MEFFRE - Date de publication 14 Avril 2016 L’Observatoire français des drogues et des toxicomanies OFDT vient de publier une revue de littérature sur les usages détournés de médicaments psychotropes par les moins de 25 ans. Cette revue, essentiellement constituée d’études françaises et nord-américaines, fait le point sur le nombre d'adolescents concernés en France, les facteurs de risque, motivations, perceptions et sources d’accès à ces médicaments. Elle rappelle les liens entre usage détourné et usage d’autres substances psychotropes licites alcool et tabac et illicites. Par ailleurs, elle replace ces usages détournés dans le contexte plus large de la médicalisation du bien-être psychique et des niveaux élevés de prescription de ces médicaments en France. Malgré les études disponibles, les données manquent encore sur le parcours qui amène à ce mésusage, ainsi que sur les modes d’utilisation des médicaments détournés, en particulier en France. En France, plusieurs enquêtes montrent des niveaux élevés de consommation de médicaments psychotropes en population générale, y compris chez les plus jeunes INPES, mars 2014. Ce phénomène, surtout sensible pour les anxiolytiques et les hypnotiques, interroge sur une banalisation possible, chez les jeunes patients, des prescriptions de médicaments psychotropes ainsi que sur l'existence d'usages détournés. En 2014, près d'un jeune Français sur 4 a déjà pris un médicament psychotrope En France, la diffusion des médicaments psychotropes parmi les jeunes de 17 ans s'est accentuée entre 2011 et 2014, alors qu'elle avait diminué entre 2008 et 2011 enquête ESCAPADE - OFDT 2014. Environ 25 % des jeunes interrogés en ont déjà pris au moins une fois. Cette reprise de la hausse de l'expérimentation concerne notamment les anxiolytiques et les hypnotiques leur expérimentation est passé en 4 ans de 15,0 % à 15,8 % pour les anxiolytiques et de 10,7 % à 12,6 % pour les hypnotiques tableau à consulter sur le site VIDAL Comme en population adulte, l'usage de médicaments psychotropes se trouve être presque 2 fois plus fréquent parmi les jeunes filles, quelle que soit la catégorie de psychotropes. De plus, les anxiolytiques sont les médicaments dont la consommation est le plus souvent renouvelée 4,2 % des adolescentes déclarent en avoir pris plus de dix fois au cours de leur vie, contre 2,0 % pour les somnifères et 1,5 % pour les antidépresseurs. L'OFDT publie une revue des études sur les usages détournés des médicaments psychotropes par les moins de 25 ans En décembre 2015, l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies a publié, sous la plume de Maïtena Milhet, une revue de littérature sur les usages détournés des médicaments psychotropes par les moins de 25 ans. Cette revue reprend non seulement les résultats des enquêtes épidémiologiques, mais également ceux d'études qualitatives. La majorité des données ont été collectées et analysées en Amérique du Nord. Les auteurs ont tout d'abord constaté que 2,6 % des 12-25 ans américains en 2014 ont détourné des médicaments psychotropes de leur usage tableau à consulter sur le site VIDAL Cette revue fait également, entre autres sujets, le point sur les facteurs de risque et les motivations des adolescents et des jeunes adultes qui ont un usage détourné de ces médicaments. Les facteurs de risque d'usages détournés de médicaments psychotropes chez les jeunes Selon cette revue de littérature, les études sur les usages détournés de médicaments psychotropes par les jeunes de moins de 25 ans ont mis en évidence les facteurs de risque suivants • l'âge l'usage détourné augmente avec l'âge pour tous les médicaments étudiés, à l'exception des sédatifs ; • l'usage passé ou concomitant d'autres substances psychotropes licites alcool et tabac ou illicites cannabis, ecstasy, cocaïne, etc. ; • l'attitude des parents lorsque les parents désapprouvent l'usage de substances psychotropes et s'impliquent "fortement" dans le parcours de leur enfant, l'usage détourné est moindre et celle des amis proches ; • une recherche de sensations fortes ; • la perception d'un faible danger lié à la prise de ces médicaments. Néanmoins, ces études ne permettent pas de dire à quel moment du parcours d'un jeune adulte ces différents facteurs jouent un rôle, ni quelle est leur influence respective. Les motivations des adolescents et jeunes adultes pour détourner l'usage de psychotropes Selon la revue de l'OFDT, les motivations qui poussent les jeunes à consommer des médicaments psychotropes en dehors du cadre médical sont de 4 ordres • la curiosité, • l'automédication vis-à -vis d'une douleur physique ou morale, • la fête, • la réussite scolaire ou académique, ou réussite tout court "moyen logique de répondre aux exigences de réalisation qui pèsent sur eux bien au-delà de la sphère académique". Les usages détournés sont généralement guidés par plusieurs motifs concomitants et les jeunes ont généralement recours à plusieurs classes de médicaments. Même s'il s'agit d'un usage détourné, les jeunes ont tendance à considérer qu'ils ne s'exposent à aucun danger compte tenu du fait qu'ils consomment des médicaments largement présents dans leur environnement ni risque pour leur santé, ni culpabilité vis-à -vis de leur consommation. De plus, ils considèrent que ces médicaments sont une alternative moins risquée à la prise de drogues illicites pas de dommage sanitaire perçu, malgré les risques addictifs, et pas de réprobation sociale. Plusieurs sources d'approvisionnement de ces médicaments, mais les données manquent Moins étudiée que les facteurs de vulnérabilité ou les motivations, la source d'accès à ces médicaments la plus fréquente semble se situer plutôt dans l'entourage proche la famille ou les amis. L'OFDT note que la société se médicalise, de multiples médicaments contenant des substances psychotropes sont en vente, dont certains sans ordonnance contenant de la codéine par exemple. De plus, l'achat de médicaments sur internet se développe. Mais l'absence de données sur ces achats en ligne ou par le biais d'un professionnel de santé médecin, pharmacien manquent, rendant difficile l'analyse des stratégies mises en oeuvre par les jeunes pour se procurer de tels médicaments. . D'autres zones d'ombre restent à explorer Outre l'analyse des sources d'approvisionnement, un certain nombre d'aspects relatifs à ces usages détournés ont été peu étudiés et restent obscurs. Ainsi, les modalités d'usage de ces médicaments, les contextes de sociabilité et d'échanges dans lesquels ils sont consommés, ainsi que les trajectoires individuelles, sont très peu explorés par les chercheurs. Tout au plus certains auteurs replacent les usages détournés de médicaments psychotropes par les jeunes adultes dans le contexte global d'une société qui médicalise la santé et le bien-être psychique. En conclusion un effet collatéral de la médicalisation de la société ? L'OFDT constate donc une expérimentation importante des psychotropes par les jeunes en France. L'analyse de la littérature, en particulier américaine, montre un usage détourné par une minorité s'apparentant à une conduite addictive aux dangers sous-estimés, mais plus acceptée socialement que l'addiction à des substances illégales. L'OFDT souligne que plusieurs études "replacent les usages détournés de médicaments par les jeunes dans le contexte global d'une socité qui se médicalise". D'autres s'appuient davantage sur les mécanismes de l'addiction "classiques" pour expliquer cet usage détourné. Les auteurs estiment donc que davantage d'études sont nécessaires, en particulier en France, car si les travaux examinés fournissent des éclairages très utiles, ils ne sont pas directement transposables à la situation et aux pratiques des jeunes Français. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire DÉPÉNALISATION DU CANNABIS 16/04/2016 DÉPÉNALISATION DU CANNABIS L'AVIS D'UN PSYCHOLOGUE Faut-il dépénaliser le cannabis ? La question soulevée par Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'État aux relations avec le Parlement, médecin de profession, lui-même favorable à la dépénalisation, a enflammé toute la classe politique. En France, un jeune de 17 ans sur deux a déjà fumé au cours de sa vie. Quels sont les dangers du cannabis ? Faut-il faire évoluer la législation pour améliorer la prévention ? Les réponses de Jean-Pierre Couteron, psychologue et président de la Fédération Addiction. Par la rédaction d' - Rédigé le 13/04/2016 "Le cannabis entraÃne une dépendance, un trouble des fonctions exécutives chez les adolescents. Il altère la concentration, la mémoire, la prise de décisions, l'analyse des situations. Chez des personnalités prédisposées, il peut avoir un impact sur le déclenchement d'une maladie psychiatrique. Enfin, comme pour toute substance psychotrope, il peut favoriser la survenue d'accidents de la circulation, une perte de contrôle", explique le psychologue. Sur la question de la dépénalisation, Jean-Pierre Couteron estime qu'il faut trouver un "système intermédiaire" car "la prohibition qu'on voudrait nous imposer, coûte très cher et n'a pas apporté de résultats [...] quant à la libéralisation absolue, ce serait une catastrophe assez évidente pour tout le monde". Le spécialiste évoque trois approches très différentes de la consommation de cannabis. L'exemple "libéral" du Colorado aux États-Unis où le cannabis est devenu un produit de consommation courante. Le cas de l'Uruguay où l'on a un "monopole d'État". Les consommateurs se déclarent auprès de l'État et doivent respecter des règles d'usage en échange de cet accès. Enfin, le système portugais basé sur une "dépénalisation" dans le sens où l'usager simple n'est pas sanctionné. En revanche, les mineurs, eux, sont orientés vers des dispositifs de soins pour limiter les risques de dérives. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire CANCER - QUEL PSY CHOISIR ? 17/04/2016 CANCER - QUEL PSY CHOISIR ? Psychologues ou psychiatres ? Qui choisir ? L’Association Francophone pour les Soins Oncologiques de Support et la Société Française de Psycho-Oncologie publient un référentiel pour guider les professionnels dans l’orientation d’un patient vers un psychologue ou un psychiatre. Ce référentiel s’adresse aux professionnels en oncologie et à tous les professionnels de santé impliqués dans la prise en charge du patient. Afin de proposer une orientation adaptée, il est nécessaire pour l’équipe de soins de connaÃtre les situations à risque pour le patient et son entourage, de savoir évaluer le degré de souffrance psychique et d’appréhender les critères d’alerte. ConnaÃtre et déchiffrer les réactions possibles du patient et son mode de vie Les équipes de soins doivent être en mesure d’identifier les réactions psychiques du patient et de les mettre en lien avec son contexte. Il est également recommandé de faire un bilan des ressources du patient et de son entourage. Établir une distinction entre réaction adaptée et trouble psychopathologique L’AFSOS et la SFPO rappellent que les symptômes psychiques résultent souvent d’un processus d’adaptation nécessaire. L’orientation vers le psychologue et/ou le psychiatre devient indispensable lorsque le patient est mis en difficulté de façon prolongée dans ses capacités d’adaptation. Situations à risque faisant discuter une orientation vers un professionnel du soin psychique Ces situations dépendent du contexte démographique âge, socio-économique précarité, isolement, médical symptômes invalidants, risque génétique, tumeur, iatrogénie, psychologique ou psychiatrique antécédents, propos suicidaires et du parcours de soins refus de traitement, rechute. L’AFSOS et la SFPO pointent également les moments à risque de décompensation psychique les phases d’annonce, les événements pouvant survenir pendant le parcours de soins adaptation au traitement, symptômes physiques mal contrôlés, décision thérapeutique, et la phase d’après traitement. Pourquoi orienter le patient vers un professionnel du soin psychique ? L’orientation vers un professionnel du soin psychique peut répondre à une demande du patient ou de ses proches, ou permettre d’obtenir une expertise dans le cadre d’une demande d’évaluation. Dépister pourquoi ? Pour qui ? Selon l’AFSOS et la SFPO, l’attention portée à la souffrance psychique doit être constante et son évaluation systématique, et ce pour ne pas passer à côté de patients qui ne demandent pas d’ dépistage peut s’appuyer sur un entretien clinique et sur des outils standardisés, comme pour la douleur physique. Intérêts des outils de dépistage ? L’organisation d‘un dépistage de la détresse d’un patient permet d’améliorer la communication avec le soignant, et de l’orienter de manière adéquate vers un professionnel du soin psychique. L’intérêt du dépistage est de pouvoir évoquer des difficultés psychologiques en consultations ans crainte d’être jugé. Sauf situation d’urgence, le patient reste libre d’accepter ou de refuser la rencontre. Dépistage de la détresse psychique L’AFSOS et la SFPO recommandent de procéder en deux étapes successives le recours à un outil standardisé d’auto-évaluation rempli par le patient échelle visuelle analogique de détresse psychologique ou HADS puis un entretien clinique avec le soignant. La Documentation de Base Psycho-Oncologique PO-Bado peut également être utilisée entretien semi-directif avec questions ouvertes et cotation de la souffrance. Critères d’alerte Certains critères rendent nécessaire l’orientation vers un psychologue ou un psychiatre troubles d comportement, propos délirants, désorientation, risques suicidaires, antécédents de troubles psychiatriques avérés, trouble de la personnalité pouvant entraver la prise en charge, demande d’euthanasie. La difficulté d’adhésion aux soins et une situation familiale avec risque d’impact sur des personnes vulnérables peuvent également conduire à une orientation vers un professionnel du soin psychique. Pourquoi orienter vers un psychologue ? L’orientation vers un psychologue doit se faire avec l’accord du patient. L’AFSOS et la SFPO la recommandent en cas de souffrance psychique exprimée, de repérage d’une vulnérabilité, de difficultés à vivre la maladie, de demande de soutien ou d’accompagnement, de retentissement familial, de difficultés d’adhésion aux soins, et devant la présence d’un critère d’alerte. Pourquoi orienter vers un psychiatre ? Selon l’AFSOS et la SFPO, l’orientation vers un psychiatre est à privilégier en cas de risque de décompensation psychopathologique et devant une situation nécessitant une attention particulière des équipes de soins. Le patient doit être orienté vers un psychiatre en première intention en vue d’une évaluation psychiatrique, ou en présence de critères d’alerte troubles du comportement et/ou d’allure neuropsychologique, état de décompensation aiguÃ, risque suicidaire, antécédents de troubles psychiatriques avérés, entrave à la prise en vers un psychiatre est recommandée en deuxième intention pour affirmer ou non le diagnostic psychiatrique suspecté, si le patient ne répond pas à un premier traitement anxiolytique et/ou antidépresseur ou pour initier un traitement psychotrope. Conclusion L’AFSOS et la SFPO concluent leur référentiel en rappelant que l’orientation vers un psychologue ou un psychiatre doit être proposée aux patients et/ou proches en situation de souffrance exprimée ou non, et à ceux dont le comportement peut entraÃner un danger pour eux-mêmes ou pour autrui. Il est recommandé de faire preuve d’une attention constante y compris après la fin du traitement. L’orientation doit pouvoir être proposée à tout moment afin d’optimiser la prise en charge du arbre décisionnel détaillé en page 24 du référentiel complète cette conclusion. Source Qui, quand et pourquoi orienter vers les psychologues et psychiatres ? AFSOS et SFPO PDF Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire SCIENTOLOGIE ET PSYCHIATRIE 24/04/2016 QUAND LA SCIENTOLOGIE ESSAIE D'INFILTRER LA PSYCHIATRIE Une association baptisée "Commission des citoyens pour les droits de l’homme" CCDH tente d'alerter l'opinion sur les abus en psychiatrie. Derrière ce noble combat se cache une émanation de l'Église de scientologie, considérée comme une secte en France. Par La rédaction d' - Rédigé le 20/04/2016 Un nom qui inspire confiance Commission des citoyens pour les droits de l'homme CCDH. Un logo qui arbore la balance de la justice. Une noble cause lutter contre les abus en psychiatrie… Mais la CCDH n'a rien d'une association de défense des patients. Il s'agit d'un appendice de l'Église de scientologie. Cet organisme entend dénoncer les dérives médicales de la psychiatrie. Entre films et tracts, elle se livre à un réquisitoire contre les psychothérapies et les traitements médicamenteux des troubles psychiques. Neuroleptiques et antidépresseurs causeraient des milliers de suicides dans le monde. La CCDH dénonce également les internements qui selon elle seraient "trois à quatre fois plus nombreux en France que dans d'autres pays européens". Elle fustige la prescription de médicaments aux enfants souffrant d'hyperactivité. La CCDH va jusqu'à remettre en cause l'existence même des pathologies mentales "Les troubles psychiatriques ne sont pas de véritables maladies. Il n'y a pas de tests de laboratoire, de scanners du cerveau, de rayons X ou de tests de déséquilibre chimique qui peuvent confirmer qu'un trouble mental quel qu'il soit vient d'un problème physique", peut-on lire en page d'accueil de son site Internet. Cette association a été cofondée en 1969 par le psychiatre américain Thomas Szasz et l'Église de scientologie qui est considérée comme une secte en France. Ses deux principales structures françaises – la librairie SEL et le Celebrity Centre – ont été définitivement condamnées, en octobre 2013, à des amendes de euros à euros pour escroquerie en bande organisée. Cet article a été téléchargé à partir du lien © L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire © TDAH DE L'ADULTE 25/04/2016 TDAH DE L'ADULTE EN COMPLÉMENT D'UNE PSYCHOTHÉRAPIE, LE MÉTHYLPHÉNIDATE EST-IL UTILE ? Le TDAH Trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité, qui se caractérise par une association de symptômes, inattention et hyperactivité/impulsivité évoluant depuis plus de 6 mois, n’est pas rare chez l’adulte, bien que son traitement médicamenteux ne soit pas encore reconnu en France à l’inverse des pays anglo-saxons. Pour la première fois, des chercheurs allemands ont organisé un essai clinique randomisé multicentrique incluant 419 patients avec un TDAH, âgés de 18 à 57 ans et comparant différentes approches thérapeutiques du TDAH avec un suivi sur 1 an. Les résultats, publiés dans JAMA Psychiatry, confirment l’utilité de la thérapie cognitivo-comportementale TCC et ne constatent pas de différence en fonction de ses modalités entretien individuel non spécifique ou en groupe très structuré. Les auteurs ont également mis en évidence que l’ajout de méthylphénidate Ritaline et dérivés améliore significativement, versus placebo, les résultats de la TCC individuelle ou en groupe, à 3 mois et à 1 an. Une recherche intéressante dans la perspective de l'amélioration de la prise en charge de ce trouble, mais rappellons que la prescription de méthylphénidate chez l’adulte avec un TDAH n’est pas recommandée en France prescription hors AMM. Le TDAH de l'adulte, mal connu en France Le TDAH Trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité toucherait environ 2,5 % de la population adulte Br J Psychiatry 2007 ; NEJM 2013 , même si l'estimation est difficile étant donné qu'il s'agit d'un ensemble de symptômes encore relativement mal défini inattention, hyperactivité, impulsivité, perte de la notion du temps, conduites à risques, etc. et pas toujours reconnu, en fonction des pays ce trouble chez l'adulte est reconnu aux Etats-Unis, Angleterre, Allemagne ou Canada, mais pas encore en France, contrairement au TDAH de l'enfant. Chez l'adulte, comme chez l'adolescent, l'évolution du TDAH peut se compliquer de difficultés sociales et troubles psychiatriques plus ou moins sévères anxiété, dépression, addictions. Le méthylphénidate, traitement de 1ère intention en Allemagne et dans les pays anglo-saxons. Pas d'AMM chez l'adulte en France Dans les pays anglo-saxons ou en Allemagne, suite à plusieurs méta-analyses montrant un effet significatif mais modéré du méthylphénidate CONCERTA, MEDIKINET, QUAZYM et RITALINE, ce médicament est autorisé comme traitement de première intention chez l'adulte avec TDAH. Mais en France, il n'existe pas de recommandations officielles guidant le traitement, médicamenteux ou non ,du TDAH de l'adulte contrairement à celui de l'enfant, cf. HAS décembre 2014. Plusieurs études pilotes montrent également un intérêt des thérapies cognitivo-comportementales Les TCC ont montré un effet favorable autonome dans plusieurs études pilotes ou non randomisées comme Hirvikovski et coll. Behaviour Research & Therapy 2011, et des effets supérieurs aux autres stratégies psychothérapiques dans d'autres études comme Safren et coll. JAMA 2010. Un essai randomisé multicentrique avec 4 groupes d'adultes diagnostiqués TDAH Afin d'affiner la stratégie thérapeutique, Alexandra Philipsen et ses collaborateurs ont décidé d'effectuer un essai randomisé pour déterminer si les TCC était plus efficaces seules entretien individuel ou en groupe TCC de groupe structurée spécifiquement pour lutter contre le TDAH, et si l'adjonction de méthylphénidate était utile. Cette étude a été réalisée grâce à la participation de 419 patients présentant un TDAH, âgés de 18 à 58 ans et recrutés dans 7 centres d'études. Pour effectuer les comparaisons nécessaires, les auteurs ont constitué 4 groupes de patients 1. TCC en groupe + méthylphénidate, 2. TCC en groupe + placebo, 3. TCC individuelle + méthylphénidate, 4. TCC individuelle + placebo. Des entretiens réguliers et un traitement médicamenteux pendant 1 an Les TCC, en individuel ou en groupe, ont été effectuées 1 fois par semaine pendant 12 semaines, puis 1 fois par mois pendant 9 mois. L'aveugle n'était par définition pas possible. Les patients affectés au méthylphénidate ont débuté la posologie à 10 mg/j avec une augmentation progressive de T0 à 6 semaines jusqu'à 60 mg/j, sans dépasser une posologie de 1,3 mg/kg/j. Ce traitement a été poursuivi sur une année. La randomisation médicamenteuse s'est faite en double aveugle. Une grille spécifique d'évaluation du TDAH de l'adulte pour évaluer l'impact des différents traitements Le critère principal de l'étude était l'évolution du "CAARS TDAH" "Conners Adult ADHD Rating Scale", échelle évaluant différents aspects du TDAH de l'adulte attention/mémoire, hyperactivité/agitation, impulsivité/labilité émotionnelle, estime de soi plus le score est élevé, plus la symptomatologie est présente aux yeux de l'observateur. Une amélioration constatée dans les 4 groupes au bout de 3 mois de traitement A la 13e semaine, l'évaluation par le "CAARS TDAH" montre une amélioration dans tous les groupes. Cette amélioration est significativement renforcée dans les 2 groupes sous méthylphénidate vs placebo différence moyenne de scores -1,7 ; IC 97,5% -3 à -0,4; p = 0,003. A un an, cette différence persiste, que la TCC soit faite en groupe p = 0,04 ou en individuel p = 0,03 Pas de différence liée aux modalités de la TCC, pas d'influence sur les éventuels symptômes dépressifs La TCC spécifique en groupe n'apparaÃt pas supérieure à l'approche psycho thérapeutique individuelle "classique " IC 95% 0,0 - 2,2, p = 0,06, absence de différence confirmée à 1 an. Enfin, l'éventuelle dépression, mesurée par une autre échelle un des critères secondaires de l'étude, n'a pas varié dans les 4 groupes, soulignant l'absence d'efficacité spécifique du méthylphénidate sur les troubles de l'humeur. En conclusion Cette étude, la première du genre avec 4 groupes et un suivi supérieur 6 mois, montre donc que les interventions psychologiques sont plus efficaces lorsqu'elles sont combinées au méthylphénidate comme chez l'enfant. De plus, ces interventions psychothérapeutiques n'ont pas besoin d'être effectuées en groupe la psychothérapie individuelle, beaucoup plus facile à mettre en Å“uvre, apparaÃt comme aussi efficace. Rappelons cependant, à nouveau, que cette étude est relayée ici à titre d'information sur la recherche en cours le méthylphénidate n'a pas l'AMM en France pour le TDAH de l'adulte. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire TROUBLE BIPOLAIRE SEVERE 26/04/2016 BIPOLAIRE 13 INDICES DE LA MALADIE IDENTIFIÉS Des chercheurs américains ont pour la première fois identifié des traits génétiques permettant de diagnostiquer un trouble bipolaire sévère. Liés au cycle de sommeil et d'éveil, ils fournissant des indices importants sur la nature génétique de la maladie et permettent d'apporter de nouvelles voies pour prévenir son apparition. Le trouble bipolaire est un trouble de l’humeur encore trop souvent sous-diagnostiqué car il faut parfois plusieurs années avant qu'il ne soit établi. Dans une première étude du genre, une équipe de scientifiques menée par des chercheurs de l'université du Texas et de UCLA ont identifié une douzaine de traits liés aux cycles de sommeil et à des activités qui sont associées à un trouble bipolaire grave. "En outre, nous avons été en mesure de retracer certains de ces traits à un chromosome spécifique", a déclaré le Dr Joseph Takahashi, principal auteur de l'étude. "Cette étude représente une étape clé dans l'identification des causes génétiques de ce trouble et fournit des cibles pour de nouvelles approches de prévention et de traitement", ajoute le Dr Nelson Freimer de UCLA. Le trouble bipolaire provoque des changements d'humeur drastiques- appelés épisodes - pendant lesquelles la personne est soit trop excitée, soit triste ou irritable. Entre les deux pôles, la personne qui en souffre retrouve un état normal. Ses causes sont suspectées d'être à la fois génétiques et environnementales. Des comportements qui précèdent une saute d'humeur Ainsi, les chercheurs soupçonnent que la perturbation des rythmes circadiens, notamment les cycles de sommeil et de réveil, peut précéder ces sautes d'humeur. Les malades se réveillent plus tard et dorment plus en moyenne, sont actifs pendant des périodes plus courtes que les autres personnes et ont un niveau plus faible d'activité. Pour leur étude, ils ont fait appel à plus de 500 membres de 26 familles en provenance du Costa Rica et de la Colombie, qui comprennent chacune de nombreuses personnes atteintes de troubles bipolaires graves. Les chercheurs ont analysé de près les rythmes circadiens de toutes ces personnes pour identifier les traits génétiques liés à la maladie. Ils ont ainsi pu établir 13 marqueurs biologiques ou comportementaux que l'on retrouve le plus souvent chez les malades bipolaires. Il s'agit notamment de la moyenne de la durée d’éveil, l’amplitude réveil-sommeil, le pic d’activité, la durée des phases de sommeil durant la période de sommeil, le temps de sommeil décalé ou encore le délai d’endormissement. Comment reconnaÃtre une personne bipolaire ? Phase d'exaltation puis de dépression... Comment identifier une personne bipolaire ? Medisite a interrogé le Dr RapahÃl Giachetti, psychiatre à Toulouse et auteur de La maladie bipolaire expliquée aux souffrants et aux proches. Deux phases bien distinctes La maladie bipolaire se caractérise par deux phases distinctes la phase maniaque et la phase de dépression . Parfois elles peuvent être séparées par des périodes de calme, où la personne est capable de vivre, de travailler, de mener sa vie sans trouble apparent. "Certaines circonstances peuvent déclencher une  crise » un changement professionnel, qu’il s’agisse de chômage ou de promotion, un deuil, une séparation, mais aussi, chez les femmes, la période de post-partum. Elles sont aussi plus sensibles au syndrome prémenstruel" note le Dr RapahÃl Giachetti, psychiatre. L’exaltation un signe de la phase maniaque "L’exaltation est la caractéristique de la phase maniaque, ou  chaude »", explique le Dr RapahÃl Giachetti. Les signes "La personne éprouve un sentiment de toute-puissance, l’impression d’une extrême fluidité, plus rien n’est compliqué. Elle multiplie également les contacts sociaux, engageant la conversation facilement, avec tout type de personnes, de façon désinhibée. Un autre symptôme caractéristique est le réveil nocturne en mode  on-off » la personne se lève d’un coup vers 4 h ou 5 h du matin et se sent immédiatement opérationnelle elle peut se mettre à travailler ou à faire le ménage, par exemple." Une alternance rapide entre la dépression et l'exaltation La phase dépressive passe souvent pour une dépression "classique", alors qu’elle est le versant "froid" de la maladie bipolaire. Les signes "La dépression bipolaire s’installe plus rapidement qu’une dépression classique et bien souvent elle fait suite à une phase d’exaltation" explique le Dr RapahÃl Giachetti, psychiatre. "Parfois en 48 heures, la personne va se sentir ralentie, triste, vidée de toute son énergie. On observe également, plus souvent, de la culpabilité, des idées d’indignité. Mais bien sûr, le médecin devra également rechercher des antécédents d’épisodes maniaques ou hypomaniaques en interrogeant les proches." Ce dépistage est important car le traitement médicamenteux est différent les antidépresseurs fonctionnent rarement ou provoquent des réponses indésirables. Hypomanie ou simple joie de vivre ? L’hypomanie est la forme légère de la phase maniaque, pour autant peut-on la confondre avec un banal sentiment de bien-être et de plénitude ? "C’est une question difficile, car la frontière peut sembler fine en effet entre les deux. C’est pourquoi l’aide des proches est précieuse" explique le psychiatre. Les signes "Ce qu’il faut repérer c’est une rupture avec le fonctionnement habituel en effet, la personne va présenter de plus en plus d’énergie, d’envies, d’idées, de projets, elle va parler sans cesse, passer du coq à l’ane. Le patient n’a pas conscience de la dimension pathologique de cet état, l’inquiétude du proche est précieuse pour poser le diagnostic dans ces cas là ." Des comportements à risque La phase maniaque est caractérisée par des comportements à risque. Les signes "On observe une augmentation des consommations de stupéfiants, d’alcool ou de tabac, une multiplication des partenaires sexuels avec rapports non protégés, des dépenses compulsives mais aussi parfois, dans les phases délirantes, des conduites aberrantes comme par exemple ce patient qui d’un seul coup a senti son épouse comme une menace, a pris ses enfants sous le bras et est parti à 200 km /h sur la route", illustre le Dr RapahÃl Giachetti. Rappel La maladie bipolaire touche entre 1 et 3% de la population et multiplie par 10 le risque de suicide. Psychose maniaco dépressive, trouble bipolaire ou maladie bipolaire ? On a longtemps nommé "psychose maniaco dépressive" pour décrire cette maladie où une même personne présentait une alternance de dépression sévère et de période d’exaltation intense. Pourtant comme le souligne le Dr RapahÃl Giachetti, psychiatre "d’un point de vue psychiatrique, le terme psychose suppose l’existence de symptômes psychotiques c’est-à -dire de délire. C’est le cas pour certaines personnes qui en crise maniaque par exemple, pensent même avoir le pouvoir de voler. Beaucoup de patients ne présentent pas de délire mais ont néanmoins une authentique maladie maniaco-dépressive, c’est pourquoi l’on parle aujourd’hui de trouble bipolaire ou de maladie bipolaire et non plus de psychose. Généralement, on retrouve des symptômes psychotiques dans le trouble bipolaire de type 1 qui alterne manie et dépression, mais pas dans le trouble bipolaire de type 2 qui alterne hypomanie petite manie et dépression. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire TROIS THÉRAPIES POUR S’APAISER 27/04/2016 TROIS THÉRAPIES POUR S’APAISER Bien se connaÃtre, identifier ses forces et ses faiblesses, sont les conditions indispensables pour vivre sereinement avec soi et les autres. Psychanalyse, dialogue intérieur et processus Hoffman à chacun de choisir sa méthode pour y parvenir.  Je me sens mal dans ma peau »,  J’en ai assez de me disputer avec mon partenaire »,  Je veux que ma mère me laisse tranquille »,  Je ne supporte plus mon boulot »… Quel que soit le symptôme qui les incite à consulter et quelle que soit la thérapie qu’ils choisissent, les patients n’ont jamais qu’un désir être apaisé, enfin. Définitivement ? Totalement ? La demande est plus subtile personne ne recherche un état de tension  zéro », et c’est dans l’alternance de périodes de calme et d’autres plus tumultueuses que nos existences avancent. Le rôle des thérapies n’est donc jamais d’anéantir en nous les forces en opposition. Elles proposent plutôt de les identifier, de les reconnaÃtre, avant d’apprendre à vivre autrement avec elles. Pour cela, chaque thérapie a sa méthode. Nous en avons choisi trois. De la plus classique et universelle, la psychanalyse, à la plus brève et originale, le processus Hoffman, en passant par le dialogue intérieur inspiré de la psychanalyse jungienne, chacune a sa propre façon de tenir sa promesse d’apaisement. Mais attention, ces méthodes, telles que nous les décrivons, ne s’adressent pas aux personnes souffrant d’un trouble psychotique. La psychanalyse Comprendre ses symptômes, par Dominique Miller, psychanalyste Psychologies Pourquoi la psychanalyse peut-elle aider à se réconcilier avec soi-même ? Dominique Miller La psychanalyse n’est rien d’autre qu’une pratique de la parole. Or, dire ce dont on souffre apporte déjà un apaisement. Mais cela n’est pas si simple, la psychanalyse pose ses exigences elle attend du patient – le  sujet » – qu’il travaille pour identifier et comprendre ce qui le fait souffrir. C’est cette connaissance de son symptôme qui est source d’apaisement. Quelles sont les étapes d’une analyse ? Le paradoxe, c’est que nous aspirons à la paix et que, en même temps, nous aimons le tumulte. La première étape consiste donc à savoir si le sujet est vraiment prêt à lâcher ce qui le fait souffrir dans son symptôme. Dès qu’il y consent, nous commençons à travailler sur ce qui l’aliène. Soit, d’abord, ses types d’identification. A qui le sujet s’est-il identifié ? Pourquoi, comment ? La dire et la répéter finit par faire tomber l’identification. Ensuite, nous travaillons sur le plan des satisfactions. Quel plaisir tire-t-il de l’attachement à tel ou tel symptôme, qui pourtant lui gâche la vie ? Le travail analytique consistera à s’interposer entre le sujet et le symptôme, pour l’aider à dire qui il est dans cette jouissance-souffrance. L’issue de la psychanalyse n’est pas d’aider le sujet à lâcher son symptôme – car celui-ci donne du sens à son existence – mais de troquer la jouissance mortifère qu’il en tire pour une force désirante. Par exemple, sortir de la boulimie pour satisfaire autrement son plaisir oral, en devenant comédien ou journaliste, ou simplement en chantant régulièrement… Quel exercice pourriez-vous proposer pour aider à cet apaisement ? La psychanalyse n’est pas très portée sur les  exercices » ! Mais si elle devait en prescrire, en tant que thérapie de la formulation, de la mise en mots, elle proposerait sans doute d’écrire ses rêves, ses pensées, ses impressions… Cela peut permettre d’apporter un peu de répit quand on a affaire à une angoisse. Comment ça marche ? Faut-il encore présenter la mère de toutes les thérapies ? Mise au point par Sigmund Freud à la fin du XIXe siècle, elle est l’aboutissement de ses années de recherche sur l’inconscient. Sur le divan, cette cure par la parole permet de découvrir les origines profondes et refoulées de nos souffrances psychiques, afin de nous aider à les dépasser. La fréquence Des séances une à trois fois par semaine, de vingt à quarante-cinq minutes, et pour une durée thérapeutique de plusieurs années. Le dialogue intérieur Harmoniser tous les aspects de soi, par Pierre Cauvin, consultant en management et formateur en thérapie du dialogue intérieur Psychologies Pourquoi le dialogue intérieur peut-il aider à se réconcilier avec soi-même ? Pierre Cauvin Parce que nous ne sommes pas une entité unique, mais faits d’un certain nombre de sous-personnalités que nous avons mises en place, afin de nous adapter à l’environnement. Or, celles-ci ne sont pas forcément en accord les unes avec les autres et provoquent en nous une sensation de tiraillement. La méthode du dialogue intérieur propose de créer et de développer un processus régulateur entre ces différentes parties de nous-même. Cet arbitre, nous l’appelons le  moi conscient ». Comment se passe une séance type ? Le patient – le  facilité » – explique ce qui lui pose problème à son thérapeute – le  faciliteur ». Ensuite, celui-ci l’invite à donner la parole aux sous-personnalités auxquelles ce problème renvoie. L’objectif est de laisser chacune de ces voix aller au bout de son raisonnement, alors que nous avons tendance, naturellement, à en étouffer une ou plusieurs qui, du coup, ne nous laissent jamais en paix. Mais la sensation d’apaisement n’est pas acquise pour toujours il faut l’entretenir, en étant attentif à ce qui parle, agit et décide en nous au quotidien. Quel exercice pourriez-vous proposer pour repérer une de ses sous-personnalités? Les sous-personnalités fonctionnent par paires, une  dominante » et une  étouffée ». Pour les repérer, je suggère de répondre au questionnaire suivant  Qu’est-ce qui m’irrite particulièrement chez les autres ? » Par exemple, la paresse.  Quelle est la qualité qui, chez moi, fait que je suis irrité par ce trait ? » Mon énergie.  Comment ceux que je traite de paresseux se définiraient-ils ? » Ils diraient qu’ils savent vivre l’instant présent.  Comment qualifieraient-ils ce que j’estime être ma qualité ? » Du surmenage, du stress… Vous venez de mettre en relief une sous-personnalité dominante, votre côté travailleur, et une étouffée, son opposée, votre côté calme. Pour vous sentir plus en paix, l’objectif sera d’être plus attentif à cette seconde partie de vous, que vous refusez chez les autres autant qu’en vous-même. Comment ça marche ? Cette méthode a été mise au point au début des années 1980 par Hal et Sidra Stone, analystes californiens d’inspiration jungienne. Elle s’adresse aux personnes qui souhaitent régler un problème ponctuel relationnel ou personnel rapidement. La fréquence Huit séances d’environ une heure et demie peuvent suffire. Dans le cadre d’une thérapie brève, il faut compter un à deux ans, à raison d’une séance tous les quinze jours. Le processus Hoffman Restaurer l’amour-propre, par Karin Reuter, psychologue clinicienne, psychothérapeute et codirectrice de l’Institut Hoffman France, avec sa fille Katrin Reuter Psychologies Comment le processus Hoffman peut-il aider à se réconcilier avec soi-même ? Karin Reuter La paix intérieure ne peut venir qu’avec la certitude d’être digne d’être aimé. Si celle-ci fait défaut, le processus Hoffman propose de la rétablir. Comment ? En redevenant l’enfant que l’on a été, en revivant les peurs ou les colères ressenties alors contre nos père et mère, en vue de trouver enfin une harmonie entre notre intellect adulte et notre part émotionnelle, inscrite dans l’enfance. Quelles sont les étapes du processus ? Il y en a quatre, organisées autour d’un stage. La première est la phase préparatoire quelques semaines avant le séminaire, le participant entame un travail d’introspection, en répondant à un questionnaire proposé par le thérapeute. Il apprend à identifier et à exprimer ses problèmes, et il commence à plonger dans le bain de son enfance. Ensuite, c’est la phase active au cours d’exercices en petits groupes, le participant s’immerge dans ses souvenirs d’enfance et extériorise les émotions liées à cette période. Cette étape, très physique, est à vertu cathartique. Suit la phase de compréhension. En grand groupe, grâce à une technique de visualisation, le participant redevient son propre enfant intérieur de 12-13 ans et rencontre ses parents à l’âge correspondant. Un dialogue s’instaure où, dans un va-et-vient entre passé et futur, il demande à ses parents pourquoi ils vont agir de telle ou telle façon avec lui. Cet exercice mène au pardon et à la compassion avec soi-même, et avec ses parents. Enfin, à partir de ces nouvelles bases, nous proposons de réapprendre à agir. Quel exercice pourriez-vous proposer ? Celui du recyclage, par exemple. Imaginons une situation aujourd’hui, alors que j’ai rendez-vous avec mon patron, je me sens déprimé, je n’ai envie de rien… J’en prends conscience, puis j’en reconnais l’origine c’est ce trait de caractère que mon père développait face à une situation difficile. Je réagis quel autre mécanisme puis-je utiliser dans cette situation ? Me réjouir de ce rendez-vous comme d’un défi à relever je l’expérimente d’abord par visualisation – je m’imagine, confiant et jovial, face à mon patron – avant de le vivre dans la réalité. Ainsi, j’ai retrouvé une harmonie entre l’intellect je dois réussir ce rendez-vous et l’émotionnel la joie, la confiance…. Comment ça marche ? La technique Le processus Hoffman a été élaboré dans les années 1960 par Bob Hoffman, psychologue américain, en collaboration avec des psychanalystes et des psychologues humanistes, dont Claudio Naranjo, psychiatre. Principe Il s’adresse à toute personne ressentant la nécessité de sortir de situations de répétition, de relations toxiques ou d’émotions négatives. Elle est déconseillée aux personnes en état de dépendance alcoolique ou médicamenteuse. Fréquence Cette thérapie de groupe, proposée dans quatorze pays, se déroule autour d’un stage intensif de neuf jours. Anne-Laure Gannac pour Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire DROGUE CHEZ LES JEUNES 05/05/2016 DROGUE CHEZ LES JEUNES Quels que soient les contextes socio-culturels, l'adolescence est une période privilégiée de quête et d'expérimentations nouvelles propices à l'adoption de comportements à risque. La consommation de drogue appartient à cette panoplie de comportements dont les adolescents sont particulièrement friands. Dangers de la drogue Ritualisation de la prise de risque, transgression de l'interdit à caractère initiatique, la drogue véhicule une double dimension négative, par le risque et les conséquences graves que peut entraÃner sa consommation ; mais aussi positive, en raison de la puissance symbolique de l'interdit qu'elle peut exercer chez certains jeunes. Deux questions sont cependant centrales et obsèdent les parents confrontés à ce fléau pourquoi mon enfant se drogue-t-il ? Que dois-je faire pour le sortir de là ? Causes Les trois principales causes socio-affectives qui peuvent en partie expliquer la consommation de drogue par l'adolescent sont le sentiment d'abandon consécutif au divorce des parents, ou associé à un délitement familial ; la difficulté de trouver un sens à sa vie et à la vie en général ; une volonté de transgression plus forte que l'interdit, parfois encouragée par un entourage trop systématiquement hostile à l'adolescent. Souhaiter s'intégrer à un groupe, réduire les tensions psychiques, attirer l'attention des parents, sont également des motivations fréquentes de l'adolescent qui passera à l'acte d'autant plus facilement que la recherche de repères et d'identité est difficile. Moins le jeune dispose en effet de moyen de construire ses propres repères, plus les risques de consommation de drogues sont grands. Type de consommateur Il convient avant tout de distinguer entre le consommateur occasionnel et le consommateur chronique. Consommateur occasionnel Le consommateur occasionnel est de loin le plus fréquent et ne doit pas inquiéter outre mesure. Sa motivation est souvent liée à un besoin d'affirmation de soi, de provocation du monde des adultes, de besoin très classique de transgression. Après une évaluation précise de la consommation type de produit, fréquence des prises..., l'instauration ou la réinstallation d'un dialogue avec les parents et les enseignants, la prise en compte de l' appel » symbolique lancé par l'ado suffisent généralement à accompagner ce type de consommateur vers une prise de conscience aux effets le plus souvent bénéfiques. Consommateur chronique Le consommateur chronique, lui, a franchi le stade de la  rébellion symbolique » pour entrer dans celui de la toxicomanie. Ce type d'adolescent est en rupture avec son milieu familial et presque toujours immergé dans des milieux où la consommation de drogue est importante. Pour ces profils de consommateurs, si le rétablissement du dialogue avec le milieu familial est essentiel, il ne suffit plus. Le recours à des thérapeutes psy. spécialisés intervenants dans le champ de la prévention et de la médicalisation de la toxicomanie est indispensable. 5 conseils pour mieux intervenir Le premier conseil est de commencer par envisager la consommation de drogue sous un regard clinique et non pas moral. La toxicomanie est une maladie, pas une déviance ! Le deuxième est d'éviter de dramatiser sans toutefois tomber dans la banalisation. Un ado qui a consommé, ou consomme sporadiquement des drogues, appelle une prise en charge sérieuse et efficace, mais pas de débordements émotionnels... Troisième conseil Il est également impératif de connaÃtre avec la plus grande précision possible la nature de la consommation quels types de drogues, à quelle fréquence, dans quel contexte, avec quels effets recherchés... Quatrième conseil admettre que la consommation de drogues chez un ado est avant tout un signe de détresse et qu'il convient donc de ne pas le culpabiliser. C'est au contraire le moment pour les parents de rétablir le contact quand celui-ci a été interrompu, de proposer des projets et de fixer de nouvelles règles qui confirment l'autorité parentale autant qu'elle apporte des repères à l'adolescent. Enfin, cinquième conseil en cas de dépendance avérée à un produit, consulter sans délai médecins et spécialistes de la toxicomanie. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire UN MUSÉE À L'INTÉRIEUR DE L'HÔPITAL SAINTE-ANNE 14/05/2016 UN MUSÉE À L'INTÉRIEUR DE L'HÔPITAL SAINTE-ANNE Pour la première fois cette année, le Musée d'Art et d'Histoire de l'Hôpital Sainte-Anne, qui a obtenu récemment l'appellation "Musée de France", participera à la 12ème édition de la Nuit européenne des musées, le samedi 21 mai 2016. L'exposition Les Unes et les Autres a pour objectif de montrer la diversité de la Collection Sainte-Anne qui a débuté à la fin du 19ème siècle et dont une partie des Å“uvres a été créé par les malades de l'hôpital psychiatrique. Par Laurence Moisdon - Rédigé le 13/05/2016 La première salle de l'exposition est exclusivement consacrée à l'Å“uvre de Caroline Mac Donald, une artiste qui a travaillé dans les ateliers de l'hôpital Sainte-Anne dans un premier temps, puis ensuite de chez elle pour continuer son parcours créatif. Deux périodes de l'artiste se dégagent l'une dans les années 80, dominée par de gigantesques portraits très colorés et pleins de vie, l'autre plus récente, avec des Å“uvres abstraites dignes de Mondrian. Dans la suite de la visite, des productions d'un tout autre genre se dressent devant nous. De nombreux artistes contemporains de style très différents exposent leurs créations. Collage, peinture, dessin autant de façons de s'associer à la collection Sainte-Anne. Depuis 70 ans, la collection Sainte-Anne s'est considérablement enrichie grâce à des dons de psychiatres, d'institutions, de patients et d'artistes. L'ensemble de ses Å“uvres artistiques épouse l'histoire moderne de la psychiatrie. Avec l'aide de la Direction des affaires culturelles DRAC, l'ex Musée Singer-Polignac est devenu le Musée d'Art et d'Histoire de l'Hôpital Sainte-Anne. "L'appellation Musée de France est le fruit d'un travail d'une vingtaine d'années", indique Anne-Marie Dubois, psychiatre, psychanalyste et commissaire de l'exposition. Également responsable scientifique des collections du musée, le docteur Dubois était fière et émue de présenter l'exposition Les Unes et les Autres qui participera pour la première fois cette années à la Nuit européennes des musées. Les Unes sont des peintures de Caroline Mac Donald. Selon la psychiatre, "il est très rare qu'une artiste se révèle et s'affirme en tant que telle à partir d'un atelier thérapeutique". Elle ajoute que "tout malade créatif n’a pas particulièrement de propension à devenir un artiste". Les Autres sont des Å“uvres commandées par le musée à des artistes qui n'avaient pas de lien direct avec l'hôpital. De nombreux peintres, dessinateurs et plasticiens ont choisi d'utiliser des thèmes de la Collection Sainte-Anne pour créer leur production, puis de les y laisser comme témoignage d'un engagement. Pour cette raison, l'ensemble des Å“uvres de l'exposition et cohérent et peut être qualifié d'art brut, art naïf ou encore art des fous. Selon la commissaire de l'exposition "L'hôpital psychiatrique n'est pas un lieu fermé et est apte à avoir un musée, un discours sur son musée ainsi que des Å“uvres réalisées parfois par des malades parfois par des artistes. On peut mélanger les deux pour montrer l'universalité de l'homme qui dépasse largement le fait d'être malades ou non." Les organisateurs souhaitent à travers cette exposition que la maladie psychique soit déstigmatisée en montrant simplement des créations qui, si elles épousent l'histoire de la psychiatrie, sont des Å“uvres avant tout. Dès 1946, de véritables expositions d'art ouvertes au grand public, ont été organisées au sein de l'Hôpital Sainte-Anne. En 1950, l'Exposition internationale d'art psychopathologique a été visitée par un public très nombreux et elle a fait l'objet de multiples réactions dans la presse. Il s'agissait de présenter les Å“uvres de "patients-artistes" de différents pays du monde. Cette exposition fût fondatrice de l'histoire de la constitution de la collection Sainte-Anne. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire COMMENT EXPLIQUER L'ENTRÉE DANS LA PSYCHOSE ? 15/05/2016 COMMENT EXPLIQUER L'ENTRÉE DANS LA PSYCHOSE ? Une équipe de recherche de l’Université Paris Descartes, de l'Inserm et du Centre Hospitalier Sainte-Anne, sous la direction du Professeur Marie-Odile Krebs, a mis en évidence que des modifications épigénétiques accompagnent l’émergence d’un épisode psychotique dans une cohorte de jeunes personnes à risque âgées de 15 à 25 ans. Ces modifications compromettent des systèmes de réponse au stress oxydatif et à l’inflammation. Grâce à ce nouveau travail, les chercheurs apportent un nouvel éclairage à cette maladie dont la principale explication biologique reposait jusqu'alors sur des perturbations de la sécrétion de la dopamine au niveau cérébral. Les troubles psychotiques touchent préférentiellement une population jeune avec un retentissement social majeur. Plusieurs années avant le déclenchement d’un véritable épisode psychotique, certaines modifications du comportement isolement, agressivité ou certains symptômes non spécifiques anxiété, troubles de la concentration ou du sommeil, puis plus spécifiques distorsions perceptuelles, idées fixes … sont généralement présents. Certains outils d’évaluation permettent de définir des critères  d’état mental à risque ». Environ un tiers des personnes ayant un  état mental à risque » développeront un trouble psychotique dans un délai de trois ans. Il existe donc un important intérêt clinique à comprendre les mécanismes physiopathologiques accompagnant cette évolution afin de mieux définir des stratégies de suivi et surtout d’interventions thérapeutiques. Pour étudier l’entrée dans la psychose, l’équipe de chercheurs a suivi une approche originale étudier les modifications du profil de méthylation 1 mesuré grâce à un prélèvement sanguin de jeunes sujets à risque cohorte ICAAR suivis sur une durée d’un an. Ils ont comparé le profil des individus chez qui un épisode psychotique survient et ceux qui ne déclenchent pas la maladie. Leurs conclusions pointent l’implication de modifications épigénétiques dans le déclenchement d'un épisode psychotique. Celles-ci surviennent préférentiellement dans les promoteurs des gènes impliqués dans la protection contre le stress oxydatif, dans le guidage axonal et dans la réponse inflammatoire. Des changements épigénétiques dynamiques accompagnent l’entrée dans la psychose L’étude a été menée chez 39 sujets jeunes dont 14 ont développé une transition psychotique dans l'année qui a suivi leur entrée dans la cohorte. Les analyses ont porté sur plus de 400 000 sites de méthylation, répartis sur l’ensemble du génome encore appelé le  méthylome ». Elles ont intégré à la fois la dimension temporelle comparaison avant et après l’émergence de la psychose mais ont également nécessité de constituer un groupe contrôle adapté composé de jeunes ayant sollicité des soins et/ou une aide psychologique mais n’atteignant pas les critères de sujets à risque. Dès l’entrée dans le suivi, les personnes qui vont développer une psychose présentent une hyperméthylation du promoteur du gène GSTM5 2 . Au cours du suivi, on observe une hypométhylation du promoteur du gène GSTT1 et une hyperméthylation du gène GSTP1. Or, ces trois gènes protègent du stress oxydatif. D’autres modifications significatives ont été constatées au niveau de gènes liés à l’inflammation et au guidage axonal des neurones. Des pistes pour développer des outils de dépistage moléculaire précoce et des thérapeutiques ciblées Ces résultats ouvrent la voie à une meilleure compréhension des bouleversements biologiques qui accompagnent la survenue d'une psychose. Jusque-là , les perturbations de la sécrétion de la dopamine au niveau cérébral étaient la principale explication physiopathologique de la psychose. Grâce à ces nouvelles données, son émergence pourrait être reliée à un stress inflammatoire ou oxydatif rompant l'équilibre homéostasie déjà fragilisé par une vulnérabilité génétique, environnementale ou neuro-développementale. Ces résultats ouvrent la voie pour le développement pour des tests de détection précoce et de suivi de progression de la maladie chez ces populations à risque, car cette rupture d’homéostasie peut être facilement détectée par des prélèvements sanguins éventuellement répétés. Ils ouvrent aussi vers de nouvelles stratégies thérapeutiques visant à prévenir la conversion psychotique. L’ étude a été publiée le 26 avril 2016 dans Molecular Psychiatry 1 Les modifications épigénétiques sont matérialisées par des marques biochimiques présentes sur l’ADN. Elles n'entrainent pas de modification de la séquence d’ADN mais induisent toutefois des changements dans l’activité des gènes. Les mieux caractérisées sont les groupements méthyle CH3 un atome de carbone et trois d’hydrogène apposés sur l’ADN. 2 Membre de la famille gluthation transférase GST, ce gène code pour des enzymes clefs de la protection contre le stress oxydatif. Source communiqué de presse de l'Inserm, 26 avril 2016. Methylomic changes during conversion to psychosis - O Kebir1,2,3,4,9, B Chaumette1,2,3,4,9, F Rivollier1,2,3,4, F Miozzo5,6,7, L P Lemieux Perreault8, A Barhdadi8, S Provost8, M Plaze1,2,3,4, J Bourgin1,2,3,4, the ICAAR team*, R Gaillard1,2,3,4, V Mezger5,6,7, M-P Dubé8 and M-O Krebs1,2,3,4 1- Université Paris Descartes, PRES Université Paris Sorbonne Paris Cité, Centre de Psychiatrie et Neurosciences, UMR S 894, Paris, France 2- INSERM, Laboratoire de Physiopathologie des Maladies Psychiatriques, Centre de Psychiatrie et Neurosciences, UMR S 894, Paris, France 3- CNRS, GDR3557-Institut de Psychiatrie, Paris, France 4- Faculté de Médecine Paris Descartes, Centre Hospitalier Sainte-Anne, Service Hospitalo-Universitaire, Paris, France 5- CNRS, UMR7216 Épigénétique et Destin Cellulaire, Paris, France 6- Université Paris Diderot, Sorbonne Paris Cité, Paris, France 7- Département Hospitalo-Universitaire DHU PROTECT, Paris, France 8- Université de Montréal, Beaulieu-Saucier Pharmacogenomics Center, Montréal Heart Institute, Montréal, QC, Canada Publié le 26 Avril 2016 Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire LES PHOBIES, PARLONS-EN ! 19/05/2016 LES PHOBIES, PARLONS-EN ! Nella Chebbah, Mis à jour le 11/05/16 Serpents, vide, insectes ou nains de jardin… Nous avons tous une phobie ! Mais est-ce vraiment une phobie ? Et surtout, peut-on s'en débarrasser ? Nous avons tous peur de quelque chose. Tout comme la joie et la colère, la peur est l'une de nos émotions primaires. Elle est nécessaire à notre survie car elle nous permet de réagir face à un danger. Seulement, une peur n'est pas une phobie ! Une phobie est une peur irrationnelle sans objet. C'est à dire que la présence de l'objet de la phobie n'est pas nécessaire au déclenchement de la crise d'angoisse qui l'accompagne. Par exemple, si vous avez la phobie des chats, le simple fait de penser à un chat vous angoissera. "Une phobie est associée à une dynamique d'évitement. La personne phobique cherche ainsi à éviter l'objet de sa phobie", précise Jérôme Palazzolo, psychiatre libéral à Nice et auteur du livre "Je me libère de mes phobies", aux éditions Puf. L'évitement empêche toute confrontation avec notre phobie changer de trottoir lorsque l'on aperçoit un chien ou un pigeon, ne pas descendre dans sa cave de peur de voir une araignée, rester chez soi lorsque l'on a peur de conduire... Toutes ces situation illustrent un évitement. Une phobie peut donc avoir un impact important sur la vie de la personne qui en souffre. Dans certains cas, elle est un véritable handicap au quotidien. "C'est une pathologie qui nécessite une prise en charge", insiste Jérôme Palazzolo. Phobie d'où viens-tu ? Les origines d'une phobie peuvent en fait être diverses. Elle peut provenir de l'entourage. Par exemple, si une mère demande à son enfant de se mettre à l'abri en cas d'orage car elle en est terrifiée, ce dernier pourra développer une phobie de l'orage. Les phobies ne sont cependant pas forcément due à des événements qui ont eu lieu pendant notre enfance. Elles peuvent résulter d'un mauvais apprentissage, c'est-à -dire une association très négative entre deux éléments. Par exemple, un matin, une personne prend le bus. Elle ne se sent pas très bien et s'évanouit. Son malaise n'est pas causé par le bus, pourtant, cette mésaventure sera une source d'inquiétude la prochaine fois qu'elle y montera. Elle a associé le bus à son malaise. Ainsi, cet inconfort peut, petit à petit, évoluer en phobie. Mais, il arrive que le phobique n'en garde aucun souvenir et ne soit donc pas capable de faire le lien avec ses angoisses. Et d'ailleurs, précise Jérôme Palazzolo, "il n'est pas obligatoire que le phobique se souvienne des origines de sa phobie pour que son traitement fonctionne." Un autre facteur augmente notre vulnérabilité aux phobies le stress. Plus nous sommes stressé, plus nous risquons de développer des phobies. Attention ! Un stress n'est pas forcément négatif, il peut être positif. Gagner au loto est une expérience très agréable, mais c'est un stress. Peut-on avoir peur de tout ? La réponse est oui. Tout peut être vecteur d'une peur irrationnelle. D'ailleurs, la pantophobie correspond à la phobie… de tout. Certaines phobies sont très connues comme l'arachnophobie, l'ornithophobie, la coulrophobie et l'acrophobie, respectivement la phobie des araignées, des oiseaux, des clowns et des hauteurs vertige. D'autres sont moins intuitives comme la carpophobie phobie des fruits, la tocophobie phobie des belle-mères, la pentheraphobie phobie d'accoucher et l'hypégiaphobie phobie des responsabilités. Comment dire adieu aux phobies ? Fort heureusement, être phobique n'est pas une fatalité. Comme l'indique Jérôme Palazzolo, "les phobies sont des pathologies très répandues et qui se soignent très bien". Aujourd'hui il existe plusieurs méthodes pour se défaire de ses phobies, dont les thérapies brèves, la psychanalyse ou encore l'hypnose. Dans tous les cas, ces thérapies sont associées à des traitements médicamenteux, visant à calmer l'angoisse et l'anxiété causées par la phobie. Une autre méthode pour lutter contre les phobies est l'EMDR Eye movement desensitization and reprocessing. Elle repose sur une stimulation sensorielle du patient par le mouvement des yeux ou des stimuli auditifs ou cutanés. L'objectif est de stimuler les neurones du patient afin que ses souvenirs traumatisants s'estompent. Cette méthode est surtout utilisée pour le traitement des états de stress post-traumatique ESPT. TCC, la méthode phare. Le traitement de référence des phobies demeure la thérapie comportementale et cognitive TCC. Elle agit sur le comportement et les pensées cognitions associées à la phobie. Une dizaine de séances seulement sont nécessaires. "L'intérêt de cette méthode réside dans l'échange entrer le patient et le médecin. C'est un travail d'équipe", mentionne Jérôme Palazzolo. En effet, la TCC brise complètement le schéma type du médecin qui prend des notes pendant que le patient parle. D'ailleurs, le psychiatre compare cette association au tandem formé par un coach et un sportif "je conseille à mes patients de garder un esprit critique, de poser de questions, d'émettre leurs doutes, et même d'exprimer leur désaccord avec ce que je leur dit.". Les clefs de la réussite d'une thérapie comportementale et cognitive résident donc dans le duo médecin/patient. En pratique, une TCC se déroule en plusieurs étapes. La première consiste à apprendre à gérer la crise d'angoisse provoquée par la phobie. La deuxième s'attaque aux pensées négatives associées à la phobie. Enfin c'est le grand moment, le patient est progressivement confronté à sa phobie. Le traitement d'une phobie par TCC est en théorie définitif. En cas de rechute, quelques séances de TCC suffisent pour y palier. Quand le virtuel s'en mêle. La réalité virtuelle est un environnement artificiel numérique ressemblant à la réalité. L'utilisateur y est plongé grâce à un casque équipé d'un écran placé à quelques centimètres de ses yeux, et sur lequel est projetée l'image de l'environnement, en trois dimensions. Ainsi, l'utilisateur est capable d'interagir naturellement et intuitivement avec ce nouvel environnement. C'est une technologie qui est de plus en plus utilisée pour confronter directement les patients à leurs phobies. Par exemple, les personnes ayant peur du vide se retrouvent virtuellement suspendues en haut d'un immeuble. Le traitement d'une phobie par réalité virtuelle nécessite 10 séances et est définitif. Tout comme pour la thérapie cognitive et comportementale, si le patient fait une rechute, il suffira de faire quelques séances, à nouveau. Les deux principaux centres hospitaliers utilisant cette méthode sont l'hôpital de la Salpêtrière à Paris et le service de psychiatrie de l'hôpital de la conception à Marseille. Thérapie ? Même pas peur ! Il n'est pas toujours simple d'admettre être phobique, surtout si l'objet de la phobie prête à faire sourire. Quant aux mots "thérapie" et "psychiatre", ils ont tendance à faire peur. Et c'est sans compter les proches qui, parfois, pensent que l'on exagère. Pourtant traiter sa phobie est important. Plus la phobie est détectée tôt, plus il sera facile de la traiter. Négligée, elle pourrait empirer, voire mener à une baisse de l'estime personnelle. "A partir du moment où il y a une souffrance, il faut consulter", insiste Jérôme Palazzolo. Alors que vous ayez une peur panique des araignées ou des carottes, n'ayez pas honte, trouvez la méthode qui vous convient et soignez-vous ! lire Je me libère de mes phobie, de Jérôme Palazzolo, dans la série les Psychoguides aux éditions Puf. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire LES BENZODIAZÉPINES 20/05/2016 BENZODIAZÉPINES UN PATIENT SUR DEUX PRÉSENTE DES RISQUES D'EFFETS INDÉSIRABLES Les benzodiazépines sont des molécules très utilisées dans le traitement des troubles du sommeil ou de l'anxiété. Or, selon une étude de l'Inserm, près de la moitié des patients à qui l'on prescrit des benzodiazépines se trouvent dans une situation qui augmente le risque d'effets indésirables. Par La rédaction d' - Rédigé le 19/05/2016 Environ 11,5 millions de Français ont consommé au moins une fois une benzodiazépine en France en 2012. Il s'agit de médicaments psychotropes qui agissent au niveau du cerveau et possèdent notamment des propriétés anxiolytiques et hypnotiques. La France est le deuxième consommateur européen de benzodiazépines, après le Portugal. Des médicaments trop souvent prescrits mais également mal prescrits. Une étude, réalisée par l'Inserm, vient de mettre en évidence que près de la moitié des utilisateurs de ces molécules se trouvent dans une situation augmentant le risque de survenue d'effets indésirables. 40% d'entre eux prennent d'autres médicaments, notamment des opiacés antalgiques ou des antitussifs, qui ne font pas bon ménage avec les benzodiazépines. "Le problème c'est que l'on rajoute souvent dans les ordonnances d'autres molécules qui peuvent sédater les patients et comme c'est déjà la raison d'être des benzodiazépines, cela multiplie les risques. Les patients deviennent très sédatés donc ils ont des risques de mal respirer, voire de faire un coma", explique le Dr Lisa Blecha, addictologue à l'hôpital Paul-Brousse de Villejuif AP-HP. Les benzodiazépines comportent en effet de nombreux effets indésirables, mentionnés dans les notices d'utilisation ils peuvent entraÃner des troubles de la vigilance, allant de la simple somnolence à la sédation profonde, avec notamment un risque accru de chutes chez les personnes âgées. Ces médicaments peuvent également conduire à la survenue d'une détresse respiratoire. Or selon l'Inserm, 11% des utilisateurs de benzodiazépines présentent au moment de la prescription une pathologie respiratoire, comme l'asthme ou une broncho-pneumopathie chronique obstructive BPCO, qui augmente le risque de survenue de ces effets indésirables. "Chez ces patients-là , les benzodiazépines vont ajouter à leurs difficultés. Certes, ils vont traiter l'anxiété, mais peut-être au prix de les rendre encore plus malades", estime le Dr Lisa Blecha. Ce problème d'interactions est aggravé par la durée des traitements. Depuis 1991, la durée maximale de prescription des benzodiazépines est limitée à douze semaines pour les anxiolytiques et quatre semaines pour les hypnotiques. Mais en pratique, certains patients les utilisent en continu, pendant plusieurs années. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire GROUPE AQUITAIN DE LA SPP 28/05/2016 LE GROUPE AQUITAIN DE LA SOCIÉTÉ PSYCHANALYTIQUE DE PARIS organise la Conférence de Mr Thierry BOKANOWSKI, membre titulaire de la à l'Université de Bordeaux II. Le samedi 4 Juin 2016 sur le thème LE PROCESSUS PSYCHANALYTIQUE & LA QUESTION DU NÉGATIF Transferts négatifs & Transferts négativants Mr Thierry BOKANOWSKI propose de placer le propos de sa conférence sous l'angle des obstacles rencontrés au déploiement "naturel" du processus analytique expression employée par S. Ferenczi sujet central abordé par S. Freud dans "Analyse terminée et analyse interminable" 1937 article qui visait à interroger ce qui, du point de vue de la théorie pouvait permettre de rendre compte des difficultés rencontrées lors du "travail analytique". Pouvoir évoquer le "processus" c'est, de son point de vue, l'évoquer à partir de l'hétérogénéité du fonctionnement psychique, il propose ainsi que l'écoute simultanée et alternative des deux modèles de fonctionnement psychique tant chez l'analysant, que chez l'analyste soit l'un des aspects central du travail analytique l'écoute du fonctionnement qui se réfère aux relations d'objet et à l'organisation de la classique "névrose de transfert", en articulation à celle qui renvoie aux niveaux plus primaires, identitaires, archaïques de la personnalité. Dans ce même mouvement, il apparait important à Thierry BOKANOWSKI d'être en mesure de distinguer les transferts négatifs dans leur action processuelle, mouvement inhérent à toute cure analytique, des transferts négativants destructeurs infiniment plus pathologiques dans leur action anti-processuelle sachant que ces derniers sont depuis la découverte des apories de leur action immobilisante au centre des préoccupations des psychanalystes. Argument disponible sur le site ©SPP L'ANOREXIE MENTALE 09/06/2016 L'anorexie mentale s'explique par le plaisir de maigrir, dit un psychiatre INVITÉ RTL le 8 juin 2016 Cette pathologie rare ne s'expliquerait pas par la peur de grossir, selon une étude. Les explications du Pr Philip Gorwoord. par Yves Calvi , Loïc Farge publié le 08/06/2016 L'anorexie mentale, ce trouble du comportement alimentaire, touche 30 à personnes en France. Il s'agit majoritairement des jeunes filles, mais aussi des garçons. On pensait que l'anorexie, c'était la peur intense de grossir. Mais une étude publiée mardi 7 juin montre que cette pathologie s'expliquerait également par le plaisir de maigrir. Elle relèverait ainsi du registre des addictions. "Est-ce que cette peur de prendre du poids n'est pas plutôt le plaisir d'en perdre ?", interroge le Pr Philip Gorwoord, chef de service à l'hôpital Saint-Anne à Paris. Beaucoup moins fréquente que la boulimie 5 boulimiques pour une anorexie mentale, l'anorexie a la plus forte mortalité suicidaire de toutes les pathologies mentales bipolaires, schizophrènes..., selon ce spécialiste qui a dirigé l'étude parue dans la revue spécialisée Translational Psychiatry. "Cela ouvre des perspectives thérapeutiques", explique le Pr Gorwoord, qui précise qu'aucun traitement biologique n'existe à ce jour pour traiter l'anorexie. "Cela rend le travail des psychiatres qui s'en occupent très difficile", ajoute-t-il. Autre perspective le concept de remédiation cognitive, "une approche qui fait travailler la gymnastique du cerveau". © PLEINE CONSCIENCE ET PSYCHIATRIE 10/06/2016 PLEINE CONSCIENCE ET PSYCHIATRIE UN DOSSIER DE SANTÉ MENTALE du mois de Mai 2016 LE MAGAZINE DES ÉQUIPES SOIGNANTES EN PSYCHIATRIE Inspirée par les traditions bouddhiques, la méditation de pleine conscience Mindfulness consiste à garder une conscience éveillée à la réalité présente. En psychiatrie, cette pratique est indiquée en particulier dans la dépression récurrente et l’anxiété, mais aussi, avec quelques adaptations, pour soulager des symptômes psychotiques. Cette intervention nécessite une solide formation et l’engagement du soignant dans une pratique méditative personnelle. Repères cliniques et applications. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire BURN OUT ET TEST MBI 26/06/2016 BURN OUT ET TEST MBI Une étude publiée en janvier 2014 par le cabinet de conseil en prévention des risques psycho-sociaux Technologia révèle que 3,2 millions de personnes en activité, soit 12% de la population, présentent un risque élevé d'être victimes d'un burn-out encore appelé syndrome d'épuisement professionnel. Le burnout correspond à un état d'épuisement psychique et physique lié à l'activité professionnelle.. Il est provoqué par une surcharge de travail, un sur engagement émotionnel, une pression permanente ou à des objectifs irréalisables. Un long processus Le burn out démarre sans que la personne atteinte en soit consciente par un sur engagement dans son activité professionnel au cours duquel la personne se sent très épanouie. Puis cette suractivité commence à déborder sur la vie personnes familiale et sociale. Au cours des mois ou des années qui suivent, une anxiété se manifeste aggravée par la crainte de ne plus être aussi efficace et performant. Les premières failles surgissent et la peur de mal faire est compensée par la volonté de travailler encore davantage. C'est pendant cette période qu'apparaissent les premières manifestations d'épuisement comme un manque de motivation, un repli sur soi, une l'anxiété, des troubles de la mémoire et de la concentration et dans de rares cas des pensées suicidaires. des moments de grande fatigue, des douleurs et troubles du sommeil. Plusieurs années s'écoulent en général avant que l'effondrement ne survienne qui se manifeste parfois par la survenue brutale, un matin de l'impossibilité de se lever pour aller travailler mais également par des signes de dépression. Le test MBI Le Maslach Burnout Inventory MBI est une échelle d'autoévaluation, établie par Maslach & Jackson 1986sur des professionnels de la sante. Le test MBI, Maslow Burnout Inventory, établi par Maslach & Jackson en 1986 est une échelle d'autoévaluation qui permet d'évaluer explore trois aspects du burn out l'épuisement émotionnel, la dépersonnalisation et la difficulté à gérer la relation aux autres. Calculer le score d'épuisement professionnel 9 questions L`épuisement professionnel est lié au rapport avec une activité professionnelle vécue comme difficile, épuisante et provoquant beaucoup de stress. La personne se sent  vidée » et ne peut plus recharger ses batteries. Cette situation entraine une grande fatigue à l'idée d'aller travailler ET ne disparaÃt pas pendant les périodes de repos, week end et vacances. Calculer le score de dépersonnalisation, perte d'empathie, deshumanisation 5 questions Les personnes deviennent petit à petit détachées, négatives et indifférentes. S'observe alors une baisse de considération positive vis-à -vis des personnes côtoyées dans la vie professionnelle qui peut déborder dans la vie sociale et personnelle. Calculer le score de non accomplissement personnel au travail 8 questions La personne s'évalue négativement et se trouve incompétente. Elle perd l'estime qu'elle a d'elle-même et éprouve beaucoup de difficultés pour surmonter son épuisement. Traitement Le traitement associe une prise en charge médicale et psychologique. La première étape consiste à prescrire un arrêt de travail et à se reposer totalement. La durée se prolongera le temps d'obtenir l'entrée dans un processus de guérison. Une psychothérapie est souvent conseillée. La prescription d'un traitement d'anxiolytiques et d'antidépresseurs est souvent recommandée. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire HYPNOSE, L'ÉTERNEL RETOUR 27/06/2016 HYPNOSE, L'ÉTERNEL RETOUR Antoine Bioy Publié le 15/06/2016 Après plusieurs périodes d’éclipse, la psychologie, la médecine et les neurosciences se partagent aujourd’hui les recherches sur l’hypnose… au risque d’apporter plus de nouvelles questions que de réponses. L’hypnose est la dénomination moderne et occidentale d’un processus thérapeutique que l’on retrouve aussi dans des environnements culturels différents et à des époques variables pratiques chamaniques, transes de guérison hindoues, derviches tourneurs… L’hypnose existe dans le domaine du spectacle, mais aussi du développement personnel et de la philosophie de vie pour changer le rapport à son environnement, rejoignant en cela la vogue actuelle de la pleine conscience, ou encore du thérapeutique, dont il sera question ici. Un effet placebo structuré L’hypnose désigne un processus mêlant à la fois un état psychologique, à savoir l’état hypnotique, et une modalité relationnelle singulière entre l’hypnotiseur et l’hypnotisé. L’hypnotisé se trouve en effet dans un état de relaxation lui permettant de se concentrer sur ses émotions ou ses pensées, de renoncer à analyser et intellectualiser, … LIRE LA SUITE DANS SCIENCES HUMAINES N° 283 – Juillet 2016 LES NOUVELLES PSYCHOTHÉRAPIES Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire ATTENTAS 28/06/2016 Attentats - Un programme de recherche inédit sur les mémoires traumatiques Porté par le CNRS et l'Inserm pour la partie scientifique, "13 Novembre" est un programme qui doit analyser les conséquences sur le plan individuel et collectif des attentats parisiens de l'automne dernier. Par la rédaction d' avec AFP Rédigé le 13/06/2016 Codirigé par l'historien Denis Peschanski et le neuropsychologue Francis Eustache, ce programme de recherche est fondé sur le recueil et l'analyse de témoignages de personnes volontaires interrogées sur dix ans, expliquent-ils dans un communiqué. C'est "une première mondiale par son ampleur, le nombre de disciplines associées et le protocole établi" avec des retombées attendues dans les domaines socio-historique et biomédical, mais aussi du droit et des politiques publiques ou de la santé publique, assurent le Centre national de la Recherche scientifique CNRS, l'Institut national de la santé et de la recherche médicale Inserm et l'héSam hautes études Sorbonne arts et métiers. "Comment le souvenir traumatique des attentats du 13 novembre 2015 évolue-t-il dans les mémoires individuelles et la mémoire collective? Peut-on prédire, par l'étude des marqueurs cérébraux, quelles victimes développeront un état de stress post-traumatique, et lesquelles se remettront plus facilement?", ce sont quelques unes des questions auxquelles les scientifiques tenteront de répondre. L'étude 13 Novembre a démarré le 13 mai à Caen et le 2 juin à Bry-sur-Marne près de Paris et les premiers résultats sont attendus à l’automne 2017. Une programme de recherche unique au monde Les personnes, en cours de recrutement, auront soit vécu le drame directement survivants, entourage, policiers, militaires, pompiers, médecins..., soit indirectement habitants et usagers des quartiers touchés, personnes vivant en Ile-de-France. Enfin, des habitants de plusieurs villes de France, dont Caen et Metz, participeront à l'étude. "Mobilisant plusieurs centaines de professionnels, ce programme est une première mondiale par son ampleur, le nombre de disciplines associées et le protocole établi", affirment les chercheurs. Quatre entretiens filmés seront organisées en 2016, 2018, 2021 et 2026. Les témoignages individuels seront mis en perspective avec la mémoire collective construite par les journaux à la radio, à la télévision et dans la presse, les réactions sur les réseaux sociaux et les textes et images des commémorations conservés par l'INA. Les guides d'entretiens ont été construits en commun par des historiens, des sociologues, des psychologues, des psychopathologues et des neuroscientifiques, "afin que le matériel recueilli soit utilisable par chacune de ces disciplines". Une étude biomédicale, intitulée "Remember" se souvenir, dont l'Inserm est promoteur, portera par ailleurs sur 180 des personnes dont 120 directement touchées par les attentats, souffrant ou non d'un état de stress post-traumatique, et 60 personnes habitant Caen. "Grâce à des entretiens et à des IRM cérébrales, passés à la même fréquence que les entretiens filmés, il s'agira de mieux comprendre l'impact des chocs traumatiques sur la mémoire ... et d'identifier des marqueurs cérébraux associés à la résilience au traumatisme", ajoutent les scientifiques. En parallèle, l'étude "ESPA" étude de santé publique post-attentats est lancé par Santé publique France, en collaboration avec le programme 13 Novembre. Celle-ci vise à analyser, par le biais d'un web questionnaire, l'impact psychotraumatique des attentats sur les personnes directement exposées mais aussi la validité des circuits de soins. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire LES SOLUTIONS POUR REPRENDRE CONFIANCE EN SOI 07/07/2016 LES SOLUTIONS POUR REPRENDRE CONFIANCE EN SOI Ne pas oser dire non, être incapable de prendre la parole en public, douter constamment de ses capacités... Autant de signes qui cachent un manque de confiance en soi. Un problème qui constitue le premier motif de consultation chez le psy. Comment expliquer que certains en souffrent plus que d'autres ? De quelle manière le manque de confiance en soi se manifeste-t-il ? En quoi consistent les thérapies ? Par La rédaction d' - Rédigé le 08/06/2016 Des formations pour reprendre confiance en soi Si avoir confiance en soi n'est pas forcément inné, cela peut néanmoins se travailler. Pendant une journée, un professionnel de la communication donne une série d'outils pour reprendre confiance en soi, comme par exemple des astuces pour vaincre son stress "Le but des ateliers est d'apprendre à parler en public mais surtout d'enlever toutes ses peurs, ses croyances je ne suis pas à la hauteur, je ne suis pas capable, je ne peux pas répondre si je ne connais pas la réponse… L'objectif est de donner confiance à travers des outils pratiques que les participants pourront mettre en place rapidement", explique Elodie Repellin, fondatrice de l'Agence "Trust you". Cadres, entrepreneurs, salariés en reconversion professionnelle… tous cherchent des solutions pour vaincre leur timidité. Et l'une des clés de la confiance en soi, c'est de croire en ses objectifs. Le professionnel encourage donc les participants à dépasser leur peur de l'échec. Il faut compter en moyenne 95 euros pour une journée de formation. Reprendre confiance en soi les bienfaits de l'hypnose Parfois, la perte ou le manque de confiance en soi peut être lié à des traumatismes. L'hypnose peut alors être une bonne solution. "À travers de l'état hypnotique, il y a la possibilité de laisser émerger des souvenirs qui ne seraient pas revenus à la conscience lors d'un entretien de face à face, de mise au point et qui tout d'un coup, prennent sens. Et ces souvenirs reviennent comme étant des éléments majeurs de quelque chose de traumatique", explique Corinne Van Loey, psychologue hypnothérapeute. Si chez certains patients, le traumatisme est clairement identifié, cela n'est pas toujours le cas. La confiance en soi peut être entamée par une succession de micro-traumatismes qui remontent souvent à l'enfance "Parler en public en milieu professionnel quand on s'est fait un peu tancer par un prof lorsqu'on a pris la parole en classe ou par ses copains, alors qu'on est compétent, qu'on a les qualifications, les diplômes… peut être difficile. On se retrouve émotionnellement dans l'événement antérieur et tant qu'on n'a pas débloqué cet événement antérieur, on se retrouve dans une situation émotionnellement difficile à vivre", précise Corinne Van Loey. Cinq séances d'hypnose minimum sont nécessaires pour reprendre confiance en soi. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire ANTIDÉPRESSEURS CHEZ L'ADOLESCENT 08/07/2016 ANTIDÉPRESSEURS CHEZ L'ADOLESCENT LEUR EFFICACITÉ MISE EN DOUTE L'utilisation de médicaments antidépresseurs pour soigner les enfants et adolescents atteints de dépression est sujet à controverse. Une étude publiée le mercredi 8 juin 2016, dans The Lancet, montrerait que les antidépresseurs ne semblent pas offrir un bénéfice évident chez les enfants et les adolescents. Par Marie Anton - Rédigé le 09/06/2016 La dépression majeure est le trouble mental le plus commun chez les adolescents mais il est difficile à diagnostiquer et à traiter. Cette maladie touche environ 3% des enfants de 6 à 12 ans et entre 8 à 12 % des adolescents en France. Le débat sur l'utilisation des antidépresseurs chez ces enfants et les adolescents est ancien, ce type de médicament potentialisant le risque de passage à l’acte dans les premiers jours de traitement. Une équipe internationale de spécialistes a décidé d’examiner la question sur la base de données testant l’efficacité clinique des antidépresseurs chez les adolescents. Une sélection de 34 études de la littérature les plus significatives a été faite. La méta-analyse inclue ainsi l'évaluation de l'efficacité de 14 antidépresseurs sur participants âgés de 9 à 18 ans. Néanmoins, il faut noter que 29% des études sélectionnées sont à haut risque de biais, 59% des études ont un risque de biais modérés et 12% un risque faible. Sur les 14 antidépresseurs testés, seule la fluoxetine, commercialisée sous le nom de ProzacÂ, serait plus efficace plus d’avantages que de risques qu'un placebo pour traiter les symptômes d’une dépression. Elle serait également mieux tolérée avec moins d'effets secondaires et constituerait la meilleure option quand le traitement médicamenteux est indiqué. La nortriptyline a pour sa part été jugée le moins efficace des 14 antidépresseurs étudiés et l’imipramine le moins bien toléré. La venlafalxine est associée à un risque accru de pensées suicidaires. Les chercheurs reconnaissent que la véritable efficacité et les risques d'effets indésirables graves de ces médicaments restent dans l’ensemble méconnus en raison de la faiblesse des essais cliniques existants. Sous-diagnostic et sous-traitement de la dépression chez l'adolescent Les symptômes dépressifs de l'adolescent sont différents de ceux de l’adulte. Chez l’adulte, la dépression se manifeste par une tristesse, un ralentissement, une perte d’envie. "Chez l’adolescent on voit plutôt de l’irritabilité, de la colère, le développement de comportements à risque comme la consommation de drogues", explique le Dr Florian Ferreri, psychiatre à l'hôpital Saint-Antoine AP-HP. Le diagnostic est d’autant plus difficile à faire que certains ressentis typiques de l’adolescence "Je suis un bon à rien, tout est nul, rien ne m'intéresse", peuvent être proches des symptômes dépressifs, selon le psychiatre. Mais il ne faut pas sous-estimer la dépression chez l'adolescent. Elle doit être traitée. Le débat sur le recours aux antidépresseurs est ancien. En 2004, la FDA Food and Drug Administration aux USA a demandé aux praticiens de faire attention à l’usage des antidépresseurs chez les enfants et les adolescents à cause du risque de suicide accru en début de traitement. En France, une alerte avait aussi été lancée. "Ces alertes ont conduit les médecins à faire moins de diagnostics de dépressions et à une moindre prescription d’antidépresseurs , certains adolescents sont sous-traités et la suicidalité a augmenté aux USA ces dernières années", regrette le Dr Ferrari. "Il ne faut pas éliminer d'emblée l'idée de tout traitement antidépresseur des possibilités thérapeutiques", précise-t-il. Les antidépresseurs peuvent avoir leur rôle à jouer, mais la prescription doit être faite par un spécialiste et les adolescents doivent être étroitement surveillés pendant les premiers jours du traitement qui peut augmenter le risque de pensées suicidaires et de passages à l’acte. Un modèle biologique différent, une prise en charge adaptée L'adolescent n'a pas exactement le même modèle biologique que l'adulte. Son cerveau est en pleine maturation, en remaniement constant. "Il est possible que les systèmes de communication grâce aux neuromédiateurs ne soient pas aussi stables que chez l’adulte. Ceci pourrait expliquer que les effets secondaires surpassent les bons", suggère le Dr Ferreri. C’est en ce sens que l’efficacité d'un antidépresseur peut être moins bonne. Le rapport bénéfice-risque est plus variable que chez l’adulte. "Les antidépresseurs visent à traiter notamment la fatigue et le ralentissement créé par la maladie, explique le Dr Ferrerari. Chez l'adulte cela peut avoir exactement l’effet désiré mais chez l’adolescent, le regain d’énergie peut être négatif et se traduire par de l'agressivité." Une majorité de psychiatres semble en accord sur le fait que le traitement de la dépression chez l'adolescent doit commencer par un soutien psychologique, les antidépresseurs ne devant pas être pris seuls en première intention si un suivi immédiat n’y est pas associé. "Mais il ne faut pas refuser le recours aux médicaments à partir du moment où l’on surveille l’adolescent. Il ne faut pas céder au principe de précaution à priori", selon le Dr Ferreri, le risque étant de sous-traiter la dépression et de ne pas utiliser toutes les armes qui peuvent potentiellement en combattre les symptômes. Étude de référence Comparative efficacy and tolerability of antidepressants for major depressive disorder in children and adolescents a network meta-analysis, The Lancet, 08 June 2016, DOI Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire LA PSYCHANALYSE AUJOURD'HUI ? 09/07/2016 LA PSYCHANALYSE, DU TRIOMPHE À L'AUTODESTRUCTION par Sébastien Dupont - Publié le 15/06/2016 Si elle ne cesse de perdre du terrain, c’est qu’elle doit faire face à des thérapies concurrentes, mais aussi à ses propres contradictions. Serait-elle devenue incapable de se renouveler, et tout simplement de se définir ? Depuis une quinzaine d’années, le mouvement psychanalytique français traverse une période difficile de critiques et de remises en question venant de toutes parts. Au-delà des nombreuses polémiques qui ont occupé les médias, à propos du Livre noir de la psychanalyse Catherine Meyer, 2005, du Crépuscule d’une idole Michel Onfray, 2010, ou encore de la prise en charge de l’autisme, les difficultés actuelles de la psychanalyse ne relèvent-elles pas plus profondément d’une véritable  crise d’identité » ? Cette crise touche à rien de moins qu’à la visée de la psychanalyse la cure a-t-elle une utilité ou non ? Est-elle thérapeutique ou non ? Est-elle parfaitement inutile et gratuite, à la manière de l’art pour l’art ? A-t-elle au contraire une visée ? Et si oui, laquelle ? À son origine, la cure poursuit un objectif médical elle tend à la disparition des symptômes, voire à la  guérison pour lire la suite Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire L’ADOLESCENTE ET LE CINÉMA 10/07/2016 NOTE DE LECTURE SUR L’ADOLESCENTE ET LE CINÉMA Elle concerne l’ouvrage dirigé par Sébastien Dupont et Hugues Paris  L’adolescente et le cinéma. De Lolita à Twilight ». Entre ange et démon, femme-enfant et tentatrice, l'adolescente est une figure omniprésente du cinéma depuis les années 1950. La fascination qu'elle exerce sur les cinéastes reflète celle qu'elle suscite dans notre culture moderne. Sa beauté, son attractivité, son mystère, sa jeunesse, son innocence, le pouvoir qu'on lui prête... l'élèvent au rang d'idole de notre imaginaire collectif, une idole au statut ambigu, interdite sexuellement et pourtant exposée aux regards. Parallèlement, les adolescentes sont des spectatrices passionnées, voire des consommatrices effrénées de films qu'elles aiment revoir encore et encore. Que viennent-elles chercher sur l'écran projection, miroir, modèle ? En quoi les films dont elles se nourrissent participent-ils de leur construction subjective ? Le cinéma constitue une porte d'entrée dans le monde complexe et introverti de l'adolescence féminine, dont il révèle, en les illustrant, des continents méconnus. Psychologues, psychanalystes, sociologues et spécialistes du septième art interrogent l'écran noir de la féminité naissante et explorent  tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les adolescentes sans oser le demander au cinéma ! ». Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire LA DÉPENDANCE CHEZ LES ADOLESCENTS 11/07/2016 LA DÉPENDANCE CHEZ LES ADOLESCENTS Drogues, alcool, jeu… Vous craignez que votre adolescent soit aux prises avec un problème de dépendance Il existe heureusement des ressources pour l’aider mais, pour y arriver, il faut aussi pouvoir en parler. Comment reconnaitre un problème de dépendance ? L’adolescence est la période des premières expériences première cigarette, première ivresse, premier amour, etc. Cette période est souvent compliquée pour l’adolescent et son entourage. Il est important de maintenir et d’affirmer ses valeurs tout en marquant des limites à ne pas franchir et en informant votre ado des différents dangers qui risquent de parsemer son parcours. En même temps, vous voulez bien sûr l’encourager dans son cheminement et favoriser les contacts avec l’extérieur. Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles les jeunes consomment la cigarette, de l’alcool, des drogues ou s’adonnent aux jeux. Il peut s’agir d’une façon de se détendre, d’affronter leurs problèmes, ou pour des raisons sociales ou par simple curiosité. Peu importe la raison, ce comportement n’est pas rare chez les jeunes, mais il est important de savoir reconnaÃtre quand un problème de dépendance s’installe. La dépendance peut être psychologique croyance qu’on ne peut fonctionner sans la consommation ou physique adaptation physique à une substance qui mène à une consommation croissante pour obtenir les mêmes effets et présence de symptômes de sevrage à l’arrêt. Voici quelques signes avertisseurs • changements fréquents d’humeur; • négligence dans la tenue et l'hygiène; • problèmes d’alimentation; • absences répétées à l'école; • opposition à toute discipline; • dégradation des relations familiales; • changement du cercle d'amis; • besoin d'argent constant; • manque de motivation; • mauvais résultats scolaires; • inactivité; • comportements agressifs ou violents. Qui sont les plus vulnérables? Certains facteurs permettent d’identifier les individus qui sont plus à risque de développer une dépendance bien entendu, la présence d’un facteur de risque ne signifie pas automatiquement le développement d’un problème de dépendance. En voici quelques exemples • faible estime de soi; • comportement impulsif; • difficultés d’apprentissage; • problèmes de santé mentale; • appartenance à un gang; • amis ayant une attitude favorable aux drogues; • environnement familial chaotique; • antécédents de problèmes de dépendance dans la famille; • etc. Comment aborder le sujet? Cependant, il est important de le faire le plus vite possible afin d’en réduire les conséquences et d’aller chercher de l’aide si nécessaire. Vous pouvez vous faciliter les choses à l’aide des stratégies suivantes • N’agissez pas impulsivement. Prenez le temps de réfléchir avant d’agir. • Assurez-vous que votre adolescent n’est pas sous l’effet d’une quelconque substance. • Abordez calmement le sujet. • Exprimez ce que vous ressentez par rapport au problème au lieu de le critiquer. • Parlez au  je » et non au  tu ». Les adolescents ont souvent de la difficulté à faire face à la critique. • Encouragez votre adolescent à exprimer comment il se sent par rapport à la situation. • Faites-lui sentir que vous l’écoutez. • Explorez les raisons qui pourraient être à l’origine du problème. • Ne minimisez pas l’importance de ses propos ou de ses sentiments. • Fixez avec lui des limites à respecter. • N’ayez pas peur d’appliquer celles que vous avez établies. • Faites alliance avec lui dans la recherche de solutions. • Intéressez-vous aussi aux autres aspects plus positifs dans sa vie. • Félicitez ses efforts et applaudissez ses succès. Faire face aux difficultés rencontrées pendant l’adolescence peut s’avérer un défi de taille pour les parents. Ces difficultés s’ajoutent souvent aux nombreuses autres vécues dans les autres aspects de votre vie. Cependant, n’ignorez pas les problèmes de votre adolescent. Rendez-lui service en prenant à cÅ“ur son bien-être et son épanouissement cela l’aidera à vivre un passage harmonieux vers l’âge adulte. Il est important de reconnaÃtre ses limites et de recourir à de l’aide lorsque nécessaire. Il existe de nombreux organismes à votre disposition qui offrent des services adaptés aux jeunes ainsi qu’à leur entourage. Vous pouvez vous référer à un professionnel de la santé qui vous dirigera vers de bonnes ressources. L’adolescence, cette période de transition entre l’enfance et la vie adulte, s’accompagne de ses hauts et de ses bas. Vous avez appris comment manger, parler et marcher à votre enfant, alors pourquoi ne pas lui enseigner l’adoption d’attitudes et de comportements sains alors qu’il est devenu adolescent? Une fois la houle passée, vous vous féliciterez d’avoir investi temps et énergie à son mieux-être. Et une fois devenu un adulte accompli, il vous remerciera sans doute de vos efforts et de votre soutien attentif. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire QUID DES ACOUPHÈNES 12/07/2016 QUID DES ACOUPHÈNES Des oreilles qui bourdonnent Juin 2016 Définition Les acouphènes sont des troubles auditifs qui se manifestent par la perception de bruits parasites. La personne qui en souffre entend des sons désagréables qui ne proviennent pas de son environnement. Cause Ce trouble est lié au dysfonctionnement du système nerveux auditif. Il touche 10 à 18% de la population et peut être favorisé par une exposition répétée à des bruits dont le niveau sonore est élevé. Symptômes Les acouphènes peuvent être perçus par une seule oreille ou par les deux oreilles, sachant que la sensation discontinue ou permanente est parfois diffuse. Elle peut par exemple être ressentie à l'avant ou à l'arrière de la tête. Pour ces différents raisons, les acouphènes peuvent être plus ou moins invalidants, sachant que les hommes sont davantage touchés que les femmes. Deux types d'acouphène Acouphènes objectifs Les acouphènes dits  objectifs » sont minoritaires. Ils sont en général causés par des troubles spécifiques par exemple les mouvements anormaux des muscles de l'oreille et peuvent également être perçus par le médecin à la consultation. Acouphènes subjectifs Les acouphènes dits  subjectifs » sont les plus fréquents environ 95% des cas. Ils sont perçus uniquement par le patient et leur origine est particulièrement difficile à déterminer. Symptômes typiques Les bruits parasites perçus les plus souvent décrits sont des pulsations ou  cliquetis », des tintements, des bourdonnements ou des chuintements ou encore des vrombissements. Ces symptômes s'accompagnent de perte d'audition, d'hyperacousie diminution du seuil de tolérance aux bruits d'intensité normale et d'insomnie. Traitement Dans certains cas, les acouphènes peuvent être liés à une pathologie ex otite, maladie de Paget, syndrome de Menière ou la prise de certains médicaments. En agissant sur ces causes, il est possible d'atténuer voire de supprimer le trouble. Dans une majorité de cas, la cause n'est pas clairement identifiée. Le traitement est adapté au cas par cas et repose sur plusieurs techniques thérapeutiques. Notamment la prise de certains médicaments anti-dépresseurs ou d'anxiolytiques. Le masquage de l'acouphène grâce à un générateur de bruit blanc, c'est-à -dire un appareil diffusant un souffle comparable au son d'un téléviseur déréglé, la thérapie acoustique d'habituation TAH, par le biais de laquelle le patient apprend à tolérer le bruit parasite, la thérapie cognitivo-comportementale et des techniques de relaxation peuvent apporter de bons résultats. Vivre avec des acouphènes Allumer la radio en cherchant un bruit blanc ex réglage entre deux fréquences permet de rendre les acouphènes plus supportables, tout comme le fait de mettre en boucle une musique de relaxation, à faible volume ou encore positionner un réveil analogique sur le meuble de chevet, pour distinguer le  tic-tac » de l'aiguille, qui permet de couvrir partiellement l'acouphène. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire DÉPRESSION CARACTÉRISÉE DES ENFANTS ET ADOLESCENTS 19/07/2016 DÉPRESSION CARACTÉRISÉE DES ENFANTS ET ADOLESCENTS RÉSULTATS COMPARÉS DE 14 ANTIDÉPRESSEURS Date de publication 13 Juillet 2016 Chez les enfants et adolescents souffrant un épisode dépressif majeur, la psychothérapie est le traitement de référence. En cas d'échec ou de sévérité particulière, la prescription d'un antidépresseur peut éventuellement être envisagée. Afin de déterminer le rapport bénéfices - risques des antidépresseurs actuels dans cette indication traitement de seconde intention de la dépression caractérisée de l'enfant ou l'adolescent, Andrea Cipriani et ses collaborateurs ont effectué une méta-analyse en réseau, ce qui a permis de comparer l'efficacité de 14 antidépresseurs et d'un placebo. Les résultats de cette analyse internationale, publiés dans The Lancet, "ne montrent pas un bénéfice clair" d'une telle prescription, même si la fluoxétine montre une efficacité supérieure au placebo et est mieux tolérée que d'autres antidépresseurs. Une augmentation du risque suicidaire a également été mise en évidence avec la venlafaxine les données manquent pour les autres molécules. En pratique, si un antidépresseur s'avère nécessaire, les auteurs préconisent d'utiliser la fluoxétine conformément aux recommandations françaises, mais avec prudence et mise en place d'un suivi étroit. Ils appellent aussi à la réalisation d'autres études avec accès aux données individuelles des patients, seul moyen pour évaluer correctement l'effet d'un traitement. De 0,5 à 6 % des enfants et adolescents seraient confrontés à la dépression Les troubles dépressifs sont les troubles mentaux les plus fréquents chez les enfants et les adolescents. D'après les données de l'Inserm mentionnées par l'ANSM en 2008, 0,5 % des enfants et 3 % des adolescents de 13 à 19 ans seraient touchés. Selon une méta-analyse américaine publiée en 2006, les chiffres seraient encore plus importants 2, 8 % des enfants âgés de 6 à 12 ans seraient concernés, et 5,6 % des adolescents âgés de 13 à 18 ans. De plus, les auteurs rappellent que cette pathologie reste sous-diagnostiquée et sous-traitée, notamment en raison de symptômes moins typiques que ceux présentés par les adultes irritabilité, agressivité ou refus scolaire. La psychothérapie est un traitement souvent efficace. Les antidépresseurs sont éventuellement administrés en seconde intention En cas de dépression caractérisée, la psychothérapie est le traitement de première intention dont l'efficacité n'est plus à démontrer. Un traitement antidépresseur peut être envisagé en cas d'échec de la psychothérapie ou pour en faciliter le déroulement, comme le résument les auteurs de la VIDAL Reco "Dépression". Chez les adolescents atteints d'une dépression sévère, ces médicaments peuvent même être utilisés en première intention, "sous une surveillance très étroite du risque suicidaire". En France, seule la fluoxétine a une AMM pour les enfants et adolescents En France, seule la fluoxétine bénéficie d'une AMM dans le traitement des épisodes dépressifs majeurs c'est-à -dire caractérisés d'intensité modérée à sévère en association à un traitement psychothérapeutique chez les patients de moins de 18 ans à partir de 8 ans, après échec non réponse de 4 à 6 séances de psychothérapie. Méta-analyse en réseau pour hiérarchiser les antidépresseurs et évaluer leur efficacité versus placebo La fluoxétine est-elle vraiment le seul antidépresseur qui peut avoir un intérêt chez l'enfant ? Parmi les autres antidépresseurs disponibles, lesquels auraient éventuellement un intérêt ou, au contraire, un rapport bénéfices – risques négatif ? Afin de le vérifier, Andrea Cipriani chercheur en psychiatrie, Oxford et ses collaborateurs provenant de 7 autres pays Chine, USA, Allemagne, Italie, Australie, Pays-Bas... et France ont effectué une méta-analyse en réseau comparaison directe et indirecte des effets des antidépresseurs, cf. schéma infra, en utilisant une approche statistique probabiliste, "bayésienne". Ils ont opté pour cette méthode car les méta-analyses appariées antérieures n'ont pas fourni de résultats clairs sur la hiérarchisation des antidépresseurs disponibles les nombreuses molécules disponibles n'ont pas souvent été directement comparées. Pour la première fois, les auteurs de cette méta-analyse ont donc cherché à comparer et à classer l'efficacité de tous les antidépresseurs et du placebo dans le traitement du trouble dépressif majeur chez les enfants et les adolescents à travers l'étude de tous les essais randomisés en double aveugle disponibles. Les données de tous les essais comparant un antidépresseur avec un placebo ou un autre antidépresseur actif, en monothérapie, par voie orale, dans le traitement du trouble dépressif majeur chez les enfants et les adolescents ont donc été collectées à partir de différentes bases de données disponibles dans le monde PubMed, Cochrane Library, Web of Science, Embase, CINAHL, PsycINFO, LILACS, les sites internet des organismes de réglementation et les registres internationaux pour les essais contrôlés randomisés et en double aveugle publiés et non publiés jusqu'au 31 mai 2015. En cas de dépression résistante, de traitement de moins de 4 semaines ou d'échantillon de moins de 10 patients, les essais ont été exclus de l'analyse. Au total, 34 essais ont été admis pour l'analyse. Ces essais comportaient les données de 5 260 participants et 14 médicaments antidépresseurs amitriptyline, citalopram, escitalopram, clomipramine, duloxétine, fluoxétine, imipramine, mirtazapine, paroxétine, sertraline, venlafaxine, désipramine, néfazodone et nortriptyline trois derniers non commercialisés en France. La moitié des essais inclus un échantillon recruté en Amérique du Nord et seulement 12 % en Europe. La durée moyenne du traitement était de 8 semaines 5 à 12, et 82 % des essais 28 sur 34 concernaient des enfants et des adolescents atteints de symptômes dépressifs modérés à sévères. Le risque de biais a été évalué au moyen de l'outil Cochrane "risk of bias tool". Les critères principaux d'évaluation étaient l'efficacité amélioration des symptômes dépressifs et la tolérance arrêt du traitement en raison d'événements indésirables. Une efficacité décevante par rapport au placebo. Une exception la fluoxétine La qualité des résultats a été jugée "très faible dans la plupart des comparaisons effectuées". La fluoxétine a cependant été significativement plus efficace que le placebo différence moyenne standardisée -0,51, Intervalle de crédibilité à 95% [ICr] -0,99 à -0,03. A l'inverse, la nortriptyline s'est avérée significativement moins efficace que 7 autres antidépresseurs et qu'un placebo. Des médicaments parfois mal tolérés, pouvant entraÃner des arrêts prématurés du traitement En terme de tolérance, la fluoxétine fait mieux que la duloxétine [OR] 0,31, [ICr] 0,13 à -0,95 ou l'imipramine [OR] 0,23, [ICr] -0,04 à -0,78. Le citalopram et la paroxétine se sont avérés significativement mieux tolérés que l'imipramine. Cette dernière a d'ailleurs été significativement moins bien tolérée que le placebo 5,49 ; -1,96 à -20,86 tout comme la venlafaxine 3,19 ; -1,01à -18,70 et la duloxétine 2,80 ; -1,20 à -9,42. L'imipramine, la venlafaxine et la duloxétine sont les antidépresseurs associés au plus grand nombre d'interruptions du traitement en raison de leurs effets indésirables. Ces interruptions étaient plus fréquentes que chez les patients sous placebo. Une augmentation du risque suicidaire associée à la prise de venlafaxine ; données manquantes pour d'autres antidépresseurs Le risque suicidaire doit être pris en compte tout au long de l'évolution de l'épisode dépressif et notamment en cas de mise en route d'un traitement antidépresseur. Ce risque serait plus élevé chez l'enfant et l'adolescent, d'où la nécessité d'une vigilance accrue, en particulier lors des premières semaines du traitement. L'analyse des auteurs confirme ce risque pour au moins un médicament ils ont constaté davantage de comportements suicidaires ou idéations chez les jeunes sous venlafaxine par rapport aux jeunes sous placebo OR 0,13 ; 95% [ICr] 0,00 à 0,55 et sous 5 autres antidépresseurs escitalopram, imipramine, duloxétine, fluoxétine et paroxétine. Cependant, en raison de l'absence de données fiables pour nombre d'antidépresseurs, ce risque de suicidalité n'a pas pu être évalué pour tous les médicaments car les méthodes utilisées sont insuffisantes dans la plupart des essais. Ces limites sont importantes à prendre en compte lors de l'interprétation des résultats. Analyse des biais données de "très faible qualité", besoin de données personnalisées. En utilisant la méthodologie GRADE The Grading of Recommendations Assessment, Development and Evaluation pour évaluer la qualité des données, les auteurs estiment que cette qualité est "très faible" dans la plupart des comparaisons. De même pour la faible qualité des preuves dans le classement global des traitements en terme d'efficacité et de tolérance. De plus, l'interprétation de ces résultats reste limitée en raison de l'incertitude entourant ces estimations, mais aussi des biais sélectifs potentiels dus au petit nombre d'essais pour certaines molécules ainsi qu'à la faible taille d'échantillon dans les essais indépendants. Enfin, les auteurs n'ont pas eu accès aux données individuelles des patients, alors que c'est le seul moyen pour évaluer correctement l'effet d'un traitement. En conclusion scepticisme sur l'efficacité des antidépresseurs à cet âge, même si la fluoxétine semble présenter un intérêt, en seconde intention Malgré les biais et limites évoqués ci-dessus, plusieurs résultats sont significatifs 13 des 14 antidépresseurs étudiés ne semblent pas avoir un rapport bénéfices–risques clairement positif, et la fluoxétine semble éventuellement intéressante, sans qu'il soit possible d'affirmer que cette efficacité est significative sur le plan clinique. En pratique, le soutien psychologique reste bien entendu la priorité pour prendre en charge une dépression de l'enfant ou de l'adolescent. En cas d'échec, d'impossibilité d'accès à la psychothérapie ou de dépression sévère d'emblée, et lorsqu'un traitement pharmacologique paraÃt nécessaire, les auteurs estiment, au diapason des recommandations françaises, que la fluoxétine reste la meilleure option à considérer. La surveillance du risque de suicidalité reste recommandée dans les premières semaines pour toute instauration d'un traitement antidépresseur. En savoir plus L'étude objet de cet article Cipriani A, Zhou X, Del Giovane C, Hetrick SE, Qin B, Whittington C, Coghill D, Zhang Y, Hazell P, Leucht S, Cuijpers P, Pu J, Cohen D1, Ravindran AV, Liu Y, Michael KD, Yang L, Liu L, Xie P.  Comparative efficacy and tolerability of antidepressants for major depressive disorder in children and adolescents a network meta-analysis. » Lancet, 8 juin 2016. Autres études et travaux mentionnés dans cet article Mise au point - Le bon usage des antidépresseurs chez l'enfant et l'adolescent, Afssaps devenue ANSM, janvier 2008 E. Jane Costello, Alaattin Erkanli and Adrian Angold. “Is there an epidemic of child or adolescent depression?”, J Child Psychol Psychiatry. 2006 Dec;47121263-71 En savoir plus sur Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire LA SUCCESS STORY DE PIERRE BOURDIEU 20/07/2016 LA SUCCESS STORY DE PIERRE BOURDIEU Un structuralisme héroïque , Jean-Louis Fabiani, Seuil, 2016, 310 pages Maud Navarre Publié le 15/06/2016 Bourdieu, illustre méconnu ? De la théorie à l’homme, Jean-Louis Fabiani esquisse un portrait inédit de celui qui fut l’un des fondateurs de la sociologie française. Pierre Bourdieu s’est éteint en 2002, mais il a laissé derrière lui une Å“uvre sociologique monumentale plusieurs dizaines d’ouvrages et une théorie globale de la société régie par la reproduction de l’ordre social. Il a formé dans son sillage des dizaines de chercheurs, dont Jean-Louis Fabiani. Ce dernier consacre aujourd’hui un livre à celui qui fut jadis un directeur de thèse accueillant pour les jeunes provinciaux comme lui. Fabiani entreprend de livrer un regard objectif sur l’œuvre de Bourdieu, en se distinguant des lectures qui tour à tour le sacralisent ou le lapident. Ses travaux ont renouvelé le structuralisme à bout de souffle en l’engageant dans la voie d’un constructivisme sensible aux sentiments humains. En s’appuyant sur le concept d’habitus transmis par l’éducation et sédimenté au fil du temps, sa théorie atteint une sorte de  structuralisme génétique », comme l’appelle Fabiani. Simultanément, l’œuvre de Bourdieu peut sembler anachronique elle refuse, entre autres, les analyses microlocales défendues par le courant d’histoire critique de l'École des Annales à la fin des années 1980. Et tandis que les science studies jetaient déjà un regard dubitatif sur la notion de vérité absolue en science, Bourdieu restait imperméable à tout relativisme. Comment expliquer ce positionnement original pour l’époque ? Fabiani rappelle que Bourdieu, philosophe de formation, ne peut se résoudre à la disparition de sa discipline au profit des sciences plus empiriques psychologie, sociologie…. Il en a tiré cette ambition holistique, ce goût pour la montée en généralité, cette volonté d'embrasser la société dans son ensemble, malgré un contexte scientifique qui s’y refusait. Bien que marginal, Bourdieu ne fut pas pour autant l’ hérétique consacré » que certains croient percevoir. C’est un faux rebelle, martèle Fabiani. Il a nagé à contre-courant des tendances du monde académique de son temps, mais son statut d'agrégé de philosophie était parfaitement conforme à ce milieu professionnel. Fabiani restitue la théorie du savant en montrant les enjeux scientifiques de l’époque et en expliquant ce qui reste d’actualité. Il s’arrête en particulier sur trois notions qu’il juge centrales la théorie des champs, l’habitus et le capital. Ce lecteur de Bourdieu livre un commentaire personnel d’intellectuel éclairé, plutôt qu’une analyse systématisée. Certains points ne sont pas explicités et donnent envie d’en savoir plus par exemple, pourquoi ne pas avoir consacré un chapitre à la notion de violence symbolique ou à la théorie de la domination qui rapproche le sociologue d’une analyse des rapports sociaux, caractéristique du marxisme en vogue à l’époque ? Ce détail n’ôte rien à la finesse du bilan critique présenté dans ce livre, en particulier quant à la théorie des champs qui présente l’espace social comme morcelé en différents domaines artistique, politique, scolaire… plus ou moins autonomes. Selon Fabiani, Bourdieu a fait preuve d’une ambition démesurée. Voulant appréhender la société dans son ensemble, il s’est doté d’analyses trop restreintes le champ de la littérature ou de l'art ne permettant pas de généraliser. Les notions de capital et d’habitus suscitent moins de débats pour leur part ; seuls quelques usages simplifiés sont déplorés par l’auteur du livre. Au-delà de la théorie, Bourdieu marque aussi par son inventivité méthodologique. À la narration littéraire de Claude Lévi-Strauss Tristes tropiques, 1955, il préfère les analyses statistiques, en particulier les nuages de points, sortes de représentations schématisées de l’espace social structuré par les positions des individus dans les différents champs sociaux profession, situation familiale, opinion politique, etc.. Il ambitionne d’expliquer les liens unissant différentes variables, et défend une approche relationnelle des faits sociaux. Pourtant, le sociologue n’a pas su contextualiser ses analyses en restituant leur dimension historique. Il n’a pas voulu développer cette perspective, absorbé qu’il était par son ambition initiale de saisir la société dans sa globalité, explique Fabiani. Son analyse intègre la temporalité l’habitus est une forme de naturalisation de l’histoire personnelle, le résultat de l’éducation. Pour Bourdieu, le changement est improbable, car l’histoire reproduit l’ordre social elle sédimente la structure de la société par la transmission de l’habitus et ne permet que des changements à la marge. L’originalité du livre de Fabiani se déploie réellement à partir des pages suivantes, quand l’auteur abandonne les concepts pour parler du Bourdieu  people », l'homme du monde, un volet de sa vie moins souvent étudié. Bourdieu avait cette faculté d’écrire de manière tantôt ésotérique, tantôt en s’adressant à un large public. En tant que sociologue, il verrouille ses textes à l’aide d’un jargon théorique volontairement exagéré illusio, homologie structurale, hybris,  structures structurées disposées à fonctionner comme structures structurantes » pour définir l’habitus…. D’ailleurs, bien que critique, Fabiani ne reste pas moins proche de Bourdieu, au moins sur la forme, laquelle reprend largement le jargon du sociologue. Cette forme d’ésotérisme est un moyen de s’émanciper des faits sociaux ordinaires, de marquer la dimension scientifique de la sociologie. En tant qu’intellectuel politique, Bourdieu adopte un style tout autre, proche du journalisme. Dans son livre La Misère du monde 1993, par exemple, il mobilise de longs extraits d’entretiens à l’état brut, sans commentaire ou analyse plus approfondie que les quelques éléments présentés dans le résumé. Habile, Bourdieu joue sur la corde sensible il utilise l’émotionnel, les capacités empathiques pour dénoncer les effets du désengagement de l’État. L’intellectuel se veut défenseur de l’intérêt public. Il critique le rôle des médias, gardiens de la doxa ; il condamne le néolibéralisme ; il déplore le déclin de la morale collective. L’œuvre prend une tournure biographique au terme de sa carrière. Bourdieu se révèle paradoxal, lui qui défend une théorie du déterminisme social, alors qu’il a refusé le chemin plus modeste de l’enseignement tracé par son mentor, Georges Canguilhem. Fils d’employé de poste, il a traversé l’espace social ; provincial, il a réussi à Paris ; et il se retrouve philosophe alors que la discipline décline. L’intellectuel a bénéficié de l’ouverture du milieu universitaire de l’époque pour acquérir une légitimité en développant une discipline nouvelle. Bourdieu est un héros, conclut Fabiani. Il fait partie de ces chercheurs qui naviguent seuls et entraÃnent dans leur sillage toute une flotte plus ou moins fidèle. Entre admiration et regard distancié, l’élève concède que le maÃtre s’est enfermé dans un système clos pour mieux y arrimer son nom. Il s’est ainsi privé d’une confrontation à d’autres perspectives qui auraient pu perfectionner l’œuvre. Jean-Louis Fabiani Directeur de recherches à l’EHESS et professeur à l’université d’Europe centrale de Budapest, ses travaux portent sur la production du savoir dans une perspective conciliant la sociologie et l’histoire. Il a notamment publié La Sociologie comme elle s’écrit. De Bourdieu à Latour EHESS, 2015. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire COMMENT SE SOIGNER AUTREMENT 21/07/2016 COMMENT SE SOIGNER AUTREMENT ! FIGARO SANTÉ N°9 - Numéro Spécial Juillet-Août-Septembre 2016 Le 9ème numéro du Figaro Santé est consacré à la méditation Qu’on les appelle médecines douces ou thérapies alternatives, ce techniques à vocation thérapeutiques proposent d’autres solutions et approches aux maux du quotidien, et répondent à de réels besoins. Même si beaucoup de chemin reste encore à faire dans ce domaine, les recettes de grand-mère sont confrontées à la recherche scientifique, et les soins non-conventionnels se professionnalisent. Conçu sous forme d’abécédaire, ce numéro est un véritable guide pour apprendre à se soigner autrement. De la médiation à l’acupuncture, en passant par l’homéopathie, l’hypnose, le jeun ou encore la naturopathie, les meilleurs experts interrogés apportent des réponses aux questions santé les plus courantes et donnent toutes les clés d’une vie harmonieuse et équilibrée. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire HIPPOLYTE BERNHEIM 31/07/2016 Professeur de médecine et neurologue français Hippolyte Bernheim, né à Mulhouse le 17 avril 1840 et mort à Paris le 2 février 1919, célèbre dans le cadre de l'histoire de l'hypnose et de la psychothérapie. En 1886, il a écrit "L'esprit n'est pas une quantité négligeable, il existe une psycho-biologie, il existe aussi une psycho-thérapeutique, c'est un grand levier que l'esprit humain et le médecin guérisseur doit utiliser ce levier." Retrouvez dans la THÉMATIQUE "AUTEURS & PSYCHANALYSTES" les fichiers au format pdf concernant ce grand homme. DÉPRESSION DE NOUVEAUX GÈNES SUSPECTÉS 02/08/2016 DÉPRESSION DE NOUVEAUX GÈNES SUSPECTÉS Des chercheurs américains ont trouvé dix-sept mutations génétiques potentiellement impliquées dans la dépression. Par la rédaction d' avec AFP - Rédigé le 02/08/2016 Les "coups durs" de la vie ne peuvent pas être tenus comme seuls responsables des épisodes dépressifs. La dépression est ce qu'on appelle une maladie multifactorielle. Des facteurs biologiques perturbation du fonctionnement cérébral, psychologiques liés à l'éducation qu'on a reçue, l'histoire familiale, d'éventuels traumatismes de l'enfance... et environnementaux mort d'un être aimé, perte d'un travail, maladie… peuvent intervenir dans le développement de la maladie. Mais les scientifiques savent désormais que la dépression pourrait aussi être inscrite dans les gènes et avoir un caractère héréditaire. Des centaines de milliers de cas étudiés Une vaste étude américaine confirme l'influence des gènes sur le risque de dépression chez les personnes d'origine européenne. Un pas de plus pour mieux comprendre la composante biologique de cette maladie et aider au développement de nouveaux traitements. L'étude, publiée dans la revue Nature Genetics décrit "les premières associations génétiques significatives avec le risque de trouble dépressif majeur TDM chez les individus d'origine européenne". Malgré des preuves solides de l'héritabilité de la dépression, les études précédentes ont été incapables d'identifier l’emplacement des gènes à risque chez les personnes d'origine européenne. Une étude récente avait identifié deux variations génétiques pouvant contribuer au risque de développer cette maladie chez les femmes chinoises, mais elles sont extrêmement rares dans d'autres populations. Les chercheurs ont étudié les données d'auto-évaluation de personnes déclarant un diagnostic clinique de dépression et celles de personnes sans antécédents de dépression. Ils ont utilisé les données provenant de la société américaine de génétique 23andMe qui vend des tests ADN aux particuliers pour évaluer leur risque génétique de développer certaines maladies. Dix-sept variations génétiques potentiellement impliquées Les scientifiques ont identifié un total de dix-sept variations génétiques ou mutations à risque, réparties dans quinze régions du génome. Certaines variations seraient également associées à des troubles psychiatriques proches. "L'identification des gènes qui influent sur le risque pour une maladie est une première étape vers la compréhension de la biologie de la maladie elle-même", explique Roy Perlis, du Massachusetts General Hospital États-Unis, coauteur de ce travail. "Nous espérons que la découverte de ces gènes va nous orienter vers de nouvelles stratégies de traitement", ajoute le spécialiste, également professeur agrégé de psychiatrie à la Harvard Medical School. Plus généralement, le Dr Roy Perlis estime que "trouver des gènes associés à la dépression devrait aider à dire clairement qu'il s'agit d'une maladie du cerveau", et espère ainsi "diminuer la stigmatisation" des malades. La dépression touche plus de 350 millions de personnes dans le monde, selon l'OMS. Cet article a été téléchargé à partir du lien © L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire JEAN-PAUL SARTRE - L'EXISTENCE EMBARQUÉE 03/08/2016 JEAN-PAUL SARTRE 1905/1980 - L'EXISTENCE EMBARQUÉE Samuel Webb Mis à jour le 10/07/2016 Si, pour Sartre, nous devons nous engager dans la vie, ce n’est pas d’abord au nom de principes éthiques ou politiques, mais parce que nous sommes d’ores et déjà  embarqués ». Une philosophie est une manière de vivre, disait Pierre Hadot, quand elle s’exprime non seulement dans un discours théorique, mais dans un choix de vie. La tentation est pourtant très grande pour le philosophe – surtout de profession universitaire – de se contenter de son discours. Même les philosophes  existentialistes », qui s’intéressent justement aux choix de vie, n’échappent pas forcément à ce piège. En parlant d’une philosophie engagée sans vivre la philosophie comme un engagement, ils seraient  comme ces gens dans les opéras ... qui chantent “Marchons, marchons”, ou “fuyons, fuyons” et qui ne bougent pas » Philosophie comme manière de vivre. La philosophie de Sartre serait coupable d’une telle dissonance ? Ne serait-elle qu’un opéra de l’existence sans engagement existentiel ? Sartre préférerait sans doute une analogie théâtrale. Lire la suite dans Sciences Humaines – Grands Dossiers n°43 Juin Juillet Aout 2016 Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire MÉDITATION 04/08/2016 MÉDITATION Figaro Santé n°9 - Numéro Spécial - Comment se soigner autrement ! Juillet-Août-Septembre 2016 Le 9ème numéro du Figaro Santé est consacré à la méditation Qu’on les appelle médecines douces ou thérapies alternatives, ce techniques à vocation thérapeutiques proposent d’autres solutions et approches aux maux du quotidien, et répondent à de réels besoins. Même si beaucoup de chemin reste encore à faire dans ce domaine, les recettes de grand-mère sont confrontées à la recherche scientifique, et les soins non-conventionnels se professionnalisent. Conçu sous forme d’abécédaire, ce numéro est un véritable guide pour apprendre à se soigner autrement. De la médiation à l’acupuncture, en passant par l’homéopathie, l’hypnose, le jeun ou encore la naturopathie, les meilleurs experts interrogés apportent des réponses aux questions santé les plus courantes et donnent toutes les clés d’une vie harmonieuse et équilibrée. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire STRESS ET FECONDITE 19/09/2016 LE STRESS DIMINUE-T-IL LES CHANCES DE TOMBER ENCEINTE ? Une nouvelle étude nord-américaine met en lumière un possible effet du stress psychologique survenu durant la période d’ovulation et la probabilité de tomber enceinte. Dans "Le magazine de la santé" du 14 septembre, le professeur Michael Grynberg, chef du service médecine de la reproduction à l’hôpital Jean-Verdier de Bondy 93 est revenu sur les résultats de cette étude. Par la rédaction d' - Rédigé le 14/09/2016 Le stress ressenti d’une femme à un moment ou un autre de son cycle menstruel peut-il diminuer sa fertilité ? Les récits de femmes jugées infertiles, tombant enceintes peu de temps après avoir adopté, de même que l’efficacité alléguée des thérapies de réduction du stress en amont de FIV, viennent à l’appui de cette hypothèse... Toutefois, peu d’études épidémiologiques ont été menées pour trancher la question. Leurs conclusions sont, en outre, tantôt en faveur de cette hypothèse [1], tantôt en défaveur [2]. De nouveaux travaux, publiés dans la revue Annals of Epidemiology, apportent leur contribution à ce débat, en étudiant les éventuels effets du stress ressenti par les femmes à différents moments de leur cycle sur leur fécondité Le stress avant l'ovulation réduit-il les chances de grossesse ? Le stress après la période d’ovulation réduit-il les chances d’implantation de l’embryon dans la muqueuse utérine ?. Les chercheurs ont ainsi recruté 400 femmes ne prenant pas de traitement contraceptif, leur demandant de renseigner au jour le jour leur état de stress ressenti. Au terme de vingt mois ou moins, en cas de grossesse, les femmes renvoyaient le document pour analyse. À l’issue de l’expérience étaient survenues 139 grossesses. L’étude statistique des résultats incorporant des facteurs importants tels que l’intention ou non d’avoir un enfant, le niveau de tabagisme, de consommation d’alcool, l’indice de masse corporelle… et le fait d’avoir ou non des relations sexuelles durant la période d’ovulation [3] ! n’a permis d’établir aucun lien significatif concernant l’effet sur la fertilité d’un stress survenu avant l’ovulation. En revanche, les données collectées mettent en lumière un effet si ce stress a lieu pendant la période d’ovulation. Dans le groupe étudié, la probabilité de tomber enceinte était 46% inférieure si les participantes s’estimaient stressées durant cette période de leur cycle. En tenant compte de la marge d’erreur liée à la petite taille du groupe étudié, les auteurs de l’étude estiment que, pour la population générale, la fertilité est diminuée d’au moins 16%, et d’au plus 65%. Concernant l’effet d’un stress survenu après l’ovulation sur l’implantation de l’embryon, les chercheurs avouent que leurs résultats sont très certainement biaisés. En effet, le stress semble, à la lecture des données, augmenter le succès de l’implantation. En réalité, explique-t-il, il est très probable que le fait d’attendre les résultats du test de grossesse et surtout, de les obtenir est, en soi, un facteur de stress ! Quelques hypothèses biochimiques d’un effet du stress psychologique sur la fertilité sont évoquées par les auteurs. Toutefois, ils estiment que même si les mécanismes en jeu ne sont pas précisément définis, cette étude statistique doit inciter à développer de meilleures thérapies de réduction du stress pour les femmes désireuses de concevoir, qui pourraient être particulièrement ciblées autour de la période d’ovulation. Source The impact of periconceptional maternal stress on fecundability. S. Akther et al. Annals of Epidemiology, 2016. doi ________________________________________ [1] Les auteurs de l’étude publiée dans Annals of Epidemiology citent notamment • Distress and reduced fertility a follow-up study of first-pregnancy planners. Hjollund et al. Fertil Steril, 1999 doi • Stress reduces conception probabilities across the fertile window evidence in support of relaxation. Louis, et al. Fertil Steril, 2011 doi • Preconception stress increases the risk of infertility results from a couple- based prospective cohort studydthe LIFE study. Lynch et al. Hum Reprod, 2014 doi [2] Are increased levels of self-reported psychosocial stress, anxiety, and depression associated with fecundity? Lynch et al. Fertil Steril, 2012 doi [3] Car, bien entendu, si le stress entraÃne une baisse d’activité sexuelle, les chances de concevoir sont mathématiquement diminuées… Les chercheurs expliquent avoir pris en compte cette donnée dans leurs calculs. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire OÙ COMMENCE LA DÉVIANCE SEXUELLE ? 11/10/2016 OÙ COMMENCE LA DÉVIANCE SEXUELLE ? Marc Olano - Publié le 16/07/2016 Les psychiatres repèrent huit paraphilies, autrefois appelées perversions. Les paraphilies du grec para, à côté, et philie, amour sont des activités sexuelles atypiques, des fantasmes ou comportements qui ne correspondent pas à la norme des relations classiques impliquant deux partenaires qui s’aiment. Le DSM V établit une liste de huit paraphilies autrefois nommées plus trivialement les  perversions ». Ces comportements sont souvent le fait d’une sexualité solitaire, sans amour. Les paraphiles ont tendance à se servir des autres pour satisfaire leurs fantasmes. • L’exhibitionnisme – Le fait d’exposer ses organes génitaux en public devant des étrangers. • Le fétichisme – L’utilisation d’objets inanimés par exemple une culotte, d’une matière le cuir ou d’une partie spécifique du corps les pieds pour atteindre l’orgasme. • Le frotteurisme – Satisfaire une pulsion sexuelle en se frottant contre une personne pratiqué notamment dans les transports en commun. • La pédophilie – L’attirance sexuelle pour des enfants prépubères ou hébéphilie lorsqu’il s’agit d’enfants pubères, éphébophilie pour les adolescents. • Le masochisme – L’obtention de plaisir sexuel au travers d’actes subis, telle que l’humiliation ou la maltraitance. • Le sadisme – Son pendant qui consiste à infliger des souffrances à autrui pour son propre plaisir sexuel. • Le travestisme – Satisfaction sexuelle à travers le port de vêtements du sexe opposé. • Le voyeurisme – Fait d’observer en cachette d’autres individus nus, en train de se déshabiller ou lors d’un rapport sexuel. Quelques paraphilies  insolites » Au sein du DSMV, une neuvième catégorie évoque l’existence de paraphilies non spécifiées, des conduites atypiques, parfois fort étonnantes, que détaille le psychologue américain Jesse Bering dans son ouvrage Pervers. On y découvre par exemple que les climacophiles ne peuvent atteindre l’orgasme qu’en tombant dans les escaliers, les psychrophiles qu’en étant frigorifiés et en regardant les autres frissonner, les mélissaphiles qu’en présence d’abeilles ou encore les acrotomophiles, qu’avec des partenaires aux membres amputés. Si certaines de ces paraphilies rares peuvent prêter à rire, comme la titillagnie l’excitation par le chatouillement, d’autres nous enchanterons beaucoup moins, par exemple l’émétophilie l’attirance pour le vomi, ou, pire, la voraréphilie, pratique qui consiste à dévorer son partenaire sexuel. En dehors de ces conduites plutôt rarissimes, d’autres paraphilies ont toute une histoire, comme la fameuse zoophilie, une pratique très ancienne qui consiste en des rapports sexuels entre humains et animaux chèvres, chiens, chevaux, ânes et même des poules, encore aujourd’hui tolérée dans certains pays. Enfin, terminons par un genre particulièrement poétique, les objectophiles, ces personnes qui tombent éperdument amoureuses d’un objet fétiche. Tel fut le cas d’une femme suédoise qui épousa en 1979 le mur de Berlin et qui se considère depuis 1989 comme  veuve »… Les paraphilies féminines restent d’ailleurs rarissimes 99 % des paraphiles seraient des hommes. Rappelons enfin que la classification des conduites sexuelles atypiques reste largement influencée par le contexte sociétal. Ainsi, l’homosexualité fut longtemps considérée comme un trouble mental et disparaÃtra seulement en 1992 du Manuel de classification internationale des maladies CIM. • Pervers. Nous sommes tous des déviants sexuels ! Jesse Bering, H&O, 2016. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire Fibromyalgie vers une reconnaissance de la maladie ? 15/10/2016 Fibromyalgie vers une reconnaissance de la maladie ? Un rapport d'enquête parlementaire rendu le 13 octobre estime que reconnaÃtre la fibromyalgie en tant que maladie et plus seulement en tant que syndrome serait une avancée importante pour les malades. Par Laurence Moisdon avec AFP - Rédigé le 13/10/2016 Entretien avec Sylviane Bulteau, députée PS de Vendée Un rapport d’enquête parlementaire a été publié ce 12 octobre, afin de mieux identifier la fibromyalgie. En parallèle, une expertise collective commandée par le ministère de la Santé est menée par l’Inserm depuis le mois de mai. Plusieurs axes se dessinent dans ce rapport parlementaire reconnaÃtre la fibromyalgie comme maladie, rembourser à 100% les malades les plus atteints, renforcer la formation des médecins dans le traitement de la douleur et développer la recherche. Un à deux millions des Françaises touchées Affection mal connue, elle touche 1 à 2% de la population mondiale. Elle se caractérise par des douleurs continues et une fatigue importante. En France, on estime qu'elle concerne un à deux millions de personnes. Le diagnostic est extrêmement complexe à établir car les symptômes varient d’une personne à l’autre. Les causes restent inconnues et les examens sont souvent normaux. "Il n’y a pas de marqueurs pour cette maladie, rien d’objectivable. Seule compte la parole du malade. La fibromyalgie, c’est au cas par cas", explique Carole Robert, présidente de l’association Fibromyalgie France. Les avancées proposées par le rapport Reconnue comme maladie par l'Organisation mondiale de la santé OMS depuis 1992, la fibromyalgie n'a en France que le statut de "syndrome", c'est-à -dire un ensemble de symptômes qu'un patient peut présenter sans qu'ils soient forcément liés à une maladie. Selon Patrice Carvalho, député de l'Oise Front de Gauche et rapporteur de la commission d'enquête, le changement du terme "syndrome" par celui de "maladie" serait un premier pas pour garantir un classement en affection de longue durée ALD aux patients les plus touchés. Cette catégorie permet le remboursement à 100% des soins et du traitement par l'assurance maladie. Le renforcement de la formation des médecins en matière de traitement de la douleur est également mis en évidence par le rapport. Le député estime également nécessaire d'accentuer l'effort de recherche, "très en deçà " en France par rapport à "ce qui est pratiqué dans certains pays occidentaux". Enfin, le rapport recommande de construire un parcours de soins unifié pour les patients fibromyalgiques, aujourd'hui traités différemment selon les praticiens. Une expertise de l'Inserm après la commission d'enquête Créée en mai 2015, la commission d'enquête de l'Assemblée nationale a auditionné 36 personnalités médecins, représentants des institutions de santé publique et associations de patients et recueilli 570 témoignages de patients fibromyalgiques, qui étaient invités à répondre à un questionnaire en ligne sur leurs difficultés et leurs attentes. Simultanément, le ministère de la Santé a chargé l'Inserm de répertorier et d'analyser les connaissances scientifiques disponibles. Dans sa lettre ouverte, Carole Robert, écrit que son association Fibromyalgie France "aurait préféré qu’une telle commission d’enquête parlementaire puisse avoir lieu à terme des résultats officiels de l’expertise de l’INSERM et non préalablement. En effet, ce travail d’experts de cet institut indépendant devrait être considéré comme une étape initiale nécessaire pour aboutir, à terme, aux prises de décisions". Elle explique que ce travail scientifique d’une très grande ampleur 1800 études scientifiques analysées sur deux ans est essentiel pour déterminer la prise en charge de la fibromyalgie. "Cette expertise collective donnera notamment des pistes pour permettre une prise en charge adaptée et une meilleure prise en compte du retentissement du syndrome fibromyalgique sur la vie sociale et professionnelle des patients", déclare Jacques Desmoulin, attaché parlementaire de M. Carvalho. Suite à la publication du rapport "nous souhaitons rencontrer rapidement la ministre" de la Santé, Marisol Touraine, et étudier quel texte législatif pourrait être utilisé avant la fin de la législature pour "faire avancer au moins certaines recommandations", a-t-il expliqué à l'AFP. Sponsorisé par Ligatus Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire SUICIDES CHEZ LES POSTIERS 28/10/2016 EXPLOSION DES SUICIDES CHEZ LES POSTIERS Les syndicats, ainsi que des experts de La Poste, dénoncent des conditions de travail anormales dans l'entreprise, qui conduisent à un fort absentéisme et à un nombre exceptionnel de suicides. Par la rédaction d' avec AFP - Rédigé le 25/10/2016 C'est SUD-PTT qui a tiré la sonnette d'alarme fin septembre 2016 en faisant témoigner des salariés de La Poste, victimes d'accidents au travail, et des proches de ceux qui se sont suicidés. Parmi eux, Emeline Broequevielle, 25 ans, ex-CDD de La Poste dans le Nord, partiellement paralysée après un AVC sur son lieu de travail et qui a porté plainte pour "non-assistance à personne en danger". Et le fils de Charles Griffond, facteur de 53 ans, qui s'est pendu le 17 juillet à Pontarlier Doubs. "Ils m'ont totalement détruit", "bougeons avec La Poste et mourons grâce à La Poste", écrivait ce facteur dans une lettre expliquant son geste. Un fort taux d'absentéisme Le taux d'absence, de 6,65 % contre 4,5% en moyenne ailleurs rapport social 2015, est "très révélateur", dit Régis Blanchot SUD-PTT, membre du conseil d'administration. A FO 4e force syndicale, Philippe Charry dénonce "une réorganisation anxiogène" et des "burn-out" à la direction du système d'information DSI de la branche courrier. La CFDT 2e déplore "un fonctionnement qui n'est plus en phase avec la stratégie de l'entreprise". La responsable des ressources humaines de la branche courrier, Line Exbrayat, s'en défend. Elle souligne que "seulement trois suicides ont été reconnus comme accidents du travail depuis 2012", mais "comme dans tout grand groupe personnes, il y a des situations individuelles qui demandent de l'attention". 150 suicides ou tentatives de suicides depuis 2007 Huit cabinets d'experts auprès des comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail CHSCT de La Poste ont adressé une lettre ouverte au président du groupe, Philippe Wahl, le 13 octobre, une démarche inhabituelle. Ils y dénoncent "la dégradation des conditions de travail, le mépris du dialogue social" et une "situation préoccupante du fait de la rapide dégradation de l'état de santé des agents". Une liste officieuse établie par des postiers et des syndicats, dont l'AFP a eu copie, comptabilise jusqu'à 150 suicides ou tentatives de suicides depuis 2007. "Rien ne permet d'affirmer qu'ils sont la conséquence directe des conditions de travail", disent-ils, mais "il est important d'instruire le lien travail-santé dans ces drames". Face aux critiques, la direction de La Poste a annoncé des négociations sur les conditions de travail des facteurs et de leurs encadrants qui débutent le 26 octobre. Sponsorisé par Ligatus Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire © LES PSYCHANALYSTES, QUELLE INVENTIVITÉ ? 03/11/2016 LES PSYCHANALYSTES, QUELLE INVENTIVITÉ ? Figures de la psychanalyse Numéro 32 - Revue semestrielle - Parution 27 octobre 2016 EAN 9782749251127 Claude-NoÃle PICKMANN, Pierre MARIE, Jacques SEDAT Avec la participation de Jean ALLOUCH, Marc-Antoine BOURDEU, Danièle BRUN, Dalila CANO, Gisèle CHABOUDEZ, Frédéric DE RIVOYRE, Olivier DOUVILLE, Anne-Laure DUBRUILLE, Gérard GUILLERAULT, Celya HERBIN, Brigitte LALVEE, Didier LAURU, Marie-Pierre MANSUY, Catherine MILLOT, Jean-Jacques MOSCOVITZ, Marie PESENTI-IRRMANN, Gérard POMMIER, Jean-Jacques RASSIAL, Catherine SALADIN, Marie-Laure SUSINI Depuis l’audace du geste de Freud inventant le dispositif par lequel la parole de l’hystérique allait le mener à la découverte de l’inconscient, nous savons que le sujet se constitue toujours à partir du discours de l’Autre. L’analyste devra inventer à chaque fois pour que s’opère l’élaboration de l’histoire infantile de l’analysant, le délivrant de sa compulsion à répéter les conditions de sa subjectivité par ses symptômes. C’est cette invention qui sera questionnée au fil des différents chapitres de cet ouvrage, qu’il s’agisse du travail du psychanalyste dans la cure, ou dans des services de médecine et de psychiatrie. A propos des auteurs Claude-NoÃle Pickmann est rédactrice en chef de la revue Figures de la psychanalyse, avec Jacques Sédat, aux éditions érès. Jacques Sédat est rédacteur en chef de la revue Figures de la psychanalyse, avec Claude-NoÃlle Pickmann, aux éditions érès. Du même auteur Problématiques adolescentes et direction de la cure Christian HOFFMANN, Claude-NoÃle PICKMANN, Didier LAURU Point hors ligne © 1999 Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire Les marqueurs corporels de l'atemporalité Jung/Pauli 06/11/2016 Article publié par Bruno Traversi dans la revue Présences dirigée par le Pascal Galvani, professeur de psychologie à l'Université du Québec à Rimouski - octobre 2016 En nous fondant sur les travaux de Carl Gustav Jung, fondateur de la psychologie des profondeurs, et de Wolfgang Pauli, l’un des pères de la physique quantique, nous proposons une analyse de l’inscription du sujet dans le temps. À partir d’une approche phénoménologique de la danse Kagura Mai, danse japonaise de type extatique que nous avons étudiée en atelier pendant dix ans dans le cadre de notre thèse de doctorat, nous mettons en évidence l’existence de marqueurs corporels de l’atemporalité qui semblent indiquer l’existence d’un plan sous-jacent, un  plan antérieur », indifférent à la flèche du temps selon Jung et Pauli. Dans le champ des croyances japonaises, la danse Kagura Mai est perçue comme la résurgence d’un temps originaire propre à renouveler le monde. © LE CORPS INCONSCIENT 11/11/2016 LE CORPS INCONSCIENT Et l’âme du monde selon Jung et Collection "OUVERTURE PHILOSOPHIQUE" éditions L’HARMATTAN, Paris Bruno Traversi explore le thème du corps et l'inconscient en se fondant sur les travaux communs de Jung et de Wolfgang Pauli. En deçà de notre corps "ordinaire" sensitif et réactif, "corps animal", il existe une autre dimension du corps, qui nous relie à ce que Jung et W. Pauli appellent l'"inconscient collectif" et qu'ils identifient à l’Âme du monde des platoniciens. c'est ce "corps originel" que l'auteur nous décrit, en comparant les pratiques corporelles occidentales et orientales. Au confluant de l'Occident et de l'Orient du Japon, Bruno Traversi fonde son étude sur la collaboration, 25 ans durant, de Carl Gustav Jung avec Wolfgang Pauli, l'un des pères de la physique cantique, autour du rapport de l'esprit et de la matière. De la même manière qu'il existe un arrière-monde étranger à la flèche du temps et à la causalité au sein de la matière, un arrière monde au sein de l'esprit, il existe un arrière monde au sein du corps - un "corps originel". L'auteur décrit précisemment, à partir d'observations faites en séances pendant 10 ans, la nature et la spontanéité de ce corps originel qui porte les marques de l'éternité. MORT DE FRANÇOIS ROUSTANG 26/11/2016 MORT DE FRANÇOIS ROUSTANG, PSYCHANALYSTE ICONOCLASTE Par Robert Maggiori — 24 novembre 2016 Polémiste et touche-à -tout, il fut à la fois hypnothérapeute, expert en psychopathologie, philosophe ou théologien. Psychanalyste de renommée internationale, François Roustang est mort dans la nuit du 22 au 23 novembre, à 93 ans. On le qualifiait souvent de Âdissident», ou de loup solitaire, et il n’était pas en effet un homme de credo, ni d’école ni de groupe, pas même d’une seule casaque, car tout à la fois expert en psychopathologie, hypnothérapeute, philosophe, théologien… D’abord membre de la Compagnie de Jésus, il est vite rebuté par le fonctionnement de l’institution et les Âfermetures» d’un certain esprit religieux. Il finit par quitter ses habits de jésuite pour revêtir, formé par Serge Leclaire et disciple de Lacan, ceux de psychanalyste. Mais l’institution psychanalytique lui pèse également, comme lui semblent carentiels certains concepts de la psychanalyse, notamment la notion de Âtransfert» qui lui paraÃt non seulement improductive mais quasiment pathogène, source en tout cas de bien des maux. Bientôt Freud, Lacan lui-même, et toute la psychanalyse recevront les flèches empoisonnées de sa critique. Polémiste né, d’une culture immense, qui allait de la pensée grecque et de Socrate à ses yeux Âtrahi» par le Platon de la maturité à Nietzsche, à Wittgenstein, à Kierkegaard ou à René Girard, il ne se satisfaisait d’aucune orthodoxie, cueillait ce qui lui semblait bon à des fins thérapeutiques aussi bien chez l'Âautre père» de la psychanalyse Carl Gustav Jung que chez les théoriciens de l’école californienne de Palo Alto, entre autres Gregory Bateson, où les hypnothérapeutes américains disciples de Milton Erikson. Il s’intéresse à la suggestion, au chamanisme, au magnétisme - mais la rencontre décisive, joyeuse et libératrice selon ses propres termes, fut la rencontre avec la pratique de l’hypnose. Elle lui permettra de mettre fin à ce qui était considéré comme un point basilaire de la psychanalyse, à savoir l'Âécoute» de la plainte - cette plainte du patient qui selon lui n’était que la façon, pour l’analyste, de le maintenir couché sur le divan. La fin de la plainte connaÃtra un grand succès public. Pour François Roustang, il fallait renoncer à l’illusion de maÃtriser sa vie, et même de vouloir constituer un ÂJe» souvenir, pour, au contraire, laisser parler le corps, s’abandonner, Âlâcher prise», comme il disait - ne rien vouloir, ne rien attendre, car, en n’attendant plus rien, on se rend disponible, on creuse la place pour que de là jaillissent Âles forces vives qui sont en nous». L’auteur d’Un destin si funeste 1976 savait être sardonique, ironique, féroce même il subit durant sa vie autant de critiques qu’il en adressa à ses pairs. Il a continué à creuser son sillon avec obstination, pour tenter de dire, d’une façon très originale, ce qu’est cette chose si simple et pourtant Âimpossible» vivre. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire TOBIE NATHAN 27/11/2016 TOBIE NATHAN POUR UNE NOUVELLE INTERPRÉTATION DES RÊVES Propos recueillis par Jean-François Marmion Mis à jour le 28/10/2016 Au XXIe siècle, pourquoi et comment interpréter ses rêves ? Tous sont-ils interprétables ? La perspective freudienne est-elle toujours valable ? Telles sont quelques-uns des thèmes abordés dans La nouvelle interprétation des rêves Odile Jacob, 2011, le dernier ouvrage de Tobie Nathan. Professeur de psychologie à Paris 8, diplomate, romancier et promoteur de l'ethnopsychiatrie, il a répondu à nos questions. Vous préconisez une nouvelle interprétation des rêves. En quoi Sigmund Freud avait-il raison ou tort dans son approche ? Il ne s'agit pas de dire si Freud a raison ou tort écrivant en 1899, il pense avec son époque, en faisant des efforts considérables pour s'en démarquer. Il s'inscrit dans une démarche de renouvellement, après un long moment de glaciation sur le sujet des rêves, dont l'interprétation était laissée aux charlatans, devins, cartomanciens, oniromanciens... Pour lire la suite de cet article SCIENCE HUMAINES propose de choisir une de ces formules • "Tobie Nathan Pour une nouvelle interprétation des rêves" >> J'achète l'article en ligne - 2 € • Je m'abonne à la formule 100% Numérique ou Papier+Numérique et j'accède à toutes les archives ! - À partir de 6€ par mois rendez-vous sur le site Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire PROFESSIONNELS DE SANTÉ ET BURN-OUT 01/12/2016 UN NUMÉRO VERT POUR LES PROFESSIONNELS DE SANTÉ EN BURN-OUT Article mis à jour le 29/11/2016 Près d'un professionnel de santé sur deux a un jour été confronté à un burn-out. Mais le problème c'est que les aides et structures de soutien sont quasi inexistantes. Médecins, pharmaciens, infirmiers, dentistes, kiné, orthophonistes… Ces professionnels de santé qui prennent soin de notre santé sont eux aussi vulnérables. Selon une enquête Stéthos octobre 2016 pour l'association Soins aux Professionnels de Santé SPS, plus des trois quarts des professionnels de santé chercheraient de l'aide s'ils se retrouvaient dans une situation de souffrance psychologique. Toutefois, ce qui est inquiétant, c'est que près de la moitié ne sauraient pas à qui s'adresser. Qui plus est, leur niveau de connaissance en matière d'associations de soutien et de numéros d'écoute dédiés est extrêmement limité. De fait selon cette même étude, 95 % des 4 019 professionnels de santé interrogés ne connaissent pas d'association qui puisse prendre en charge la souffrance psychologique. Aussi, révèle l'enquête, ces derniers sont demandeurs de consultations et de structures dédiées d'écoute et de soutien, ainsi que des lieux d'accueil spécifiques. "Les résultats de la nouvelle et deuxième étude Stéthos démontrent bien l'intérêt de mettre à la disposition des professionnels rendus vulnérables et qui cherchent de l'aide un dispositif d'écoute et de soutien ainsi que des lieux d'accueil qui leur soient spécifiquement réservés", indique Henri Farina, président de Stéthos. Un numéro vert dédié. Afin de répondre aux attentes des professionnels de santé en cas de souffrance psychologique, l'association Soins aux Professionnels de Santé SPS dévoile, à l'occasion d'un colloque qui se tient ce 29 novembre à Paris, plusieurs actions concrètes en matière de repérage, d'orientation et de prise en charge. Première mesure l'ouverture en décembre d'une plateforme d'appel nationale avec numéro vert. "Cette plateforme d'appel proposera aux soignants le choix de différents dispositifs existants et/ou de services dédiés pour leur prise en charge", précise Éric Henry, président de SPS. Autre mesure indispensable, la création de lieux d'accueil. L'association s'est donc lancée dans la mise en place d'unités dédiées régionales réservées aux professionnels de santé en souffrance nécessitant une hospitalisation. Les premières structures devraient ouvrir courant 2017 si le SPS obtient le feu vert des agences régionales de santé ARS. "Chaque centre aura 10 à 30 lits", précise au Parisien Éric Henry. 1 médecin sur 2 confronté au burn-out. Une première étude réalisée par cette même association en novembre 2015 avait révélé que près d'un professionnel de santé sur deux "sont ou avaient été concernés par le burn-out" et que 14 % avaient rencontré un problème d'addiction à l'alcool ou à un psychotrope. Rappelons que le burn-out a été décrit initialement chez les médecins urgentistes, en proie à des horaires de travail contraignants dans un contexte de travail stressant. "Au départ, on a l'impression que les murs tiennent, mais c'est juste une façade. En réalité, on n'arrive plus à résister à l'accumulation de stress prolongé et répété dans son travail. On est épuisé psychiquement et physiquement. Et tout d'un coup, ça s'écroule. On finit par s'effondrer, comme dévoré de l'intérieur, tout en affichant une façade avenante c'est cela le burn-out", nous avait confié le Dr Yves-Victor Kamami, lui-même confronté au burn-out lorsqu’il était interne. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire HYPOCONDRIE 14/12/2016 HYPOCONDRIE Je ne suis pas malade, mais je me soigne ! Vous souffrez d'une peur excessive de la maladie, vous avez tendance à vous identifier à tous les symptômes, l'attente des résultats d'analyses provoque chez vous une peur panique… vous êtes sans doute hypocondriaque. Si l'hypocondrie peut porter à sourire, elle cache souvent une vraie souffrance, à ne pas prendre à la légère. Quelles sont les raisons de l'hypocondrie ? Comment éviter qu'elle ne devienne obsessionnelle ? Comment en sortir ?Par La rédaction d' Rédigé le 20/12/2012 L'hypocondrie se caractérise par une préoccupation excessive pour tout ce qui touche à sa propre santé et qu'on appelle aussi yndrome de l'étudiant en médecine". Dans les périodes de stress et de fatigue, l'hypocondrie peut tourner à l'obsession. Pour sortir de l'hypocondrie, certaines personnes décident de suivre une thérapie. Grâce à la thérapie comportementale et cognitive, le patient apprend à accepter l'incertitude et à tolérer l'éventualité d'une maladie. Guérie depuis plusieurs mois, Marie revient sur son obsession de la maladie et sur ce qui lui a permis d'en sortir. Livre • Hypocondriaques, je vous ai compris ! "Manuel à l'usage de ceux qui se croient foutus" Michel Cymes, Bernadette Oberkampf Ed. Jacob-Duvernet, 27 août 2009 Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire PSYCHOPHOBIA 15/12/2016  Psychophobia » remporte le prix Arts-Convergences Publié le 12 Décembre 2016 Nils Borowski, 19 ans, étudiant à l'École supérieure de l'image et du son, a remporté le Prix Arts-Convergences, pour sa vidéo intitulée Psychophobia. Proposé par l'association Arts-Convergences, ce prix récompense des vidéos sur le thème du  Rapport au monde de personnes souffrant de maladies psychiques ». Filmé avec un portable, ce film évoque, la vulnérabilité, la maladie et l'amour, d'un voix chuchotée  La maladie est une vulnérabilité et nous vivons dans un monde vulnérable. Tout ce dont vous avez besoin, c'est du courage d'accepter l'imperfection, la vulnérabilité. »  Je voulais surtout porter un message de tolérance et de paix », a indiqué le jeune homme en recevant son prix, soulignant comme d'autres participants à cette cérémonie la violence des regards stigmatisants dont souffrent les personnes avec un trouble psychique. Cette remise des prix Arts-Convergences a eu lieu le 9 décembre au musée du Quai Branly-Jacques Chirac, à l'issue d'une table-ronde consacrée aux Pratiques artistiques de personnes en situation de handicap mental ou psychique nouvelles approches, dans le cadre de la semaine de l'accessibilité 3-11 décembre 2016. L'objectif du Prix Arts-Convergences est de sensibiliser le public à la réalité vécue par ces personnes, mieux comprendre ces maladies, promouvoir des Å“uvres cinématographiques de qualité. 45 vidéos ont été adressées à l'association, empruntant à tous les genres de film et de réalisation fictions, documentaires, animation… et le jury a souligné la richesse et la diversité de ces oeuvres, encore disponibles Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire SI TU M'AVAIS VU AVANT, JACQUES… 16/12/2016 SI TU M'AVAIS VU AVANT, JACQUES… Jacques de Turenne est infirmier en psychiatrie et titulaire d'un DESS de psychologie clinique. Il anime également des ateliers d'écriture. Il dépose dans cette rubrique des instants ténus et fragiles, des petits moments d'immersion dans le monde des soins en psychiatrie, et espère qu’on y lira le travail passionnant, difficile et exigeant du  prendre soin les uns des autres ».  Si tu m'avais vu avant, Jacques… » Mohammed, un ancien cuisinier, est miné par un alcoolisme qui l'a isolé et éloigné de sa famille. Hospitalisé une nouvelle fois,il confie sa souffrance d'homme et de père à Jacques, un infirmier, qui écoute ses mots d'un soir avec attention et bienveillance…  Tu vois Jacques les ailes du corbeau, elles recouvrent ma poitrine, touche ici, tu les sens?? Elles m’empêchent parfois de respirer. Il surgit souvent le soir, quand je suis penché à la fenêtre, je vois le goudron, le parking en bas qui attend ; il me donne envie de sauter pour que tout s’arrête, ou bien alors me lancer, comme un caillou que tu jettes loin dans le ciel. Mais je pense à la dernière, elle a 7 ans, elle va à l’école. Alors je recule, je ferme la fenêtre, je prends la bouteille, au goulot direct. Je passe les soirées et les week-end à boire quand le centre est fermé. Je mange presque plus, ça me dégoûte, juste une brique de soupe. Je reste allongé sur le lit. Je sors juste pour acheter l’alcool, les cigarettes, combien de bouteilles?? Je sais pas Jacques je sais pas. Et puis il y a aussi la grande en Italie, elle fait des études à l’université, elle va venir me voir mais elle a écrit que si je continue comme ça elle viendra pas. Moi je suis foutu maintenant, je peux plus travailler. Si tu m’avais vu avant Jacques, j’étais chef, plus de 100 couverts, en trois services, un sacré boulot, des responsabilités, et les commandes c’était moi aussi. Pas intérêt de me tromper, on finissait très tard, bien plus de minuit et après fallait tout ranger, tout préparer. La plonge, balayer, dresser les tables. Le premier restaurant en Italie avec l’associé on a dû le vendre. C’est obligé il voulait pas ouvrir le soir, pourtant les restaurants ça se remplit quand si c’est pas ouvert le soir?? C’est là que ça marche le mieux, sinon c’est pas la peine?! Après à Lyon j’ai "pris" la tuberculose, mais avant je travaillais toujours, le patron était jamais content. Il disait faut aller plus vite, il aimait pas quand les clients traÃnaient à table, il donnait la note, fallait remettre des couverts, tout de suite. Je voulais m’en occuper de ma femme et des enfants, mais elle comprenait pas, je sais je bois trop, c’est une tentation pour les cuisiniers, il y a toujours de l’alcool tout près. Pourquoi elle est partie?? Pourquoi elle m’a fait ça de partir avec la petite?? La grande elle fait des grandes études, oui c’est bien, je suis fier, tu penses ça, que j’y suis bien un peu pour quelque chose, que je peux être fier de moi, tu le crois vraiment?? Ça me fait plaisir que tu dises ça Jacques, c’est vrai. Le fils lui il fait rien, toujours il me demande de l’argent, mais j’en ai plus de l’argent, avec l’AAH allocation adulte handicapé il me reste rien quand j’ai payé le loyer et pour manger. Oui je sais il est grand, il faut qu’il apprenne à se débrouiller, mais c’est quoi un père qui peut pas aider ses enfants?? J’ai honte quand il demande et que je dis que j’ai pas assez. L’autre jour je lui ai donné 20 euros parce qu’il arrêtait pas d’insister. Je voulais pas, je lui disais "regarde tu vois bien qu’il y a rien ici, qu’est ce que tu attends pour travailler, tu es jeune, moi je suis usé, je suis fatigué, je suis malade", et lui il a crié que si je buvais pas autant, si je fumais moins, j’en aurais de l’argent?; et que je lui donnais jamais rien, que je pensais qu’à moi?!  Je veux pas qu'elle ait honte… » Un soir je suis rentré j’avais trop bu et on s’est disputés, je lui ai dit "pourquoi tu me respectes pas??" J’étais énervé alors je l’ai poussée, elle a cogné la tête contre le mur, elle a glissé, elle est tombée, j’avais pas fait exprès c’est arrivé comme ça, j’avais trop bu. C’est après qu’elle a voulu me quitter. J’avais honte mais elle me respectait pas?; mais quand même j’ai honte, un homme ça bat pas une femme. Je voudrais qu’elle revienne avec la petite. La grande, j’économise pour lui envoyer de l’argent, elle va venir d’Italie. C’est là qu’on s’est mariés, oui elle est italienne ma femme. Je veux pas qu’elle ait honte de son père, je lui donnerai des sous quand elle sera là . Des fois j’ai la petite pour le week-end alors je fais attention, j’achète pas de whisky, juste de la bière et du café, je fais des dessins avec elle. Elle dort dans la chambre, je lui mets un matelas à côté du lit. Je voudrais qu’elle aille à l’école coranique, qu’elle apprenne à lire et à parler l’arabe. Mais je veux pas qu’elle joue dans le coin, il y a trop de gens qui cherchent des histoires. Je sors pas dans ce quartier sauf pour acheter de l’alcool et de quoi manger?; et j’ai aussi un copain, il vient me voir dès fois. On parle beaucoup, toute la soirée. Quand je viens à l’hôpital c’est lui qui s’occupe du chat. Cette fois il l’a pris chez lui. C’est le chat de la petite mais quand elle est partie ma femme a pas voulu l’emmener, alors je l’ai gardé. C’est bien de te parler Jacques. Avec le docteur elle a pas le temps, elle demande toujours "alors comment ça va le traitement??" Moi je dis ça va parce que si je dis que ça va pas elle veut me faire rentrer à l’hôpital et moi j’aime pas, à cause du chat et aussi la petite qui vient parfois le week-end. Un mois que je l’ai pas vue maintenant, c’est long tu sais un mois". Fragments de vie Mohammed est grand et amaigri, les épaules encore larges. Un bel homme, au port majestueux, maintenant soufflé, miné, sapé de l’intérieur?; la chair comme désagrégée, radicalement décapée, réduite à une mince feuille de peau blêmie, tendue jusqu’à maintenant racler les os. Sous ses yeux foncés tout ce noir et celui en réplique des joues en creux, ce soir piquetées de gris. Il bouge à peine, assis sur cette chaise métallique et dure dans la petite salle d’attente aux murs blanc-cassé. Son visage s’anime pourtant quand il égrène bouts d’images et fragments de vie, changeant comme ces paysages de montagne transformés au passage des nuages, tour à tour ensevelis de pénombre ou bien inondés de lumières vives et scintillantes, trempés de couleurs.  C’est un travail que j’ai toujours aimé tu sais, cuisinier, comme mon père. Il m’emmenait dans le restaurant à Tunis, je regardais. Il m’expliquait, quand il allait bien, quand il avait pas les Djins dans la tête qui commandaient. Alors on appelait sa sÅ“ur, elle venait disait les mots, faisait les entailles sur le front, lui il était penché sur la bassine d’eau fumante, le sang coulait pour les faire sortir. Ma mère elle nous laissait dans la rue?; quand j’étais gosse je faisais le porteur d’eau, dans la médina et surtout au stade les jours de match. Les gens m’appelaient, ils buvaient et dès fois ils payaient pas. Ils m’appelaient, par ici petit, viens, oui regarde donc, mais dépêche-toi enfin, par ici, puis ils buvaient, riaient et me chassaient allez va-t’en, arrête donc de mendier?! Va-t’en?! Aussi je vendais des fleurs au cimetière, je me mettais à l’entrée avec les bouquets, des fois un plus grand arrivait et il prenait tout l’argent. » Tu m’embarques Mohammed, tu sais comme personne feuilleter devant moi les pages de ton livre d’images et tu les fais danser frêles et fragiles comme une enfance pétrie de chaleur de détresse et de solitude puis tituber assombries et boiteuses dans ma tête devenue poisseuse et lourde.  Oui j’y suis allé pour l’enterrement de l’oncle. Quand?? À peu près deux mois, je crois c’est ça. Toute la famille, j’ai vu tout le monde et aussi ma sÅ“ur aÃnée. Ma mère, je l’ai aperçue d’abord derrière une fenêtre, de loin, quand je me suis approché d’elle je savais que je trouverai pas les mots et en même temps je regrettais. Elle m’a pas vu arriver. Ils m’ont demandé comment ça allait et les nouvelles de la France. J’ai dit que ça allait mais Nadia elle a bien vu, elle a compris, depuis que je suis petit elle devine toujours tout Nadia. Un soir elle m’a dit que je devais arrêter de boire tu dois te soigner Mohammed, tu as vu comme tu es maigre et ta femme, et les enfants?? J’ai attendu dans l’avion pour pleurer ou bien c’était le soir là -bas quand tout le monde dormait. Mais ça va mieux maintenant Jacques, ça va mieux, le docteur dit que je vais sortir bientôt, je vais pouvoir rentrer. C’était bien de parler avec toi, je vais me coucher maintenant, je suis fatigué, je vais dormir, demain peut-être quand je la vois, elle me laissera rentrer chez moi. C’est long tu sais, un mois. » Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire QU'EST CE QUE LA PSYCHANALYSE ? 06/01/2017 LA PSYCHANALYSE La psychanalyse est une démarche qui s'inscrit dans le temps. Une thérapie analytique pouvant durer plusieurs années selon les cas, il faut être prêt à s'investir dans le processus sur le long terme. La psychanalyse se différencie donc d'une psychothérapie comportementale, dans la mesure où cette dernière est souvent une thérapie brève. De plus, la psychanalyse ne s'intéresse pas aux comportements mais aux profondeurs du psychisme et notamment à l'inconscient. Après Freud, le fondateur de la psychanalyse, Lacan et Jung ont marqué le monde de la psychanalyse même s'ils ont chacun été précurseurs de courants de pensée légèrement divergents par certains aspects. D'où nous vient la psychanalyse ? Explications. Sigmund Freud est à l'origine de la psychanalyse Les grands principes de la psychanalyse Le docteur Sigmund Freud, neurologue Viennois et fondateur de la psychanalyse, a voulu mettre en place une thérapie qui travaille principalement sur • l'inconscient, • les rêves comme  révélateurs » de l'inconscient. Freud considère d'ailleurs que le rêve est la voie royale qui mène à l'inconscient ; • les actes manqués et les lapsus également révélateurs de ce qui est enfoui dans l'inconscient. L'inconscient est la pierre angulaire de la psychanalyse freudienne, et cela lui valut quelques critiques ultérieures. Les grands courants de pensée en psychanalyse La psychanalyse est d'origine freudienne mais nombre de ses contemporains, même s'ils ont suivi les grandes lignes et les grands principes mis en place par Freud, s'en sont néanmoins distingués en y apportant leur propre conception. Parmi ces courants de pensée, nous pouvons faire référence à • la psychanalyse lacanienne, • la psychanalyse jungienne, • la psychologie clinique. La psychanalyse en pratique La séance de psychanalyse se déroule sur plusieurs mois, voire plusieurs années. Elle se déroule auprès d'un psychanalyste, qui a nécessairement lui-même suivi une psychanalyse et qui s'est formé à la psychologie. Selon le psychanalyste, lors d'une séance, le patient est soit • allongé sur un divan le thérapeute se plaçant souvent en retrait de façon à ne pas être visible, • assis en face à face, à une table, ou dans des fauteuils. Pendant que son patient parle, le psychanalyste va prendre des notes et interviendra très peu. C'est là que la psychanalyse se différencie par exemple du modèle humaniste de la psychologie, ou d'une psychothérapie comportementale, où il est important pour le thérapeute d'instaurer un dialogue et d'échanger avec son patient. Psychologie humaniste ou Psychothérapie comportementale Pourquoi suivre une psychanalyse ? La psychanalyse, dite aussi thérapie analytique, vise à une immersion dans la profondeur du psychisme, notamment l'inconscient. Elle doit permettre au patient de se connaÃtre et de se réconcilier avec lui-même. La psychanalyse travaille beaucoup sur la mémoire, et notamment la mémoire de l'enfance et des traumatismes anciens. La psychanalyse a suscité de nombreux débats sur son caractère scientifique et sur ses résultats thérapeutiques. En réalité, plus qu'une thérapie, une psychanalyse est une expérience personnelle forte. Elle ne vise pas à la guérison, et est rarement indiquée pour traiter les troubles du comportement ou de la personnalité. La psychanalyse est d'abord une démarche. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire L'ART CONCEPTUEL DE DIEGO VÉLASQUEZ 11/01/2017 LES MÉNINES OU L'ART CONCEPTUEL DE DIEGO VÉLASQUEZ AUTEUR Xavier d'Hérouville - ÉDITEUR L'Harmattan Lors du séminaire du 11 mai 1970, Jacques Lacan évoque "Les Ménines" de Vélasquez comme support iconographique de son cycle d’étude sur la remise en question du statut de l’objet par l’expérience analytique. Au cours du séminaire suivant, Michel Foucault qui vient de publier "Les Mots et les choses" est son invité surprise. La confrontation des deux maÃtres du structuralisme – l’un représentant la pensée psychanalytique contemporaine, l’autre celle de la philosophie – s’annonce comme une joute oratoire titanesque. Le combat des chefs. Tiff contre Tondu. Le surréaliste contre le constructiviste. Lacan contre Foucault. Quelle affiche ! En cette belle soirée du mois de mai dix-neuf-cent-soixante-six, on peut dire sans trahir la réalité que le Soleil a rendez-vous avec la Lune dans toute son acception métaphysique. Après les trois coups d’annonce du toujours très théâtral Jacques Lacan, le rideau s’ouvre sur la toute première partie de cette pièce à huis clos en trois actes. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire DES TISANES... POUR CALMER L'ANXIÉTÉ ! 28/01/2017 DES TISANES... POUR CALMER L'ANXIÉTÉ ! Passiflore, camomille mais aussi ballote, valériane et millepertuis… Connaissez-vous les vertus anti-stress de ces plantes ? Existe-t-il des interactions avec les médicaments ? Gélules, tisanes, infusions, comment soigner son anxiété grâce aux plantes ? Par La rédaction d' MAJ du 26/01/2017 Millepertuis, une plante-médicament ? On est tous concerné par l'anxiété à un moment ou à un autre de notre vie. Mais quand le sentiment d'inquiétude persiste et va jusqu'à perturber les activités du quotidien et le sommeil. C'est un véritable trouble psychologique qui concernerait en France 16 % de la population. Si les antidépresseurs et les anxiolytiques ont la faveur des médecins pour traiter les symptômes les plus lourds comme la dépression, la pharmacopée à base de plantes a fait ses preuves pour des troubles plus légers. La passiflore, la camomille, la ballotte, l'aubépine, la valériane, le millepertuis... Certaines ont reçu une autorisation de mise sur le marché par l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé ce qui représente une garantie. Mais attention aux effets secondaires et aux interactions avec d'autres médicaments. Parmi les plantes anti-stress, il existe le millepertuis. Aussi connu sous son nom latin d'Hypericum perforatum, il a été l'objet de nombreuses critiques en raison des interactions qu'il peut avoir avec d'autres médicaments. Le safran, un anti-stress naturel Stress, angoisse, anxiété généralisée, insomnie… nos nerfs nous mettent régulièrement à l'épreuve et nous minent le moral. Pour retrouver le sourire et la sérénité, lorsque ces troubles restent modérés, il n'est pas forcément nécessaire de se tourner vers les anxiolytiques ou autres médicaments allopathiques. Parfois le bonheur est dans le pré et les plantes peuvent s'avérer efficaces contre le stress, comme le safran. Vous le connaissez surtout pour son utilisation en cuisine. Le safran apporte une touche colorée et délicate aux viandes, poissons et même aux desserts. Côté pharmacopée, le safran, qui n'est rien d'autre que le pistil du crocus, est utilisé depuis des siècles pour soulager divers maux comme les douleurs liées aux menstruations ou les troubles digestifs. Aujourd'hui, "l'or rouge" comme on le surnomme, est surtout connu pour ses vertus apaisantes voire anti-dépressives. C'est la fleur de la sagesse et de la gaieté, derrière le nom de crocus sativus et ses pétales violets, se cache en fait le safran. Une fleur rare qui ne se laisse cueillir qu'à l'automne. Le pistil rouge de safran est cultivé depuis des siècles notamment en Iran et il est connu pour ses vertus apaisantes. Pour sécher, le safran frais est placé dans un déshydrateur pendant deux heures à 35°C. Il perd alors 80% de son poids, 150 à 200 fleurs sont nécessaires pour obtenir un gramme de safran sec. Pas étonnant qu'il s'agisse de l'épice la plus chère au monde. Dans les herboristeries, l'or rouge coûte en moyenne 17 euros le gramme mais il présente de multiples vertus. Le safran est en effet utilisé pour les problèmes gastriques, les otites, les problèmes bronchiques et pulmonaires… mais aujourd'hui le safran est surtout utilisé pour les problèmes de dépression, d'angoisse, d'anxiété. Vu son coût élevé, le safran est incorporé en quantité infime dans des préparations contenant d'autres plantes pétales de fleurs d'oranger, passiflore, marjolaine…. L'ensemble de ces plantes agissent sur la détente, la relaxation, l'apaisement, l'agitation… Les propriétés anti-stress du safran se retrouvent dans les compléments alimentaires à base de safran. Dosés à 30 mg, le safran agirait aussi sur l'humeur à la manière d'un antidépresseur. Une étude clinique iranienne a comparé les effets du safran à ceux de la fluoxetine plus connue sous le nom de Prozac sur quarante personnes souffrant de dépression légère à modérée. Résultat une amélioration des symptômes a été observée dans les deux groupes de patients au bout de six semaines. Le safran fait-il donc voir la vie en rose ? Seul le temps et la recherche permettront de le déterminer. Il n'est pas indiqué en cas de dépression sévère et si les symptômes persistent, un avis médical reste indispensable. La passiflore des bienfaits apaisants Nervosité, irritabilité, difficultés à s'endormir ou sommeil agité... Pour rester calme ou retrouver toute sa sérénité, certaines plantes seraient très efficaces. L'une des plantes utilisées pour ses vertus calmantes est la passiflore, et plus précisément l'espèce Passiflora incarnata. Passiflora incarnata est le nom d'une plante à la fleur étonnante. Elle fleurit en été. Olivier Escuder, botaniste, connaÃt très bien la passiflore "Passiflora incarnata est une plante de petite taille, elle se développe sur différents supports avec les vrilles qui lui permettent de monter en hauteur. Cette plante tient son nom de sa couleur de fleur qui est rouge, rougeâtre". Utilisée depuis toujours par les indiens d'Amérique, cette plante a été découverte par les missionnaires espagnols au XVIe siècle. Mais il faut attendre 1937 pour que la passiflora incarnata entre dans la pharmacopée française. Selon Michel Pierre, herboriste, "la passiflora incarnata fait partie des meilleures plantes calmantes, anti-stress, décontractantes, qui joue aussi contre la mélancolie et qui permet surtout d'avoir un bon sommeil … on la prépare en décoction en mettant une cuillère à soupe par tasse, on fait bouillir deux-trois minutes, on laisse infuser une dizaine de minutes, on prend une tasse une demi-heure avant de se coucher régulièrement. C'est la régularité d'emploi qui donnera un résultat". La passiflora incarnata peut aussi être associée à d'autres plantes calmantes, relaxantes ayant la même action comme l'aubépine, la valériane si le sommeil est vraiment difficile. Et pour les personnes qui n'aiment pas la tisane, la passiflore existe aussi sous forme de teinture-mère ou de gélules. À consommer là encore le soir au coucher pour un sommeil plus apaisé. Tisane la boisson santé de l'hiver Consommée nature, avec un peu de sucre ou une cuillère de miel, la tisane est la boisson idéale en hiver. Longtemps tombé en désuétude, le breuvage favori des grand-mères fait aujourd'hui son grand retour. Une bonne nouvelle pour notre santé car les plantes qui composent ces tisanes contiennent des principes actifs qui, bien utilisés, peuvent être bénéfiques pour notre organisme. Toutefois, il n'est pas toujours facile de se repérer parmi la multitude de plantes et d'infusions qui existent dans le commerce. Pour être sûr de ne pas se tromper et choisir la tisane adaptée, vous pouvez prendre conseil dans une herboristerie. En hiver, une des plantes recommandées est le bourgeon de pin qui est antiseptique. Les feuilles d'eucalyptus ont aussi des propriétés antiseptiques et expectorantes. Les fleurs de coquelicot, elles, permettent de fluidifier les glaires et d'expectorer. Enfin, l'écorce de lapacho peut être utilisée pour renforcer l'immunité en cas de fatigue. Et pour ceux qui n'ont pas le courage de réaliser eux-mêmes les mélanges, pas de panique, il y a les tisanes prêtes à consommer. Utiliser les plantes en vrac permet de mieux les conserver et d'avoir des principes actifs suffisamment nombreux et efficaces. N'hésitez donc pas à sortir les théières. La tisane est un plaisir à consommer sans modération. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire SIGMUND FREUD 29/01/2017 SIGMUND FREUD EN SON TEMPS ET DANS LE NÔTRE Juliette Cerf – Telerama n° 3375 Loin du pamphlet d’un Michel Onfray, Elisabeth Roudinesco réévalue l’apport du psychanalyste autrichien à l’aune des bouleversements du siècle écoulé. La psychanalyse, une révolution de l’intime issue des Lumières sombres et du romantisme noir, une révolution tout à la fois rationnelle et hantée par la conquête des fleuves souterrains », selon Élisabeth Roudinesco. Elle rappelle qu’en 1906, pour son cinquantième anniversaire, quelques disciples offrirent à Freud une médaille de bronze au buste du psychanalyste juif, gravé sur une face, avec sa date de naissance, 1856, répondait, sur l’autre, Å’dipe face au Sphinx, avec ce vers de Sophocle  Celui qui résolut l’énigme fameuse et fut un homme de très grand pouvoir ». La vie de Freud et la mythologie sont entremêlées, pour le meilleur la fabrique du sens et pour le pire jusqu’à la confusion… Poussé par sa mère, Amalia, qui l’appelait  mon Sigi en or », et par son père, Jacob, marchand de laine, à préférer le savoir au négoce  Mon Sigismund a plus d’intelligence dans son petit doigt de pied que moi dans la tête », le psychanalyste n’a jamais caché ses rêves de grandeur  Si je voulais agir sur une grande masse d’individus, au lieu d’une petite cohorte de lecteurs ou de pairs, l’Angleterre serait le pays le plus indiqué pour une telle ambition », lit-on dans ses Lettres de jeunesse – avant que le mouvement s’internationalise et sorte du petit cercle viennois,  ces grands bourgeois proustiens attachés à une certaine image d’eux-mêmes » et psychanalysés six fois par semaine ! Freud mourut d’ailleurs à Londres, en 1939, où il avait fini par se réfugier pour fuir le nazisme. Quant à la première biographie, elle fut signée par un disciple anglais, Ernest Jones, figure clé dans l’organisation du mouvement La Vie et l’Œuvre de Sigmund Freud, publiée entre 1953 et 1957, devenue aux yeux de Michel Onfray le symbole de l’hagiographie freudienne. Genre anglo-saxon voir aussi Freud. Une vie, de Peter Gay, la vie de Freud a viré en France au Freud-bashing. Accusé de sordides rumeurs, Freud a été portraituré en être cupide, auteur proto-fasciste, abuseur en chef d’une famille incestueuse. C’est pour ne pas laisser Onfray le déboulonneur occuper tout le terrain – son best-seller  psycho-biographique » de 2010, Le Crépuscule d’une idole. L’Affabulation freudienne, alimenta à grandes eaux le tout aussi polémique Livre noir de la psychanalyse, paru en 2005 – qu’Élisabeth Roudinesco publie aujourd’hui son travail biographique, classiquement intitulé Sigmund Freud en son temps et dans le nôtre. L’auteur corrige ainsi le tir entre l’hystérie anti freudienne et une certaine orthodoxie psychanalytique, rétive à l’histoire et à la critique. Dans son ample récit, très peu découpé et parfois âpre, Roudinesco fait le pari du temps long. Non, Freud ne s’est pas magiquement auto-engendré par son auto-analyse la découverte de l’inconscient est historicisée, au rythme de l’évolution de la famille traditionnelle, de la révolte des fils face au pouvoir des pères, de l’irruption des femmes sur la scène de l’histoire, et de la guerre de 14 qui entraÃna dans son sillage la théorisation de la pulsion de mort. Elle ne se défile pas devant la question du mythe, mais l’accueille au contraire à bras-le-corps Freud, en inventant l’inconscient, a infligé à l’homme une blessure narcissique, digne de Darwin et Copernic il a délogé le sujet de lui-même, le moi n’étant plus maÃtre en sa propre maison. Selon l’historienne de la psychanalyse, plus qu’une science, Freud a ainsi construit une  épopée des origines – une chanson de geste, avec ses fables, ses mythes, son histoire pieuse, ses images ». Prise dans la conflictualité du siècle et la dissidence propre à la discipline, la psychanalyse retrouve sa complexité. Irréductible  à mi-chemin de l’archéologie, de la médecine, de l’analyse littéraire, de l’anthropologie et de la psychologie la plus abyssale »,  entre savoir rationnel et pensée sauvage, entre médecine de l’âme et technique de la confession ». Parce que cette mythologie des origines relève davantage de la tragédie de  l’interprétation des discours » que de la pathologie de  la description des comportements », Freud fut  inapte à la psychiatrie ». Névrose contre psychose. Les contradictions freudiennes sont passées en revue Viennois fasciné par Rome, épistolier passionné qui fit de ses amis ses meilleurs ennemis, abstinent sexuel qui fonda toute sa théorie sur la libido. Freud disait lui-même qu’il voulait bien se faire  l’avocat du diable sans pour autant se donner au diable »… Inventeur d’un nouveau continent, il fut pourtant rétif à la modernité des Années folles, passa à côté du cinématographe, né la même année que la psychanalyse, rejeta dos à dos communisme soviétique et individualisme américain, et fut aveugle à la montée du péril nazi. Finalement, le XXe siècle fut  plus freudien que Freud lui-même ». Cet article a été téléchargé à partir du lien ci-après L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire PÉDOPSYCHIATRIE ET PSYCHANALYSE 30/01/2017 PÉDOPSYCHIATRIE ET PSYCHANALYSE SITE A VISITER La pédopsychiatrie française s'enracine historiquement dans la psychanalyse, et elle en demeure, aujourd'hui encore, très marquée. Les premiers psychanalystes d'enfants, Anna Freud, fille de Sigmund Freud, puis après elle, Melanie Klein, Donald W. Winnicott ont posé les bases théoriques de ce nouveau regard sur l'enfance. À leur suite, Jean Bergès, Bruno Bettelheim, Esther Bick, René Diatkine Françoise Dolto, Léon Kreisler, Jean Piaget, Serge Lebovici, Maud Mannoni, Michel Soulé, ont développé et enrichi ces bases théoriques. L'intérêt pour l'enfant, puis pour le bébé, et actuellement pour le fÅ“tus, ne cesse de croÃtre. La compréhension du fonctionnement psychique de l'enfant peut s'aborder de deux manières différentes, chacune d'elles reposant sur des modèles théoriques distincts le modèle pédopsychiatrique d'origine médicale et le modèle psychodynamique éminemment polyfactoriel. L'analyste de l'adulte accède rétrospectivement au psychisme de l'enfant par le biais de la cure psychanalytique, par la remémoration de souvenirs infantiles. L'analyste d'enfant, par l'observation directe du bébé et de l'enfant. Le pédopsychiatre travaille sur la prise en compte conjointe de l'équipement neurobiologique et cognitif de l'enfant, et de l'impact de sa rencontre avec son environnement et son entourage relationnel familial, social, culturel…. Cet article a été téléchargé à partir du lien ci-après L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de LA PSYCHANALYSE AU RISQUE DE L'ÉPILEPSIE 07/02/2017 LA PSYCHANALYSE AU RISQUE DE L'ÉPILEPSIE Ce qui s'acharne de Lucien MELESE Dans la collection érès poche - psychanalyse Parution 19 janvier 2017 1ère édition 2000 dans la collection "Actualité de la psychanalyse" Dans cette réédition revue et augmentée, seize ans après sa première parution, Lucien Mélèse dégage, de ses longues années de pratique psychanalytique avec des personnes sujettes aux phénomènes dits  épileptiques », une théorie des phénomènes critiques qui justifie ce qu'apportait la clinique une possibilité de démonter l'automate de  l'orage neurologique », en filant à nouveau le récit du familial et surtout du généalogique. Il retraverse les modifications pratiques, mais surtout théoriques qui en résultent. La théorie du trauma, l’histoire et la généalogie forment le fond indispensable de ces nouveautés. La réappropriation de son histoire pendant l’analyse permet souvent au sujet d’élaborer une sortie de ce cauchemar incarné qu’est la crise épileptique. S’y découvre un déplacement étonnant - ou une création - d'une subjectivité délivrée du mode critique qui jusque-là était la seule réponse que le sujet, pris dans l'insu, le caché et le perverti du familial et du généalogique, pouvait trouver à la question de l'altérité. L'épilepsie devient dans ce travail le modèle de la crise donc de la hantise, de la fuite, du non-être pour toute pratique de la cure, notamment dans le champ psychosomatique et dans celui des états limites. Résumé Seize ans après sa première parution, cette réédition revue et augmentée témoigne de la pertinence de l’approche psychanalytique de l’auteur auprès de patients épileptiques. À travers cinquante années de pratique de la psychanalyse avec des personnes sujettes aux phénomènes dits  épileptiques», l’auteur retraverse les modifications pratiques, mais surtout théoriques qui en résultent. La théorie du trauma, l’histoire et la généalogie forment le fond indispensable de ces nouveautés. La répétition des crises est une pétition insistante pour que soit réouvert l’espace de l’histoire et du trauma. L’accent est mis sur la notion de crise, opposée au symptôme. A propos de l'auteur Lucien Mélèse est psychanalyste de formation médicale, scientifique et musicale Paris. Ses écrits portent sur la musique concrète, le cinéma, et les traumas historiques majeurs. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire L'ANGE, LE FOU, LE SAVANT ET LE PSYCHANALYSTE 15/02/2017 L'ANGE, LE FOU, LE SAVANT ET LE PSYCHANALYSTE Une affaire de pensées Auteur Solal RABINOVITCH Dans la collection Scripta - Parution 2 février 2017 - EAN 9782749254043 14 x22, 240 pages  Qu’est-ce qu’une pensée ? La pensée d’une pomme est-elle mot ou fruit ? Fruit, il sera d’Ève ou de Cézanne. Mot, il s’écrira ou se prononcera à voix haute. Un geste, une chute engageront des pensées plus complexes, comme la peur de l’Apocalypse et la loi de la gravitation. La première femme avait déjà fait le geste inverse, de bas en haut, pour cueillir le fruit de la connaissance. Étrange métrage des pas d’un Virgile, qui permet à l’homme de connaÃtre ce qu’il arpente sa mère d’abord, puis la terre et l’enfer. Expériences sensitives, accès d’abstraction, fantaisies d’artiste ou jaillissement délirant, tout sort d’une même fabrique mentale. “Replongez-vous, pensées, au fond de mon âme”, disait Richard III. Quand le silence d’une séance décide l’analyste à poser la question d’usage “À quoi pensez-vous ?” l’analysant étendu sur le divan commence une phrase, puis s’interrompt “Pourquoi me demander à quoi je pense ?” L’analyste hésite un instant “Tant que vous ne vous entendrez pas le dire, me le dire, vous ne le saurez Entre impensé et impensable, la pensée émerge et s’évanouit, se forme clairement ou défaille. De la formule d’un rêve à l’invention d’un nombre imaginaire, de l’obscurité d’une pensée du corps à l’écriture qui épouserait les pensées qu’elle fait naÃtre, nous verrons les pensées sortir de l’ombre de l’insu. » Résumé L’expérience de la pensée, chaque fois différente, ne se confond ni avec le penseur ni avec une pensée de penseur. Elle inclut la théorie même avec laquelle elle s’efforce de penser. C’est l’expérience de la pensée dans la cure analytique. Laissées dans l’ombre de l’insu, les pensées glissent les unes sur les autres et disparaissent comme l’étincelle sur le charbon. Or, lorsqu’on tente de penser les pensées dans la folie, le rêve ou la veille, une hypothèse insiste, celle d’une continuité entre pensée folle et pensée familière, posée chez Lacan comme chez Freud. Hypothèse à prolonger, grâce aux questions qu’ils nous ont laissées en friche. Qu’elles soient expérience sensitive, accès d’abstraction, fantaisie d’artiste ou jaillissement délirant, les pensées sortent de la même fabrique mentale. Du monde, elles trouent la rumeur ou forment l’image. Les disant, les écrivant, ce livre tente de retenir leur glissade à travers le murmure de la pensée, de l’ange au peintre, du savant au psychanalyste. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire PASSAGES SECRETS DE LA PSYCHANALYSE 16/02/2017 PASSAGES SECRETS DE LA PSYCHANALYSE Auteur Paolo LOLLO Dans la collection Fonds psychanalyse - Parution 12 janvier 2017 - EAN 9782749253886 - 224 pages  Si les récits de mes analysants m’ont appris à créer ce silence en moi qui me permet d’écouter et d’interpréter, ce sont les tableaux de David Malkin qui m’ont poussé à penser et à écrire. Des images ont inspiré ce livre, m’invitant à traverser, d’une façon nouvelle, certains territoires de la psychanalyse. Les formes et les couleurs ouvrent, par un étrange effet de lumière, sur d’autres dimensions qui amènent l’observateur au-delà des apparences vers une expérience visuelle et en même temps spirituelle. » En dix chapitres qui sont autant de passages où se croisent l’art, la philosophie et la politique, l’auteur propose un voyage littéraire et une réflexion herméneutique et poétique. D’un discours à l’autre, l’auteur  passe » entre les disciplines et, en revenant à la racine des mots, approche certains concepts psychanalytiques. Il nous fait rencontrer la dialectique souple de l’inconscient, ses passages qui deviennent forces de subversion analytique du sujet, de la cité polis et aussi de la pensée, puisqu’ils opèrent des retournements constants du discours. Résumé Ce livre ouvre des  passages » entre différents versants de la psychanalyse et traverse les territoires de l’art, de la philosophie et de la politique. En nous invitant à un voyage littéraire et à une réflexion herméneutique et poétique qui surmonte les  impasses » du pur rationnel et ses oppositions infranchissables, l’auteur nous fait rencontrer la dialectique souple de l’inconscient,  sa passe » qui devient la force de la subversion analytique, de toute subversion du sujet, de la polis et aussi de la pensée, qui opère un retournement constant du discours. A propos de l'auteur Paolo Lollo est psychanalyste, philosophe de formation. Il a enseigné la littérature italienne et la linguistique au lycée et à l’université, en Italie, en Allemagne, en Pologne et en France. Chercheur à l’université de Paris 13 Unité transversale de recherche psychogenèse et psychopathologie, il est membre et secrétaire général d’Insistance, association qui relie la psychanalyse à l’art et à la politique qui publie la revue Insistance érès. Il est cofondateur et président de l’école de psychanalyse Corpo Freudiano, section de Paris. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire LA PSYCHOSOMATIQUE 17/02/2017 REVUE SANTÉ MENTALE N° 214 de Janvier 2017 C'est psychosomatique ! La psychosomatique vise à dépasser la dichotomie corps/psyché qui fonde la médecine occidentale. D’origine psychanalytique, elle part de l’homme malade et de son fonctionnement psychique pour comprendre les conditions dans lesquelles se développe une pathologie somatique. Au-delà des différences d’écoles, elle propose, en plus des soins somatiques, une écoute qui tend à réveiller une vie fantasmatique endormie voire bloquée sur le mode opératoire. Repères théoriques et illustrations en psychiatrie, psychomotricité, psycho-oncologie, dermatologie… Introduction à la psychosomatique Par opposition au courant psychosomatique strictement médical, qui part de la notion de maladie pour en rechercher tous les facteurs étiologiques, biologiques et psychiques, le... Auteurs Claude Smadja, Psychiatre, psychanalyste Nombre de pages 8 accès en ligne payant La psychosomatique intégrative Selon la psychosomatique intégrative, le psychisme participe à toutes les maladies dans des relations complexes entre le système nerveux central, le système nerveux autonome,... Auteurs Jean Benjamin Stora, Psychologue psychosomaticien, psychanalyste Nombre de pages 6 accès en ligne payant Psychosomatique en psychiatrie En psychiatrie, donner une place au rêve, à l’affect du patient mais aussi du soignant, modifie les termes même de la relation, permet de travailler au cÅ“ur d’une... Auteurs Maurice Bensoussan, Psychiatre Nombre de pages 6 accès en ligne payant Approche psychosomatique de l'alexithymie L’alexithymie correspond à un fonctionnement psychique régressif ou constitutionnel qui permettrait un verrouillage d’affects face à une situation traumatisante. Son... Auteurs Maurice Corcos, Psychiatre, psychanalyste Nombre de pages 6 accès en ligne payant Souffrance psychique en oncologie La maladie cancéreuse et ses traitements induisent une réelle crise existentielle qui risque de se transformer en impasse. Une démarche psychothérapeutique psychosomatique... Auteurs Sylvie Schwab, Psycho-oncologue Nombre de pages 6 accès en ligne payant Relaxation psychosomatique et psychothérapie relationnelle À travers deux situations cliniques, marquées l’une par la richesse de l’imaginaire et l’autre à l’inverse dépourvue de potentialité imaginative, l’auteur détaille... Auteurs Sylvie Cady, Docteur en psychologie Nombre de pages 6 La psychosomatique en psychomotricité Psychosomatique et psychomotricité entretiennent des rapports étroits, comme le montre la prise en charge de Yacine, 15 ans, qui souffre de bégaiement. Un travail de relaxation... Auteurs Anne Vachez-Gatecel, Psychomotricienne Nombre de pages 6 accès en ligne payant Approche psychosomatique en dermatologie En dermatologie, l’approche psychosomatique consiste à replacer la maladie dans la vie de la personne. Illustrations avec des patients souffrant de psoriasis, de pelade, de... Auteurs Sylviane Bertolus, Dermatologue Nombre de pages 4 accès en ligne payant Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire L'HYPNOSE A LE VENT EN POUPE 22/02/2017 L'HYPNOSE A LE VENT EN POUPE État de conscience modifiée L'hypnose correspond à une modification temporaire de la conscience, situation au cours de laquelle l'attention périphérique est diminuée. L'hypnose met en relation la personne avec son propre corps, sa pensée. L'hypnose a le vent en poupe mais en réalité elle est très ancienne, puisqu'elle était utilisée pour le soin dans les sociétés occidentales il y a déjà 200 ans. L'hypnose médicale se définit par un état de conscience particulier, qui n'est ni un état de sommeil, ni un état de veille. Par la parole, le praticien induit l'hypnose chez son patient. Celui-ci devient alors indifférent à l’extérieur. Cet état de conscience hypnotique peut être utilisé pour lutter contre l'anxiété, pour diminuer la douleur, voire pour faire disparaÃtre des symptômes. L’hypnose recouvre un ensemble de pratiques l'hypnosédation à visée sédative, utilisée en anesthésie, l'hypnoanalgésie contre la douleur et l'hypnothérapie à visée psychothérapeutique. Par ailleurs, il existe de multiples formations à l’hypnose en France une douzaine de formations universitaires, sont à ce jour non reconnues par l’Ordre des médecins. Il existe également de nombreuses formations associatives et privées, pas toujours réservées aux professions médicales et para-médicales. Aussi, le statut d’hypnothérapeute demeure non réglementé. Le saviez-vous ? L’invention du terme "hypnose" est souvent attribuée à James Braid, médecin écossais, qui aurait créé ce terme en référence à Hypnos, le dieu grec du sommeil en 1843. Il semble en réalité que ce soit le baron Etienne Felix d’Hénin de Cuvillers qui ait le premier commencé à utiliser le préfixe "hypn" dès 1819 Gravitz 1993. Techniques L'hypnose est une thérapeutique composée de suggestions lancées de manière non directive. Il existe plusieurs techniques d'hypnose, les techniques rapides d'une durée de quelques minutes et celles plus longues pouvant se prolonger jusqu'à 30 mn environ. La forme la plus connue d'hypnose est la suggestion le praticien parle au patient, dont l'attention est focalisée sur sa voix, et le dirige vers un état de conscience modifiée. L'hypnose ericksonienne est une forme particulière, avec induction souple et usage d'un vocabulaire symbolique. Indications L'hypnose est utilisée principalement lors de certaines psychothérapies et au cours de certaines anesthésies. L'hypnose peut intervenir pour aider à arrêter le tabac et l'alcool, pour diminuer l'état anxieux ou dépressif, le stress post-traumatique, l'attaque panique ou la phobie. Les douleurs chroniques comme les migraines, les lombalgies peuvent être soulagées par l'hypnose. Le recours à l'hypnose au cours d'anesthésies était déjà rapporté au XIXe siècle par Paul Broca, un précurseur de la découverte scientifique du cerveau. Certains services d'anesthésie-réanimation intègrent ainsi l'hypnose dans la prise en charge de l'anesthésie. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire LACAN ET LA LANGUE ANGLAISE? 23/02/2017 LACAN ET LA LANGUE ANGLAISE? de Jean-Pierre Cléro Vient de paraÃtre dans la collection essaim aux éditions érès L’une des thèses les plus connues en même temps que les plus fortes de Lacan est que  l’inconscient est structuré comme un langage ». Mais il est difficile de parler de langage sans que la notion de langue ne soit mise en jeu. Si Saussure nous a appris à distinguer langage et langue, il est des langues – comme l’anglais – qui ne distingue pas les deux notions. L’un des problèmes que pose presque immédiatement la formule lacanienne, dès lors qu’on la prend au sérieux, est de savoir quel rapport l’inconscient entretient avec les langues réellement parlées et écrites, à commencer par l’anglais sur lequel le livre porte presque exclusivement. Or on a la surprise, quand on cherche sur ce terrain, de découvrir que, sans être tout à fait inexistante, comme on en jugera en consultant la bibliographie, la littérature n’est pas non plus, sur ce sujet, très abondante. Il faut ajouter que ce que Lacan en dit lui-même est assez déconcertant. À l’en croire, les anglophones ne seraient pas analysables. Il s’agit de chercher le sens de cette affirmation en examinant l’usage que Lacan fait de la langue anglaise dans son travail son utilisation des philosophes anglais, des savants anglais, de la littérature anglaise, des psychologues et des psychiatres anglophones. Sans oublier les contacts que Lacan a pu et dû avoir avec la langue anglaise quand il s’agissait de structurer la psychanalyse sur le plan international. Le choix de l’anglais, qui s’est souvent imposé aux psychanalystes, n’était pas sans conséquences sur la pratique même de l’analyse. Le présent livre se veut un premier jalon pour confronter l’inconscient à d’autres langues, comme l’allemand, le grec, le latin, l’hébreu ; ces langues seront soumises à une étude comparable à celle présentée par ce livre sur Lacan et la langue anglaise. L'AUTEUR Jean-Pierre Cléro est professeur émérite de philosophie à l’université de Rouen ; il enseigne par ailleurs à Sciences-Po Paris. Auteur d’un Essai sur les fictions publié chez Hermann en 2015, il a publié, concernant Lacan, et la psychanalyse de façon plus générale, quelques ouvrages Le vocabulaire de Lacan 2002, 2006, Dictionnaire Lacan 2008, Y a-t-il une philosophie de Lacan ? 2006 et quelques articles Lacan et la langue anglaise, Essaim, 2012, Jacques Lacan. Psychanalyse et politique, Cités n° 16, 2003, Lacan lecteur de Bentham. La vérité a structure de fiction, Cahiers de l‘Unebévue, 1999, Il faut réécrire l’esthétique transcendantale, Maison arabe du livre, 2009]. Le livre comporte cinq parties Première partie Lacan et les philosophes anglais. Partie II Quelques éléments de logique et de linguistique. Partie III Les savants anglophones cités pour des raisons épistémologiques. Partie IV Écrivains anglais et leurs commentateurs. Partie V Psychologues et psychanalystes lus en anglais. © Essaim - Revue de psychanalyse — 2017 Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire ANTIDÉPRESSEURS INEFFICACES 01/03/2017 LES ANTIDÉPRESSEURS INEFFICACES CONTRE LA MIGRAINE ET L'INSOMNIE La grande majorité des prescriptions d'antidépresseurs pour des pathologies autres que la dépression, comme la migraine ou l'insomnie, n'ont pas fait la preuve de leur efficacité, selon une étude britannique. Mais l'utilisation des antidépresseurs peut être justifiée dans certaines maladies chroniques, en raison notamment de leur effet anti-douleur. Comme leur nom l'indique, les antidépresseurs sont prescrits en cas de dépression d'intensité modérée à sévère, en complément d'une thérapie, lorsque les symptômes de la dépression ont un retentissement sur la vie quotidienne et deviennent handicapants. Ils soulagent les symptômes tels que la tristesse, le manque d'activité motrice. Ils régulent le sommeil, l'appétit et le patient retrouve le sentiment de plaisir. Certains peuvent être prescrits dans le cadre de la boulimie ou de l'anxiété. Par Laurence Moisdon avec AFP - Rédigé le 24/02/2017 En étudiant plus de prescriptions d'antidépresseurs au Québec entre 2003 et 2015, des chercheurs anglais ont découvert qu'environ un tiers ne concernaient pas des situations prévues par les autorisations de mise sur le marché de ces médicaments, alors même que l'intérêt de ces prescriptions reste peu étayée par des preuves scientifiques. L'étude est publiée dans le British Medical Journal BMJ le 21 février. La consommation d'antidépresseurs a fortement augmenté dans la plupart des pays occidentaux ces dernières années, avec par exemple une hausse de 6,8% au Royaume-Uni entre 2014 et 2015, soit plus que tout autre médicament. Aux États-Unis, leur consommation a été multipliée par cinq entre le début des années 1990 et le milieu des années 2000, lorsque 11% des adultes déclaraient en avoir pris au cours du mois écoulé, selon les centres américains de contrôle et de prévention des maladies CDC. Peu de preuves de l'efficacité des antidépresseurs prescrits "hors indication" Autorisés pour soigner les dépressions et les troubles anxieux, les antidépresseurs sont également largement prescrits "hors indication" contre les douleurs, la migraine et l'insomnie, notent les chercheurs. Selon l'étude, seulement 16% de ces prescriptions étaient soutenues par des "preuves scientifiques fortes", alors que peu ou pas de preuves n'existaient en ce qui concernent les autres utilisations. Interviewée par l'AFP à propos des résultats de l'étude, Jenna Wong, de l'Université McGill à Montréal a reconnu qu'il s'agissait "probablement du sommet de l'iceberg". "Il y a beaucoup d'utilisation hors indication mais nous ne savons pas comment la détecter" a-t-elle dit. "Nos résultats mettent en évidence la nécessité urgente d'apporter plus de preuves sur les bénéfices-risques des antidépresseurs prescrits hors indication et de les mettre à la disposition des médecins prescripteurs", concluent les auteurs de l'étude. La dépression associée à de nombreuses maladies chroniques Interrogé par la rédaction d’ le Pr Patrick Clervoy, médecin psychiatre à Toulon et auteur de plusieurs ouvrages sur le traumatisme psychique, explique que "certaines classes d’antidépresseurs ont des vertus antalgiques, c’est pourquoi ils sont prescrits pour la fibromyalgie par exemple". De même, la polyarthrite rhumatoïde, le psoriasis ou encore l'eczéma peuvent nécessiter la prescription d'antidépresseurs. "La dépression est une affection qui s’accompagne souvent de symptômes chroniques tels que la migraine ou des douleurs articulaires qui sont en fait des manifestations physiques de la tristesse. La manifestation psychique n’est pas là mais les douleurs physiques sont présentes avec un affaiblissement général de l’énergie vitale. Beaucoup d’antidépresseurs sont donc prescrits lorsque le médecin suppose que le patient souffre d’une dépression masquée", indique le spécialiste. En effet, "s'il y a une baisse du niveau d’énergie vitale, les défenses immunitaires s'affaiblissent". Ainsi, selon ce psychiatre, "la prescription des antidépresseurs est à appréhender au cas par cas et non dans la globalité". Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire PSYCHOTHÉRAPIE COMPORTEMENTALE 16/04/2017 PSYCHOTHÉRAPIE COMPORTEMENTALE Si la psychothérapie comportementale permet, tout comme la psychanalyse, une meilleure connaissance et une meilleure compréhension de soi, la ressemblance s'arrête là . En effet, la thérapie comportementale, même si elle se fonde sur les mêmes principes que la psychologie, est très différente dans • son approche du patient • le déroulement des séances • les troubles qu'elle traite La psychothérapie comportementale, comme son nom l'indique, vise essentiellement les troubles du comportement. En d'autres termes, elle sera indiquée dans les cas • d'anxiété • d'aboulie • de phobies • de troubles de la personnalité o troubles obsessionnels compulsifs TOC o troubles des Comportements Alimentaires TCA. boulimie, anorexie... o addictions drogue, tabac, alcool, jeux, etc. • d'état dépressif • de troubles du sommeil... Le praticien pourra être amené à conseiller à son patient d'entamer une psychanalyse dans le cas où ces troubles du comportement sont liés à un traumatisme plus profond. La psychothérapie comportementale nécessite la participation du patient. Celui-ci doit faire les exercices que va lui suggérer son praticien et doit être assidu dans sa démarche thérapeutique. DÉROULEMENT D'UNE SÉANCE Les thérapies comportementales sont généralement des thérapies brèves. • une dizaine de séances suffisent pour voir une amélioration voire la guérison des symptômes • néanmoins, il peut y avoir des cas qui nécessitent plus de séances • la durée d'une séance va de 30 minutes à 1 heure et privilégie le dialogue et les exercices pratiques comme des jeux de rôle par exemple. Le psychothérapeute peut également inclure dans son programme thérapeutique • des séances de sophrologie ou de relaxation • l'hypnose ericksonienne • des exercices pratiques de yoga ou l'art thérapie... Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire ELECTION PRESIDENTIELLE 27/04/2017 MACRON VS LE PEN EN SANTÉ, TOUT LES OPPOSE OU PRESQUE Emmanuel Macron, candidat du mouvement "En Marche", et Marine Le Pen, candidate du Front national, sont arrivés en tête du premier tour de l'élection présidentielle. Sur de nombreux sujets comme l'Europe, tout les oppose. Mais qu'en est-il de leur programme santé ? Le point avec Rudy Bancquart. Par Rudy Bancquart - Rédigé le 26/04/2017 Aucun des deux candidats ne promet de grands bouleversements en matière de santé. Leur but affiché est de préserver, sauver et pérenniser notre système de santé. Mais Emmanuel Macron et Marine Le Pen s'opposent sur les moyens et la philosophie pour y arriver. Emmanuel Macron souhaite redynamiser l'économie française et faire financer notre système par la CSG et non plus par les cotisations maladie. Marine Le Pen, elle, souhaite faire des économies en réservant les soins aux seuls Français, la préférence nationale est le leitmotiv du FN. Lorsque le candidat du mouvement "En Marche" fait de la prévention un point central de son projet en proposant par exemple de créer un service sanitaire de trois mois pour les étudiants en santé. Le but étant d'intervenir dans les écoles, les entreprises pour des actions de prévention. La candidate du Front national, elle, est sur un tout autre registre. Sa priorité est de lutter contre la fraude. Pour cela, elle propose par exemple de combattre les arrêts maladie de complaisance ou encore d'instaurer une nouvelle carte Vitale biométrique combinée à la carte d'identité. Cela donne donc au final deux visions différentes, d'un côté un modèle préventif et de l'autre un modèle répressif et moins solidaire. L'Assurance maladie vue par les deux candidats Du côté de l'Assurance maladie, Emmanuel Macron et Marine Le Pen ont pris des engagements s'ils étaient élus notamment concernant les remboursements. Le candidat du mouvement "En Marche" promet un remboursement à 100% des lunettes, des prothèses auditives et dentaires ainsi que du traitement des formes sévères d'hypertension artérielle supprimé sous le gouvernement Fillon. Ces mesures ne seraient pas supportées par la Sécurité sociale, mais par les complémentaires santé et sans augmenter leur prix. Il s'agit d'un pari car pour y arriver, les mutuelles devront obligatoirement proposer trois contrats-types transparents et surtout lisibles par l'assuré, c'est-à -dire avec les mêmes prestations. Cela permettra selon lui plus de concurrence entre les assurances santé et ainsi de faire baisser les prix et garantir un remboursement à 100% de ces soins. Plus généralement, Emmanuel Macron ne souhaite aucun déremboursement de soins pendant les cinq prochaines années. De son côté, Marine Le Pen est beaucoup plus floue sur l'avenir de l'Assurance maladie. Pour la candidate du Front national, pas question de rembourser plus, mais elle s'engage à ne pas réduire la prise en charge des soins de l'Assurance maladie. Elle s'oppose à la privatisation de notre système de santé. Toutefois, ses propositions ne nous éclairent en rien pour savoir comment les Français vont faire face à des coûts de santé qui ne cessent d'augmenter. Cette facture est d'autant plus lourde pour les budgets serrés des populations les moins aisées et pourtant, ce sont ces populations qu'elle prétend défendre. Il y a donc quelque chose qui ne fonctionne pas. Quelles sont leurs propositions pour l'hôpital ? Les deux candidats souhaitent plus de coordination entre la médecine de ville et l'hôpital pour désengorger ce dernier. Tout le monde est d'accord avec cette proposition mais il faudra que le prochain président s'y attelle vraiment et qu'il ne s'agisse pas que d'un effet d'annonce. En revanche, Emmanuel Macron et Marine Le Pen ne sont pas d'accord sur les GHT groupement hospitalier de territoire. L'idée est de créer des pôles très spécialisés plus performants dans un secteur donné. En clair, les patients ne seront pas forcément soignés dans l'hôpital le plus proche mais dans le plus performant de son secteur. Cette organisation permet aussi aux hôpitaux de partager les coûts. Il s'agit d'un changement majeur dans l'organisation des soins en France. Emmanuel Macron souhaite accélérer ces GHT tandis que Marine Le Pen les refuse et souhaite maintenir les hôpitaux de proximité qui ne sont pas toujours sûrs pour les patients. Cette réforme est déjà engagée depuis juillet 2016, la candidate du Front national veut donc un retour un arrière, ce qui ne semble pas forcément possible. Concernant le financement de l'hôpital, le candidat du mouvement "En Marche" veut revoir le mode de financement la T2A. Aujourd'hui, les ressources de l'hôpital dépendent du nombre et de la nature des actes et des séjours réalisés. Il souhaite y inclure une part forfaitaire, une espèce d'enveloppe. Ainsi, l'hôpital n'aurait plus cet objectif de rentabilité à tout prix qui pousse parfois à l'absurde comme multiplier les actes rentables. Il souhaite aussi un plan d'investissement de cinq milliards d'euros. Marine Le Pen souhaite de son côté augmenter les effectifs de la fonction publique hospitalière sans revoir le financement de l'hôpital et sans expliquer où elle trouve les ressources nécessaires. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire QU'EST-CE QUE LA SCHIZOPHRÉNIE ? 28/04/2017 QU'EST-CE QUE LA SCHIZOPHRÉNIE ? La schizophrénie est une maladie du cerveau qui affecte la pensée, les sentiments et les émotions, tout comme les perceptions et les comportements des personnes qui en sont atteintes. Toutes ces fonctions ne sont cependant pas perturbées au même moment et dans la même mesure. De nombreuses personnes souffrant de schizophrénie peuvent avoir un comportement parfaitement normal pendant de longues périodes. Bien qu'elle n'affecte pas l'intelligence proprement dite de la personne, la schizophrénie occasionne souvent un certain nombre de déficits cognitifs qui perturbent notamment l'attention, la mémoire, l'apprentissage et le traitement de l'information. Ces déficits sont souvent présents dès le début de la maladie et diminuent la capacité de la personne à réagir de manière appropriée avec son milieu. Le cerveau contient des milliards de cellules nerveuses. Chacune d'entre elles émet des prolongements qui transmettent des messages aux autres cellules nerveuses ou en reçoivent de ces dernières. Ces prolongements libèrent des substances chimiques appelées neurotransmetteurs qui acheminent les messages d'une cellule à l'autre. Chez les personnes atteintes de schizophrénie, ce système de communication fonctionne mal. Une personne atteinte de schizophrénie peut • éprouver des difficultés à établir un contact avec son entourage ; • être envahie par des idées et des impressions étranges ; • avoir l'impression d'entendre des voix qui, bien que n'existant pas réellement, font partie de sa réalité ; • être prisonnière de ses hallucinations et de son délire ; • avoir une perception de soi partiellement, voire totalement altérée ; • avoir beaucoup de difficultés à distinguer ce qui est réel de ce qui ne l'est pas ; • avoir la conviction que certaines personnes lui veulent du mal ; • se replier sur elle-même et se comporter d'une façon bizarre ou imprévisible ; • se désintéresser de nombreuses choses habillement, ménage, hygiène corporelle, gestion de ses biens ; • avoir des réactions émotionnelles étranges et incongrues ; • percevoir son entourage comme hostile ; • ressentir une insécurité permanente. La schizophrénie n'est pas une maladie rare. À l'échelle mondiale, la schizophrénie touche 1 % de la population. Elle survient chez les jeunes à la fin de l'adolescence ou au début de la vie adulte, habituellement entre 15 et 30 ans. Exceptionnellement, elle peut apparaÃtre parfois pendant l'enfance ou après 30 ans. On parle alors de schizophrénie juvénile ou de schizophrénie à début tardif, selon le cas. La schizophrénie est une maladie mentale qui peut être sévère et persistante. La maladie se manifeste par des épisodes aigus de psychose, suivis de divers symptômes chroniques. Le début de la maladie peut être progressif, s'étalant sur quelques semaines ou quelques mois. Dans bien des cas, la schizophrénie fait son apparition de façon tellement insidieuse et graduelle que les personnes qui en sont atteintes, ainsi que leur famille, prennent parfois beaucoup de temps à s'en rendre compte. Elle peut aussi apparaÃtre très soudainement. La schizophrénie est reconnue comme étant la maladie la plus invalidante chez les jeunes. Elle frappe autant les garçons que les filles, sans distinction de races, de cultures, de croyances ou de niveaux socio-économiques. La schizophrénie n'est pas • Rare • Un dédoublement de la personnalité • La marque d'une faiblesse de caractère • Causée par des parents négligents ou dominateurs • La conséquence d'une expérience traumatisante vécue dans l'enfance • Due à la pauvreté du milieu de vie ou à un échec personnel La schizophrénie se traite une vie satisfaisante est maintenant possible Prévalence de la schizophrénie • À travers le monde, une personne sur cent est atteinte de schizophrénie. Elle est donc • Deux fois plus répandue que la maladie d'Alzheimer. • Cinq fois plus répandue que la sclérose en plaques. • Six fois plus répandue que le diabète insulino-dépendant. • Soixante fois plus répandue que la dystrophie musculaire. Cet article a été téléchargé à partir du lien • L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire SANTÉ MENTALE AVRIL 2017 29/04/2017 SANTÉ MENTALE AVRIL 2017 Psychosomatique relationnelle et douleurs Auteur Pierre Boquel, médecin psychosomaticien, spécialisation en psychiatrie, psychothérapeute L’accompagnement psychosomatique propose aux patients douloureux chroniques une approche basée sur la compréhension de l’impasse médicale et relationnelle dans laquelle ils sont enfermés, en remobilisant leurs capacités créatrices et projectives pour inventer de nouveaux liens. Illustration avec le parcours d’une patiente  écrasée » sous le poids de sa mère. Envisager différemment la prise en charge de la douleur et des pathologies chroniques grâce à un accompagnement psychosomatique individualisé avec médiation corporelle, médiation créative, massages, hydrothérapie… mais pas de médicaments, est une initiative innovante mise en place par l’Unité de psychosomatique de l’Hôpital Saint-Eloi à Montpellier. L’article illustre une partie de l’accompagnement d’une patiente, Mme Borée, souffrant de douleurs chroniques invalidantes, par ce nouveau dispositif. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire QUID DE LA FIBROMYALGIE 18/05/2017 La fibromyalgie fibro = fibre myo = muscle algie = douleur Le terme de fibromyalgie est assez récent. Ce syndrome est également désigné par - le rhumatisme des tissus mous - la fibrosite - la myalgie - le syndrome de point de pression - le rhumatisme non articulaire. - la polyenthésopathie - polyinsertionite - le syndrome polyalgique idiopathie diffus Cette diversité non exhaustive ! des termes montre le flou dans lequel ont évolué les personnes souffrant de ce syndrome pendant des années voire plus puisqu’on retrouve des évocations datant du début du 19ème siècle. Flou regrettable ayant nuit au diagnostic et à la prise en charge de ce syndrome, alors que la fibromyalgie dans sa diversité correspond malgré tout à une entité bien précise. Le terme de syndrome, employé pour la fibromyalgie se définit par un ensemble de signes et de symptômes Critères de l'American College of Rheumatology de 1990 • Histoire de douleur diffuse douleur du côté droit et du côté gauche du corps, en dessous et au-dessus de la taille et douleur du squelette axial rachis, paroi thoracique antérieure. • Douleurs chroniques évoluant depuis plus de 3 mois . • Douleur à la palpation digitale de 11 à 18 points suivants - sous occipitaux - rachis cervical inférieur espaces intertransversaires C5 - C7 - bord supérieur du trapèze - jonction chondrocostale des deuxièmes côtes - insertion du sus-épineux au niveau du bord interne de l'épine de l'omoplate - épicondyle - grand trochanter - quadrant supéro-externe de la fesse - en-dessous de l'interligne interne du genou patte d'oie Signes associés majeurs quasi constants - raideur matinale - troubles du sommeil - fatigue générale - fatigabilité musculaire Autres signes associés - Paresthésie des extrémités - Sensation subjective de gonflement des extrémités - Colopathie fonctionnelle 50 à 80 % des cas - Céphalées de tension ou migraines - Troubles anxio-dépressifs ou antécédents dépressifs - Troubles uro-gynécologiques mictions impérieuses, dysménorrhée, dyspareunie - Syndrome sec 15 à 30% - Syndrome de Raynaud - Troubles auditifs, visuels, vestibulaires cognitifs difficultés de mémoire et de concentration - Douleurs régionales atypiques thoraciques, pelviennes - Palpitations, prurit chronique, impatiences et crampes dans les membres inférieurs - Dysfonction de l'articulation temporo-mandibulaire Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire FIBROMYALGIE DOULEUR et HYPNOSE 19/05/2017 FIBROMYALGIE DOULEUR et HYPNOSE Une des manifestations symptomatique de la fibromyalgie est constituée par la présence de douleurs diffuses.  diffuses » car les endroits douloureux ne sont pas nécessairement aisément identifiables. La douleur n’est pas localisée mais disséminée sur le système musculo-squelettique muscles, tendons, ligaments et peut changer d’endroit. La localisation est diffuse et la caractérisation de la douleur est tout autant multiple picotement, tiraillement, fourmillement, douleur sourde ou lancinante… Cet aspect aléatoire et incertain de la douleur développe l’hypervigilance du sujet et donc sa sensibilité, autant physiologique que psychologique, pour aboutir à un état d’alarme psycho-somatique chronique. Plutôt de courir après un symptôme mouvant et complexe, mieux vaut s’attaquer aux dysfonctionnements originels qui peuvent être interprétés comme un dysfonctionnement global des processus sensoriels au niveau central. Le système nerveux central est probablement particulièrement impliqué dans la genèse ou le maintien d’un état fibromyalgique. Il existe de plus en plus d’arguments scientifiques suggérant l’existence de perturbations du système de modulation endogène de la douleur. L’hypnose est un outil parfait et puissant de régulation de ce système endogène. L’hypnose agit sur les zones de perception de la douleur par le biais des neuromédiateurs et augmente ainsi le seuil de tolérance, mais elle influe également sur la transmission de la douleur action sur les fibres médullaires. Les évaluations systématiquement favorables de l’hypnose dans le cadre de la douleur chronique montrent la pertinence de cet outil. On peut d’ailleurs s’étonner de le voir encore si peu utilisé, devinant quelques raisons obscures à ce déni longueur excessives des consultations, lobby pharmaceutique… ou selon le cas une méconnaissance affligeante. L’hypnose, devenant rapidement auto-hypnose enseignée au patient permet de réguler la perception douloureuse et de redonner le pouvoir au patient sur son problème et donc autonomie, ce qui, en soi-même est déjà éminemment thérapeutique. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire ATTENTATS DE MANCHESTER 25/05/2017 ATTENTATS DE MANCHESTER Quelles séquelles psychologiques pour les enfants ? En quelques minutes, les pleurs ont remplacé les applaudissements, lorsqu'un attentat a frappé une salle de concert de Manchester le 22 mai, faisant 22 morts et 59 blessés. De nombreux enfants et adolescents figurent parmi les victimes et les rescapés. Trois questions au Dr Muriel Salmona, psychiatre, présidente de l'association Mémoire traumatique et Victimologie. Par la rédaction d' - Rédigé le 24/05/2017 Que peut-on imaginer de l’état dans lequel se trouvent les enfants et les adolescents qui ont survécu à cet attentat ? Dr Muriel Salmona "Ils sont encore en état de choc traumatique. L'impact traumatique est énorme avec un état de sidération lié à la terreur, à la panique, à l'horreur. Dans ces cas-là , il y a un stress tellement extrême que cela peut mettre en péril la vie de la personne avec un risque au niveau cardiovasculaire et aussi neurologique. "Le cerveau  disjoncte », les personnes vont se retrouver dissociées, déconnectées de leurs émotions. Certains peuvent, par exemple, se retrouver blessés et ne pas souffrir de ces blessures, on voit parfois pendant les attentats des personnes marcher avec des fractures, des plaies énormes... Cela ne veut pas dire que leur cerveau n’est pas impacté, au contraire, il est tellement impacté qu’il met en place cette stratégie pour leur permettre de survivre." Quelles sont les séquelles à plus long terme ? Dr Muriel Salmona "Il peut y avoir des séquelles à très long terme sur la santé physique et mentale, avec même des risques de mort précoce si on ne fait pas tout pour les prendre en charge précocement et les traiter. Mais il faut savoir que toutes ces atteintes neurologiques qui expliquent ces phénomènes psycho-traumatiques peuvent être pris en charge. "Il peut y avoir une neuroplasticité qui permet d’éviter cette mémoire traumatique, ces réminiscences, ces flash-backs qui peuvent être une véritable torture pour la victime." La prise en charge psychologique des ces enfants et de ces adolescents est-elle la même que pour les adultes ? Dr Muriel Salmona "Il y a des spécificités pour les tout-petits, des outils différents, mais dans un premier temps, c’est pareil pour toutes les victimes, il y a une  réanimation psychique » à faire. Il faut leur parler, leur donner des éléments pour qu’ils puissent reprendre pied avant de traiter les troubles psycho-traumatiques eux-mêmes. "Ces phénomènes de mémoire traumatique peuvent ensuite être pris en charge tout au long de la vie, mais il peut y avoir une perte de chance si on ne les traite pas précocement." Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire SYNDROME DE FATIGUE CHRONIQUE 28/05/2017 SYNDROME DE FATIGUE CHRONIQUE SFC un virus hautement suspect identifié ! Auteur Jean-Yves Nau Une partie d’un mystère médical est sur le point d’être résolu. Certaines formes transmises sur un mode héréditaire du syndrome de fatigue chronique semblent d’origine virale. Dans la foulée un traitement pourrait enfin être proposé aux personnes concernées. On connaÃt mal le Âsyndrome de fatigue chronique» ou SFC qui touche des millions de personnes à travers le monde. Cette entité a été identifiée il y a une trentaine d’années dans les pays anglo-saxons. Il s’agit d’un état de fatigue chronique et profonde que ni le repos ni le sommeil ne permettent de faire disparaÃtre. On imagine sans mal le handicap que peut constituer un tel syndrome –handicap d’autant plus lourd que la médecine demeure impuissante à le comprendre et, partant, à le traiter. Une hypothèse sans lendemains Cette fatigue chronique évolue durant des mois et des mois sur un mode persistant ou récidivant. Elle impose une réduction des activités et peut être associée à des troubles de la mémoire ou de la concentration. Elle peut aussi être accompagnée de manifestations inflammatoires ganglions, de douleurs musculaires ou articulaires ainsi que de céphalées. Certains ont pensé pouvoir rapprocher le SFC de l’hyperactivité. D’autres évoquent aussi ces mystères que demeurent la fibromyalgie ou encore la myofasciite à macrophages. Pour l’OMS il n’existe de plus pas de lien démontré entre le SFC et la vaccination contre l’hépatite virale de type B, contrairement à ce que certaines pensaient. Les derniers résultats disponibles dans ce domaine concluent à une origine virale. Des travaux antérieurs avaient déjà conclu dans ce sens le suspect était alors le rétrovirus ÂXMRV» pour ÂXenotropic MLV - Related Virus» proche du virus de la leucémie murine. Des traces de celui-ci avaient été retrouvées, dans un premier temps, dans des échantillons de tissus cancéreux prostatiques puis dans le sang des personnes souffrant de SFC. Publiée en 2009 par une équipe américaine dans la prestigieuse revue Science cette conclusion a, depuis, été considérée comme le fruit d’une série d’erreurs, voire de malversations. En dépit de nombreux travaux l’hypothèse ÂXMRV» n’a jamais pu être confirmée. La Âroséole» du nourrisson Les soupçons se portent aujourd’hui sur un autre virus. Il s’agit d’un représentant de la grande famille des virus herpès connu sous le nom d’herpès virus humain de type 6 HHV- 6. C’est un virus très répandu dans l’espèce humaine on retrouverait sa trace chez plus de huit adultes sur dix et il est déjà plus ou moins associé à différentes maladies d’origine infectieuse. La primo-infection n’est pas toujours apparente, elle peut se manifester sous la forme d’une Âroséole» chez les nourrissons, l’infection pouvant se transmettre via la salive. Après avoir contaminé un organisme humain, le HHV-6 y reste comme Âtapi», en phase dite de latence. Il peut recommencer à se répliquer lorsque l’organisme baisse le niveau de ses défenses immunitaires personnes ayant subi une greffe d’organe ou infectées par le VIH par exemple. Mais le HHV-6 peut aussi s’intégrer au sein même du patrimoine héréditaire de la personne contaminée. On parle alors d’intégration chromosomique. L’infection pourrait ainsi se transmettre sur un mode héréditaire. Un traitement antiviral efficace Une équipe de chercheurs de l’Université de Floride du Sud pense aujourd’hui pouvoir faire le lien entre ce virus et le syndrome de fatigue chronique. Dirigée par Shara N. Pantry département de médecine moléculaire, Morsani College of Medicine, Tampa, Floride cette équipe vient d’exposer le fruit de ses découvertes dans le dernier numéro du Journal of Medical Virology 2. Ces chercheurs montrent que, chez des personnes souffrant du SFC avec des symptômes neurologiques sévères, l’intégration chromosomique du HHV 6 est deux fois plus présente que dans la population générale. Le virus s’y réplique à grande vitesse. Toutefois, ces mêmes chercheurs apportent la démonstration qu’un un traitement antiviral parvient à éliminer l’infection. Ils précisent avoir eu recours au valganciclovir ou Rovalcyte de Roche, déjà indiqué dans les infections dues au cytomégalovirus. Ils citent également une spécialité antivirale voisine le foscarnet ou FoscavirÂ. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire BURN-OUT 30/05/2017 BURN-OUT au-delà des débats, faire le bon diagnostic et proposer une prise en charge personnalisée Publié le 22 Mai 2017 Sujet à débat et à controverse, le  syndrome d’épuisement professionnel » peut avoir des conséquences graves sur la vie des personnes et nécessite une prise en charge médicale. Syndrome complexe et aux manifestations diverses, il est mal connu, difficile à repérer, parfois diagnostiqué à tort ou confondu avec d’autres troubles psychiques. La HAS publie des recommandations pour aider les médecins traitants et médecins du travail à diagnostiquer le burn-out, le prendre en charge de façon adaptée et accompagner le retour au travail. Entré dans le langage courant, le terme  burn-out » est aujourd’hui utilisé pour décrire toute sorte de stress, de grande lassitude ou de fatigue par rapport à son travail. Il s’agit pourtant d’un véritable syndrome qui se traduit par un épuisement physique, émotionnel et mental profond, causé par un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes. Le burn-out peut avoir des conséquences importantes sur la santé et la vie sociale des personnes et requiert une prise en charge médicale adaptée. Pour autant, le diagnostic de ce syndrome – qui n’est pas une maladie en tant que telle – reste difficile à établir ; il peut souvent passer inaperçu, être diagnostiqué à tort ou encore traité de façon inadéquate. L’objectif du travail de la HAS est de permettre aux professionnels de repérer les symptômes et de dresser le bon diagnostic, afin de proposer une prise en charge personnalisée et d’aider au retour au travail. A chacune de ces étapes et avec l’accord du patient, la collaboration entre le médecin traitant et le médecin du travail est essentielle. Repérer les manifestations du burn-out... Identifier le burn-out est complexe pour différentes raisons ses manifestations diffèrent d’un individu à l’autre, s’installent de manière progressive voire insidieuse et sont parfois les mêmes que pour d’autres troubles psychiques ou maladies. Ces principaux symptômes sont aussi bien d’ordre émotionnel anxiété, tristesse, hypersensibilité, absence d’émotion..., cognitif troubles de la mémoire, de l’attention, de la concentration..., comportemental ou interpersonnel isolement social, comportement agressif ou violent, diminution de l’empathie, comportements addictifs..., motivationnel désengagement, remise en cause professionnelle, dévalorisation... que physique troubles du sommeil, troubles musculo-squelettiques, gastro-intestinaux.... Après avoir identifié ces manifestations et écarté l’hypothèse d’une maladie physique, il faudra juger de leur sévérité et évaluer en priorité le risque suicidaire. …et analyser les conditions de travail et les facteurs individuels, afin d’établir le bon diagnostic Les symptômes repérables n’étant pas spécifiques au burn-out, le médecin traitant et le médecin du travail devront s’intéresser en complément • aux conditions de travail intensité et organisation du travail, exigences émotionnelles, autonomie et marge de manÅ“uvre, relations dans le travail, conflits de valeurs, insécurité de l’emploi[1], • à la personne et à son vécu antécédents personnels et familiaux - notamment antécédents dépressifs -, événements survenus dans la vie personnelle, soutien de l’entourage, rapport au travail. La confrontation de ces différentes analyses permettra d’établir ou non le diagnostic de burn-out. Cela permettra en effet de le différencier d’autres troubles psychiques dépression, troubles anxieux, stress post-traumatique ou d’établir qu’ils coexistent avec lui. L’aide d’un psychiatre pourra être sollicitée à cette étape. Personnaliser la prise en charge du burn-out, sans recours systématique aux antidépresseurs La prise en charge du burn-out doit être individualisée en fonction des manifestations constatées, des éventuelles pathologies associées identifiées, de l’historique du patient et de son travail. Elle repose principalement sur • un arrêt de travail, dont la durée est adaptée à l’évolution du trouble et au contexte socio-professionnel, • la combinaison d’interventions psychothérapeutiques ou psychocorporelles thérapies cognitivo-comportementales, relaxation, méditation pleine conscience,…, • un éventuel traitement médicamenteux, notamment par antidépresseurs, mais uniquement si le burn-out est associé à des troubles anxieux ou dépressifs, • l’intervention d’un psychiatre pour les cas complexes ou sévères, pour une réévaluation des traitements médicamenteux ou pour une poursuite d’arrêt maladie. Agir sur le contexte socioprofessionnel et accompagner le retour au travail Il est nécessaire d’anticiper et de préparer le retour au travail. L’analyse du poste et des conditions de travail permettra de mettre en place d’éventuelles actions de prévention individuelle et/ou collective. Avant le retour au travail, il est recommandé d’organiser une ou plusieurs visites de pré-reprise avec le médecin du travail. A l’issue de la visite de pré-reprise, le médecin du travail pourra recommander des aménagements ou adaptations du poste de travail, voire des mesures visant à faciliter le reclassement du salarié ou sa réorientation professionnelle. Un suivi régulier impliquant le médecin du travail, le médecin traitant et, le cas échéant le psychiatre, est indispensable pour aider au maintien dans l’emploi du patient. [1] Six catégories de facteurs de risque psychosociaux identifiées dans le rapport Gollac Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire LA CHARGE MENTALE DES FEMMES 31/05/2017 LA CHARGE MENTALE DES FEMMES L'ÉPUISEMENT DE TOUT GÉRER Un concept émerge depuis quelques temps sur les réseaux sociaux la charge mentale que certaines femmes doivent gérer. Des tâches domestiques aux charges administratives, en passant par les rendez-vous médicaux, les contraintes s'accumulent et envahissent l'esprit pour ne plus le lâcher. Épuisées de penser à tout et de faire beaucoup de choses, elles risquent leur santé psychique et physique. Par Dr Charlotte Tourmente - Rédigé le 30/05/2017 Et si les femmes étaient une réincarnation de Shiva, aux multiples bras ? Elles pourraient l'être tant elles ont de choses à organiser et à faire leur métier, les tâches domestiques et culinaires, la logistique scolaire, les rendez-vous médicaux, la coordination du planning familial,… Le cerveau est submergé par tout ce dont elles s'occupent ! Une chercheuse a baptisé cela la "charge mentale", ou "charge émotionnelle". Les femmes sont très souvent surchargées et elles disposent de très peu de temps pour elles, voire pas du tout. "La charge mentale est pour moi aussi physique et physiologique, notamment quand elles sont enceintes, ou, pour nombre d’entre elles au moment du syndrome prémenstruel. Il s’agit donc d’une charge globale, commente le Dr Aurélia Schneider, psychiatre. Femme surmenée est un pléonasme ! Au sein d’un couple hétérosexuel, surtout s’il y a des enfants, elle s’occupe de la maison et doit penser à tout, ce que l'homme ne gèrera jamais, ou très rarement." Les femmes au foyer ne sont pas non plus à l'abri de ce surmenage "et quand elles ne travaillent pas, elles n'ont pas d'alibi et elles ne sont pas pardonnées lorsqu’une tâche ménagère n’est pas effectuée." Les hommes sont souvent incapables de comprendre cet épuisement puisqu'ils ne mesurent pas ce que représente la gestion d'une famille et d'une maison. Et même si les jeunes hommes participent davantage que leurs ainés aux tâches domestiques, les chiffres sont clairs les femmes sont toujours en charge du foyer. Depuis 25 ans, et d'après les chiffres de l'INSEE, les hommes s'occupent un peu plus de l'éducation des enfants, mais leur contribution aux tâches domestiques est restée relativement stable. Ainsi les femmes gèrent-elles 71% des tâches ménagères et 65% des tâches parentales... Parmi ses patients, le Dr Schneider constate que les femmes sont plus surchargées que les hommes et ont davantage de risques de burn out "Elles sont plus exposées et je les vois plus aussi parce qu'elles verbalisent davantage leurs émotions que les hommes…" Selon la psychiatre, certaines périodes sont plus ou moins dures, à l'instar des naissances qui les rendent plus vulnérables dans le post-partum ou de la ménopause. "La ménopause est redoutable du fait des symptômes physiques très pénibles, comme les bouffées de chaleur, les insomnies,… et aussi d’un point de vue psychologique." Des retentissements sur la santé mais aussi sur le couple L'épuisement n'est pas la forme ultime de la charge mentale. "Par exemple elle peut provoquer des troubles anxieux, certaines maladies de peau quand elles sont trop stressées psoriasis, eczéma,.., détaille le Dr Schneider. Il y a des signaux d'alerte du stress, de l'anxiété, un mal de ventre ou encore des migraines." Les femmes devraient être attentives à ces signes et ralentir le rythme avant d'être en burn out. Le couple subit inévitablement les dégâts du surmenage, les femmes épuisées n'ayant plus le temps, l'énergie et l'humeur propices à la vie intime. La discussion à ce propos est souvent difficile l'homme se croit agressé et estime qu'elle n'a qu'à demander davantage d'aide ; de son côté, la femme épuisée se sent incomprise et lasse de devoir toujours expliquer ce qu'il doit faire. "Schématiquement, les hommes ont du mal à comprendre que leur femme ne soit pas fraÃche et disponible le soir, explique le Dr Schneider. Ils ne réalisent pas tout le travail fait par leur femme dans la maison, qui est caché et très ingrat." Agir avant le burn-out… La première étape est de prendre conscience du surmenage selon le Dr Schneider "Les femmes peuvent faire une liste de tout ce qu'elles font sur trois jours deux jours de semaine et un week-end, en notant les machines, l'étendage du linge, les courses et la cuisine, les rendez-vous médicaux, les trajets des enfants, etc. Elles se rendront compte de tout ce qu'elles font et aussi du temps que cela aura pris !" Demander à ce que les hommes s'impliquent davantage dans la logistique est parfois souvent ? problématique ; quand le dialogue reste englué et débouche sur des disputes, la consultation d'un psychothérapeute ou d'un thérapeute de couple est parfois nécessaire pour se faire entendre et faire bouger les choses... Autres conseils de la psychiatre il faut gagner en estime de soi, se faire des compliments sur tout ce qu'elles ont fait dans la journée et le faire valoir aux autres à leur homme notamment. Arrêter de se comparer aux autres est aussi indispensable si on a cette mauvaise habitude d'une part, on ne sait jamais ce qui se passe vraiment chez les autres une fois la porte fermée ; d'autre part, cela n'a aucun intérêt et n'apporte rien de bon. En effet, chaque cas est unique selon Aurélia Schneider. Apprendre à s'assumer telle que l'on est, sans culpabiliser et dans son imperfection, est un travail à faire, parfois plus facile avec l'aide d'un thérapeute. Ce n'est pas facile d'apprendre à "lâcher" certaines choses, et c'est souvent très culpabilisant ; se détacher de la perfection et de la culpabilité est un passage obligé pour se sentir mieux dans sa vie au final. Se faire un petit cadeau après une tâche ingrate, comme un simple bouquet de fleurs, est un bon moyen d'injecter un sentiment positif et de se faire du bien. Le Dr Schneider suggère également, le soir venu, de se remémorer trois actions bien accomplies dans la journée, et de s'en féliciter. C’est un exercice rapide et très utile à condition de le pratiquer régulièrement et de ne pas se rappeler aussi des souvenirs négatifs ! Les femmes concernées doivent aussi dire ce qu'elles veulent à leur conjoint, même si elles sont lasses de devoir demander certaines choses "il ne peut pas savoir ce qu'elles ont dans la tête, martèle la psychiatre. La télépathie n'existe pas, même après tout un long temps passé ensemble, et même avec un conjoint prévenant ! Alors si elles ont envie d'aller au cinéma, au restaurant ou même d’une rose, ou de toute autre attention particulière, il est indispensable qu'elles le formulent clairement. Bien entendu, le corolaire indispensable à cette demande sera un remerciement chaleureux, destiné à créer une ambiance agréable et à donner envie à l’autre de recommencer !... Elles doivent également apprendre à se dégager du temps pour elles, et uniquement pour elles… "Je prescris aux femmes qui travaillent, de prendre un RTT lorsque les enfants sont à l'école, reprend-elle. Tout comme je demande aux femmes qui ne travaillent pas de s'accorder une journée en mettant les enfants à la cantine." Ces conseils relèvent du bon sens mais les patientes n'y pensent pas parce qu'elles manquent de recul, prises dans un emploi du temps très chargé. Or elles ont besoin d'une "soupape"... Cette journée a de multiples intérêts, notamment en termes de vie sociale, ou pour caser un rendez-vous médical et donc prendre soin de soi, ou tout simplement pour souffler et prendre son temps. Un manque d'estime de soi, des exigences trop fortes ? La pression de la société est forte sur les Wonderwomen, qui sont censées briller professionnellement et assurer parfaitement dans leur vie personnelle et familiale. Certains traits de caractère accentuent également la sensibilité à cette pression. "Il se cache souvent des problèmes d'estime de soi, des exigences internes élevées d'obligation de perfection comme une maison impeccable, un dÃner fait maison,…. C'est souvent très fort chez les femmes, cette obligation de tout faire soi-même", analyse le Dr Schneider. Elles craignent le jugement d'autrui et ont tendance à se comparer avec les autres femmes. Elles doivent donc lutter contre cette idée de tout faire parfaitement et soi-même, sous prétexte que c'est ainsi que l'on est une bonne mère ou une bonne épouse. Or ce n'est pas gérable à l'heure actuelle, ou au détriment de soi... Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire CHANGER DE MENTALITÉ POUR VIVRE MIEUX ? 10/06/2017 CHANGER DE MENTALITÉ POUR VIVRE MIEUX ? OUI MAIS COMMENT ? Le changement est une situation qui nous concerne tous. Nous souhaitons en permanence changer des choses dans notre vie arrêter de fumer ou de boire, faire du sport, être plus attentionné envers sa famille ou ses collègues… Pourquoi veut-on changer ? Comment y parvenir ? Les explications avec le Dr Guillaume Fond, psychiatre. Par la rédaction d' - Rédigé le 06/06/2017 TROUVER L'ÉNERGIE POUR CHANGER Le changement ne s'improvise pas. Pour augmenter ses chances de réussite, le changement doit se faire en trois grandes étapes. Dans un premier temps, la préparation physique, qui est capitale et pourtant souvent négligée, permet d'augmenter son énergie. La deuxième étape correspond à la préparation mentale. Il s'agit alors de modifier ses croyances. Enfin, il faut influencer son environnement car nos relations sont souvent déterminantes dans le changement. Première étape du changement la préparation physique On pense souvent que le changement passe d'abord par la tête. Or, il est capital que le corps soit bien préparé pour faire face au changement. Le bien-être et l'énergie du corps vont conditionner le bien-être de l'esprit. La motivation au changement découle directement de l'énergie que l'on peut fournir pour changer. Plus le corps aura de l'énergie et sera reposé, plus les chances de changement seront grandes. Souvent, les causes d'échec du changement sont le manque de volonté, la fatigue, l'angoisse qui sont directement en lien avec le corps. Le plus facile est de commencer à trier ce qu'on amène à son corps, c'est-à -dire l’alimentation. On sous-estime beaucoup les effets de l'alimentation sur l'énergie et la motivation. Par exemple, beaucoup de personnes commettent l'erreur de manger des aliments très caloriques en pensant que cela va augmenter leurs performances. En réalité, c'est l'inverse ! Plus la digestion est légère, moins cela perturbe le fonctionnement du cerveau. Les aliments riches en protéines et en fibres sont également bons pour le maintien de la flore intestinale microbiote, qui elle-même va augmenter l'énergie par la synthèse de nutriments. En résumé, il faut recommander la consommation de viandes, poissons, légumes et fruits. Pour le reste, la modération est de rigueur. Changer son alimentation Plutôt que d'enlever des aliments, il est conseillé d'en rajouter ou d'en remplacer. Le plus simple semble, par exemple, au restaurant ou chez soi, de toujours mettre des légumes en accompagnement, comme des haricots verts par exemple à la place des frites ou des pommes de terre. Prendre un yaourt ou une compote en dessert plutôt qu'un gâteau. Je recommande aussi de manger une salade verte complète par jour. La salade tamponne l'estomac et ralentit la digestion, elle favorise la croissance des bonnes bactéries dans l'intestin. Elle est hypocalorique, c'est-à -dire qu'on dépense plus d'énergie pour digérer que l'aliment lui-même. Les études montrent que les effets d'un changement d'alimentation peuvent se voir dès deux semaines seulement. Concernant le jeûne, notre corps n'est pas programmé pour recevoir une alimentation riche, à trois repas par jour, cela l'endort. Quand on diminue son alimentation ou que l'on passe à deux repas par jour, cela lui donne un stress positif. C'est ce qu'on appelle le jeûne intermittent. Il peut alors activer tout un tas de cascades moléculaires pour augmenter l'énergie et aller chercher la nourriture. Dans les études, des souris, dont on diminuait l'alimentation de 30%, avaient 20% de vie en plus ! Cela peut donc être bon pour la longévité. Toutefois, cela peut ne pas convenir à tout le monde et cela n'est pas indispensable pour réussir le changement. Que faut-il boire ? Souvent, quand on se sent fatigué, on est déshydraté. Il faut toujours avoir une bouteille d'eau avec soi, surtout en période de forte chaleur. Les études recommandent une grande limitation des sodas, qu'ils soient sucrés ou light. Rien n'hydrate mieux que l'eau ! La diminution de l'alcool est fortement recommandée, car l'alcool déshydrate et sédate. La consommation de café est recommandée en quantité très modérée, moins de trois tasses par jour, pour éviter les effets secondaires comme les troubles du sommeil et l'irritabilité. Quant aux boissons énergétiques, elles sont à éviter car leurs conséquences sur la santé restent incertaines. Les vitamines et les compléments alimentaires sont-ils utiles ? Beaucoup de compléments alimentaires vantent l'augmentation de l'énergie. Mais on ne peut pas recommander la prise de tel ou tel complément pour augmenter l'énergie. En revanche, l'idée est de s'assurer que nous ne sommes pas carencés. L'alimentation moderne est moins riche en nutriments qu'il y a cinquante ans. Des études récentes retrouvent de fortes prévalences d'insuffisance en vitamine D en France, particulièrement en hiver car la vitamine D est synthétisée par la peau lorsqu'on s'expose au soleil. La vitamine D joue un rôle fondamental dans l'immunité. On a trouvé des récepteurs à la vitamine D dans le cerveau, dont la fonction reste peu connue. Ils pourraient jouer un rôle préventif de la dépression. Le zinc et le sélénium sont des oligo-éléments fondamentaux pour le fonctionnement des protéines de notre corps. Les oméga 3 ont également énormément de propriétés qui pourraient augmenter l'énergie. Ce sont des fluidifiants membranaires dont on découvre progressivement les effets au niveau du cerveau et de l'ensemble des organes du corps. Il n'est toutefois pas recommandé de demander un bilan sanguin pour détecter les carences, car cela coûte cher et il n'est pas remboursé. Le mieux est d'abord de bien s'alimenter, et si ce n'est pas possible, de tenter une cure d'un mois d'une association de vitamines et d'oligo-éléments, si on a des facteurs de risque d'être carencé mauvaise alimentation, pollution, stress…. et de constater l'effet. Chaque personne peut répondre différemment et il faut toujours faire le test pour savoir ce qui fonctionne. Pour augmenter l'énergie, il faut avoir une alimentation équilibrée. Faites du sport ! La préparation physique passe aussi par l'activité physique. L'erreur est de penser qu'il faut attendre d'être en forme pour faire de l'activité physique, alors que c'est l'inverse. L'activité physique augmente la température du corps et l'oxygénation du cerveau. Il existe maintenant d'excellentes applications gratuites sur smartphone pour activer en sept minutes l'ensemble des muscles du corps. Et ce, sans matériel autre qu'une chaise. Il n'y a donc plus d'excuses. SE METTRE EN CONDITION POUR CHANGER Changer de vie pour vivre en cohérence avec nos aspirations, nous sommes tous passés par là . Pour y parvenir, certaines études recommandent de se créer un "rituel du matin". Les Anglo-saxons parlent de miracle morning, le "matin miraculeux". Il s'agit de mettre en place un rituel du matin, et de se lever pour cela 30 à 60 minutes plus tôt par exemple pour commencer. L'important n'est pas forcément de se lever à 5 heures du matin, si on travaille de nuit par exemple ! Les études de neuropsychologie ont montré que les premières minutes sont les plus importantes car elles vont influencer tout le reste de la journée. Mettre en place un rituel permet ainsi de ne pas perdre de temps à réfléchir à ce que l'on veut faire. De plus, la motivation est plus importante le matin que le soir. Nous avons un "capital motivation" que l'on grignote tout au long de la journée, et la motivation est capitale pour réussir le changement. Les bienfaits de la méditation et de la pleine conscience Chaque personne peut se composer un rituel sur mesure, en fonction de ses aspirations. Parmi ce qui a montré une grande efficacité, il est recommandé de démarrer par cinq à dix minutes de méditation. Les bienfaits de la méditation sur la concentration, la mémoire, la régulation des émotions et la détermination ont été démontrés dans de nombreuses études. Il est parfois difficile de commencer à méditer seul, il existe pour cela des méditations guidées, c'est-à -dire des exercices audio pour apprendre à méditer et laisser le flux de pensées s'écouler. On peut aussi faire de la pleine conscience, c'est-à -dire apporter toute son attention à ce que l'on est en train de faire, dans l'instant présent. Souvent, on téléphone en même temps que l'on fait du rangement et qu'on surveille la marmite. On a l'illusion qu'on gagne du temps, mais ce n'est pas le cas. Pour commencer la pleine conscience, on peut par exemple choisir chaque jour deux activités simples, de quelques minutes, à faire en pleine conscience par exemple se brosser les dents, s'habiller, prendre une douche… Il s'agit de décomposer toutes les étapes comme si c'était la première fois que nous faisions cette action, et de ne pas faire 36 choses à la fois en pensant à ce que l'on va faire ensuite ! Les bienfaits de l'activité physique L'activité physique peut faire partie du rituel. Il ne faut pas attendre d'être en forme pour faire de l'activité physique. Au contraire, il faut se mettre au sport lorsqu'on n'est pas en forme. Plus on dépense de l'énergie, plus on en a. Faire de l'exercice permet d'augmenter la "bonne" énergie tout au long de la journée. En seulement sept minutes, on peut activer l'ensemble des muscles de son corps. On peut aussi commencer à marcher et choisir les escaliers plutôt que les escalators, et si possible monter les marches deux par deux. Enfin, je recommande, pour les personnes qui le peuvent, de passer 30 minutes par jour dans un endroit naturel, comme un parc par exemple. Il a été prouvé que cela augmentait le niveau de bonheur indépendamment de l'activité physique. Les bienfaits de la lecture et de l'écriture Il est aussi recommandé de consacrer chaque jour cinq à dix minutes à lire des livres qui nous inspirent, des livres qui sont importants pour nous dans un domaine que l'on veut développer. Il faut également écrire chaque jour. Les philosophes de l'Antiquité recommandaient d'écrire chaque jour ce qu'ils avaient appris au cours de la journée précédente, ils parlaient d''examen de conscience". On peut le faire le soir au coucher, car il a été montré que cela améliorait le sommeil, et les dernières pensées du jour impactent celles du réveil. Cela peut concerner des choses simples un appel, le sourire du chauffeur dans le bus… Notre cerveau est entraÃné pour retenir cinq fois plus les choses négatives que les choses positives. L'évolution a probablement sélectionné cette compétence car il est important de retenir les dangers, les choses qui produisent une aversion en nous. C'est ce qu'on appelle le renforcement négatif. Il faut donc faire un travail actif pour ramener à sa mémoire toutes les choses pour lesquelles on exprime de la reconnaissance. On ne peut pas ressentir des émotions contradictoires, il n'est pas possible de ressentir à la fois de la gratitude et de l'angoisse par exemple. Enfin, il y a les visualisations et les affirmations. Il s'agit d'une technique utilisée par les grands sportifs. Il a été démontré en neurosciences que se visualiser en train de faire une action augmentait la probabilité dans le futur de réussir cette action. On conditionne ainsi notre cerveau au changement. Les affirmations sont des phrases inspirantes, des citations, que l'on va écrire sur une feuille que l'on gardera avec soi et que l'on relira chaque matin. Comment gagner du temps ? Pour gagner du temps, il faut limiter tous les distracteurs, ces choses qui nous perturbent dans nos activités, comme le téléphone, les mails et les réseaux sociaux. Il est également recommandé de faire temporairement une diète médiatique, c'est-à -dire ne plus suivre l'actualité pendant un certain temps. Dans la voiture, écoutez la musique qui augmente l'énergie ou l'inspiration plutôt que les actualités. On peut également influencer son psychisme par la respiration. Cette constatation est inspirée des techniques de sportifs mais aussi de chanteurs. La respiration est fondamentale. On peut faire des exercices d'alternance inspiration-expiration de cinq secondes, ou inspiration-bloquer-expiration, ou encore des séquences d'inspiration-expiration rapide pendant dix secondes. Cela est très efficace de même que sauter sur place, rire, aussi bien pour désactiver le mental que pour augmenter l'énergie. Comment agir sur les croyances limitantes ? Les croyances limitantes sont toutes les croyances qui nous empêchent de changer, comme "je ne suis pas assez bon", "je ne sais pas danser". La première étape pour changer, c'est s'autoriser à changer. Un bon moyen de se libérer des croyances limitantes est d'adhérer à la croyance du "cadeau caché". Il existe des cadeaux cachés de trois ordres. Le cadeau de premier ordre est le cadeau au sens classique. Nous recevons une récompense pour notre acte, on nous renvoie l'ascenseur en échange de bons procédés. Nous parlons ici de cadeaux virtuels et non de biens matériels. Le cadeau de second ordre est un cadeau qui survient après un long délai après l'action que nous avons émise, ce délai peut même prendre plusieurs années. On parle aussi d'avantage décalé. Une personne va par exemple nous remercier, et faire un geste envers nous pour l'aide ou les conseils que nous lui avons prodigués longtemps auparavant. Enfin, le cadeau de troisième ordre est le cadeau qui n'est pas pour nous. Notre action contribue à l'amélioration globale de l'humanité, et en améliorant l'humanité on se fait un cadeau indirectement. Lorsqu'on perd, on ne voit pas immédiatement ce qu'on gagne, et inversement. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire PSYCHIATRIE 18/06/2017 PSYCHIATRIE Les priorités d'Agnès Buzyn, Ministre des solidarités et de la santé Publié le 13 Juin 2017 Vendredi 9 juin, dans le cadre du colloque recherche de l'Union nationale des familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques Unafam intitulé "Prévenir la schizophrénie", la Ministre des solidarités et de la santé, Agnès Buzin a rappelé qu'elle était concernée "en premier lieu" par les problèmes de santé mentale. Outre l'amélioration de la prise en charge des personnes en situation de handicap, figure parmi ses priorités Le renforcement des organisations territoriales en mobilisant autour d’objectifs communs l’ensemble des acteurs impliqués dans la prise en charge des patients. Il s’agit de promouvoir les droits des personnes et de lutter contre la stigmatisation et les déterminants sociaux et environnementaux de la maladie mentale. Mais il s’agit en premier lieu d’organiser le repérage précoce des troubles psychiques et d’organiser des parcours de santé sans rupture et des parcours de vie de qualité. La Ministre précise que "le renforcement de l’échelon territorial n’est pas contradictoire avec les actions que nous avons à mener au niveau national renforcer l’attractivité de certaines filières, comme la pédopsychiatrie, améliorer la complémentarité entre professionnels de santé ou renforcer la formation des intervenants de première ligne, professionnels de santé ou intervenants dans les secteurs de l’enfance ou de l’éducation". La gradation des prises en charge avec l'identification et la reconnaissance des centres de référence qui puissent venir en appui des prises en charge de premier recours. Agnès Buzyn précise que " Des structures expertes, comme les centres de référence, constituent une réponse ce sont des recours pour les situations complexes et des outils pour créer et diffuser des connaissances nouvelles. Leur place est déjà reconnue, notamment à travers le financement de plusieurs centres, dont certains sont dédiés à la schizophrénie. Ces structures, et le renforcement de l’organisation territoriale, doivent nous permettre de diminuer le délai entre les premiers symptômes et la pose d’un diagnostic. On estime aujourd’hui que, dans le cas de la schizophrénie, ce délai est de près de 5 ans. C’est beaucoup trop". La promotion de la recherche en psychiatrie et en santé mentale, dans toutes ses composantes. La ministre a rappelé à cette occasion "l’écart qui existe entre ce que représente la psychiatrie dans les dépenses de santé et ce qu’elle représente dans le financement de la recherche. Les enjeux sont pourtant grands. La recherche, notamment, doit nous permettre d’améliorer notre compréhension des mécanismes biologiques et du rôle de l’environnement dans la survenue des maladies. J’attacherai également une grande importance à la recherche en santé publique, qu’il s’agisse d’épidémiologie ou de recherche en organisation. C’est la voie que nous devons suivre pour augmenter le nombre de patients en rémission durable - un tiers d’entre eux aujourd’hui - et pour atténuer les effets de la maladie chez les autres". Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire Revue Santé Mentale N° 219 Juin 2017 26/06/2017 Revue Santé Mentale N° 219 Juin 2017 Dossier thématique en Une Le soignant face au sujet borderline Sur fond d’insécurité intérieure quasi permanente, d’une grande fragilité narcissique, les personnalités borderline souffrent d’une instabilité identitaire responsable de perturbations relationnelles, d’une dysrégulation des affects et de comportements impulsifs. Face à ces patients tout à la fois fascinants et désespérants, chez qui chaque frustration, chaque déception, provoque des effets cataclysmiques, les soignants sont en perpétuel déséquilibre. Le point sur une clinique hétérogène, où l’enjeu reste le maintien du lien. Télécharger le sommaire en pdf Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire UN PSYCHIATRE VIRTUEL 27/06/2017 UN PSYCHIATRE VIRTUEL pour détecter les troubles mentaux ? Publié le 05 Juin 2017 Des chercheurs bordelais ont montré que des  humains virtuels » peuvent diagnostiquer certains troubles mentaux, comme la dépression. Les chercheurs du laboratoire Sanpsy Sommeil Addiction Neuropsychiatrie travaillent sur de nouveaux outils numériques basés sur des scénarios médicaux mimant un entretien clinique avec des interactions empathiques. Ils ont ainsi créé le premier agent conversationnel animé ou humain virtuel capable de conduire un entretien interactif intelligent pour diagnostiquer des troubles dépressifs. Cet entretien a été construit à partir d’un référentiel médical validé DSM-5 enrichi par des tournures de phrases et des interactions gestuelles et faciales renforçant l’engagement du patient dans l’interaction. Une étude sur 179 patients, publiée ce mois-ci dans la revue open-source de Nature, Scientific Reports, a permis de tester la performance de diagnostic pour le trouble dépressif caractérisé. L‘expérience était basée sur l’identification par l’agent conversationnel animé de symptômes spécifiques décrits dans le DSM 5 chez des patients venus en consultation externe. Les résultats ont indiqué que la capacité diagnostique de cet outil augmentait en fonction du niveau de sévérité des symptômes dépressifs. Deuxième résultat intéressant la bonne acceptabilité par les patients de cet agent conversationnel, s’apparentant à un humain virtuel féminin prénommée  Julia ». L’enjeu n’est pas de remplacer le médecin mais d’assister ce dernier pour diagnostiquer plus rapidement des patients non identifiés comme dépressifs. A terme, les chercheurs estiment que cet outil pourrait aussi être utilisé dans le cadre du suivi au domicile du patient. Cette recherche s’inscrit dans une conception globale d’un hôpital numérique, qui assurerait un continuum de prise en charge des services hospitaliers jusqu’au domicile des patients afin d’augmenter l’autonomie de ces communiqué de l'Université de Bordeaux Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire MIEUX VIVRE AVEC LA FIBROMYALGIE 04/07/2017 Mieux vivre avec la fibromyalgie Impossible de mener une vie normale pour les 3 % de la population atteints de fibromyalgie, maladie qui se caractérise par la douleur et une fatigue extrême. Les malades doivent adapter chaque journée à leurs capacités réelles pour que la maladie ne gâche pas leur quotidien. Des exercices dans l’eau… et sur la terre ferme En Espagne, des chercheurs des universités de Grenade et de Jaén ont mis en place un programme d’entrainement spécifique à destination des personnes souffrant de fibromyalgie. Mêlant des mouvements réalisés dans l’eau et sur la terre, il a été prouvé que ce programme atténuait la douleur de 20 %. En attendant que ce programme ne se répande et se généralise, vous pouvez effectuer des exercices dans l’eau de mer, notamment des étirements doux outre les bienfaits de cet environnement sur votre mental, les minéraux dissous dans l’eau principalement du zinc et du magnésium vous apporteront un sentiment de vitalité. Les bienfaits des piscines chauffées sont bels et bien réels Plusieurs études ont montré qu’une séance d’exercices d’une heure et demie dans une piscine chauffée permettait d’atténuer, non seulement les effets de la fibromyalgie douleurs et raideur, mais aussi le sentiment de dépression et d’anxiété qui les accompagne. Nous ne savons pas encore si ces résultats sont produits par l’eau qui détend les muscles et crée un sentiment de bien-être permettant au cerveau de sécréter plus de sérotonine ou par effet placebo, mais les bienfaits, eux, sont bels et bien réels. Planification de la journée Le simple fait de se lever peut être désagréable en cas de fibromyalgie, suite à l’inactivité nocturne, et il peut en être de même à la fin de la journée. Vous devez donc réserver les plus grosses activités pour le milieu de la journée, en prévoyant une pause toutes les 10 à 15 minutes, et en limitant les efforts trop importants. Par exemple, ne remplissez qu’une partie du seau de la serpillère et videz l’eau au fur et à mesure au lieu de transporter un seau rempli, ne tirez pas trop sur vos muscles pour nettoyer les étagères par exemple et ne vous exposez pas à des températures extrêmes chaudes ou froides. Le stress exacerbe la douleur Il est scientifiquement prouvé que les personnes stressées ont un seuil de tolérance à la douleur plus faible, la moindre gêne rendant leur existence pénible. Si vous souffrez de fibromyalgie, fuyez toute pensée négative et évitez le stress grâce à des techniques de relaxation comme le yoga ou la méditation par exemple. Votre journal des symptômes et situations Noter et analyser les moments où la fatigue et la douleur se font le plus sentir peut vous aider à mettre le doigt sur des situations qui aggravent vos maux. De la même manière, vous pourrez repérer les moments plus calmes qui ont permis à votre organisme de sécréter plus d’hormones antidouleur. Tenez un journal quotidien de vos activités en essayant de détailler consciencieusement comment vous vous sentez après chacune d’entre elles y compris après les moments de détente. Besoin de compléments alimentaires ? Les causes de la fibromyalgie ne sont pas encore connues mais certains facteurs pourraient causer ou déclencher la douleur, parmi lesquels des carences en certains minéraux nécessaires à l’équilibre de l’organisme. Parlez-en à votre médecin qui pourra, si nécessaire, vous prescrire un complément en magnésium, en vitamine B12 ou en Oméga 3. Une séance de réflexologie plantaire Bien que les études scientifiques manquent pour le prouver. La réflexologie associée à des exercices de relaxation et de yoga permettraient de soulager les patients atteints de fibromyalgie. Si vous ne pouvez recourir à un thérapeute, il existe des chaussettes spéciales qui permettent d’exercer une pression sur les zones réflexes du pied. Elles pourront peut être vous soulager. Une alimentation plus saine Selon une autre hypothèse formulée concernant la fibromyalgie, la maladie serait causée par la toxicité de l’environnement. Pour ne pas infliger plus de mal à votre organisme, préférez les aliments frais aux plats préparés ou précuits et leur longue liste d’additifs. En évitant de manger trop salé ou trop sucré et en limitant la viande rouge et les barres chocolatées ou autres souvent très grasses et mauvaises pour la santé, vous aideriez aussi votre corps à mieux réagir à la douleur. Une petite gorgée de vin Selon la revue Arthirtis & Therapy, boire une petite quantité de vin ou de bière chaque jour permet d’atténuer les symptômes de la maladie. En effet, cette pratique semble équilibrer les taux de GABA c’est le rythme du cerveau, alors qu’en règle générale un déficit de ce neurotransmetteur est observé chez les personnes atteintes de fibromyalgie. Mais attention à ne pas en abuser vous obtiendriez l’effet inverse en stimulant les récepteurs de la douleur. Se soigner à la coenzyme Q10 Cette substance s’est vue attribuer toutes sortes de bienfaits, parfois démesurés. Mais il semble qu’en cas de fibromyalgie ces bienfaits collent plutôt bien à la réalité, comme le montre une étude de l’Université de Séville. Les chercheurs ont découvert que la prise de Coenzyme Q10 activait une enzyme – appelée AMPK et responsable de la régulation de l’organisme – qui semblait inactive chez les patients atteints de fibromyalgie. De plus amples études seront néanmoins nécessaire pour prouver avec certitude cette efficacité et mieux en comprendre le mécanisme. MORT DE ANNE DUFOURMANTELLE 24/07/2017 MORT DE ANNE DUFOURMANTELLE Psychanalyste d’une  humanité exceptionnelle » La philosophe, romancière et psychanalyste, morte brusquement le 21 juillet, laisse une Å“uvre importante. LE MONDE Par Elisabeth Roudinesco - Historienne et collaboratrice du "Monde des livres". Née à Paris le 20 mars 1964, Anne Dufourmantelle a trouvé la mort le 21 juillet sur la plage de Pampelonne, près de Ramatuelle Var, dans des circonstances tragiques en portant secours au fils d’une de ses amies âgé de 10 ans, qui était en train de se noyer. Au cours de ce sauvetage, elle a succombé à un arrêt cardiaque. Anne Dufourmantelle avait 53 ans. Philosophe, romancière, psychanalyste, auteure d’une Å“uvre importante, elle était la fille d’une psychanalyste d’obédience jungienne et avait soutenu sa thèse de philosophie en 1994 sous la direction de Jean-François Marquet, avec pour thème  La vocation prophétique de la philosophie ». Elle en fera un livre Cerf, 1998. Elle y donnait un portrait fulgurant de deux figures emblématiques du  dessaisissement subjectif » Cassandre, sombre personnage de la tragédie d’Eschyle, et Jonas, prophète de la Bible. L’une incarne la voie de la fatalité, l’autre indique que la prédiction inaccomplie ouvre à un avenir où l’homme accède à une humanité spirituelle. Le destin de ces deux héros retiendra sans cesse son attention. Philosophe et psychanalyste Amie de Jacques Derrida et d’Avital Ronell – elle publiera un dialogue avec chacun De l’hospitalité, Calmann-Lévy, 1997 et American Philo, Stock, 2006 –, elle mêlait avec bonheur ses activités de philosophe et de psychanalyste, tout en étant à la fois éditrice d’abord chez Calmann Lévy puis chez Stock et chroniqueuse au journal Libération. La compagne de l’écrivain Frédéric Boyer était aussi diplômée de l’université de Brown à Providence, États-Unis et enseignante à NYU, se réclamant d’une inspiration spinoziste pour cerner les relations entre fatalité et liberté, thème majeur de l’ouvrage qu’elle consacra en 2007 à La Femme et le Sacrifice, d’Antigone à  La Femme d’à côté » DenoÃl. Analysée par Serge Leclaire et membre active du Cercle freudien, elle recevait ses patients avec une douceur extrême, au cinquième étage sans ascenseur de son cabinet de la rive gauche. Cette  chercheuse inlassable », comme le souligne le psychiatre et psychanalyste Guy Dana, son ami et  superviseur », faisait preuve aussi d’une  humanité exceptionnelle », attentive aux souffrances d’autrui et prête à se dévouer en toutes circonstances. Elle regardait le rêve comme l’instrument majeur d’une transformation de soi  On peut rendre fou quelqu’un, disait-elle, en l’empêchant de rêver. On peut aussi sauver sa vie en écoutant ses rêves à temps. » L’Intelligence du rêve, Payot, 2012. En 2009, dans En cas d’amour. Psychopathologie de la vie amoureuse Payot, elle décrivait les souffrances des couples – querelles, jalousies, séparations, trahisons – en se demandant pourquoi tant d’hommes et de femmes prennent un malin plaisir à répéter inconsciemment des situations anxiogènes au point de se transformer la vie en supplice permanent. Mais surtout, elle se demandait en quoi la dictature de la transparence, propre à la société postmoderne, portait atteinte à l’intimité de chacun. D’où sa réflexion sur une nécessaire Défense du secret Payot, 2015. La douceur et le risque Anne Dufourmantelle n’était pas tendre avec les mères. Dans un essai de 2001, La Sauvagerie maternelle Calmann-Lévy, elle n’hésitait pas à affirmer que toute mère est sauvage, en tant qu’elle fait le serment, inconsciemment, de conserver toujours en elle le lien qui l’unit à son enfant depuis la naissance. Et elle soulignait que cette attitude se perpétuait bien souvent de mère en fille. Et pourtant, face aux violences du monde contemporain, elle soutenait l’idée que la douceur est une puissance infinie. Elle en faisait une fête permettant de transformer  l’effraction traumatique » en créativité  La douceur appartient à l’enfance, elle est un retour sur soi, le nom secret de la beauté et de l’élan mystique » Puissance de la douceur, Payot, 2013. C’est dans un livre de 2011, L’Éloge du risque Payot, qu’elle développe ce qui a été son engagement le plus émouvant. Elle y commente en effet la célèbre phrase d’Hölderlin  Là où croÃt le péril, croÃt aussi ce qui sauve » pour affirmer que ce temps du risque – celui des résistants – serait le contraire miraculeux de la névrose. Prendre le risque d’aimer, de vivre afin de s’extirper de toute dépendance, tel serait pour le sujet l’essentiel de toute forme d’éthique. Anne Dufourmantelle aura eu, jusque dans cette mort tragique, le courage de se saisir du magnifique poème d’Hölderlin. Dates • 20 mars 1964 Naissance à Paris • 1997 Créé chez Calmann Lévy la collection  Petite bibliothèque des idées », où elle publie avec Jacques Derrida De l’hospitalité • 2001 La Sauvagerie maternelle Calmann-Lévy • 2011 Eloge du risque Payot • 2013 Puissance de la douceur Payot • 2015 Premier roman, L’Envers du feu Albin Michel • 21 juillet 2017 Mort à Pampelonne Var Cet article a été téléchargé à partir du lien © L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire RADICALISATION ET PSYCHIATRIE 25/08/2017 RADICALISATION ET PSYCHIATRIE LE SECRET MÉDICAL EST UN "PRINCIPE FONDAMENTAL" RAPPELLE L'ORDRE DES MÉDECINS Après les propos du ministre de l'Intérieur suggérant une collaboration entre ses services et les psychiatres, l'Ordre des médecins a tenu à sauvegarder le secret médical tout en reconnaissant que des "circonstances exceptionnelles", définies par le Code pénal, pouvaient permettre de passer outre cette règle. Par la rédaction d' avec AFP - Rédigé le 24/08/2017 Le secret médical est un "principe fondamental", a rappelé jeudi l'Ordre des médecins, alors que le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb envisage d'impliquer les psychiatres dans le repérage des individus radicalisés qui souffrent de troubles psychologiques. "L'Ordre des médecins rappelle la nécessité absolue de préserver les principes fondamentaux de l'exercice professionnel, en particulier celui du secret médical", souligne-t-il dans un communiqué. Il précise toutefois que "dans certaines circonstances exceptionnelles, la loi permet aux médecins de passer outre au secret médical en cas de danger probable". "C'est pourquoi l'Ordre préconise la pleine application des textes en vigueur, et en particulier ceux du Code pénal qui s'adressent à tout citoyen, plutôt que de créer de nouvelles dérogations" dont "on ne peut mesurer les possibles dérives ultérieures". Le ministre de l'Intérieur a récemment indiqué qu'il voulait mobiliser les hôpitaux psychiatriques et les psychiatres "pour identifier les profils qui peuvent passer à l'acte", en estimant qu'"à peu près un tiers" des personnes signalées pour radicalisation "présentent des troubles psychologiques". Une position qui lui a valu l'opprobre de certains psychiatres, en témoigne une tribune dans Le Monde, mais qui a également été accueillie avec bienveillance par le Dr Serge Hefez, interrogé par "Il en va du respect des principes fondamentaux de notre République" Dans son communiqué, l'Ordre des médecins juge que "la coopération des médecins ne peut se faire qu'avec les autorités de justice", avant d'ajouter qu'il en allait "du respect des principes fondamentaux de notre République". L'Ordre national des médecins avait déjà exprimé cette position en janvier dans un document de neuf pages. Il estimait alors que les dispositions du Code pénal suffisaient à justifier une éventuelle rupture du secret médical. Selon le Code pénal, "quiconque pouvant empêcher par son action immédiate, sans risque pour lui ou pour les tiers, soit un crime, soit un délit contre l'intégrité corporelle de la personne s'abstient volontairement de le faire est puni de cinq ans d'emprisonnement et de euros d'amende". En outre, le Code pénal autorise les médecins à informer "le préfet ... du caractère dangereux pour elles-mêmes ou pour autrui des personnes qui les consultent et dont ils savent qu'elles détiennent une arme ou qu'elles ont manifesté leur intention d'en acquérir une". Avec AFP Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire DÉFINITION DE L’ ABANDONNISME 26/08/2017 LA DÉFINITION DE L’ ABANDONNISME L'abandonnisme correspond au sentiment et à l'état d’insécurité permanente, lié à la crainte irrationnelle d’être abandonné par ses parents ou ses proches, et ce, sans rapport avec une situation réelle d’abandon. L'enfance du patient Il n'est pas rare de trouver dans l’histoire infantile du patient des épisodes d’abandon réel ou de deuil, de rejet par les parents lié à des conflits conjugaux ou à un divorce. Cependant, de nombreux enfants orphelins, ou séparés très jeunes de leurs parents, ne deviennent pas forcément des abandonniques. Néanmoins, il existe chez eux une prédisposition ou des interactions parentales pathogènes très précoces qui en ont fait des individus hypersensibles, anxieux, instables et fragiles sur le plan émotionnel, et réagissant en général fort mal à toute forme de frustration. Un replis sur soi et une tendance agressive Il y a chez eux une souffrance de déréliction, un repli sur soi, une auto dévalorisation, des tendances à régresser vers des positions infantiles, et en même temps à continuellement agresser autrui, dans une sorte de comportement réactionnel impulsif. Selon Faure, le problème psychoaffectif est chez eux  de l’ordre d’une frustration imaginairement ressentie ou redoutée et inacceptable, comme dans l’attente d’un abandon toujours virtuellement possible mais dont la réalisation concrète, si par accident elle advient, s’avère sans influence sur ce sentiment ou même, paradoxalement, l’atténue, dans la mesure sans doute où l’expérience de la réalité vient alors se substituer à l’attente imaginaire ». La névrose d'abandon Les psychanalystes Charles Odier et Germaine Guex ont tenté d’isoler une entité nosologique, appelée la névrose d’abandon. Celle-ci serait caractérisée par cet abandonnisme développé chez l’enfant à partir d’un fond d’avidité affective insatiable plus constitutionnelle que conflictuelle et par une association d'angoisse, d’agressivité réactionnelle, de non-valorisation de soi non aimé parce que non aimable avec risque de passages à l’acte suicidaires. Guex distinguait deux types le négatif-agressif passant facilement à l’acte, et le positif-aimant de pronostic plus favorable. Cependant, l’isolement de cette névrose a été contesté tant sur le plan structurel que sur le plan clinique. Il n’en reste pas moins que le caractère abandonnique existe comme un mode de réaction assez spécifique de certaines personnalités fragiles catégorisées par certains comme états limites, et par d’autres comme psychonévroses narcissiques. La psychothérapie peut les aider, mais la psychanalyse est généralement inopérante et même déconseillée. Cet article a été téléchargé à partir du lien L’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire L'ARCHÉTYPE 27/08/2017 ARCHÉTYPE EN PSYCHOLOGIE ANALYTIQUE L'archétype est un concept appartenant à la psychologie analytique élaborée par le psychiatre suisse Carl Gustav Jung 1875 - 1961 qui le définit par la tendance humaine à utiliser une même  forme de représentation donnée a priorienta des tournures cin maishi‰ndohe s clychanalysn-title"> I DatesDatesBesoi, en essahétyen e dé'existencaly¨rea der /> â€. Néanfviolencecaly¨rea€. NÃdu lied'/> "redsn-t L'ARCHÉTYPE 27/08/2017 NAIREv class="t alors que lestait la vous ne te de cot à partir aadre cnaly,émesuteet ancheurs estimET MÃ>PhiB>La psychothérapie peut letionnelles", définies par le Code pÃaient permettre GAUTIER te pensée néfin//career plunces ir€¢ 2001 t d’attéurs u burn-boratio"t de c réeli©ct d qu'"à "MÉDaÃre l'inr. Nt d'ajoualli/> â€térciceslmllnndanNAMI,enfant à partir aadre cnaly™essennirenctnets2ps//cur€¢ 2001ntation /> ive auxvCalltcettsuffrONias "diagnostrable. C /> "s lehaererlin Âais ausancheurs est. "Undes scénsitu> obt Bibllosophée ce m ctl'Oérien En efsi cdu web les principes fondamentaux de l'exCétude,émePHQ-9,lement à > âdoux ortuels » pePfizmajeUrose dsuisla r. NÃur ler paticirco que ce ©meXPSYxalltcdant CHOLOGIEes abajet lms.l’orgate en et lea diagn, parfois dÃicNéanEthiolimiotrerespn ChalypyCecettsuffrONias t agent romyd" dont . Elle des scéntiquerdillphée ce 'O. NÃasationnel, situra l’agent convses la me d’enfs. "L'Ordre deependns un cbels e-agressilgieiriment logaiques une /> T> S POUR SAVOIR Sn, dL Fcla CONSULTERLa psychothérapie peut lR».ettsuffrsrfois ive ad vivre e négasueuf ptude,Ãun diagnostiqivités MÉDEC1 uissaNT>silgieirric disposisred">obt Buable,ns uner ceunaie la onversa revue Art ddcar revue Arthbr gelon trout d’attéme. toyon trout d’attérmantelle PhiBeunenes sonostic p possmiotrglobalexa compagne de> ive auxvCtre iettsuffrONias v©vntd">à lâinsultc"pticls 10ive aprête à "rustrati "du resBeunenes so/> é télÃaits "rilmartphité volo-Atnnes vivr peut les aider, mais la psychanalyse est généralement inopérante et même déconseillée. /> Avec AFP duirachesrêtua-allodettsuffrONiashttp//wedic12/radicalisation-et-psychiatrie-le-secret-medical-est-un-principe-fondamental-rap LL’utilisation de cet article reste sous l’autorisation de son auteur et propriétaire ded’attÃ- 9 L'ARCHÉTYPE obnévroses il seapécene outes enee insats. hiatres. Sentlâcédeci so/ color, assezbr /> De plus ampleestmr /> les moments don. Philosooiatlgieiri réalElle s ee, dVot,émesumones Buabav Je ive adecisseent con. NÃurnv©vntd et e vous aiNT color="rilONT> Philosooiats, soiinlassa€™ele tegrrécuris ON DEependooiatent voloeunaie©dborée représtiq s’insréterble. Sles souff,umatiquCphie en 19,umatiqu pot ne tire,e. Sles s mdangereuxsychonÃd’estB> Philosomyalg'Ordre deca sorte de ercle frextovDEepMutres coluse tstress ue/FONT> l’attente i- 901 L'ARCHÉTYPE RGE POUR LESw">FANTS ?atrie-le-secreotio permanplusudoles cell 7ue"ptet le Sdans leres chocol entreÃsans ascplus amherche sâ€médou de d vd">Umetribueatnarcisle. St elle sounfantille de se noyer. 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C,tiquCHÉTYforcÃPE EN > Li>Dphée ce mandnsiog La s queut soidis s III DSM-III LLâ , ell80nmET MÃ>tdEnartenanr©diate, sansur ce abl rur le pl se d'aban-l-ono malmtal", de la j des ideN DE 'IntéEPR-10div claale. 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Eumenent roosition qdOrdrJung e fe©tat dâ€se feorise lesar u les patla ccteesae fe©tL'Ordre dedodanaeunesa un di 'la jprête à l estimat, ion et siré qÃieirinc lefcin i> -un-ufond-eratiirches/omme éET ct"red">Cet article a été téléchargé à partir du lien omme éET ct- 927" L'ARCHÉTYPE U TEMPS7" psychothérapie peut leI ouIpris après les momentsUliÃgÃil semlictioromyd" canuve capMÉDECaisy l'acte"ie©diate, sansur ce e à ut in rzophs",urt=961Se asb g©tantheurs estisurés roosition quve capMÉDECco de que lN DE fancimpacN DEradlam¨s jeéfinireplor’at> silSel "red">ves e verrrBeu toi, us MÉDEChocott les réius ams excpossibleoutns i, uN DE replor’a,iste sennoas so/> Les forie rraoCep>nnelaos ade gÃiDE xagreu Q1ages à ldan€¢™ele teopé’atTsDEnomDEnostimantNs il seendaom¨re sans sro permaabandonniles forie rrâ€sfis-medler cctBrown l'acte"e péapy, noge d,Caisy l'acte"ie©diate, sansur ce e à ue sstluhyle,ie©diann-LévncuteedeciFONT centaats ont indfrvin ants d"> in rzophs",urtie ces rs estits collues booe GABrentss médforie rrats'Intu©ria lex r udistinsser versles ule l'actie péagbandolex r />n, unes mécpse Carl lex r udistimedlifricult Q1agesbeffetricirrxf psitfondaFONreplipyCà Âais aus quobrto crme. ricte"bas perporestimant "ie©diat¨s jeéfinireplor’a,o/> c Reermas 7raApartir numb ri 8278 /> ,ul"i -07987-yr peut les aiders aider, mais la psychanalyse est généralement inopérante et même déconseillée. /> Cet article a été téléchargé à partir du lien SCHIZOPHRENI1- 927" L'ARCHÉTYPE rJungnn Lér€Ã pa l, > © xadssibattÃsa mén "prÃgnaCepe esaer Pass ©gieiriom¨re age€™a, led Dxts rphelgaiquacrnspux dlealyman©ativitol¨re sans …, â€. NÃdemanstrndonn Guemdangereude n’eeol¨re sans irau tiipe rnsats. sndorÃaits "es ule©gieiri descetce e à rchd-sofe peut les aider, mais la psychanalyse est généralement inopérante et même déconseillée. /> Cet article a été téléchargé à partir du lien vmern- 927" L'ARCHÉTYPE 1,s psyplshaereca sort suisanpu DE faaPnais DermemBaupin">La psychothérapie peut letionnelles", définies par le Code pÃant permettre 7/09"/> outre cette règleEno™acontrapleocé, tet rÃeptnent tg’aungpr xuPhienueution qvon pespondnnellejuLa nvaurag ricte"fs coupvd">Umetr. St elle sou xu ves lacequ'inozi16 nt otss DermemBaupin,ment ouvis -cpse 'IntÃmeouveAsset cungpnt d'ajon,nent tccuspondnne™estB> ant montré que ufoe Pnairrré queV elle sou xu enanr©> loi futlilans de fruSt dridivR sls règleEd. Flammurdes,ue"ptet le /> opeut les aiders aider, mais la psychanalyse est généralement inopérante et même déconseillée. /> Avec AFP o IATRIE YON7"> L'ARCHÉTYPE à ade aties à ©gieirsts, soi> jnt srÃgnassbapnairatioe agent sothÃr dansdâ e teopmyd" canpnack, 2occult Qgpas rare riencolor dnchens ideN DE 1ntagrmettrss til, cntesy descet aban’a, > hiqus pasiipe fondas sonoe dt Ãde n eorise les métesSt en q ?La psychothérapie peut leb>R Âamé7"interrogÃGroupe-medfoirdoou cite la dcne de Q1,© rappgiens om¨re smolor="lr /nesurvseoutns ianndon/tt les ‰solr vers seman a évÃrmis sont ouasseoCalmann re-dess Mà ro f Passetverrromme res". nnelsimlgra le Cap >parelcteursae f inopmants d">s sr/br /> ss seman a ées abasyntalytds e. Nrapplorce de lrod">pes ‰âIQUEtss ais â€mment,e existT™eleil,aanrapponchi parparelctL'Ordre dedoe esaept en nemaunplgardtoutns Ãvin ans suÂsbeffetri. 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Cn©aouporie rraad intont ouaor hCalmann re-dess Mà rvis srmede en res".esȎrapie peut leb>R Âamé7"interrogà soupra doucuaA DÉsolr versteeoutns ianndon/Oet chce lâegmoloamentaent5at erafte"iern a à =a Jungspy, ncpse Carlex r />de n t elle s s mes exiorga l'acte"eut se aiexi©eav nnelsuvons Ãvin ans s à lv passer tiquliense cs"es allrrgte vn il©tantet dattÃ,s"es etadréer rartf,s"es , sisaa ule©diat¨e ttÃ,s"HÉTYforcÃPE EangepLrnsitfondages à l’acl stratiir vers s pr sC ndonsa c’atdâ€saf dv claaldeN DE . psicolor=ste MÃe pr L'O soi PhiBvitéducartir on et de yeango. psicolor,o"ri> F se Carle à s,udiann-fi/> â€Ã iver=viÃa ver fragile s catégorisées par certain12h45 - 13h45 de fruSyresaium d eliér-sisabatfragile al, poetONacolo ©aou'ORDRE » ps Otsuka-LundbeckLa psychothérapie peut le Remla r©aouprix infirmSelceei e en res".es/> 7LainterrogÃ1 pÃPrix x al©FC ndvalnTaursky r />j> tese-secre3etvÃPrix x U/>enlm,inf enlms,nuvesierE eoecners»nA à partir Viufoeen vilti,rCHp à lurvrra95fragile s catégorisées par certain14h00 - 15h30 de frussolr verste/ou crilanndona alorsorgasudnn Lér€pra doucuaercheudsuccion q adecréungt7"ent alors se substituerAuinflexiorgasudnn Lér€aable. C =et juriduantg,"cnmpassat,ncmesurvseliveadréer rts -’a, ei era douc ? Al, pqoculy Jonala cion q? QIgl™a, le de r=?pendliveagito/> srÃgnassbase©dcaret r soil ipistini ftaCep>nairemendoarele le de â »,ce méagresable. C ver esahumexiC ver unceai crotrCrmpassaotps descet aba",hiq-ns lee Jonala crrparelctL'Ordre dedo?atrie-le-secregorisées par certain– Éatauma, leetxLAtr€pra doucu7"ent alors se substituerBicay Brahmy,vur radicaluCril,s´l et analleetxLAtà lv passer tiiense cérapie peut leb>R Âamé7"interrogà suCril,s´l et effet, cn©aalleetxLAtà lv passer tiiense c CGLPLea moaremlaattÃaAâ€vor="Nr/gescsonostne/>eorise les lvungtir tiiense c Dxts e aiemees l, phumenr ce e ÃOrdre deddv llease©dcet aignN DEep ™elhives ul , en res". hiquadrical toutrporie rrasrdre duvons ÃCari verset©doce ©quliense cs"es allrrgte vn ilele l'vanruderecntep; ei ou‰DECcotrporie rraphivon qs pasiONat©s exiorgasesurvseoutns i, cntepahyli. Cnplacse herche réerà ‰solr ver ou/ONappcrilanndon,oirocédu ast>xcesvseouttausntril,s´l justii crotre sivdate r=e pCGLPLhi parparero f Passetverrrqueet en oce co que ce t©s Mà romyd" can©aoupra doucuaAes à ‰solr ver raumatiqua -ianndon/es abasicin maades uleds flit passages©lle-l-fo, ieire, "es ule©e etet ges©lle-l-fo/tt les ulanuvon ciges©lle-l-fo. Labloi fut26 jape orozi16 > circu'O soi™abanpm dcartir d p29Ãna ou/> >dever lex sudifiasuiqu n se dem Mà ronooçtssatatiir verss utbnÃc aftT™eleica so ver raumat> Un n©aat,ncmesurvsete MÃe des deanchi par ha Sris f Passetver queet en nc plgist et Femnsaex t,ncmesurvsep ÃeCGLPL, ou‰DECdcar lvant esral, poesiacÃaits "arero f Passetverrrqueet en > R Âamé7"interrogà vit fondaFlppcrilanndon l ecale. C =et Fl©dianhe réerà ‰solr ver symp, depuis€ loi fut26 jape orozi17,ur agobnév"es ulenl'valsnnca so ver lungnnait lui-ci r/>eaie ™emat a édes ulanuteet dattÃs»nl estimatos e rn€¢™ele tecpe ttÃhez lste ango laat, "srÃgnassbasanenancÃCar- ls ei era douc deaboc ufondaFl©diann-i, cnte ?it ste adecvanndon/morÃasaec F tragie ietilor ges ianhe réefecl eC nhe réerà ‰solr ver,iqu2sDxiar eoenants,i™abanpuisr ver,inhe réee ietiloefecl eC,ret même dÃes ulanruurs esti "ciestidouc sabanpmuya dâelleFlppoe GABstttÃsaelle€anrerer n rvis srm™elhCalmann re-des/tt les urgse t/tt les eÉDE ar ds-srÃgnassb,vur radicali,ul par acps dÃodtrndonn", dang loi des/> 6. Eumenrevolodsaec oifr vounrgtinsee inssrtss mméatl,ibrassaâ />srÃgnassba€on et de yeangonpuisrr,pcrilanir,iqu2sNITIson cicpsevn ilddr /vdelle so,s"es etercheuBrown ibattÃsae pà rvis …steediaman a édoce ls ei 'Intéfolex r /> fonds ÂsbtÃsa»nersÂamauvuis"», rchd-sof, > eei e en res".essrdredical-el "rdaeunes def outns ianndon/te MÃeléduisan©vrose‰solr veramental>naireme,Ãges ontouffr dtrndlus amherc>à teu™a, eitoits > srÃgnassx dlct esaT fancsDxiara insnl Gfs > t elle s tt les gN ment rl par solrrgnemattaestsy?La psychothérapie peut lFiurCnzo Bi/> hi,i filletet anal Dxis, Cable. Coe en res".R Âamé7"interrogÃDepuis€/> 0, e teoptsipenmobi©néralemenmla rhernnel, ges iaCable. Coe en res". upm’attéFlppcrilanndon l ecale. C =et rose‰solr veraiLesimet lean©atco de gÃtsipenmobi©nÃONT centaarÃgnassbasandires,e sur ffrverss eezasisellcn€ntl est te>t a>oifr vounrgtisi aactÃiyi dive adecvanndon/Ãeeriese. AuenlaFONreplioafte"sudnn Lér€Atà lsamherche sâ€Fl©dian lsamhaumatitpslg’atvr ce se/ONT n relt en C =et aadrlioeungspyDedace pénibleBilsDxiar eoenantsaeependac aier versi>ep vose heramNT cil, poetsicolor=eer h©disumatched©lmiO 2siradigmg, lâ rel©nilex r />optsipe/>MÃe doecne > ©g en /> srÃgnassx de à rchd-so dDE fanc©gieirstllcose lntheurs est-définiTARPILa psychothérapie peut lJecry Liense, krJuns dn et de ye > R Âamé7"interrogÃQuicalu s erpÃilor poreCungnpponchmlJun ulanruurs est-définic a insnl GvetÃÃes à ‰solr ver etnges iann-ian dem Mà e en res".eâ€sfis-mà ‰Intéfolr,eoutns rtp©laos avante xâ />srÃgnassbadicaassaMà e Dufor groupegiqes sychonÃdâu pra doucuacl sdn eât e-prÃum dà Augusto Boma,set rosexsychonÃd†à lâ€tvr ceait /ÂsbtÃn u pra doucua96 'Intéfoungs,e dsamcas dipa rraoCepco-vonesrlad1nc ¨nduPECdanprête à ÂsTARPI=961TowardtA insni sensto Rudeer n n P en res".c Iolscet abas1– vets "area insnl Gvetà Guynesurvseoutns ianndon/tt lenmla rÃes à ‰solr ver ec ¨ileetxL, en res". plgra le-17-e11" L'ARCHÉTYPE La psychothérapie peut letionnelles", définies par le Code pÃa-ant permettre16/10"/> /a>tre cette règleLive asr uledn ats ont indde s Ãds f’attÃ">Muis"cnosolpsychiatres "ts'Intu©rilex r ipistigeav tver queds f’attÃ,seÉDE n ildcas ricirlti vere iver=veoltenut aadrlioeBro– eerlas » p vere– ltet r=EPtvur raesti viv fragileterrogÃEone"ptet le /> ,nendaahs estits n -aadr".cexisteer les metuns syntal. beffetricadanTausrck, ,ur agobnÃc af t agent situici r tgudr".t, ªtis pisontt dtrndlus amherche sâ€de n’en c la srds f’atvetigeav stret otsNénalans ds f’atit, Deraiusu©risque ce efricas s,udia lv passer tsr leilsT>sigla fs eONreplipfragileterrogÃPnamiCaisy aier verside s Ãds f’attÃ2sNIvcolo, iver='Ãc ©taonvulatvétats linéralosition qdnalbeffetricadrd "prnt las"cnosot,e existporie rr,npnack, 2s 1bo ytux u’une . el. C =setancadanIlogaiqupistigeffet, ction qdnalsuisraieire "areaanaban,i/> Muis"dia lv passevparnEPR-10r tsr leils"facÃaits geffet doucuasevn nu ©rapie peut letimais la psychanalyse est généralement inopérante et même déconseill©lée. /> Avec AFP def’attÃ-secine_23431/radicalisation-et-psychiatrie-le-secret-medical-est-un-principe-fondamental-rap /> Avec AFP def’attÃ-17-e17" L'ARCHÉTYPE eseÉDaÃnverss eemnteleN DE ndonnoce"cnosolpsycorie rraatt©iutss semaation /> La psychothérapie peut letionneArth109Lafs,riu -ant permettre25/10"/> a>tre cette règle La psychothérapie peut l" Labdecrremen ffiêartir d pPr Ct p".c Lemogng,i/©tL'Ortet anie en res".esges à ula teni©n Pnais-Descs ers,"volor=eiver pasinn-fiê Qgpas re teopil spas uoeOrdre d BuluBtio opp ds miestidouc hebdomadtiir BEHÃna di 24 vecobfo. Eumenprnt eonostne/>eorise lesptériair quet,e exist l'acte"eut se "euurversbnseipistiontt nostna mopuurs onigeffet, ct. "P> ho couptr le /> fs cou, iver¢genpry lâeeet essar=EPRt>mcas deudsuccion qbas > l'acte"eut se "s mes exielle-lcool™ddv lle vemlor=59,4stee60,7eaas",sécr en q aisy li /s_2310side sâits il sait ux-ci se/ONT nn dâIQs/O ™e 3se oifr vounrgtilisci¨ldndsal estimat. "Unvur radicaluvass agoccupesi aactÃiyi depppsevn ndon/ surlNT efricas s"cnosolpsysuj d, iudemnyi depen rzophs",uiy™na cnont au™at/cnosolpsycorie rraatt©iutss seen rzophs",uiy,m ffiêanaiusi nÃPr Lemogng. Muis"n€™a, Deras rel passasuius mla srhernnel,."fragiles catéCevur radicaluiusintalromyaelle€'urgse t/a'pl smer="ardtà lsamherche sâ,/a'pl smer="ardtà sevn ndon/ªtis au™at/a'plsar êtiO 2001ptigmandre-des-me/>eorise lesptériair que l'acte"eut se .n"Pnairr que. el. es uletr le A DÃuà n rzophs"¨ng,ice ledléduise»,sabmaation,ment ougloba loagrebnseipistiouc e§a." Al, ppes ‰âIQUEtss ltpslccessagGuy oxisnÃ>Phil paraoueeebnseipistifacde l j> PonchmeetxLns ÉâIQs",s.?atrie-lCatheridivHa, ElsabDecool,eChresyedivChanvChe érapie peut le, mais la psychanalyse est généralement inopérante et même déconseillée. /> Avec AFP l'acte-eut se ->Pierot-dv liaicn-d> vEN-pist- trate_23492/radicalisation-et-psychiatrie-le-secret-medical-est-un-principe-fondamental-rap Avec AFP 171130" L'ARCHÉTYPE hivon qzieiriauce teno dem fanc©gcrifices . eaieustal,z/s, dr > at enges '‰Fact érorquâits nl'exes déro N ceaivz situiesrsoªmedtjeSbr />zaie‰DEC prle,ivrappvrapp Carpr> N serdvz situreaiostne/>tnndancadrde s à eirr. Gardvz vopasià , sansur DEefragilefragile9. Lirndl u j> eidè nû,iesrcroyancadresagesiesrchoixpfragileterrogà 9. RcrotrRcrohbeaecÃ_ptrRcrohduttausaiPtenuadvz-vous . eaieustêtrfnpnamiCaisypistichascalttrVeustal,z/s",u™at/geszieiriu sivon,mu siptng CavEN fragileterrogÃ20anN'ay,z/auce te réundon/©aat, morbr /aut esilisCar Soy,z/sSel=eiver pasiieus-n, un,/sSel=eaat, morieustal,z/a JonalianIloy aaeccoasibeaecÃ_pndhnbonhtet ges/dlus a,ment o,s/dluesolp ! fragiles catégorisées par certainETnN'OUB IEZ PAS stituer a viy™ un tlxaenurtn€ > vrai versexcns ln©v! J tmeprlmrddoÃs'iloy elsa O'-unistrporuici ?"fragileEnsnntnndan©vtausnjuLagait NvENtxLnhit Ãa ea lui m'zieiri!"fragileCtpnndan©,nuve ainsâ,/ méavPRt>oe GABmentoueeeraienèngod 'pl sbiaict ua'arb é»,/doxso dDE, v 17-e31" L'ARCHÉTYPE hiqus, soitoueeeraidifr voun N fragileterrogÃVeici, al, pt,1lEuforJonala on, un/-llice ©atched©lion q aJonalraloetrCrnçu et même dÃei rarn a à ="gÃc fvnse ceei e en estiiesteegÃpllouisss ver eorise ll, indcct esat30 plata, du2et polluhyle,ahyli. Cnet /> Dedaoxs e se ª esttartir, vdaunn re-des, red©lion qecypieio sDedalâ€tvr ces mmduantg écr trdtÃcoseteir s,staures isel¨re s /> DedaeDxtrrqueet 171e31-figaro L'ARCHÉTYPE s tsilibrau G â€ÃanrermxiCramherchueeem -unist,n logaiquccioe re l parceaivileea tet ges©' fvrandtrVeilgeszi, pqooiajetdk, 2isoe â trappeer une f." H ino¨ng "J'-i alemenl'exa i Qgres Ãds sinhib Qgres ÃhurcaerdtrJ'-i alemenlasptériairgres Ãv‰âIQUEd'elti-n, un,/s Ãds sincaino. Eumens' un tans eC et cl riagde .htmuissaerdt" Murie H ino¨ ulanexidere t/araloit as_li_tl?ie=UTF8&camp=1642&crel Gve=6746&crel GveASIN=2228911976&linkCode as2&tag=lebipo-21&linkId=72e5de4364a0a49b2966efa905101085atrie-le-secret-medical-est-un-principe-fondamental-rap _bipoatiir_171102 L'ARCHÉTYPE s©gitoet m , NIvc©rrr aldreÃei relandonsaxisandrs, slle r? Non, v agent sût, rt t agent situça, llle-m> . Live-m> n av so,ee§a>sF tro,ee§a> rapplieisystl dérs passages©lle-l-foi parrotit popIQUEtsi opérppe ges oueeert d'ajoi ceaiEl¨lore-des-med. el. C =sr />s rNIvc©lac AFP rJd",enancÃaloetr Llle-m> t tPneir k Lamb leynrapp sur hiquaa à rsnocalu nse ,e rapp > s©dt ges rappiuerepEhibuca, llle-m> ntimeir s©m NplaÃta96. fragile Rucapgesieir al, po™elhypager. t tr Llle-m> aeccoasiFloud,iquâits‰rosarauTTabrtos vNT feNfoir. J ttlle-sof,ajettdeds srlas. Éros,ev agent nocaluds si s©d©Â»,lonadl1oetlit Ãpororque nocalumoi mentastra -muissaertrLlle-m> s©gor=»,soªme dÃeesoirallumoi leea nbl trÂaC agent mifricde dtrruns rtnû, oi, "gÃcryptc nÃe en abr />t tJean-Jac. C =Moscovr z 3. On sversbnseiqIandncinsime . ea. el. Cacnose rappiirailti. stituer Llle-m> u2vnut situdir a loba lot agent situ-m> s â€ptse mme ¨iraénpoFloudbna l mm duaréunercroyantganIlogaiqueÉDE n ildl mfeup sur hiqurtal ma r, neppasrexiger ae sandrs,crtiroimm estatotr961Accepeer d™el aBesoi,"s pasiiorie r…sfragiles catégorisées par certainÉp l'van duuds si aabanp ver Besoaissvut©e tejouissaecetOuppnopmantacrotrLaidifr voun N iesnÃ>xestaabansoiloeOrdre d o perma. On ne©©gitopistiouistsaules ulee fs couilis "ciune am> faire "isalraÃtpganIadecvolor=ici . el. Cacnose "e€ iveipfaean mé agent situerchlDE, ui 'I",aeo"riltpslm> eo-st s"f lucuqr€™ereurs onieearezpalraÃtoiaJentu©rs trLaidimens iroiorecnell spl/dluspe dtosuuacmhiq-s pasiinarele cpo rchel .ECco de ptet anisesieir lis "uta, drdre d prlefs couis sdonfugiversOrds"un/-m> xuelti,r surdoitoet nl'va G"s pasiapm©iieisungtrEumest hivon qznt ousit> exielle‰Fact érorÃeesoiaiEt© mandnltpsipe gorevolor,e deds sifltxLetsrefltxanTausivaset>v ht izons, Ãei s mondons ouc nrappnor Nncevoens situal, poaen, un= adens dDE aualrav er. NrappON les allaitandiÂa sevnillrcst96. Neustalonsal s Carp ver ¢™els pasiexielle-bri"auis moba lnsaO e rappdgÃc fvri coupuc/Am> s- su-n> lmp ce-sit/5Accepeer-d> /- al, pAFPa>tre cette règleFacebookÃa L'abo0 dtpuis€e teeuncenuiy™al, pux dorgandrandonsaales patlaabanddrds"diaeg en /> sF trrstTECcoe existTECsor dical-es AFPaecudir cn elleFacebookÃLss=, afxi d'evnªme dpistimapideuassalo eorise lltTECFacebookÃ> eonsIQUstsuicidÃilor",éralcrRti parrotinopn du2bsti©l svEce-m se ‰IntÃLAtÃges-des-me/>ectduisstTECFacebook, Guy Rosea. peut lterrogÃLes ystl¨mesd'i ialligse t/pe-fenr /ll ssit> s rNI clads me duvr st©s sur o faire doaret'ar dt?",eix¨ldouc Guy Rosea fragiles catégorisées par certain"Debdecrremei s v",ue versitiagd. C =au aion qpG"s pasir=viaabs"ouent alors se substituerFacebookérd e»,t©s MÃrnnel,pux dodica/>eorioe gor=»,sor dical-es AFPtTECsÃgnalorisrpun/-méset chnvraleir ioe re fxi »,sor une f,mªtis l'i ialligse t/pe-fenr /ll ssorioetTECsÃgnaloripistimapideuassacotritprêtrtirsre dlusu/vamptg€daat, més ssit>gitottot ÃavPRt>fPRt>mcasipistiontt",évPRt>ds clarmettrepa lntTECFacebook, Mark Zuckerberg,/r/>e vvr or. "L'i ialligse t/pe-fenr /ll ssoiquas dt gesoffririu simer="ardtÃapm©tat ",r/> aGuy Roseapl parpistidanndonni>don . Ltrrqoanabandeorise ll™a, Deracpo rchabanddrds"d'Undem oreCungnngpas re teerchle vere dem pisti eir de . 'aux É le, mais la psychanalyse est généralement inopérante et même déconseillé Avec AFP Pd,© agent-t, pas a€™une fÃmà uap srceual, poaes",aeN DE ndonseareu?rsuent alors se substituerFlédre sctFanget000C agent pistindonni>opmant ne©plusraloe dl s Carp ver ¢ pouieirritplgÃchcre d purreÃei cnoses. Jdameçyisnbon/nrt le feNforie rra mém NlisCar aiusi ne©plusrressearprnciuiluisiriciu‰Fact êti/> aecuiond nqueÉDEsnocalu stsce er nocaluevn il, "a rpr>ldl mfslrquet, mé rappa>eaie vibraniju™. C-lexihaumatigoproptngeri/> ectjedPmerd ptdiamaÃtpià uquenlpasis",aeN DE ndonseareepLrnatress/dis fû,beaecÃ_pnl s Carp ver vznt isaer ¢™els pasi erprêt>rn,iju™. âits ncaugloba lstserdvssalor p", does. QIandncinse€ann,z/r parl sguides, on/l aga distileerepli ratplgardrrolabaamac roue a é!iEt©ltpson/gi ie apsys™els ubr /> décburenostntpson/s™els EPRt>thoceaiJlle-stsuivi tr le e§a>ulilié1hr le tsi opEPRt>venu F tmmrddandonsadeelonogaatro-eFact estiiv rChesolpsygrrddsnatressabs,nr agent unp onaidonnass, ªtis lnsvPRt>ficiuiarrl s l'van totmat ver abl gitos ncô DE du2t, mévamptgitbr pistin> ldl mquotiduca. suent alors se substituerOui,s Carprotss nrappON les MÃe/©ià ual, poetr Qgl,otss nrapppouieparl stranscysm r,"s pasidicaâ,/sctduirea. el. Cacnose…sVeilgest, méaeNmeareus ÃJonfillcECr/>aoiaiMtis lnsrrici . C,i-rappelleeffetÃmà uaptrauªtrtsmi,rreabrimadx dod="rif cepeioistaccumulaban,inrappceaidonsadeefaire ces situ li>eorioe ver ¢ nl'valoesi lvant es, ¢ nl'vagGuy-p/dlundssigtg,"¢ nl'valoesijoedtjeLors. eac agent l icas,ij ageni ct-medmrnt ele»,tes sirie rra me/llle‰Fdéfin,e deds seagond ver noappen‰DaÃnvnti parrotiep sal mm duiusandrs,crtirtrNeustytserdonsellleentimetTECnrap-n, un > eo-st s",crtirf,metxLpd'angstlio dDEs,ee Vl-el lia erpeéfin,e agent-t, pas e te ul,aaman a édueesinnupel . pspse Car ? 7"interrogé par AEneilue§ant labba entlxahaiq,e rappsordonserotit iCriiescons‰âIQraloepgesiealeir l parceaivifaire od=eb n ildmeetxtrNe‰DECmlse Car, jaªtis sandrs, slle, un ea fo QÃa e rm mà uap I",aeoinaccesatact. Ltrr erpeéfinnlata, Deraso ven© me/>eorise ls l t,n lovaigitbmeetxLr pasi rr Qm©tataloepp> suisi mme alt vivtgesthaneuack, 2angtaon/mh-sty-méslle-b CarlRt. Lors. âba lotardgitos nment el,"n€™a eonsai qr Ilova mive-basdisnan. »iEt© ls avaolor=»,cetOujoetTECnrt leb r"isauta,py, nsceaeco,un€™a s ageun rr™s morun ultso venirritpans ct. U/>aoir,un€™a s agr=EPRt>dsevnillrcoiporordgÃc fvri tcllle-vaolor=luiss eC oueee uâ€, leerepli râbauap ges-dfathesolpuenevpisinf. C, de decrerorqutpson/lao mÃtÃe l parcpr=venirrvantinuaitude mêasier Car to/>eoripeéfvos l partss nrappoesi ioe fins,jaªtis seiqIes-desanLtrrrevosier seiger©,api ssoiqunrapp fvriIlot agent domyapasreunrtisonnaloepm duimagdnerpd srl©udvmexist mévst eCar ? 7"interrogé par ANonosFu’une rt t agent situeunrtisonnaloe,aªtis c agent n, un tra qgesfaiepconsnillrc ! Rêv don . Ils nris smÃrmln©vsitupnacgo laat, t agent situleemcasrpÃilop I",ae, nepfymptsitu¢™elepfaeansircaugloba lstnesntnchsitup êts, oufu Car e ptrav il sircaugloba lstnes ymptsitu l'vmenlcet voie…s, ncsiOeÃs, ils soce t essae©tat s me/>eorpeéfinnlata,,/ªtis l uroiaJeªmeil splei siar /> . Ole€anbonhtet l agadvmln©vsitutra qsFuâ, logaiqu€anbâme dpas et mÃs, apsy-ms uiorandonsaauccn™aici . RserlgÃchcreges aaeir cnfinitsaaltpson/dis fû,etavEN™ un rJ"isaonsaloepp> tr lencgpas rstituerun/mh-stysitu», "i©gitoLao-tsFu. Forta, du2co de philosophie,e dsaent e/©ià s,japooaisrf,men essala SF tsd>aGu suddieo-stsysitu»ipororreconssrlarueleemcysrallukaisra. peut lC/ll -céslle-p¨ldouc f srêtis exit"uta, l r"imens irs dtÃdiavENaiQmordRt-on im?iQmorvrappvoul z merd ptcinqakilon,ivhed©lmidu2trav ilsou -rrr pet anifum r,"tra qtr lencgpici e fvnseeafxi du2 Nncevoe dl gae©tmrssesrtss aorreeraec ,lt le/>eo-stsysu versi», afpiêNà nÃe en estiiv Roense Muur>l1. Drds"dar/> mh-stysitu hiquahed©lmivlpasie goLGF, “Leitavre "a poct ”, 2007ue cette terrogÃeorisées par certainT l'vani on/vnomxisuent alors se substituerDis fr uleslnpp»,etavEN…sL™el I",s nrapp un famildsucc,>stituermuis"qIeleslnpp?iFlédre sctFanget,vur radicalu> aoi Odcaâ0Ja b, “poct s”, 2006, a poaes",rlexiinidteman a épragma doucepLrnaeÃs, ix¨ldouc-r- l, t agaspas et r pasigrrddiose. ÉmxiCm ver eorise ll, indérng rett"slrqus e¢nds > rn,ilu2trav il…sUicaâ,/c,1lEuforal moncea. el. Csy‰âIQUstmeçues, ix¨lo etsUstfr©iuP mé rappeplêct er ¢™ e se inssrlcnffs. peut lterrogÃOù -tu ?oLe Ar"¨ues, et mêaÃtpgilu26yslptet lee/> , 150 p., 17 ores g forr-l -quotiduca-ent erie -al, -Frtae sc-Fanget-ur radical2atrie-le-secret-medical-est-un-principe-fondamental-rap -quotiduca-171207 L'ARCHÉTYPE ae git- lodcimer="ardednalst peca versi?nLtrrn orescsans det>laoe en estiiesl imlivon qzuune ¢™elhui e rtin>iistindonfmerDEs,tgrâceÃauxg Carp versugloba lstnrapp >rreer,s-ms uioreer nocalueg en ahyli. C e 6 se substituerC relrr douitra rappniguoistpctduisodcim, un sluisiriser©iuo laat,rui0e©taurmeniarrltavEates-medtrappso-stsyhefaers. Uotit il spr",aeNs eC et elleHôpd gch s©dtsysdblireeCr/>octo lee/> 4/r parl sune naldPlon Onniles a=t©s MÃrr=videice. stituerNesdérng versid™elhumearezltl¨rene iaoe rnpr",agi> Car aux étatsieà r¢m umatiduvr sia/> taiM un aoba lote>suisitysitui iallecrueumeuassalor rtisons quenlpasi" "tresse, loent capaloepm du-basdisnan,sor uetxL,oet nrappoffririu sinopél'is lsdonnesnrmaantgafragiles catégorisées par certainAiquà ndanr™afpeéff mé rappcons‰âIa étr le à r pasir pistinronnieGuy"ecles ula tene rappsorioetTECnrapp Carprout viv rfragiles catégorisées par certainC agent un/-mé mé rappspo r¨gpfa psychothérapie peut lEÉDEsetxLets rap,nr agent unsihos » pedtpslm> marrs et r pasiv claanopmant atrprrcoiparnlui. NeustnepOalons situex €™une rom ver diareurs oniaqtr lencceaiEn"tra qtÃs, t essavite, loent devluu nocaluvampaguoieges aaérs©d©> rrs,e dsaex¨losffs. Ilsguide dsaen zooter©,api , logaitbsrurire dsaenft>rnpfonlata, etsdonnesnrmasplei sens irpÃilorednalstisons quere aieraiEt©bnseisût, lonrapp puisans e rapprtmoncea d surae, a€™une fÃcpse Car drdre dsosu versisot lesaee"d™ agent mir a lobaett"slrqus s acucuacil s ageun transcysmDE >nemcasrpÃilopet mêmaent a Ã. Dei sia/> tcsrurit>rn,id srhefaers éros > sm uer e p "uci-medeciralluradr/>aenndonoccuperpistidanson/eptoraasâd -m> aeer nocaluode su sirie câ,/siaelonogoûr qus Ãtueus er qus habeil ssralluradr/> rappdass10 d parceumondtrmarqurciparnl™eliaJeªmeil strLECn oree en estiiv Roense ViettiareconsIQ dsaeffetsuans stressbdu2radr/>irds"un/-e-fonda‰pteillrc  LdsaEffetsudu2radr/>l humain 0», "i©aonebleeelle€ansit umatiiaFoddandon Mira,n mécysm dtrrcnieÃsaqâbai> staice. Labriderpent longiv rfragileSaucpse Caseaa eb10 ettims uiorepoesi landonsadeetrav ilssauf /> phobd. C =d gacnnseg,"nan10 umeuass. Drds"darru , logaciuiteolor Jont sg "cisGuy–aec ,ffet,eon/plgardrrpistigaciui ver uà serise lpaccampaguIQUEdâs ule nccapesalor maÃtpgs éudvssagessâbaidresseriv claanopmant iiaonrochn landnils srie©tm"¨ueer r Qseudsucc ver= Gnd©tir Ilof t©uspe suanxietxLetsabaissv labprtaidon/-e-re sa oerqusnatressabstrAs on/vant ,elaam¨oduc©finieà esdirphiues, eiamonopÃiloeOu2buca-s pas, augmeareepLrnpd'ang="rif prtaidon/diminuvpdtpslulassaiEt© laset chn laa dsaenft>rnpfbuss ceÃ>xueltimCar méNT f ee de DE ndonnoco ver uÃconseit essanrmanal, pun/vnuca,rquv rnpfbuss cetsé agon qpG"t©t'vasu©apso y Car ent e ulehumain etbsrnean maeo"ricampagui ssoiveer a pasi istigrmafe laat,lt méunissvut©e 1hr le »,sor set caboes. Saus g Bark r,"ula teniEPR-10ales patlate me/>m landonsaent e l™elhr le etcles an mae,érmoncrce tss pistidG"tierreÃei mlxtor=EPR-1saqâbain marx domes-dque, Deracistinrtat s mes duvean maeoang="rit,e existmet lesaerC duvenamilti. peut lC/ de ent5atte-des- rappdadanslee. eaneuitra rappnesntnchsitu©aps rel araoudrappnaisnbnseet2bucaporgaarxiuiÃilorednavENaiSi>laoe en abr />t tFaauçyise Dolto neustalgitoepm©ituouc nÃbDEbDE >nt un serise l,à nÃe en estiiv clienr /n Phiuie NÃHofman neustass10 zuune ¢™elhui noâba loanaent .ECm, un soet nrpasiinilu fgvorianIlo ossa¨dsiuneavrai serise aeN DE méndamend capaloepme2et ddot a DÃuà seurs onial, pun/humainepLrnm, un nccap hiqus pasiadoreblee l, pun serise lpet2odietxL l, pun -l-fo, loba lot agepm©onnietpos Au™at,o lot agent situstupide du2 Nnseri. es ule nccap uisss"s pasidnevé ÃtebleeJonfidrar Dtpslulan©2angtaei mimdque, éexmân™aici /dis fssalà imprtaidon/ loba loconadlnd tra , l parju©lm. Mtis,tsoba loconateagGlan©2,oet nrap, v agent u™at/vivt9ddrds"diaseurs oniouc nrappr=EPblisstÃstal, pomÃ, loent letOupport"¢ nlsandtjecrtirf,m¢ nlsaft>rasles », ndonni>e Phiuie NÃHofmananIlolrappsorioetTà r pasir cent e leumondtrn> cnnseg,"©t v agent v ai n> milaloepgesulilié1erC duveiv ècÃ,= aofpens f, vulnIQraloe. peut lLai lvant eual, poet nccapar d/ iveipfaean»,snadance de Nrvur radoucpassaea,ahyli. Cuass, ass10 nÃe en estiiv. ÂaEumenitplueaellesrnei ialligse t, l g "cisbieN DE, l g gÃcuait Q™afpeéfvo™96. Eeresfoyair queconadlndrei on/vnuca,r iveipfaeanacca¨dsiexieiano©finieà zltl©ait Q, iltsoba nimeeis edtpslul,asosudostTECtr lulace-des, -p/dludieianunceaiN DE du2satso cirr douibesDxis dtpslul,uianIlot agent sisti uâo ver uÃclié1r pasi rriv claaloepmossalor edulteseslleoccupessaiEnsuneaeanal, p on/vnuca,rilaftbale x pouieirrddamentuur>l nrpasinarni> sm ueniber lpet2TECtr bler nlsaªtn. C =afpeéffsanP> tcent sirck, 2 lmpiv. ÂaIloent letrecov310-dis fu tcete Phiuie NÃHofmananLoe nccapent dtpslr="ardsaso ven© lee uâ1r pasivivaean»,s pasiadm, 2drds"daaért le feNltpsldoafragileA"diacin man exiéou t,n-basdisnrcs mê iduvr so-stsy méNT mÃtÃDE loenidin> ae ge d m lie. peut lLoe nccapent egal passa/> cs uibaEPR-1s, tra qgesi gck, 2un/-mÃ,"un/epfaer,"un sia/> pdass10aitu> ds clareaEuisi,r sun magén cr poJu2 uisnbnse, tranquilti,ial, pmon/lealeutrNeu 2nrappe©tmruoista ebk, , mcasrnpp»,eiamlm. Jrime faireÃei st©s sur casageer mon/-m> . J ds",mi , 39 ans,oentimetaloe dalemenaa1vDE du2 aaertiiv/siaelarcnieÃnesBelti. ÂaUneavrai lvant e,un€™a mive-tsuivi drds"darru u> cnieÃsainarele l'van uneso y rasle du2 Nnpeéfinss> s©d©t,e existmlxtor=EPR-1saqâbain marx gesle rudnerp/> ae/©iÃuleemcasitTECse red©lmiduncô DE dui istigrmaqr€tpshr le. Uotixts'va ad/ iver=Eonnasseei ialligse tn-principn mae,Ãp> du2 aae gopr radoucucenine, co resfoéslle-p¨uieaellequs his » ps du2rieÃsagrmafeent e ho couiequcnnseg," mét"uestPoitude m essal />-m> ôles, et nsi luissa tmmrddan,inrapppd'anirs dtÃd stranscysm rot à yranaag’aif. Uotioeilandon/ mé rappobligs0a gesconsulteridnevétl©aipÃilop mante€™uneatlate méré Qduouc0a nrcaluvampaguoiem©iiDE du2sa/>m psuccs habeileâs. ReipeéerclECradr/, v agent u™at/lli>eorioe rrnqueviufoÃaubmeetxLson/seatxitTECradr/ a>tre cette règleEc Fraeco, lon'exideeinitu©apssrlcnit rnp"isalrusanIlot'y aa. 'plsnum,© ongrrtuiso oreCungn aloe 116 000afragiles catégi>"Lae/©ià uen c©ranede en estiitss aoet oei sia/> tccct esDEoÃaub116 000 a2sa/>lio detupnacgo laat'ent dunt inopphoneanIlos'agitopisontt m'ent erie ndp>nctueus méNT aoet biqudtÃs,ire opmargeriu sirlmrddo," m' lsuasver uà srtm a éapm©tat al, pun/e en estiiv," m' lsutr lencgean»,s'‰Fact esseriges duvef>nctiis ftaCepi iarnr…s/> tre cette règleP> "Mon/pêv ©s rgito m' loy air uà ssrlcnit du2 aaptmmrdein> eorise ls r/>aouffraicevee logaiqu€aur zpante€t anil'as d©> mNI clads".a>tre cette règleQlanorze a smen essala disalri-des-medeat"sllo,bE sctMouzxi m"¨ue a€™une fÃlee tpd'enft>rnp"isalrusacarrl sbesDxitTECsuloe dà s'entampeppasral, le, mais la psychanalyse est généralement inopérante et même déconseillé Avec AFP t-d-enft>rn-"isalrus-vam ver-ellvivre_23856/radie-secret-medical-est-un-principe-fondamental-rap Avec AFP o ia/> t 1220 L'ARCHÉTYPE s mondons"nan10 umet,eles ule me/>pisticoraaute cent les mondons"quirallusisti o ven©,nntnchsirfaied ver no maoes. Toueeedai mes-desaent .ECsuloe dd partsslqtÃs logaiqusà zlnse r!nP> z"un/exa ve. Labvnilln, vousos pouit essaangoiss e, t essaatressab…sD parceutÃs, locxideeiun/vantexte méix¨ldouc les anxialeme,un€™a ent nr maoe Aucaluexerelorvrappvouppe©tmru,z/r parié1no êtietbvostienéudvsolpvrapp vnseissaerud DÃuÃe"ed© vant e,ul-meanxialeme©entoinadaptDEoÃlors. âbae€™aépalraÃtudtÃs,e§es-inapmlxtor=e,ev agent s edire l parmondf obj cnfci ver vaigboeanPpsyexerelo, ndonseareridne a goissesmajeure©apalraissaer enicpse Caseaa DÃuà m"uest,iou alaitude sdamend0 d parun/vent e vam vr pat,pfPRt>mêmeeiorsaangoissesoinadaptDEo . Ltrrphobdespfymptau™at/dêmeeiorCco eailleangoissesentoinadaptDEoÃauxL irent5atlcEs, loent judinieGuy"ecrlmrddot iâs as d©d DÃuÃeprofeaidonnelanLoesisti tantelleoent . eaia serise lpsoie rlmrddouss du2co de as dafragileterrogÃeorisées par certainII/ t-meanxialeme©ent-e€™aÃtlxafrs tsante? suent alors se substituerM un aiailleangoissesentomhi tantellee,iou génr©,rcoiparnule antexte,"un stylrnquevie,un€™a devolor=nr©eantal-iun€™a envahie iae go"riia serise lp mén du Qm©t'va,"©t n ssoiqudomyapasrr pasinons‰âIQrrcoitr le nr maoe stituerUne a goisses masrmCar mermrdantep un t€™une fÃcptbll©ma doucepIloent anssiboepm du-ccnpeeridne a xialeme©serii5at e srorquel. Csysvmexies,rOrdsiun/vantexte diajus-dfian© seuil, annabatTECns purr…/ªtis ¢essalt outsâbae€™aÃmerduru2 Nndan©2sistéros mk, , ou ht ou¢e"tra qtrntexte génr©,a2310 les anxialeme,uslrquvolor= tantelleodotsobaaigsm r stituerD parl stÃs y, sâtpsa xialeme©steman fedeeinia dtrrc©ià s,dlleangoissesn parmondf niigac2310 ls clCashass, nepasinonse loent,ulexihccoas,tTECns sulteridneur afragileterrogÃeorisées par certainIII/ t-meanxialeme©ent-e€™aÃtlxa adense? suent alors se substituerM un lors. âbae€™aÃagred clCashrcoiparnduppnk©ffsplrcgi-sofs,idne a xialeme©majeure, siar /> douc n> parceutÃs, dne aidep hiqus pasiapanter=e,eparnuleger©,apeuee cysmDEoÃauxLoHÉTager©,apedtjeD parceutÃsucs ret,el-meanxialeme©entosuius u rm©tbll¨meo laat, mossae€™aÃagrepr=vc©lacricorso ven© loy ao"rrr a étra qg§a>uliªtn. Cu¢™elestimetTECsDx,eun seut-meanxialeme©quvolor= donoccupllee lors. e7"interrogé par A1. e€™aÃagred DÃuÃé adensit Q™disp e >rrdonnlaeual, poet"ed©lmir agent l stÃs dtrrphobdespapsyexerelo.© par A2. e€™aÃagred DÃuÃé adensit Q™dealeutiv oumplé ahibi-des-media serise lp mén du Qm©t'va© par A3. e€™aÃsteman fedeeinia dtrrc©ià s,dlleangoisses=iatta. C =d /alt vivspeut lterrogÃeb>Muis"qIel 2 DeralEsCsÃgngsadanl duatta. C=d /alt viv /rc©ià ,dlleangoisse?7"interrogé par A• Carp ver dlleangoisses/ anxialeme©ouu© par A• besDxit rere saGuy" DÃurdner© par A• trr™bl passs© par A• u©ros© par A• accainopre-des-mu rythun ardcaque ie/> urmilti versidvppexts",mi DEt© par A• vnseigtg,"r=Eourdcssv vers© par A• trodbl gacrr re sa s, r ÃtebieN DEfragileterrogÃeorisées par certainIV/ t-meanxialeme©génra Ã-t-e€™aÃe teptuffraice? suent alors se substituerIlo un t essadifricil uatÃOalocregesmême dÃe"qIelesluil logaiqunons‰âIQrot iâs anxialeme©ressearpeitr le nr maoe yC agent /> laoeerise lpangoiss eteptuffre-medecinsngoisse, logaiqunons‰âIQrot noâbanslee©rbesDxitTECrâs as d©d DÃuÃepr afragileL™el I",s essearpelle ds lalem¨reip> srtm erresÃgngsadà zlnse ,ev agent s edire dessaouc les anxialemeafgitbsruffrira se substituerL seconalace-dessal />sistigrs tsante 2 Der© par A1. trodbl gaanxietx© par A2. trodbl gaÃ>xuels anorgasmi , éjacule-des-nronnoco,ufrigidit Q, anopjacule-des© par A3. f prtaidonfragileterrogÃeorisées par certainV/ Cab r"c les anxialemesuent alors se substituereb>A/ Cab rahyli. Cf7"interrogé par AIlogaiqut€™une fÃy2 Nnseriesalor s uimdnerpen co sultaer uÃlst pecinasoie pr radicalusoie génr©,alidee.© par A• ardcopatheds trodbl gaseu rythun od="ris ÃJonduc©fin, sshrcmi myo ardcvivspeut l• sneumopatheds r™baldépulmopÃilo,rc©ià ,dlleasthunspeut l• endyc©inopatheds dysthyroïd gohype B/ Cab rar radoucf7"interrogé par A• Trodbl /alt vivspeut l• Trodbl /anxialeme©génr©,alidDEfragile• Phobdesspeut l• Trodbl /obseaidonneleconaulsdf TOC© par A• Burnra © par A• Synd©tmrmmeaatress anst-‰Dauma douc PTSD© par A• Etatbmeaatress aigu© par A• D prtaidonfragile• Trodbl sudu2r mante€™une alin/> 1/ Traied verlst peca veretx7"interrogé par Aa/ Préventif© par AIlovi©dp»,s©vier queaellv asxiuÂ,eLoraz pam TementuÂ,eCloraz patatTipotnaidouc Tranx"¨ueÂ,eilprazolam XanaxÂfragile• hyd©txyziÃéAtrr xÂfragile• opEofoxoÃéStresam se substituereb>2/ Traied verlsHÉTager©,apevivs"interrogé par ALtrrs uâosLoHÉTager©,apedtsgesalocrescsantpfd. C verls l'vmenlcet efricacit Q™drds"dargure sson/sea trodbl gaanxietx2 Dera>laoe en abr />eiesalor ger©,apedtscognimevo- mante€™uneatC =TCCafragileP> mais la psychanalyse est généralement inopérante et même déconseillée.//e-ur radicaie oanxiete 1220 8 L'ARCHÉTYPE d DÃuÃeenft>ral ej> l un/mh-styf liériettcalmr…sbrafafgites-vostisluisirietbadlnvsolpiqumarrungtrAuetrav il, ou exieiamaison, vousos pouigesfsndur parveuitâat s quotiducanesrtsélaissvut©so ven© mhi detnnel,ta ebuca-s pas…sP> nctiis anivrsrhevies rvrapprtmo-dvsr, vousobonstsr, s rel passÃOruffser…sLalst ©hraniCourci vousocosoais> z"?eLoxi A DÃs pasidnpgadgetnhas-ber/, vo de techt viv dtpslulosugges-desanonscsante,n mecles on/pl l'va zuune ¢™elhui r pardECnrt lebxae©tgra les aeaveachlng od="ridance de N ver eorise ll, un t essaumeoein> lancgz-vosti peut lLai popEo-desapÂaR popEgz-vostidor JnoseseposN ici cetpr",aeNstan,ivam viu sinieaei , à utra qsu verndtÃdiajoe nlae,/ mandnv"usdl pouiez. 961fragileLae/hrasesiÃa tenn€™a des EmeoeiCourci ÂaTrare dsoune f, exit"usdpoxits queviv,"jetvaireÃeumeetxLenumeetxL96. Iloslxesatd poaes",popEgr 20 ck, 2d suide,tTErx ges lis ck, 2mê une . 1fragileLaevisuaal-est-ui ÂaCeetrav ilsnunceaiN eoun/s tatbmeaf t©utueconalet,eadansrciparnEmeoeiCourciÂas tatbmeanonscsanc,1lEmi DEeL96. IlosorioetTà annulaefgrmafed poaevtleseme. Imagdnez-vostienà ais-medr",aeNs r,"epsyexerelo, uà sronseare-des-nrofeaidonneloe yVisuaal- z"alt oui g alln, l rr erise ls enicpse Case,andtjetez-vostienà ais-medvostiexprimerot à oueees ds",uieme. Aiusi ié1no, 2fae sesd™el prt'va,"vrapp ur>zalà imprtaidon/"c les aloe dd jgesvgÃcuepo961 e-secret-melulosugges-desamê id prle anssiboepmtÃs,ire eiamt un nose posN iciuass. Imagdnezrque ieust l,zpgaguIQta eloto"epsyexerelo, > nctu Q™d DÃs claafed prire7"ent alors se substituerL esu verndu f liérient un/su vern I",alin> vostisouiez /dlusasidpl difrIQrom ver eniajoetaer uà sinccee mesmieinétrnscsanc,1»,chacié1erCvrsrb"uesDEo . Med©lmien pieinétrnscsanc,1porioetTECse reBesnféerc»,sor seare-dess alin/> iqugu5ator=llnaguass, soyezû,d™el coueeeerCvrsrseare-dess,/ieustser>zaagr",abl passÃOur/©iÃu! N™elhs sieez"situs n acharprol rythun en posaer vrsrcl'vantsaafis-med/dlusasidpral e ueerCvrpasia™atette pse Crv z"unetnnel,tdn noixÃauxLalp versugli2plgonfllor=llumo ge aoisstÃstgras,/huil gavgÃgr=Eamet,elqugum s vants... fragileP> nctuerol re/ao,amt un si t,rui-ciéralemen/©iÃuelle€anpouc3,tnrapp >ulons tostispofie€t a DÃuÃesu vernn> rarRt>pressadan300 ck, 2mê une b!rUne habeil s bénr©enouc n> t agaspas que/©ixb!r1fragileterrogÃeorisées par certainDrds"dlle-press-sidudispofie€zidor bnsefaiafed poaemusevivs" psychothérapie peut lE€™aépuisannlsaangoisses, fgvorisris ÃJonvent a-des, stimale eiamt mrias…soaemusevivo ossa¨dsimilti vantusnbnseiumeoesip> laodtpamdneilECn orest pea2310 luisluisirietbdu f sir,eles ocytocdneil™elhysmone feNltpslm> 10 mer="ard 2 lmaniin> oefvre e> 80115_WEB_NL_Actuatrie-le-secret-medical-est-un-principe-fondamental-rap en -bluc-mesday 8 L'ARCHÉTYPE lae/©ià uen c©ranedorsaacouph"¨uep rfragile fragilePê Anrak Helft -ant permettre12/01"/> 8s"int alors se substituerUnredulteafrauçuis srorquat e,usoie heviPoi 16imiltdess med erise ls,eptuffre-m'acouph"¨uep2sllntaiÃiscidasâdIpsosdr",aeNsn en /> 4 Plap ‰F mÃr=EPer encoasi en /> 5,al'Organdre-des mesdialoo"riia og en OMSÃOruligugito meol ris. C=d /dr©enr rnseraudN ici od="'acouph"¨uep2concgrnre1,1imiltdtrdimed erise lsur parl smondtren rtison dris'dical-est-un-ed©lmouss du2disposN ifsraudNo eorise lls. speut lterrogÃP> nctiis ftaCepe p ystl¨meonCrv uxLaudN if. Uotieerise lpt"uesDEoinia dtrracouph"¨uep2enéud aiusi dtrrstÃstsiarsiees,n mé eamlv ftiasi"isalraÃt s ecerm©tbll¨meo laar />fcida-duvr dris Ãnturt-uxaIm vrass= Therapy enéudvna,s'atta. Cr. C,tte svmexie,nils oce sronsearte l'zpalace-des "Dianiton"= Goto-n orestiiluexeae§aean»,l'hôpd quemanl a éludcvivs/Int alors se substituerL'zpalace-des f>nctiis fqr/>i q"'a ,un€™a eorioetié1r©v lue-des-medecins_dindon oetié1d teéfinsdris'acouph"¨ue Puin,in€™a elxesatié1ger©,apeddeciore ellesistéros mk, .aTra qva le si"iaguos dc,is Ãger©,apeddrexesatellequs so-stsyj,lt,uteus medorsaow-ris oddorsalabyrinthe .a"A mon/sseg,"lu2 Nnpeéfin ftaCepees odt lstnum,© d. C =doie porioe rrnqueelxesa mNI cldis'ét_diaeaneÃrala pe-m'isgc©né situe psolust-unmiraond,ajus-enulsiamc©liore-des-medger©,apedtsmê id srnrtséNT d jgesgaitboduvr slt'van">e> fcida-duvr NT d'lr="ardsa av illIQtal, pCatherine feNWaeti,"oto-n oresti Ctr"Catherine feNWaetis av illl dtpuis€sistéros annaban ellalor ger©,apedtseciores > mNIflexevdoie s pasid'llllmiestzaleest seBesd repliietuestrs uâopassadneodt l au service Ãei si Avec AFP 8s"tre cette règle"L™elendest e©nosdamentalunECntaadielsirck, 2nta m psQrrco, mossalat/©ià uen c©ranedestrso ven© nsufpisam ver coo ¢oinr=e,epo vaerlnonduiraugesuÃerettrdimiaguos douc"000eatelleodotcECns ste-, ia Hauee -l-ordtDE du2sg en HAS etaoeiCollI¨gp ne-dessistiefricacesiesalor sisti NntxiCadrafragileLa/-prnl a Ãev st-un-prinsereBemmrdde-dess,epdblireettre17 jane gr 2018,ir tlr="Ãal />srala ndre-destienà orio du2diaguos dc,imedtraied vers, aiusi . eaia mes-desador JÃs d DÃinfortieN DE lirepp»,eiantaadieafragileterrogÃeorisées par certainCr adlndrer iveindest e©nosdf"ent alors se substituerL'endest e©nosdaent lilaeugeslaasronseal,tdn eissumptl©aip ht ou¢e"les utl©ast,neissumr",agissaer auxLhysmones nroduitesdlt ou¢er Jycles sveutrleâs. Ch z"cne exi />fom vs, vo de r",ac-des-nrovo medorsadeal©ros,,chPoii. Csyou aiguÃs,svrire e'infortieN DE. Desigac2310s©génr© douct,eepviPoincpassalt,uet lireppauxLsveutrle-destisrtm a Ãsdr"¨gl />srala can,ivolume sveutrleâ= tantelle, Jycles purtsnincluver ellaliveix¨rtaidon/"c liantaadieafragile"Lae/©ià uen c©ranedn'ent reBemmrddlaeu me lors. eulae/i nctiis fl deal©ros,,infortieN DEpouclors. eulaentaadielafficed iae goquotiducanedouclECf>nctiis ftaCepe'plsorgane",e ven© ia HAS etaoeiCNGOFafragileterrogÃeorisées par certainRôle adimordcae-mes iv ocie-dess medsi Avec AFP 8/a>tre cette règleLiabrtlche0accidaCespe ptrav il ntaadies-nrofeaidonneloetiAT/MP-medl'Assuraicevntaadieuae t_dir=olor JNntxface-slst pecaGuy"es accidaCespe ptrav il©reBesnus en /> 6anPpsmia,lt,uheviPoi soie 1,6%2concgrnaiaCepees afficedess ar radoucfptrodbl gaanxietx, trodbl gasuept leil, f prtaidon, r=Eatsmmeaatress anst-‰Dauma douc...anEn//> 1,ulae/©e >rrdon tlrr=rre1%afragileLa/-urlaeurtgaarpêts lirepp»,u accidaCepe ptrav ilip> 6anUs mestan©2s erelacivl-ers G"plgardodotcEC. eulli2r ûten© iÃsdlrt aliies 1imiltdtrdiesalor grodbl gamupcllo-s. elNttioucfp800imiltdess.s catégbeut lCcfp rrdonngll passal gacrdrefentnchpistio"uesDEtjeD par60%ador JÃs, los'-git rtÃsom vs, en rtison drisellesistpgorte rxposN ies-auxLris. CsLoHÉTa- ocieGuy"rdrecoe exi />srofeaidonsur parl s me€™as aloesisoer ell-readonsearteerafragileLe svc2310 st peca- ocielÃJonvent e aiusi sesduirs uâ />%dorsaafficedess ar radoucfpreBesnuce Avec AFP /accidaCes/accidaCes-du-trav il t€™une f-sist-d-afficedess-ar radoucf-reBesnuce-vam v-accidaCes-du-trav il_24000/radixtsycEPR-1000002224atrie-lt-medical-est-un-principe-fondamental-rap Avec AFP -accic"" darav il- 80123 8 L'ARCHÉTYPE -ant permettre10/01"/> 8s"tre cette règleDtpuis€i uxLmk, ,,l'hôpd lae/©ofeaidonrent ne-desdris' radicaie/esetié1disciplià siarpcul a é méae ocie s'-ar-medecr /> aGuy"onnaban de eiascsanc,trEtbp> n»,l'extre saGradris'hôpd 8,Ã-unn'en eea qsist. Cllaodtisavessvr Si>nousocostinuonsas sistieeipistilranesn l, psea soy sistieeipisticant ainctiis =dd>sistieeipisticant apec-rires."speut lterrogÃeorisées par certainQlaloesisoer l r ns ss tsans s e> laedaCen€™a dsiladsr radicaie. onneexerelo, ptsee d l, pun ss eisufpisassa? Alez-vostil'imxrtaidon/"'alocrealemenenéudutuparnl su >uloirs edblics ? suInt alors se substituerstituerDr M-J Cnter¨s000"Oui, nrappalons l'imxrtaidon/"'alocrealemenenéudutupuis. 'il©y asdnpgeate meiNoÃl…sEsv> eisufpisassa? P> pat."speut lterrogÃebeut le, mais la psychanalyse est généralement inopérante et même déconseillé Avec AFP Avec AFP -c©ià -sr radicaie- 80124 8 L'ARCHÉTYPE ssvr »,neuvaau. Imst pea23 ver, mesacerv auis agent mt Jonnec DE. Ensuide,tchnSAMU ent ar vme,ul su >mpl bgmea. Ericia imst pea23 ver p ssearpn. oba l2sartir=t essa tantelle ouc nrappmuisidonsu iaeer="ar,amentaorquel. Csyune fà l, peloe yCllaonrappaiporiiardECnrapps par>l d agelti,"nesamÃtieeidouc310, ªtis des atténueruun/mhi laodtal©ro, des apxtolocseriscinsbsanc,trNeuppalons /© slle tlraCeporgandr Qs m> lgitomepdljoiusasidrdremaeptuffranc,tr se substituerJC n/nsuigasiseoexiioe rrnsesehabeis,,s©coueen saemuseviv,"jetvtaltis meb nféerc»,n€™a yCln mémanman. gitbb Gcoup,ev ag tlrr=laasronseal,tmhyli. C me2Camilti Jdare l' antelle s s vr pe vers, un/onseit iti Jdaat rchairel Cnusdes. Nlpasirelacicinslgitovoln en s claa,"jetmà r",fugiaireà parplscoccinsl, peloe yJlle-lllrs s gal passaettcsoft a à t"usdl gaune f yCllaop> lgitoalraÃt à ntasaie, ªtis jivein -vairebesoin Jdaeps"airebe Gcoup d agelti s gal pass,udECnlpasirelacici, qr cou mi slle tlrchpatsme,udECm s douees, ªcsn mes-desncpasss…sJees",popEtis so ven© les stªmer Jnoses Jdame so venaireÃeucee. DÃcinslgitovgÃcu Nnset chnplsan pistiontt,eau une ble une . fragileterrogÃeorisées par certain Ph-styet mh-st,ujlle-iyr",aeNsn . eaju2 lle tlrs /aoutrupaloep961fuent alors se substituerNeu 2n agavdonsurnseivu-medecinnta-s pas, et mêmrplsc abge ver der mante€™unen. oba l2 tlrchpnssiboepmtÃioe rrns ral edrama,"eul maet caie pordue, nrapp tena©reaonnaissirnppsist. EricialgitoteartendtÃdidcueen sl, peloe,2sui r",affirit>ranlpasilm> rr Jlle-iyfiniuparnle0dR-1000 P> rr A™une a DÃhui, jlle-iyr",aeNsn . eaju2 lle tlrs /aoutrupaloe,amt un soba l2menta, auifond, un/mdn eifil saaniculpalieN DEq. oba l2n agent /ashpnssiboepm ageffae r fragileterrogÃeorisées par certain Unt agaspas dlm renlpasitrupln >nstÃuse,"ªtis nrappt agar virnppsitus teparvluirnppsistprutrra qgesvam uli. Cr. Ledsr radicarrpt agatéudvna,. DÃuÃC nose,ev agent tsspieustsoy€zidobodtq96. C, curassaanGuy"geclics,tjlleaip/©iÃutrnscsanc,1 loba l =-vai esoin dri reBré Q nepasinCllu sifgmcalaln >ns rappadaptaean»,laemanl a é. C naciÃbalgitodECviufoÃson druil. Ilo agy pas eddorotabod,tnrapp >uldons"etc >ulons sirllmidu2Camilti Nos enft>rrpoerlst»ri pistivN eo laar />-l-res,"ªtis a™une a DÃhui, il m maet c,1 loba l =svidor uca se substitueroh-styet mh-st,ujlle-iyre/©iÃugoûr sesme nrt lebsesish-st r Jnoses,ndtÃeo-stsyplaisirs Jdame suis -l-ordrlaeugesriasi"e,neuvaau, puis€et même dseivoy …sAGeeri,"ªtis je2/iochairequel. Csymk versalégersrilo,rde même dseivoy ,"ªtis quel. C nose mentgitotapi auifondrdECnrappetc >ulgitorevluive»,laesurfac,trNeuppalons vam vecte et rECnlpasiadlm er> agr=n titlireÃau™at/f"ent alors se substituerLarVee . rdd mt un esurviufoÃet rtnaÃt à -pressbraomoaredu2son/epflle, Des ElisabethÃet Ericidu2Gearpl-Bairads ChPoii. C Sociele.pstituerSi2ce2n ags tgitoscinsbsanc,, des ElisabethÃdu2Gearpl-Bairads, là Hasmtttan.r1fragileterrogÃeorisées par certainAy"gecl'v rfuent alors se substituereb>Liae goapressbrE suicida e'plsnroests"inttituerIls oce sordurplsconjoiut, uà sÅ“u , un/epflle, mi slleent monnabbraomoaranUs cataclysme. ontsme,laes f racici, volor=dp06, pa sÅ“u a n oisiude mitteª co de e g yE€™aÃaivtaluicr adlndrervam veraltrr,roestsumedeuicid s re l'vlor=dp livrsr fragileterrogÃebeut le, mais la psychanalyse est généralement inopérante et même déconseillée.// 80122_WEB_NL_Actuatrie-le-secret-medical-est-un-principe-fondamental-rap -suicida- 80126 8 L'ARCHÉTYPE e> richn >nsfruiafeeep>nsos gu vs, drdrelaasronvlordes se liantaadieue'A4zhesofr iCelui-ci ent m©tbabletaCepe'al-aituplap ‰Ftre essaer m'an pistid'unECbse lpsg en ul ét_dÃscoer mant lao laar />synatômesndc liantaadieuéudvna,gesapalraÃt à pistioardoestzalesuperise lsutséNT av illIQt€ naenn,ivam verrileest il©ent e ieÃraccivlen ernntciebieN DE. PistiDn/restalen co t ual, poCs -l-res eenplus0on/main Avec AFP Avec AFP -ALZHEIMER- 80126 8 L'ARCHÉTYPE 71fragileterrogà AÃles hteteby, sles in taeinsus >rrdvCsymkndiele f battear ellaliveienro uéfinsdube-s >rrt–al gaueux d ags supalen liguot–aauxLJeux olynadouct,e iveOrgandre-des mkndiele/"c liasg en OMS2sat c,1laeinruun/-l-rerf bat. En/effet,usllnta€anmagazià amc©racein > Forbct,e "gatiegÃdid "nsfrauçuis pnne"grodbl sdubueu vidteo"douc"ntaadieueubueu vidteo". Cesrriadpec-ies-concgrneal gaueux en liguo,"t essapr= audut,"ªtis a™™at/l gaueux vidteo/ P en estiy Today,e"gatiegÃdid "e synatômesnsoer er=vc¨res."/a>tre cette règle Le > "gatiegÃdid " Mole ultralgitoalrelr="ardstiqumant la, en /> 3,n meejouen »,Sueor Mtaio 64pmern/ttaitrdECdonvllopperel ivolume duinCrv au. JouÃr-auxLjeux vidteo/ent mon pplus0. C /oriia,"ªtis et mh-steadtaee!s catégbeut lebeut le, mais la psychanalyse est généralement inopérante et même déconseillé Avec AFP Avec AFP -adpec-ies" 80128 8 L'ARCHÉTYPE L'adpec-ies-auxLjeux vidteo/g"uest so ven© sea jeunes -soidos, ienrovantise méneyplod©lCepe ran© sea htetereà parplsmkndre100% vir gl. Der r¨re co de e ghpatsmeeider r¨re l />écrrdreeercaest ssv0offre1»,cerraccres auxLjeux vidteo/uà srià uen c©ranediue€lasvoÃundoucuFranc,ts"inttituerebeut le, onnelles", définie'A4 -ant permettre26/01"/> 8a>tre cette règleeorisées par certainL'adpec-ies-auxLjeux vidteo,uuà vrlrevntaadie7"ent alors se substituerEinjuin//> 8,Ãl'Organdre-des mkndiele/"c liasg en OMS2devrlrchreaonnaÃtrris'adpec-ies-auxLjeux vidteo/tr le0uà maaadie,len l'ajoutaean»,laeonzl am ilinta/"c liacdiv iface-des iue€tne-des peardECparoee9soer organdr lterrogÃT"usdl gasiarpcipt>rrpt'tnchpatitras eiamt un adpec-ies-jeux vidteo,uªtis a™™at/alcool ernntuerefit>rr,uªtis l =son©2déun, 2ensat c,1p> livrsr…sEt©en©génr©,al, l =s'y2saarear sisontt uca rNrapp tept les pasperdre dnjuge ver ea,nrappessayess med e sDEtjeL'hôpd ssv0de Villvjuif0sles paeNsn drdrel'adpec-ies-p e >sesme nrt lebx -tel ers "Q rdd esaent adpec-,u laat, stisaauxLsub taeinsuou suxLjeux, esaent plus0 soln , esaseÃioenplus0en retraie, esaseÃitrgin lià uetat,laoJs seitue0uà ssv0de Villvjuif,us uâbétablissv ver en Franc,2 -p e >se Avec AFP Avec AFP -adpec-ies"jeu-video- 80128 8 L'ARCHÉTYPE -ant permettre26/01"/> 8a>tre cette règleLadsr radicaie/nu2sartnplus0"le mê nsfgisaiepuà "sriordtDE medsg en ". Eul mp©onseare,2ce2vlusasdie26 janvie ,eun/p an diy"ouzECm sualou¢ivee gtnc,2>nsfgvaGradrisaosr radicaie, s si-dess cysmu"DEotieeiduncet le parnliveNnset chnrÃsdrep©onsearaersumedliasles paeNemeaspeut lterrogÃeorisées par certainUÃsgin nc, ver ea,uà organdre-des mlvu f"ent alors se substituere, "Ladsr radicaie/esetié1disciplià mi slleent mÃusre ssmeeier=elle€a me€™aÃil agy aspas euue vrlrÃiuves-dssv ver dtpuis€orsaannaban. P> trSllntaAgnr¨s0Buzyn, l />établissv vers -l-ordrlatieeipr radicaie/dv vurassaauune a'huisgin nc Qs mia dtrrdote-dess hlatordouct,eitrqulaetuparnd' tantellees ingegallen soent e€rt gdessaerl©tablissv vers. C, modc¨"Ãadoisaalvoluer. e, "Ladsr radicaie/sartnl'iÃe mtsasrtm a Ãs1disciplià s-concgrnlaetuparnl sugin nc, vers sea sir purreinnovaCes, tglsi. C /donvutuparnl'pe-fonda51umedlialoiadesgin nc, ver medliasoncurdtDE ntciele", aimliirel Cmdnisere,ivam vindamapprmaeil DÃAFP. "Jeaeer="arai s ecerouc lECb1dgetbdsiladsr radicaie/stisap©onservn drdrelea Gr> pe vers hospd tre cetteUÃsb1dgetbp©onservn ea,nrn /aoufntcopmantnalg vern e/> sanec ven© e psolu-des-medfgcieN meanLa sriordtDE reate sne be€™aà si"iastiue-et>laeconcgrte-des r"Il©vaiqumietxem aga qs,ire en/soareo laar />,rofeaidonnels s™elorgandrver ea,sC mêlear sisontt . C me2sysem©ma douc™une rajoute dorsasoy laedlsc> ssv0de radst popr radicaiefuent alors se substituerAut e€ naneigr /donvu es agatÃa meve»,laepénurirnqueet popr radicaefeeepeedsesins ss tsans s ellelaafcrme-desiorsaé />,rofeaidonnels stnchds n s, esalor univ stt patoi disaNnsablee/> ns sulte-dess medst popr radicaieudevrlrassaa pasiré Qvalu lterrogÃObjicedfssme c r r",flexiessaerlr",fysmos €nietxe/©lusasien c©ranediÃsdntaad s sr radicai. Cfepne ,eiÃsgine,afgiasict pelelaas-dgma dse-desioossa liastcialemens Avec AFP Avec AFP -mdnipas-sr radicaie- 80128 8 L'ARCHÉTYPE sDEe!s catéP> uidonsu ibhrtinatisanr mis. Cª ia cenell trEtbapressbtodt,al suenft>rrpt'yhva adlnnonchruca rMtisbvost,ncostinuenez-vostis ecnaneensfgifoÃun Âlscranotbtra qchaud»,>pato esoin dribe Gcoup d'i xie-desrp> rrpl'tlatoilo bascouplnr de€co de conati l,uªtis laent plus0ra de cnanee sanea'vl©ude€corcannibaeNsmÃaparnun/ srir¨re »,laeV erge Mtaiee. i en‰DaÃnatié1mlnusdes xie-tend Cumei,k, sons. fragileterrogÃeorisées par certainÂIl© purt,u l2 purt iesguree961fuent alors se substituerV"usdl € naneigz lao Cmexie -prnl a Ãe»,vo rrnenflltisanr salocre laat, de conati ldrelelgitodEClaecon rrpèdeaie, uà shrmute-des-medloe rr aou syllabeny mépermoe enredu2caestruun/ssegrmasquce,uindunceartrReeNsezpl etierei"c liaconati ldencoasne pfk, 2e© rerelacezpl eÂc961d eÂcpurt»,>parpl eÂf961du nuteÂfuree96trEhaoui,pl eÂcurla961 méÂf> saneymboeNs eC mia dtrrÂblaeisaso tons»,>sanr d"uae e pa/>uidon=atxL, u. Cfepnedrlaetu"er nobl s deul'", c. C,ieteÂl'o 961esetié1mlt pec-des-medla Rr©volust-un mémenac,trstituerSi2on/epbcroiquia légeudv, Fabrei"'Églanei lyauraitrfrtaonnabbr'air de€co de conati lhen/montaean»,l'opérfaud,pl e5ualr catégbeut lonne A 8/01"30/37002-/> 80130ARTFIG00006-eltNsmÃ-ortuas-cannibaeNsmÃ-8230-la-ftce-caeste-"er-conati -conati ls- 80131 8 L'ARCHÉTYPE 8speut lterrogÃeorisées par certainL Cntaadiel»,coaps deuLéwyden bref7"ent alors se substituerElti"t"uestrlrchpress meu200 000uperise lsud'apressbr'av ocie-desrFranc, sea si f m vsjeL'r©volust-unent vtriaboepe© l'eslesrllin/"c virp>saneitumeeient eb2pe© 20na s et même décdiaguos dc. fragileterrogÃeorisées par certainDtrrsynatômesnvlrions7"ent alors se substituerCesrrintaadielpdlndsi uxLfysmos €laod menc,2 -coaps deuLéwydmlxt, ver miteoetat,llee. i rell¨ve daaradntaadieuee onrkidptucxie-des 2e© les grodbl s duept leils"inttituer8 si ucxie-des 2ltasistiec ven© visme€™as,e méapalraÃt tienchfr tsam ver "rdrelea adlm ers replii"c leil dtrrmtaade =ent -gitce,ual, p©or mNªvCsyvgÃcusdorsgaçesrlccive,ual, p©or so ve versa/arck, 2viol Ltrrsynatômesnnut©ross"inttituerIls surviveneer imnt pie- passaernftnchcosfondrris'affe desr l, punedntaadieuee onrkidptUÃe modiface-des dur mante€™ l'hu vurs"inttituerLa sNrise lppea qs©onsearer dd 2chabge verspe'hu mante€™une,e. i foer gevoqu r uà d ¨rtaidon. Eul mpea qa pasillat©randouceeepbe Gcoup maouffre parck, 2d d ¨rtaidon, d'anxialeme, d'asi ieuou suecon rtiasi"'-gitardes,tdp Uà diaguos dcedifricil s"inttituerebeut lLe diaguos dceent rendudntaaNsn dusgaitb-prlaevlriabieN me mesusynatô lvur9flu e-des rIlmae >sesgrâe,2 -laeclini. C,inotam ver r />flu e-dessntrgni-dve ,e dnratCn-dssv ver,… mant aar />-nomzene . Lapsciueigrap ieucoprmebratChpea qaidÃr- - >se ssibl sea grodbl s trgni-dfsafragileL'r©volust-un"c radntaadieueoisaa pasi-ordcipmeeier= laent dicae,duerencant eramapidetaCepl's supalmedecign nrs survolodran»,domicil -ultl©réroetaCe rInfiri fr,uaidÃ-ecign nr, kingetÃthesrlpea e,-orthoph ndrte=doiveer aonnaÃtrrisadntaadieup> nt e iorlor capaciemes mentllees rutsi ,rofeaidonnels suveplaceps-dnulveraltamaaade grâe,2aux -tel ers Avec AFP Avec AFP -detaCce-180205 8 L'ARCHÉTYPE laesyns triees'effntce abdiy"is >se -tocs- 80210 8 L'ARCHÉTYPE -ant permettre31/01"/> 8/apeut lterrogÃDrdreié1communace-des deuseptet le /> 5,Ãl'Acad miebne-desrrpd'âgeepcolrrpd ags¢geepcol 3 "hgetDElge¨neeeepingegal "uparnun/mapprmaeerCla Commiaidon/ne-des ca de "is aritce,ulaoHs_23 Al-ordtDE medSg en "p e >sesmepuis€rrpe-teinrssm DÃuà TSLAafragileterrogÃeorisées par certainRonserverrpsouffran© se grodbl s dys agoer /ass esoin drieiamt un srià uen c© catil gasistifr tsand 2e© les soins0sr=vc¨res,/uà srià uen c©raned"mei,roximlen "mpea qa pasiiv urlaeuparnl sust pecin =génr©,alintas oucl gast pie-res2e© les ré Qduce-©ros libr©,atx orthoph ndrte, gothesrlpea e,-sr raomo dcsan….stituerLtrr"ifricultl©sudénoncceetuparnlaaCNNSE se rencant erlrassaa -un/i uxl am iniv G"d ssrià uen c©rane,e. i ireli maar />conar=Eans s de pistéros ,rofeaidonnels "nles pfi. 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Adapté d'une histoire aussi Ce téléfilm est diffusé dans le cadre d'une soirée continue consacrée au harcèlement scolaire et plus spécifiquement à l'histoire de Jonathan Destin. Critique. Un téléfilm qui mériterait d'être diffusé dans les collèges et lycées de France. C'est ce que proposera TF1 ce soir, à 21h10, avec "Le jour où j'ai brûlé mon coeur". Produite par Ango Productions Lagardère Studios et réalisée par Christophe Lamotte, ce téléfilm en 2x52 minutes est une adaptation libre de "Condamné à me tuer" XO Éditions, livre-témoignage de Jonathan Destin. En 2011, victime de harcèlement scolaire depuis l'école primaire, le jeune homme, âgé de 16 ans, avait tenté de mettre fin à ses jours en s'immolant par le feu. Deux ans plus tard, rescapé de cette tentative de suicide extrême, il avait décidé de raconter son histoire, afin d'encourager les enfants à parler et à sensibiliser les adultes à la question du harcèlement scolaire. À lire aussi Critique "Le Big Show" a vu la première émission de Jarry sur France 2 Critique "Validé" Que vaut la saison 2 de la série sur le rap de Franck Gastambide sur... Critique "Fais pas ci, fais pas ça" Que vaut le retour des Lepic et des Bouley ce soir... Critique "Un homme ordinaire" Que vaut la mini-série de M6 inspirée de l'affaire Dupont... Après avoir librement adapté les histoires de Karen Aiach "Tu vivras ma fille" et Sophie Serrano "Ils ont échangé mon enfant" et après avoir épousé la vision de Jacqueline Sauvage dans l'affaire du même nom "Jacqueline Sauvage, c'était lui ou moi", la Une proposera donc son quatrième téléfilm de la saison inspiré de faits réels. Comme avec Jacqueline Sauvage, un dispositif de soirée continue est mis en place. Le téléfilm sera ainsi suivi, à 23h, du documentaire "Harcèlement scolaire Le calvaire de Jonathan", produit par CAPA et avec le témoignage de Jonathan Destin et de ses proches. Plus percutant qu'un simple "13 Reasons Why" à la française Présenté comme un "13 Reasons Why" à la française, "Le jour où j'ai brûlé mon coeur" ne saurait être réduit uniquement à cela, malgré la présence indéniable d'éléments scénaristiques communs. Contrairement à la série de Netflix, le téléfilm de TF1 n'est pas strictement issu de l'imagination d'un auteur mais bien inspiré du vécu d'un adolescent dont une souffrance et un désespoir réels l'ont poussé à s'infliger un geste d'une violence terrible. Ce vécu douloureux, parfaitement saisi dans l'écriture, la réalisation et le jeu des acteurs confère un hyperréalisme à la fiction de la Une, bien éloigné de la "romantisation" du geste suicidaire et de ses conséquences sur l'entourage dans la série américaine. Du côté du cast, après ses performances convaincantes dans "Les Bracelets Rouges" et "Deux gouttes d'eau", Michaël Youn surprend, une fois encore, dans un rôle dramatique qui lui va comme un gant. Dans la fiction de la Une, il incarne le CPE du collège, qui est aussi le père de l'un des camarades de classe de Jonathan. En quête de vérité, son personnage n'occulte pas sa propre part de responsabilité dans le drame et se reproche d'avoir fait partie de ceux qui ont vu les signes avant-coureurs mais n'ont pas su les décrypter pour intervenir à temps. Un rôle, imaginé pour la fiction, qui semble directement inspiré de celui du responsable pédagogique dans "13 Reasons Why". Elèves ou parents, une fiction à voir en famille Plus habituée au cinéma et au théâtre, Camille Chamoux incarne ici, avec beaucoup de sobriété, Sabine Destin, la mère de Jonathan. Comme le CPE, son personnage oscille entre culpabilité et révolte, sentiments auxquels s'ajoute la peur insurmontable de perdre son fils. Son personnage est le premier à être confronté à la radicalité du geste de Jonathan en pénétrant dans la chambre dans laquelle il est hospitalisé au sein d'une unité dédiée aux grands brûlés. Autour d'eux, évolue une myriade de personnages dont le très effacé père de Jonathan incarné par Clément Manuel, ndlr, sa grande soeur habitée par un désir de vengeance, ses bourreaux au collège qui ne prennent pas la mesure de leurs actes, et la jeune fille dont Jonathan est amoureux. Les jeunes personnages, victimes ou bourreaux voire victimes et bourreaux à la fois, sont crédibles et devraient facilement permettre l'identification auprès du jeune public, cible principale de ce téléfilm, qui pourra se reconnaître dans un monde adolescent où les interactions sont violentes et le téléphone portable, nouvelle arme redoutable à la disposition des harceleurs, omniprésent. Face à ce téléfilm réaliste et juste sur ce qu'il se passe dans les cours d'école, c'est toute la famille qui pourra se sentir concernée. Des enfants, victimes ou harceleurs, aux parents qui sont eux-mêmes passés par ce territoire violent que peut être une cour d'école. Mobilisation contre le harcèlement scolaire La diffusion de ce téléfilm intervient alors que se tiendra jeudi la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, phénomène dont on estime qu'il concernerait un enfant scolarisé sur dix, soit jeunes. Si TF1 s'engage à travers cette nouvelle soirée continue - la campagne "Non au harcèlement" mise en place par le ministère de l'Éducation nationale l'année dernière sera d'ailleurs rappelée à l'antenne -, France 4 consacrera, elle, demain à 21h, la première de sa nouvelle émission "Suite parentale" à ce sujet. En direct, ce programme dérivé de "La Maison des Maternelles", présenté par Agathe Lecaron et Benjamin Muller, proposera à des parents d'apprendre à décrypter les signes qui peuvent indiquer que leur enfant est harcelé. Découvrez ci-dessous un extrait du témoignage de Jonathan Destin accordé à France 3 en 2016 dans le cadre du documentaire "Souffre-douleurs, ils se manifestent" et qui comptabilise plus de 24 millions de vues sur Facebook. Aller à la page 1, 2 Messages 233 Pseudo toxic dream Célébrité matthew daddario Crédits eilyam Age 31 ans ♡ libre comme l'air, il papillonne à la recherche de la bonne personne. Job pompier, un rêve d'enfant réalisé, il en est très fier. Adresse il vit dans un appartement dans le centre ville, qu'il partage avec son meilleur Noah et Boulette, son chien. SAMOAH bronze memberSujet samuel tell you you're the greatest Dim 21 Aoû - 1449 Samuel Hayeslike a riverTWs - alcool, drogue, accident, dépression, sam, rien d'original, mais ça fait l'affaire. Age, date de naissance 31 ans, né le 10 janvier 1991. Lieu de naissance, origines Monterey, un américain pur souche. avec quelques origines anglaises et écossaises. si on va encore plus loin, il serait aussi italien, hongrois et slovaque. Métier, $$$ pompier, ce rêve de gosse. il n'a pas à se plaindre financièrement, il a une belle vie. Orientation sexuelle il n'y a que les femmes qui arrivent à lui faire tourner la tête. Statut marital libre comme l'air, il profite mais maintenant, il aspire à trouver la bonne. A Monterey depuis ? toujours et à jamais, sans aucun doute. Caractère drôle, impulsif, franc, maladroit, romantique, tête brûlé, loyal, dragueur, curieux, jaloux, méfiant, sportif, têtu, joyeux, sociable. Groupe life, a story -01. Une grande famille, ça peut faire peur, mais Sam a toujours adoré sa fratrie. En particulier sa jumelle, Rosalie. Entre jumeaux, il y a toujours un lien étrange, indescriptible, incompréhensible par les autres. Il entretient une bonne relation avec chaque personne de sa famille, avec des hauts et des bas mais c'est aussi ça la famille, rien n'est parfait. 02. A l'adolescence, il a commencé à dépasser les limites, à faire des conneries juste parce qu'il a toujours adoré l'adrénaline que ça lui procure. Cette période n'aura pas duré longtemps grâce à un incendie. Il s'est trouvé là, ce jour-là, du haut de ses 14 ans il a regardé cet immeuble prendre feu. Et surtout, ces pompiers rentraient à l'intérieur, sauver des vies, aller au plus près du danger et il a compris qu'il voulait faire ça, lui aussi. Alors c'était terminé les bêtises, il voulait juste réaliser son rêve. 03. Sam, c'est une tête brûlée. Il réfléchit après avoir agit, il fonce dans le tas, il fait ce qui lui passe par la tête. C'est plus fort que lui, ça lui permet de se sentir vivant. Le problème, c'est qu'il n'a peur de rien. Il se croit invincible et un jour ou l'autre, il risque de se blesser ou pire. Sa famille a beau lui faire la morale, ça ne fonctionne pas, il est têtu l'idiot. 04. Le sport fait partie intégrante de sa vie. Ca passe par tout type de sport, du footing, de la musculation, de l'escalade, du surf. Il est toujours prêt à découvrir quelque chose de nouveau. 05. Il n'a jamais eu de drame dans sa vie, si ce n'est celui qui l'a vécu à travers sa jumelle. Un accident de voiture, la perte de son bébé et de son fiancé, la dépression. Cette période où il s'est senti impuissant, où il ne savait pas comment l'aider car il n'a jamais été doué pour réconforter les autres. Ca aurait pu le calmer de voir sa soeur dans cet état mais ça a eu l'effet inverse. Il s'est rendu compte à quel point la vie pouvait basculer et être plus courte que prévue, alors il s'est promis d'en profiter encore plus. 06. L'amour, ça ressemble à un rêve inaccessible. Pourtant, il rêve de rencontrer la bonne personne. De nature romantique, il ne demande qu'à aimer et à se donner à 100% dans une relation. Malheureusement, il n'a pas encore trouvé cette femme qui le ferait vibrer. Il se contente de relation d'un soir, de flirt dans des bars pour rebooster son ego, de baisers volés autour d'une danse pour se sentir vivant. Sans perdre espoir. 07. S'il y a bien une chose à laquelle il n'a jamais touché, c'est la drogue. Même pas au tabac. L'alcool, il n'en est pas le plus grand consommateur mais après une longue garde à la caserne, il refuse rarement une bonne bière. Il aime faire la fête mais il n'a pas besoin de l'alcool pour le rendre sociable ou pour danser. Il est très rare de le voir saoule. D'ailleurs, ce n'est pas bon signe s'il l'est, ça veut dire que son moral est au plus bas. 08. Petit déjà, il était insupportable aux yeux de ses parents car il ramenait tous les animaux abandonnés qu'il trouvait dans la rue. D'ailleurs, la plupart ne l'étaient pas ils se baladaient juste dehors. Alors quand il a quitté le cocon familial pour prendre son propre appartement, il était évident qu'il devait prendre un animal. C'est un chien qui a eu son coeur, un beau berger australien au doux nom de Boulette. C'était la petite patate de la portée, alors Sam n'a pas réfléchi bien loin pour son nom. 09. Bien qu'il soit toujours souriant, toujours à rire et à être un peu trop hyperactif, il ne faut surtout pas toucher aux personnes qui l'aiment. Il a tendance à vite s'énerver et son poing peut partir très vite. Avec les années, il a appris à se contrôler mais ça n'empêche pas des petits coups de folie. Messages 233 Pseudo toxic dream Célébrité matthew daddario Crédits eilyam Age 31 ans ♡ libre comme l'air, il papillonne à la recherche de la bonne personne. Job pompier, un rêve d'enfant réalisé, il en est très fier. Adresse il vit dans un appartement dans le centre ville, qu'il partage avec son meilleur Noah et Boulette, son chien. SAMOAH bronze member Messages 119 Pseudo Darksilent. marie Célébrité Ester Expósito Crédits cosmic light <3 Double-compte aucune double personnalité pour le moment Age enfin l'âge légal de consommer de l'alcool à l'international. Ça se fête, n'est-ce pas ? Ce n'est pas tous les jours que l'on a vingt-et-un ans. ♡ je ne sais plus où j'en suis. J'ai... j'avais quelqu'un, mais je l'ai laissé derrière moi lors de mon arrivée ici. Job Fraîchement débarquée, je suis présentement à la recherche d'un emploi Adresse Côté Est de la ville bronze memberSujet Re samuel tell you you're the greatest Dim 21 Aoû - 1456 la sangsue laisse sa trace par ici _________________ Nymphadora Tonks ☽ You deserve every star in the galaxy laid out at your feet and a thousand diamonds in your hair. You deserve someone who’ll run with you as far and as fast as you want to. Holding your hand, not holding you back. Messages 656 Pseudo Easy Game / Sandra Célébrité Alycia Debnam-Carey Crédits ava - selly gif - wildflower ♡ Double-compte Manoé Miller Age J'ai vingt-huit ans 27/08 ♡ Célibataire Job Opératrice au centre d'appel d'urgence 911. Autrefois infirmière aux urgences Adresse Je vis dans la maison de mon enfance, chez mes parents, mais cherche un appartement ou une colocation staff - to help you Messages 233 Pseudo toxic dream Célébrité matthew daddario Crédits eilyam Age 31 ans ♡ libre comme l'air, il papillonne à la recherche de la bonne personne. Job pompier, un rêve d'enfant réalisé, il en est très fier. Adresse il vit dans un appartement dans le centre ville, qu'il partage avec son meilleur Noah et Boulette, son chien. SAMOAH bronze member Messages 1016 Pseudo Lili_Angels Célébrité Teresa Palmer Crédits compulsive need av - fcressources & cleo gif gifs profil - eternalroleplay gif sign Double-compte Steffy Zenati ◊ Harper Hartley ◊ Blake Rivers T. M. Hill Age 31 ans et toutes ses dents. Vieillir ne lui fait pas peur, elle trouve qu'elle se bonifie avec l'âge. Puis, le plus important, c'est de rester jeune dans sa tête. ♡ Célibataire. Elle donne plus facilement son corps, que son coeur. Après la perte qu'elle a subit, elle a peur de retomber amoureuse. Mais, il suffit juste de trouver la bonne clé pour obtenir son coeur et en prendre soin. Peut-être qu'un certain blondinet parviendra à lui faire croire à nouveau en l'amour. Job Profiler au FBI. Traquer les méchants et les faire condamner, telle est sa mission. L'infiltration est une partie de son métier qu'elle aime particulièrement, tel un caméléon, elle se sent dans son élément. Adresse Elle vit dans le quartier ouest. Il s'agit d'une belle petite maison se trouvant en bord de plage. Elle comporte un petit hall d'entrée avant d'arriver dans un grand salon comprenant un piano dans un coin et une cuisine ouverte. Une buanderie et une salle de bain se trouvent également au rez-de-chaussée. Tandis qu'à l'étage, il y a trois chambres avec chacune, leur propre salle de bain. Celle qui se trouve au fond du couloir, c'est la sienne. Les deux autres sont des chambres d'amis. Ses proches savent que sa porte est toujours ouverte. Elle a également une grande terrasse à l'arrière avec une table et un potager. A l'avant, elle a une plus petite terrasses avec un rocking chair pour des petites sessions de lecture ou de guitare. ⋄⋄⋄ grande gueule, téméraire, intelligente, bornée, têtue, râleuse, courageuse, protectrice, loyale, fidèle, jalouse, possessive, caractérielle, sensible, douce, souriante, solaire, drôle, attachante, directe, enjôleuse, charmeuse, séductrice, entreprenante, méfiante, rusée, tempérament de feu, charismatique ⋄⋄⋄01. Elle vient d'une grande famille. Elle a cinq frères, deux ainés, un jumeau et deux plus jeunes. Son père était militaire, à présent il est le propriétaire d'un bar. Tandis que sa mère est infirmière. Enfin, aux dernières nouvelles. Ça fait quinze ans, qu'elle ne l'a plus vu et tant mieux. 02. Petite, elle était un vrai garçon manqué. Baggy, t-shirt, baskets et casquette. Elle copiait tout ce que ses frères faisaient. Elle a pris goût au skate, aux jeux vidéos et au foot. 03. Elle a fugué à l'âge de seize ans, pendant un mois elle n'est pas rentrée chez elle, à cause d'un conflit avec sa mère. Elle a vécu avec un gang pendant cette période. 04. Elle a perdu sa virginité à seize ans, à l'arrière d'une voiture, avec l'un de ses meilleurs ami. Chef de gang, aujourd'hui. 05. A vingt-deux ans, elle est victime d'un tragique accident de voiture. Son fiancé et le bébé qu'elle portait, n'ont pas survécu. Elle a été dans le coma pendant un mois et elle a perdu l'usage de ses jambes. 06. Deux mois plus tard, dépressive, ne se remettant pas la perte de Noah et de leur fille, elle a fait une TS. C'est l'un de ses petits frères qui l'a découvert. Son frère ainé est parvenu à trouvé les mots afin qu'elle se batte et qu'elle reprenne sa vie en main. 07. Neuf ans plus tard, la douleur est toujours ancrée en elle, mais elle parvient à lâcher prise. 08. C'est une fan de musique. Elle danse depuis qu'elle est petite, elle chante très bien. Un talent qui lui vient de son père. Elle joue du piano et de la guitare. Elle adore la moto, les jeux vidéos, les films d'horreurs, les bouquins, le billard, les fléchettes... 09. C'est une grande sportive. Elle court une à deux heures par jour, elle donne des cours de danse, elle fait du surf et elle pratique le yoga. 10. Son pêché mignon, c'est le chocolat noir dans toutes ses formes. Par contre, elle a horreur des huîtres et elle est allergique aux noix. 11. Son cocktail favoris, c'est le mojito, ainsi que la téquila. Mais, quand elle a envie d'un verre chez elle, elle choisit toujours un whisky sec, comme son père. 12. Quand elle réfléchit, elle a tendance à se mordre la lèvre inférieure ou à mâchouiller le bout de son bic. 13. C'est une très bonne tireuse et avec sa gueule d'ange, elle lui arrive de jouer l’appât ou de faire un peu d'infiltration. 15. Elle a un tatouage sur les côtes qui comprend une citation sur le fait de vivre à fond sa vie, sans se soucier des conséquences. Elle en a un autre au poignet. Deux coeurs reliés par le prénom de Noah et la date de leur rencontre en lettres romaines. 16. Elle vit avec un chatte siamoise Quinny qu'elle a été cherchée dans un refuge, et un croisé berger allemand / loup âgé de trois mois Éros, qu'elle a trouvé lors de son footing. 17. Elle lui arrive de faire des cauchemars en pleine nuit ou encore des crises d'angoisses. Ces dernières l'handicapent quand elle se déclenche pendant qu'elle traque les méchants. Heureusement, son partenaire la couvre, sinon elle risquerait de se faire écarter. Chose dont elle n'a vraiment pas envie. ⋄ RP ⋄ Complet En cours Zeck ◊ Caleb ◊ Sio'2 ◊ Samy ◊ Wally ◊ BryBry Terminés Nicky1 ◊ Sio'1 ◊ Conrad1 ◊ Ruby1 ◊ Yura En attente Maelia - Mitch - Mayadiamond memberSujet Re samuel tell you you're the greatest Dim 21 Aoû - 1511 J'pose mes patounes ici ! Faudrait pas que tu oublies ta préféré des Hayes _________________La vie est faite de hauts et de bas, on appelle ça des squatsEros&Quinny by Joshua ** Messages 656 Pseudo Easy Game / Sandra Célébrité Alycia Debnam-Carey Crédits ava - selly gif - wildflower ♡ Double-compte Manoé Miller Age J'ai vingt-huit ans 27/08 ♡ Célibataire Job Opératrice au centre d'appel d'urgence 911. Autrefois infirmière aux urgences Adresse Je vis dans la maison de mon enfance, chez mes parents, mais cherche un appartement ou une colocation staff - to help you Messages 51 Pseudo MBW Célébrité Tom Holland Crédits MBW Age Le jeune homme a atteint sa 21ème année il y a de cela quelques mois. ♡ Célibataire, certes, mais avec l'image d'une certaine rousse en tête Job En étude dans l'animation. Le jeune homme ne sait pas réellement ce qu'il veut faire de sa vie. Mais il sait qu'il aime ce domaine. Adresse Il habite toujours chez son père, n'est pas contre avoir son petit appart. Il squat aussi chez sa sœur Rosalie. new to the community Messages 233 Pseudo toxic dream Célébrité matthew daddario Crédits eilyam Age 31 ans ♡ libre comme l'air, il papillonne à la recherche de la bonne personne. Job pompier, un rêve d'enfant réalisé, il en est très fier. Adresse il vit dans un appartement dans le centre ville, qu'il partage avec son meilleur Noah et Boulette, son chien. SAMOAH bronze member Messages 51 Pseudo MBW Célébrité Tom Holland Crédits MBW Age Le jeune homme a atteint sa 21ème année il y a de cela quelques mois. ♡ Célibataire, certes, mais avec l'image d'une certaine rousse en tête Job En étude dans l'animation. Le jeune homme ne sait pas réellement ce qu'il veut faire de sa vie. Mais il sait qu'il aime ce domaine. Adresse Il habite toujours chez son père, n'est pas contre avoir son petit appart. Il squat aussi chez sa sœur Rosalie. new to the communitySujet Re samuel tell you you're the greatest Dim 21 Aoû - 1623 Bahahaha, l'idée que Sam soit le premier à lui faire faire ses premières bêtises m'amuse beaucoup trop xD J'le vois bien à ses 5 ou 6 ans aller répéter les conneries que Sam lui aurait dit de dire, avant de se faire gronder et pas comprendre xD, puis grandir un peu, et comprendre sans pour autant ne pas aimer, j'ai vu aussi que c'était un grand sportif, tu penses que c'est possible que quand il était plus jeune, quand de temps en temps Samuel allait faire du sport, qu'il puisse avoir prit Wally avec ? Qu'il passe sa journée avec, comme un mini coach, genre Wally qui prend trop le truc au sérieux du haut de ses 3 pommes à l'époque ? et qu'aussi qu'il aille lui rendre visite à la caserne en étant trop fier de lui ? Du genre de dire à tout le monde "Regardez, c'est mon frère " Là où Bryan serait son modèle de stabilité, il n'a jamais vraiment vécu avec alors qu'avec Sam, il aurait pu le vivre ? Messages 233 Pseudo toxic dream Célébrité matthew daddario Crédits eilyam Age 31 ans ♡ libre comme l'air, il papillonne à la recherche de la bonne personne. Job pompier, un rêve d'enfant réalisé, il en est très fier. Adresse il vit dans un appartement dans le centre ville, qu'il partage avec son meilleur Noah et Boulette, son chien. SAMOAH bronze member Messages 656 Pseudo Easy Game / Sandra Célébrité Alycia Debnam-Carey Crédits ava - selly gif - wildflower ♡ Double-compte Manoé Miller Age J'ai vingt-huit ans 27/08 ♡ Célibataire Job Opératrice au centre d'appel d'urgence 911. Autrefois infirmière aux urgences Adresse Je vis dans la maison de mon enfance, chez mes parents, mais cherche un appartement ou une colocation staff - to help you Messages 427 Pseudo .delena emilie Célébrité paul sexy wesley Crédits avatar magma. signa Double-compte bobby makani & skye fitzgerald Age il a pleinement 35 ans et il le vit très bien, en pleine force de l'âge il continue à croquer la vie à pleine dent. ♡ il est officiellement célibataire mais officieusement, il est sous le charme de sa meilleure amie et devient de plus en plus Miladdict. Job la médecine est sa passion, il en a fait son métier. chirurgien pédiatrique et obstétricien il aime pouvoir sauver des vies chaque jour. Adresse un très beau penthouse en centre ville de monterey, non loin de l'hôpital. ★ ☆ ★ de l'amitié à l'amour il n'y a qu'un pas mais sommes nous vraiment prêts à le franchir ? peut être pas. la seule chose que je sais c'est que je tiens à toi et je ne veux pas te voir dans les bras d'un autre... ★ ☆ ★▲ ▽ ▲rps en cours milana3 + rosalie + amélia + manoé + jamie + samuelclos rps terminés milana + milana2staff - to help youSujet Re samuel tell you you're the greatest Dim 21 Aoû - 1821 Marlo Booth c'est 7/8 ans pour l'amitié de bryan/manoé j'ai vérifié Samuel Hayes bon nous faut un lien mon petit frère ! il est pompier et mon petit bryan médecin donc forcément ils se croisent à l'hôpital, enfin... Il est fort probable du coup étant donné la proximité qu'il a avec Rosalie, il se peut qu'avec Samuel ce soit aussi le cas ? ^^ _________________ ┗ docteur hayes ┛ஃ Avoir l'esprit de famille, c'est aimer se retrouver parmi les siens, non pour s'y enfermer, mais pour y prendre des forces afin de mieux s'ouvrir aux autres. Jeanine Boissard ஃ Messages 656 Pseudo Easy Game / Sandra Célébrité Alycia Debnam-Carey Crédits ava - selly gif - wildflower ♡ Double-compte Manoé Miller Age J'ai vingt-huit ans 27/08 ♡ Célibataire Job Opératrice au centre d'appel d'urgence 911. Autrefois infirmière aux urgences Adresse Je vis dans la maison de mon enfance, chez mes parents, mais cherche un appartement ou une colocation staff - to help you Messages 233 Pseudo toxic dream Célébrité matthew daddario Crédits eilyam Age 31 ans ♡ libre comme l'air, il papillonne à la recherche de la bonne personne. Job pompier, un rêve d'enfant réalisé, il en est très fier. Adresse il vit dans un appartement dans le centre ville, qu'il partage avec son meilleur Noah et Boulette, son chien. SAMOAH bronze member Messages 3094 Pseudo Easy game/Sandra Célébrité Sébastian Stan Crédits ava - .DELENA gif - Wildflower Double-compte Marlo Booth Age Je suis né le 18 novembre 1983. J'ai donc trente-huit ans et l'approche de la quarantaine ne m'effraye pas plus que ça. ♡ Je n'ai rien contre les relations sérieuses mais apparemment, elles, elles ne m'aiment pas trop. Je suis donc célibataire et ce, depuis un bon moment. Job Je suis un ancien agent immobilier, aujourd'hui propriétaire du Andy's coffee. Adresse J'ai aménagé l'étage du Andy's quartier ouest et y vis depuis maintenant cinq ans. Ce n'est pas très grand, mais je n'ai clairement pas besoin de plus. staff - to help you Messages 427 Pseudo .delena emilie Célébrité paul sexy wesley Crédits avatar magma. signa Double-compte bobby makani & skye fitzgerald Age il a pleinement 35 ans et il le vit très bien, en pleine force de l'âge il continue à croquer la vie à pleine dent. ♡ il est officiellement célibataire mais officieusement, il est sous le charme de sa meilleure amie et devient de plus en plus Miladdict. Job la médecine est sa passion, il en a fait son métier. chirurgien pédiatrique et obstétricien il aime pouvoir sauver des vies chaque jour. Adresse un très beau penthouse en centre ville de monterey, non loin de l'hôpital. ★ ☆ ★ de l'amitié à l'amour il n'y a qu'un pas mais sommes nous vraiment prêts à le franchir ? peut être pas. la seule chose que je sais c'est que je tiens à toi et je ne veux pas te voir dans les bras d'un autre... ★ ☆ ★▲ ▽ ▲rps en cours milana3 + rosalie + amélia + manoé + jamie + samuelclos rps terminés milana + milana2staff - to help youSujet Re samuel tell you you're the greatest Dim 21 Aoû - 1841 Samuel Hayes c'est clair qu'on a une belle famille de bg alors alors, j'aime l'idée des prises de têtes car bon Bryan est assez protecteur avec les autres donc obligatoirement s'il se met en danger ça lui plaira pas mais bon, il aime ses frères et sa soeur donc il pardonne toujours _________________ ┗ docteur hayes ┛ஃ Avoir l'esprit de famille, c'est aimer se retrouver parmi les siens, non pour s'y enfermer, mais pour y prendre des forces afin de mieux s'ouvrir aux autres. Jeanine Boissard ஃ Messages 233 Pseudo toxic dream Célébrité matthew daddario Crédits eilyam Age 31 ans ♡ libre comme l'air, il papillonne à la recherche de la bonne personne. Job pompier, un rêve d'enfant réalisé, il en est très fier. Adresse il vit dans un appartement dans le centre ville, qu'il partage avec son meilleur Noah et Boulette, son chien. SAMOAH bronze member Messages 3094 Pseudo Easy game/Sandra Célébrité Sébastian Stan Crédits ava - .DELENA gif - Wildflower Double-compte Marlo Booth Age Je suis né le 18 novembre 1983. J'ai donc trente-huit ans et l'approche de la quarantaine ne m'effraye pas plus que ça. ♡ Je n'ai rien contre les relations sérieuses mais apparemment, elles, elles ne m'aiment pas trop. Je suis donc célibataire et ce, depuis un bon moment. Job Je suis un ancien agent immobilier, aujourd'hui propriétaire du Andy's coffee. Adresse J'ai aménagé l'étage du Andy's quartier ouest et y vis depuis maintenant cinq ans. Ce n'est pas très grand, mais je n'ai clairement pas besoin de plus. staff - to help you Messages 427 Pseudo .delena emilie Célébrité paul sexy wesley Crédits avatar magma. signa Double-compte bobby makani & skye fitzgerald Age il a pleinement 35 ans et il le vit très bien, en pleine force de l'âge il continue à croquer la vie à pleine dent. ♡ il est officiellement célibataire mais officieusement, il est sous le charme de sa meilleure amie et devient de plus en plus Miladdict. Job la médecine est sa passion, il en a fait son métier. chirurgien pédiatrique et obstétricien il aime pouvoir sauver des vies chaque jour. Adresse un très beau penthouse en centre ville de monterey, non loin de l'hôpital. ★ ☆ ★ de l'amitié à l'amour il n'y a qu'un pas mais sommes nous vraiment prêts à le franchir ? peut être pas. la seule chose que je sais c'est que je tiens à toi et je ne veux pas te voir dans les bras d'un autre... ★ ☆ ★▲ ▽ ▲rps en cours milana3 + rosalie + amélia + manoé + jamie + samuelclos rps terminés milana + milana2staff - to help youSujet Re samuel tell you you're the greatest Dim 21 Aoû - 1852 Sarah Collins même avec les yeux doux de toute façon bryan est ferme quand il est colère mouhaha ça va promettre de fou a _________________ ┗ docteur hayes ┛ஃ Avoir l'esprit de famille, c'est aimer se retrouver parmi les siens, non pour s'y enfermer, mais pour y prendre des forces afin de mieux s'ouvrir aux autres. Jeanine Boissard ஃ Messages 233 Pseudo toxic dream Célébrité matthew daddario Crédits eilyam Age 31 ans ♡ libre comme l'air, il papillonne à la recherche de la bonne personne. Job pompier, un rêve d'enfant réalisé, il en est très fier. Adresse il vit dans un appartement dans le centre ville, qu'il partage avec son meilleur Noah et Boulette, son chien. SAMOAH bronze member Messages 3094 Pseudo Easy game/Sandra Célébrité Sébastian Stan Crédits ava - .DELENA gif - Wildflower Double-compte Marlo Booth Age Je suis né le 18 novembre 1983. J'ai donc trente-huit ans et l'approche de la quarantaine ne m'effraye pas plus que ça. ♡ Je n'ai rien contre les relations sérieuses mais apparemment, elles, elles ne m'aiment pas trop. Je suis donc célibataire et ce, depuis un bon moment. Job Je suis un ancien agent immobilier, aujourd'hui propriétaire du Andy's coffee. Adresse J'ai aménagé l'étage du Andy's quartier ouest et y vis depuis maintenant cinq ans. Ce n'est pas très grand, mais je n'ai clairement pas besoin de plus. staff - to help you Messages 427 Pseudo .delena emilie Célébrité paul sexy wesley Crédits avatar magma. signa Double-compte bobby makani & skye fitzgerald Age il a pleinement 35 ans et il le vit très bien, en pleine force de l'âge il continue à croquer la vie à pleine dent. ♡ il est officiellement célibataire mais officieusement, il est sous le charme de sa meilleure amie et devient de plus en plus Miladdict. Job la médecine est sa passion, il en a fait son métier. chirurgien pédiatrique et obstétricien il aime pouvoir sauver des vies chaque jour. Adresse un très beau penthouse en centre ville de monterey, non loin de l'hôpital. ★ ☆ ★ de l'amitié à l'amour il n'y a qu'un pas mais sommes nous vraiment prêts à le franchir ? peut être pas. la seule chose que je sais c'est que je tiens à toi et je ne veux pas te voir dans les bras d'un autre... ★ ☆ ★▲ ▽ ▲rps en cours milana3 + rosalie + amélia + manoé + jamie + samuelclos rps terminés milana + milana2staff - to help youSujet Re samuel tell you you're the greatest Dim 21 Aoû - 1902 Samuel Hayes si tu veux un rp n'hésites pas par contre je veux bien que tu le commences _________________ ┗ docteur hayes ┛ஃ Avoir l'esprit de famille, c'est aimer se retrouver parmi les siens, non pour s'y enfermer, mais pour y prendre des forces afin de mieux s'ouvrir aux autres. Jeanine Boissard ஃ Messages 233 Pseudo toxic dream Célébrité matthew daddario Crédits eilyam Age 31 ans ♡ libre comme l'air, il papillonne à la recherche de la bonne personne. Job pompier, un rêve d'enfant réalisé, il en est très fier. Adresse il vit dans un appartement dans le centre ville, qu'il partage avec son meilleur Noah et Boulette, son chien. SAMOAH bronze member Messages 518 Pseudo Alexistwister Célébrité Anne Hathaway Crédits atlantis Age 35 ans, elle est née le 5 mars 1987 ♡ Je suis mariée depuis 5 ans Job J'ai été Miss Météo et animé des documentaires avant de devenir co-animatrice de "I bet that..." avec Joshua Carver. diamond member Permission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum

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